Le ministre de la Justice et procureur général du Canada annonce une nomination à la magistrature de la Nouvelle-Écosse

Communiqué de presse

Le 1 novembre 2024 – Ottawa (Ontario) – Ministère de la Justice Canada

L’honorable Arif Virani, ministre de la Justice et procureur général du Canada, a annoncé aujourd’hui la nomination suivante dans le cadre du processus de nomination à la magistrature mis en place en 2016. Ce processus met l’accent sur la transparence, le mérite et la diversité de la population canadienne, et continuera d’assurer la nomination de juristes qui incarnent les plus hautes normes d’excellence et d’intégrité.

L’honorable Jillian Barrington, juge de la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse à Sydney, est nommée juge de la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse (Division de la famille) à Halifax. La juge Barrington remplace le juge L.R. Jesudason (Halifax), qui a été nommé juge en chef adjoint de la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse (Division de la famille) le 15 février 2024.

Citation

« Je souhaite à la juge Barrington beaucoup de succès dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. Je suis convaincu qu’elle servira bien la population de la Nouvelle-Écosse en tant que membre de la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse.»

– L’honorable Arif Virani, ministre de la Justice et procureur général du Canada

Biographie

La juge Jillian Barrington a grandi au Cap-Breton. Titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec mention) en psychologie de l’Université Mount Allison, elle a obtenu un baccalauréat en droit de la Schulich School of Law en 2010. Elle a été admise au Barreau de la Nouvelle-Écosse en 2011.

La juge Barrington a été nommée juge de la Cour provinciale de la Nouvelle-Écosse en 2023. Avant sa nomination à la magistrature, elle a exercé au sein du cabinet Sheldon Nathanson Law, où elle a commencé sa carrière juridique. Ses domaines de pratique comprenaient le droit pénal, le droit de la famille, le droit de l’emploi et le droit des biens, ainsi que les testaments et les successions.

La juge Barrington a contribué à la profession juridique en siégeant au conseil du barreau de la Nova Scotia Barristers' Society pendant six ans. De plus, elle a été membre de divers groupes de l’association : le comité d’accréditation, le groupe de travail sur les juristes exerçant en petits cabinets ou seuls, le comité des normes familiales, le groupe de travail sur la pratique rurale et le comité d’enquête sur les plaintes. Elle s’est également beaucoup impliquée dans la Cape Breton Barristers' Society, en siégeant au comité de formation dès le début de sa carrière. La juge Barrington a fait du bénévolat au sein de divers conseils d’administration et organismes communautaires. Elle a été membre puis présidente du conseil d’administration de la société Elizabeth Fry locale, présidente nationale de l’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry et ancienne membre du conseil d’administration de la Cape Breton Transition House. 

La juge Barrington est très reconnaissante de l’amour et du soutien constant de son mari, de ses parents et de sa sœur, ainsi que de sa famille proche et de ses amis.

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a nommé plus de 795 juges depuis novembre 2015, dont 169 depuis que l’honorable Arif Virani est devenu ministre de la Justice et procureur général du Canada le 26 juillet 2023, soit un rythme de nominations sans précédent dans l’histoire du Canada. Ces juristes exceptionnels témoignent de la diversité qui renforce le Canada. Plus de la moitié de ces juges sont des femmes, et ces nominations font état d’une représentation accrue des personnes racisées, des Autochtones, des membres des communautés 2ELGBTQI+ et des personnes qui s’identifient comme des personnes en situation de handicap.

  • Afin de fournir un appui aux cours et d’améliorer l’accès à la justice pour l’ensemble des Canadiens et des Canadiennes, le gouvernement du Canada est déterminé à augmenter la capacité des cours supérieures. Ainsi, le budget de 2022 a prévu la création de 22 nouveaux postes de juge, de même que de deux postes de juge adjoint à la Cour canadienne de l’impôt. Si l’on tient compte des 13 postes prévus dans le budget de 2021, cela donne un total de 37 nouveaux postes aux cours supérieures. Depuis le budget de 2017, le gouvernement a financé 116 nouveaux postes de juge.

  • Des changements au Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale ont été annoncés en septembre 2022. Le questionnaire continue de prévoir une évaluation rigoureuse et approfondie des candidats et candidates, mais il a été simplifié et mis à jour dans le but d’intégrer, entre autres choses, des formulations plus respectueuses et inclusives pour les personnes qui se désignent comme faisant partie de la diversité.

  • Les nominations à la magistrature fédérale sont faites par la gouverneure générale, qui agit selon l’avis du Cabinet fédéral et les recommandations du ministre de la Justice.

  • À l’échelle du Canada, les comités consultatifs à la magistrature jouent un rôle essentiel dans le processus d’évaluation des candidatures à la magistrature. Il existe 17 comités consultatifs à la magistrature, qui représentent toutes les provinces et tous les territoires.

  • Des réformes importantes du rôle et de la structure des comités consultatifs à la magistrature ont été annoncées le 20 octobre 2016 afin d’accroître l’indépendance et la transparence du processus.

  • Le gouvernement du Canada est déterminé à promouvoir un système de justice dans lequel les affaires d’agression sexuelle sont tranchées équitablement, sans l’influence de mythes et de stéréotypes, et qui traite les survivants et les survivantes avec dignité et compassion. Les modifications apportées à la Loi sur les juges et au Code criminel qui sont entrées en vigueur le 6 mai 2021 signifient que, pour être admissibles à une nomination à une cour supérieure provinciale, les candidats et candidates doivent accepter de participer à de la formation continue sur les questions liées au droit relatif aux agressions sexuelles et au contexte social, ce qui comprend le racisme et la discrimination systémiques. L’adoption des modifications améliore la transparence des décisions; le Code criminel exige maintenant des juges qu’ils fournissent des motifs écrits ou qu’ils en consignent au dossier lorsqu’ils sont saisis d’affaires d’agression sexuelle.

Personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements, les médias peuvent communiquer avec :

Chantalle Aubertin
Directrice adjointe, Communications
Cabinet du ministre de la Justice et procureur général du Canada
613-992-6568
Chantalle.Aubertin@justice.gc.ca

Relations avec les médias
Ministère de la Justice Canada
613-957-4207
media@justice.gc.ca

Recherche d'information connexe par mot-clé : Droit | Ministère de la Justice Canada | Canada | Justice | grand public | communiqués de presse

Détails de la page

2024-11-01