Rapport ministériel sur le rendement 2013-2014 - messages des ministres et section I
Avant-propos
Le rapport ministériel sur le rendement fait partie de la série de documents budgétaires. Ces documents appuient les lois de crédits, qui précisent les montants pouvant être dépensés par le gouvernement et à quelles fins générales. Les documents budgétaires comptent trois parties.
Partie I – Le Plan de dépenses du gouvernement présente un aperçu des dépenses fédérales.
Partie II – Le budget principal des dépenses décrit les ressources financières requises au prochain exercice pour chaque ministère, organisme et société d’État.
Partie III – Les plans de dépenses des ministères sont constitués de deux documents. Le rapport sur les plans et les priorités (RPP) est un plan de dépenses établi par chaque ministère et organisme qui reçoit des crédits parlementaires (à l’exception des sociétés d’État). Ce rapport présente des renseignements détaillés, pour une période de trois ans commençant à l’exercice indiqué dans le titre du rapport, sur les priorités, les résultats stratégiques, les programmes, les résultats attendus et les ressources connexes requises. Le Rapport ministériel sur le rendement (RMR) dresse un bilan du rendement réel obtenu par chaque ministère et organisme au cours du plus récent exercice terminé, en fonction des plans, des priorités et des résultats attendus énoncés dans son propre RPP. Le RMR informe les parlementaires et la population des résultats obtenus par les organisations pour les Canadiens.
Le budget supplémentaire des dépenses renferme en outre des renseignements sur les besoins relatifs aux dépenses qui n’étaient pas suffisamment définis pour être inclus dans le budget principal des dépenses ou qui ont ultérieurement été précisés afin de rendre compte de l’évolution de programmes et de services donnés.
L’information financière présentée dans le RMR provient directement des autorisations décrites dans le budget principal des dépenses et des renseignements fournis dans le RPP sur les dépenses prévues. Cette information financière correspond à celle fournie dans les Comptes publics du Canada. Ceux-ci renferment l’État consolidé de la situation financière, l’État consolidé des résultats et du déficit accumulé, l’État consolidé de la variation de la dette nette et l’État consolidé des flux de trésorerie du gouvernement du Canada, de même que des renseignements détaillés des opérations financières ventilés par portefeuille ministériel pour un exercice donné. Deux types d’information financière présentée dans le RMR proviennent des Comptes publics du Canada : les autorisations budgétaires disponibles pour emploi au nouvel exercice par une organisation qui reçoit des crédits parlementaires, et les autorisations utilisées lors de cet exercice. Ces dernières autorisations correspondent aux dépenses réelles décrites dans le RMR.
La Politique sur la structure de la gestion, des ressources et des résultats du Conseil du Trésor favorise une plus grande concordance de l’information sur le rendement présentée dans les RMR, les autres documents budgétaires et les Comptes publics du Canada. Pour les organisations qui reçoivent des crédits parlementaires, la Politique définit l’architecture d’alignement des programmes comme une structure par rapport à laquelle l’information sur le rendement financier et non financier est fournie aux fins des documents budgétaires et des rapports au Parlement. Peu importe si l’organisation présente l’information dans le budget principal des dépenses, le RPP, le RMR ou les Comptes publics du Canada, la même structure est utilisée.
Dans le but de mieux appuyer les décisions sur les crédits, un certain nombre de changements ont été apportés aux RMR en 2013-2014. Le RMR présente maintenant les renseignements sur les finances, les ressources humaines et le rendement dans la section II, au niveau le plus bas de l’architecture d’alignement des programmes, le cas échéant.
Le format et la terminologie du RMR ont également été modifiés afin de le rendre plus clair et cohérent et de mettre davantage l’accent sur l’information du budget des dépenses et des Comptes publics. De plus, l’information ministérielle concernant la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD) a été regroupée dans un nouveau tableau de renseignements supplémentaires qui sera affiché sur le site Web du ministère. Ce tableau comprend tous les éléments de la Stratégie qui étaient auparavant fournis dans les RMR et les sites Web ministériels, y compris les rapports sur l’écologisation des opérations gouvernementales et les évaluations environnementales stratégiques. La section III du rapport fournira un lien vers le nouveau tableau dans le site Web du ministère. Enfin, les définitions des termes utilisés sont maintenant fournies en annexe.
Message du ministre

Notre gouvernement mise sur son Plan d’action économique pour assurer la stabilité économique du Canada grâce à la création d’emploi, à la croissance et à la prospérité à long terme.
Pour assurer son succès, le Canada a besoin d’entreprises et d’industries concurrentielles. C’est pourquoi, en 2013-2014, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a continué d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) à innover et à commercialiser leurs produits et services, à améliorer leur productivité et leurs compétences en affaires ainsi qu’à accroître leur avantage concurrentiel au pays et à l’étranger. L’Agence a également cherché à faire connaître les occasions et les défis relatifs à la croissance et à la vitalité des collectivités, surtout en milieu rural, et des secteurs des ressources naturelles, dont bon nombre dépendent.
Au Nouveau-Brunswick, l’APECA a appuyé la croissance d’une nouvelle entreprise de technologie, Introhive, occupée à commercialiser sa plateforme logicielle novatrice. Cette entreprise de Fredericton est vite passée de neuf employés à plus de 40, et elle devrait connaître une croissance soutenue, surtout sur les marchés extérieurs. À Lunenburg, en Nouvelle-Écosse, l’Agence a aidé Composites Atlantic à améliorer ses procédés afin d’accroître sa productivité et sa compétitivité. Ce fabricant de pièces pour les secteurs de l’aéronautique, de l’aérospatiale et de la défense compte plus de 370 employés.
L’APECA a en outre appuyé Royal Star Foods, de Tignish, à l’Île-du-Prince-Édouard, pour lui permettre d’accroître sa capacité de production et de mieux tirer son épingle du jeu sur le marché mondial. Cette entreprise est un des principaux transformateurs des produits de la mer de la région. Elle est installée en milieu rural et embauche jusqu’à 290 employés en période de pointe. À Terre-Neuve-et-Labrador, l’Agence a accordé son soutien au Ocean Sciences Centre de l’Université Mémorial, dont la renommée est internationale, afin de l’aider à mieux répondre aux besoins du secteur aquicole de la province qui procure environ 1 000 emplois directs et indirects, surtout en milieu rural.
Je suis heureux de présenter le Rapport ministériel sur le rendement 2013-2014 de l’APECA, qui énonce de façon détaillée les réussites de l’Agence en matière de promotion du développement économique au Canada atlantique.
__________________________________
Bernard Valcourt, C.P., c.r., député
Ministre des Affaires autochtones et du développement du Nord canadien
Message du ministre d’État

En 2013-2014, l’APECA a continué à aider les PME et les collectivités du Canada atlantique à créer et à maximiser les possibilités de croissance économique.
L’Agence a appuyé des projets visant à accroître la productivité et la compétitivité des PME. Ces dernières ont notamment fait l’acquisition de nouvelles technologies, ont agrandi et modernisé leurs installations et ont fait la promotion de leurs produits et services au Canada et à l’étranger.
L’APECA a également continué à travailler avec ses partenaires des provinces, de l’industrie et des organismes professionnels et d’autres parties prenantes pour aider les PME à se préparer à saisir les importantes occasions qui découleront notamment de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne. Cet accord historique procurera aux PME du Canada atlantique un meilleur accès au lucratif marché européen, et il devrait injecter douze milliards de dollars annuellement dans l’économie du Canada. L’APECA a en outre organisé sept activités dans le cadre du Plan d’action pour la construction navale en Atlantique pour aider les PME à saisir les occasions d’affaires liées au renouvellement de la flotte navale et de la flotte de la Garde côtière canadienne. Ces activités ont attiré 355 représentants de PME et ont mené à l’organisation de 145 rencontres individuelles avec de grands entrepreneurs des secteurs maritimes et de la défense.
L’APECA a poursuivi son travail afin de renforcer la base économique des collectivités rurales et urbaines en collaborant avec des partenaires comme les collèges communautaires, les gouvernements provinciaux, les associations industrielles et les parties prenantes autochtones dans le but de trouver des moyens de maximiser et de diversifier les possibilités de développement économique, y compris celles liées aux secteurs d’exploitation des ressources locales. Qui plus est, grâce au soutien accordé par l’APECA aux corporations au bénéfice du développement communautaire de la région, plus de 1 400 nouveaux emplois ont été créés dans les collectivités rurales du Canada atlantique.
À l’interne, l’Agence a mis en œuvre diverses mesures pour accroître son efficacité et son caractère novateur afin de continuer à offrir à la région et aux gens de la région d’excellents services et le soutien dont ils ont besoin, en temps opportun.
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Rob Moore, C.P., député
Ministre d’État (Agence de promotion économique du Canada atlantique)
Section I : Vue d’ensemble des dépenses de l’organisation
Profil de l’organisation
Ministre de tutelle : L’honorable Bernard Valcourt, C.P., c.r., député
Ministre d’État : L’honorable Rob Moore, C.P., député
Administrateur général : M. Paul J. LeBlanc, président
Portefeuille ministériel : Agence de promotion économique du Canada atlantique
Instruments habilitants : Partie I de la Loi organique de 1987 sur le Canada atlantique, L.R.C. (1985), ch. 41 (4e suppl.), aussi appelée Loi sur l’Agence de promotion économique du Canada atlantique. Consultez le site Web du ministère de la Justice pour obtenir plus d’information.
Année d’incorporation ou de création : 1987
Autre : M. Gerald Keddy est secrétaire parlementaire de la ministre du Revenu national et du ministre de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.
Des renseignements sont fournis sur le site Web de l’Agence relativement au Portefeuille des contributions remboursables du Programme de développement des entreprises de l’APECA.
Contexte organisationnel
Raison d’être
L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a été mise sur pied en 1987 (Partie I de la Loi organique de 1987 sur le Canada atlantique, L.R.C. [1985], ch. 41, aussi appelée Loi sur l’Agence de promotion économique du Canada atlantique) et est le ministère fédéral chargé du développement économique des provinces du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Le ministre d’État (Agence de promotion économique du Canada atlantique) est responsable de cette organisation.
L’APECA s’emploie à créer des possibilités de croissance économique au Canada atlantique en aidant les entreprises à devenir plus concurrentielles, plus innovatrices et plus productives, en travaillant avec les collectivités variées en vue de développer et de diversifier leur économie, et en faisant la promotion des atouts de la région. Ensemble, avec les habitants de la région, nous renforçons notre économie.
Responsabilités
L’APECA joue un rôle important dans l’élaboration et le soutien de politiques et de programmes qui viennent renforcer l’économie de la région. Ses responsabilités sont énoncées dans sa loi constitutive et son règlement, qui lui confèrent le mandat « de favoriser les possibilités de développement économique du Canada atlantique et, plus particulièrement, la croissance des revenus et les créations d’emplois dans cette région[i]. » Bien que les politiques et les programmes de l’Agence aient évolué depuis sa création, l’objectif global reste le même. L’APECA aide la région de l’Atlantique à atteindre les meilleurs résultats économiques possible en matière de productivité, de compétitivité, de croissance et d’innovation. Elle y parvient en s’attaquant aux changements structurels de l’économie, en aidant les collectivités et les entreprises à surmonter les obstacles et en misant sur les possibilités. L’APECA tient à aider la région à développer ses capacités et à faire la transition vers une économie plus forte.
L’Agence assure la prestation de ses services à partir de son siège social, à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et dans les quatre provinces de l’Atlantique, en raison de ses bureaux régionaux situés dans chacune des capitales provinciales et à 24 bureaux locaux. Grâce à son bureau d’Ottawa, l’APECA veille à ce que les intérêts du Canada atlantique soient représentés dans les politiques et les programmes élaborés par d’autres ministères et organismes de l’administration fédérale.
Résultat stratégique et architecture d’alignement des programmes
Le résultat stratégique de l’APECA – une économie concurrentielle au Canada atlantique – et l’architecture d’alignement des programmes (AAP) se trouvent ci-dessous. L’AAP est fondée sur les résultats des activités de recherche stratégique et d’analyse, l’évaluation périodique de la pertinence et du rendement des programmes, le dialogue permanent tenu avec les intervenants de la région ainsi que les priorités et orientations du gouvernement du Canada.
- Résultat stratégique : Une économie concurrentielle au Canada atlantique
1.1 Programme : Développement des entreprises
1.1.1 Sous-programme : Innovation et commercialisation
1.1.2 Sous-programme : Productivité et croissance
1.1.3 Sous-programme : Promotion du commerce extérieur
1.2 Programme : Développement des collectivités
1.2.1 Sous-programme : Mobilisation des collectivités
1.2.2 Sous-programme : Développement des entreprises dans les collectivités
1.2.3 Sous-programme : Investissement dans les collectivités
1.2.4 Sous-programme : Programme d’infrastructure
1.3 Programme : Politiques, défense des intérêts et coordination
1.3.1 Sous-programme : Politiques
1.3.2 Sous-programme : Défense des intérêts
1.3.3 Sous-programme : Coordination
Services internes
Priorités organisationnelles
Toutes les priorités organisationnelles soutiennent le résultat stratégique de l’Agence : Une économie concurrentielle au Canada atlantique. Ce résultat correspond à la raison d’être de l’Agence, dont la loi constitutive prévoit l’accroissement des revenus gagnés et des perspectives d’emploi dans la région ainsi que la défense des intérêts du Canada atlantique, ce qui a une incidence sur les politiques nationales.
Priorité 1 | Type[ii] | Programme |
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Orienter les programmes et les services de l’APECA en faveur des initiatives qui encouragent les entreprises du Canada atlantique à devenir plus novatrices, productives et concurrentielles sur le marché mondial. | Permanente | Développement des entreprises Développement des collectivités |
Sommaire des progrès | ||
Quels progrès ont été réalisés à l’égard de cette priorité? En 2013-2014, l’APECA a appuyé une vaste gamme de projets pour accroître la compétitivité et la productivité des entreprises, stimulant ainsi la croissance et par le fait même l’enrichissement, de façon à assurer le dynamisme et la vitalité des collectivités du Canada atlantique.
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Priorité 2 |
Type | Programme |
---|---|---|
Élaborer des stratégies, des politiques et des programmes qui prennent en compte la spécificité des besoins et des possibilités des collectivités du Canada atlantique en matière de développement économique, avec un accent particulier sur les entreprises et les collectivités rurales. | Permanente | Développement des collectivités Développement des entreprises |
Sommaire des progrès | ||
Quels progrès ont été réalisés à l’égard de cette priorité? En 2013-2014, l’APECA a travaillé étroitement avec de nombreuses parties prenantes pour déterminer et mettre en œuvre d’importantes initiatives qui sont venues renforcer et améliorer l’assise économique et la vitalité des collectivités du Canada atlantique.
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Priorité 3 | Type | Programme |
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Exercer un leadership en assumant un rôle de coordination et en travaillant avec les entreprises, les gouvernements et les autres parties prenantes dans la région afin de permettre aux entreprises de saisir les nouvelles occasions et de surmonter les principales difficultés, notamment en ce qui a trait aux compétences. | Nouvelle | Politiques, défense des intérêts et coordination |
Sommaire des progrès | ||
Quels progrès ont été réalisés à l’égard de cette priorité?
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Priorité 4 | Type | Programme |
---|---|---|
Améliorer constamment la gestion interne de l’organisme et maintenir la mobilisation des employés à l’égard de l’excellence des services offerts à la population canadienne. | Permanente | Services internes |
Sommaire des progrès | ||
Quels progrès ont été réalisés à l’égard de cette priorité?
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Analyse des risques
Risque | Stratégie d’atténuation du risque | Lien à l’AAP |
---|---|---|
Gestion des changements organisationnels Le risque que les efforts de gestion des changements organisationnels ne suffisent pas pour maintenir et accroître la productivité et l’efficacité globale. |
L’APECA a soutenu les occasions d’assurer le dialogue et la mobilisation à l’égard de la gestion du changement, notamment par la mise en œuvre des initiatives d’Objectif 2020 et d’importants plans d’actions pour la gestion du risque. Les documents de planification opérationnelle ont démontré de façon concrète l’existence de stratégies d’atténuation afin de gérer le changement organisationnel. L’Agence a veillé à ce que les gestionnaires soient bien outillés pour diriger les efforts de gestion du changement et pour assumer les responsabilités accrues qui découlent des divers changements organisationnels déjà apportés (p. ex. des outils de gestion des conflits et une formation sur la Directive sur la gestion du rendement). De nombreux cadres, outils et processus ont également été mis en œuvre (p. ex. des activités kaizen, de nouvelles lignes directrices sur les médias sociaux, l’outil de dotation accélérée et le Cadre de l’APECA des dépenses de voyages, d’accueil, de conférences et d’événements) pour permettre aux employés de faire preuve de créativité et pour faire fond sur les pratiques exemplaires afin de générer des gains d’efficacité et de soutenir la productivité. | Services internes |
Outils et systèmes d’information Le risque qu’un ensemble d’outils et de systèmes d’information compatibles de pointe ne soit pas élaboré en temps opportun, ce qui pourrait nuire à l’efficacité et à l’efficience en matière de gestion du portefeuille et de prise de décisions. |
L’Agence a entrepris un examen interne complet afin de confirmer les besoins opérationnels et les lacunes de la technologie. Les renseignements recueillis ont servi à élaborer une nouvelle stratégie visant les solutions de TI dans le but d’élaborer une approche plus efficace de normalisation des outils, tout en respectant l’objectif du gouvernement, soit de réaliser des économies. Des séances de formation ont été offertes à l’échelle de l’Agence afin de veiller à ce que les employés aient les compétences et les connaissances requises pour utiliser les principaux systèmes et outils ministériels, tout en mettant l’accent sur la promotion des outils et des pratiques qui facilitent la gestion de l’information. En outre, l’Agence a continué à échanger régulièrement de l’information sur les outils et les pratiques exemplaires avec les autres ministères pour améliorer ses stratégies et ses plans de réduction des coûts de mise en œuvre et des risques. | Services internes |
Gestion du portefeuille Le risque que les activités actuelles d’évaluation, de sélection de projets, de versement de fonds, de surveillance et de gestion du portefeuille soient insuffisantes pour gérer les risques associés au portefeuille, optimiser le taux de recouvrement et limiter le nombre de radiations qui donnent lieu à des occasions de réinvestissement manquées et qui peuvent influer sur l’efficacité générale de l’Agence et sur sa réputation. |
L’APECA a continué d’améliorer les processus de travail et les documents d’orientation et de référence qui appuient l’exécution des programmes, ainsi que la pertinence et la disponibilité des outils afin de bien soutenir la surveillance et la supervision des activités du portefeuille. Elle a continué à mettre l’accent sur les activités de formation, la communication des leçons retenues et l’intégration et la collaboration à l’échelle de l’Agence. Elle s’est également penchée sur l’élaboration et l’amélioration continues de tableaux de bord pour répondre aux besoins de la direction en matière d’information. | Développement des entreprises Développement des collectivités |
Saisie des possibilités et gestion des attentes des parties prenantes Le risque que l’Agence ne soit pas en mesure de bien saisir les occasions et de gérer les attentes grandissantes des clients et des parties prenantes. |
L’APECA a atténué ces risques grâce à une surveillance continue, à une communication efficace, à la collaboration avec les parties prenantes aux nombreux points de contact de l’Agence, et à une plus grande intégration de la planification et de la prise de décisions stratégiques. | Développement des entreprises Développement des collectivités |
Facteurs externes
Après un recul en 2012, le produit intérieur brut (PIB) réel du Canada atlantique s’est accru de 2,6 % en 2013[iv], comparativement à la moyenne nationale de 2 %[v], grâce à un rendement solide à Terre-Neuve-et-Labrador attribuable à la hausse de la production pétrolière en mer et au maintien des investissements dans le secteur des ressources. La croissance économique dans les trois autres provinces de l’Atlantique a été moins forte : la hausse combinée du PIB réel n’a atteint que de 0,5 %[vi].
La reprise économique mondiale s’est poursuivie en 2013, mais à un rythme plus lent qu’en 2012, conformément à la tendance observée depuis 2010. Malgré la faiblesse des marchés extérieurs, les exportations du Canada atlantique se sont accrues en 2013; la croissance des exportations dans les secteurs autres que l’énergie a été supérieure dans la région que pour l’ensemble du pays.
La concurrence internationale est de plus en plus forte, et les entreprises du Canada atlantique doivent améliorer leur compétitivité et leur productivité. Le rendement de la R-D au Canada atlantique (un indicateur pour comprendre les taux d’innovation et de productivité) a connu une augmentation annuelle moyenne de 4,9 % de 2001 à 2011, comparativement au taux national de 2,9 %, et l’amélioration s’est produite dans le secteur privé et celui de l’enseignement supérieur. Cela devrait aider à redresser la situation exposée par les résultats d’un récent sondage de Statistique Canada pour la période de 2010 à 2012 (qui porte sur les entreprises qui ont innové sur au moins un aspect : produit, procédé, organisation ou marketing), selon lesquels les entreprises du Canada atlantique se situent en deçà de la moyenne nationale dans ce domaine.
Facteurs internes
Au cours de l’exercice 2013-2014, l’APECA a continué à s’efforcer de produire des résultats de qualité pour les Canadiens et les Canadiennes. Elle a misé sur la transformation de ses processus opérationnels internes et sur la formation afin d’accroître son efficience et son efficacité. Le renforcement de la fonction de gestion intégrée du risque a aidé l’Agence à concentrer les efforts et à répartir les ressources là où les risques sont les plus grands. L’APECA a mis à jour son profil de risque à l’aide d’un mode d’évaluation exhaustif axé sur la consultation, et elle a fourni des renseignements sur la gestion du risque et fait connaître l’orientation et les responsabilités liées à la gestion intégrée du risque à l’échelle de l’organisation. Grâce au travail de son Comité de gestion du risque et à la mobilisation de son équipe de gestion, l’Agence a démontré son leadership et son engagement à gérer le risque d’une façon proactive et systématique.
Dépenses réelles
Ressources financières budgétaires (dollars)
Budget principal des dépenses 2013-2014 | Dépenses prévues 2013-2014 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2013-2014 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2013-2014 | Écart (dépenses réelles moins dépenses prévues) |
---|---|---|---|---|
299 971 071 | 299 973 071 | 318 415 659 | 314 158 108 | 14 185 037 |
Ressources humaines (équivalents temps plein – ETP)
Prévu 2013-2014 | Réel 2013-2014 | Écart (nombre réel moins nombre prévu) |
---|---|---|
565 | 555 | (10) |
Sommaire du rendement budgétaire pour les résultats stratégiques et les programmes (dollars)
Résultat stratégique, programmes et services internes | Budget principal des dépenses 2013-2014 | Dépenses prévues 2013-2014 | Dépenses prévues 2014-2015 | Dépenses prévues 2015-2016 | Autorisations totales pouvant être utilisées 2013-2014 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2013-2014 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2012-2013 | Dépenses réelles (autorisations utilisées) 2011-2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Résultat stratégique : Une économie concurrentielle au Canada atlantique | ||||||||
Développement des entreprises | 170 201 748 | 170 201 748 | 164 581 549 | 162 663 269 | 179 986 762 | 180 674 018 | 179 856 451 | 172 970 427 |
Développement des collectivités | 91 307 430 | 91 307 430 | 87 408 010 | 85 408 010 | 96 523 001 | 94 103 327 | 88 520 093 | 103 813 764 |
Politiques, défense des intérêts et coordination | 10 855 783 | 10 855 783 | 11 351 591 | 11 351 591 | 11 764 232 | 10 634 165 | 12 403 955 | 13 646 372 |
Total partiel | 272 364 961 | 272 364 961 | 263 341 150 | 259 422 870 | 288 273 995 | 285 411 510 | 280 780 499 | 290 430 563 |
Services internes Total partiel | 27 606 110 | 27 608 110 | 25 145 234 | 25 145 234 | 30 141 664 | 28 746 598 | 34 881 448 | 40 023 217 |
Total | 299 971 071 | 299 973 071 | 288 486 384 | 284 568 104 | 318 415 659 | 314 158 108 | 315 661 947 | 330 453 780 |
En 2013-2014, les dépenses prévues de 300 millions de dollars ont augmenté de 18,4 millions de dollars, ce qui a porté le total des dépenses autorisées à 318,4 millions de dollars. Ceci s’explique par les modifications suivantes apportées aux autorisations :
- Hausse des pouvoirs de dépenser :
- report de 4,4 millions de dollars pour le Fonds d’amélioration de l’infrastructure communautaire;
- recouvrement d’une somme de 5,2 millions de dollars des contributions remboursables;
- report d’une somme de 3,7 millions de dollars de 2012-2013 au budget de fonctionnement;
- affectation d’une somme de 4 millions de dollars pour les augmentations liées à l’indemnité de départ, aux congés parentaux et aux conventions collectives;
- affectation d’une somme de 300 000 $ pour le renouvellement de la Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018.
- Transferts obtenus d’autres ministères, dont une somme de 1,2 million de dollars pour des activités de défense des intérêts liées à la sécurité internationale. Transferts totalisant 300 000 $ à d’autres ministères pour diverses initiatives.
- Les augmentations des autorisations mentionnées ci-dessus ont été contrebalancées par des réductions des frais de déplacement qui ont donné lieu à des économies de 100 000 $.
Les dépenses réelles de 314,2 millions de dollars ont donné lieu à un excédent de 4,2 millions de dollars par rapport aux dépenses autorisées de 318,4 millions de dollars. L’Agence récupérera une partie de cet excédent grâce à un report de 3,4 millions de dollars à son budget de fonctionnement.
Harmonisation des dépenses avec le cadre pangouvernemental
Harmonisation des dépenses réelles pour 2013-2014 avec le cadre pangouvernemental (dollars)
Résultat stratégique | Programme | Secteur de dépenses | Résultat du gouvernement du Canada | Dépenses réelles 2013-2014 |
---|---|---|---|---|
Une économie concurrentielle au Canada atlantique | Développement des entreprises | Affaires économiques | Une croissance économique forte | 180 674 018 |
Développement des collectivités | Affaires économiques | Une croissance économique forte | 94 103 327 | |
Politiques, défense des intérêts et coordination | Affaires économiques | Une croissance économique forte | 10 634 165 |
Total des dépenses par secteur de dépenses (dollars)
Secteur de dépenses | Total des dépenses prévues | Total des dépenses réelles |
---|---|---|
Affaires économiques | 299 973 071 | 314 158 108 |
Affaires sociales | 0 | 0 |
Affaires internationales | 0 | 0 |
Affaires gouvernementales | 0 | 0 |
Tendances relatives aux dépenses du ministère
Le graphique ci-dessous illustre les dépenses réelles de l’Agence pour la période de 2011-2012 à 2013-2014, et les dépenses prévues de 2014-2015 à 2016-2017.

Les niveaux de dépenses prévues de l’Agence se sont stabilisés en 2014-2015, après une baisse de 2011-2012 à 2013-2014, principalement en raison de la temporisation de programmes. La temporisation du Fonds d’amélioration de l’infrastructure communautaire a fait diminuer les niveaux de dépenses de l’APECA de 12,7 millions de dollars en 2013-2014. Les autres réductions des dépenses sont attribuables principalement à des économies stratégiques prévues dans le Budget de 2011 et le Budget de 2012. L’Agence continue de déterminer et de mettre en œuvre des mesures de réduction des coûts ainsi que d’accroître l’efficacité des opérations et des programmes de façon à dépenser judicieusement l’argent des contribuables.
Budget des dépenses par crédit voté
Pour obtenir des renseignements au sujet des crédits votés et des dépenses législatives de l’APECA, veuillez consulter les Comptes publics du Canada 2014 sur le site Web de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
[i] Loi sur l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, L.R.C. (1985), ch. 41 (4e suppl.).
[ii] On entend par « type » ce qui suit :
- Nouvelle (établie pour l’exercice 2013-2014)
- Déjà établie (établie il y a un ou deux exercices, c.-à-d. pour 2011-2012 ou 2012-2013)
- Permanente (établie il y a au moins trois exercices, c.-à-d. pour 2010-2011 ou avant)
[iii] Kaizen est un mot japonais qui signifie amélioration. Le concept kaizen est reconnu dans le monde entier en tant que pilier important de la stratégie concurrentielle à long terme d’une organisation. L’APECA a adapté cette approche pour régler un dossier particulier pendant une semaine en demandant aux employés d’évaluer un processus précis dans le but de l’améliorer et en mettant en œuvre les changements au cours de la même semaine.
[iv] Calculs de l’APECA à partir des données de Statistique Canada, tableaux CANSIM 379-0030 et 379-0031.
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