Déclaration ministérielle à l'occasion de l'anniversaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation

Le 15 décembre 2022 — Ottawa (Ontario) — Territoire traditionnel non cédé de la Nation algonquine Anishinaabeg — Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada

L'honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones, a fait la déclaration suivante pour souligner le 7e anniversaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation:

« Il y a sept ans aujourd'hui, la Commission de vérité et réconciliation tenait son événement de clôture et publiait son rapport final. Ce fut un moment d'importance historique. Les 94 appels à l'action inclus dans le rapport ont fourni aux gouvernements et à tous les Canadiens une feuille de route pour l’important et difficile travail de réconciliation avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis.

Cet anniversaire est l'occasion de réfléchir aux progrès que nous avons réalisés, mais surtout, de nous rappeler qu'il reste encore beaucoup à faire. Ces dernières années ont clairement démontré qu'il ne peut y avoir de réconciliation sans d'abord reconnaître et accepter la vérité.

Depuis l'identification de tombes anonymes à l'ancien pensionnat de Kamloops, situé sur le territoire traditionnel du peuple Tk'emlúps te Secwe̓pemc, le gouvernement du Canada a fourni un soutien à 93 communautés pour leurs activités de recherche, de guérison et de commémoration, en réponse aux appels à l'action 74 à 76, et nous continuerons à fournir un soutien à mesure que les communautés identifient des besoins précis pour ramener leurs enfants à la maison, selon leur vision à eux. Une partie de ce travail prendra du temps, puisque le travail frustrant, minutieux et traumatisant de recherche d'êtres chers, et de réponses, se poursuit.

Lors de la visite du pape François en juillet, j'ai eu le privilège de parler avec de nombreux survivants des pensionnats pour mieux comprendre leurs expériences vécues, et la signification des excuses du pape. J'entrais souvent dans ces réunions préparé à entendre parler d'une douleur indescriptible, mais j'étais immédiatement désarmé par la chaleur et la gentillesse des survivants. Ces récits sont remarquables dans leur capacité unique à rendre clair l'horreur et le traumatisme de leur expérience tout en mettant souvent en évidence une conclusion inattendue étonnamment commune : l'espoir. Grâce à eux, je trouve la détermination à honorer leurs expériences et à travailler vers un avenir meilleur et un Canada meilleur. La mise en œuvre des 94 appels à l'action est le fondement de cet avenir.

Tous les Canadiens et tous les ordres de gouvernement ont un rôle à jouer. Le gouvernement du Canada a progressé dans la mise en œuvre de plus de 85 % des appels à l'action sous sa responsabilité partagée ou exclusive. Je reconnais que c'est trop lent. Mais, au cours de la dernière année, nous avons franchi plusieurs étapes importantes, telles que le financement du siège permanent du Centre national pour la vérité et la réconciliation, qui soutiendra l'appel à l'action 72, et nous sommes en train d’élaborer des mesures législatives pour établir un Conseil national de réconciliation, qui abordera de la mise en œuvre des appels à l'action 53 à 56 et en jettera les bases.

Aujourd'hui, je tiens à remercier la Commission de vérité et réconciliation pour le travail essentiel qu'elle a accompli il y a sept ans, ainsi que les partenaires qui continuent de travailler avec nous pour faire progresser les travaux. La mise en œuvre des appels à l'action est une priorité pour notre gouvernement, alors que nous travaillons aux côtés des survivants, des Aînés, des communautés autochtones et des individus, vers la réconciliation, de la meilleure façon qu'ils jugent appropriée.

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Donner suite aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation