3.6 Conclusion : Incidence sur les travailleurs de musée du XXIe siècle
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Selon Paul Marty, il est de plus en plus nécessaire pour les professionnels de musée de traiter et de gérer l'information dans notre ère de l'information. Il constate que, dans un certain sens, presque tous les professionnels de musée peuvent être considérés comme des professionnels de l'information car la plupart travaillent quotidiennement sur un aspect quelconque des ressources en information de musée.Note en bas de page 1 Il précise que les musées vivent actuellement un changement et que, par conséquent, le rôle du professionnel de l'information dans le domaine muséal devrait prendre de l'importance dans l'avenir. Les professionnels de musée sont de plus en plus préoccupés par la capacité de ces institutions de fonctionner dans la société d'information afin de répondre aux besoins des usagers et d'assurer que les bonnes ressources en information sont offertes au bon moment et au bon endroit, à l'intérieur ou à l'extérieur des musées.Note en bas de page 2
Si l'on présume que la dernière évaluation inclut les artefacts matériels et numériques, bien que ces derniers ne soient pas explicitement nommés, il semble donc approprié de revoir la définition du travailleur du savoir dans les musées présentée initialement dans la partie 3.1.2 et utilisée comme cadre de notre étude. Selon cette définition, qui est tirée en grande partie du document ICOM Curriculum Guidelines for Professional Museum Development, le travailleur de musée est une personne travaillant pour un musée et qui a acquis les compétences partagées et fonctionnelles requises par le personnel de musée pour comprendre et effectuer son travail.Note en bas de page 3 Ce profil réfère à la nature du poste ou de l'emploi même, laissant entendre que les travailleurs de musée du XXIe siècle doivent posséder les compétences requises pour « comprendre et effectuer leur travail » – en insérant « en TI » après « compétences » si des habiletés et connaissances en technologie de l'information sont en effet requises pour comprendre et effectuer le travail.
Si, à l'heure actuelle, des compétences élémentaires en informatique constituent les compétences requises pour comprendre et effectuer la majorité des emplois – comme le laisse entendre l'analyse des 190 avis de postes vacants –, il est donc probable que les diplômés des programmes actuels d'études en muséologie sont adéquatement préparés pour combler ces postes. Toutefois, si la situation actuelle dans les musées correspond davantage à l'image qui se dégage de la documentation et des commentaires d'un bon nombre des personnes interviewées dans la première étape de la présente étude, alors il y a beaucoup de travail à faire pour s'assurer que les études en muséologie permettent aux étudiants d'acquérir des compétences en TI correspondant plus étroitement à certaines des compétences énumérées à la partie iv de la section V.
Afin d'élaborer des programmes mieux adaptés, il est essentiel que les professionnels et les universitaires établissent une liste spécifique de compétences, en s'assurant que tous les étudiants et les étudiantes suivent une formation sur les applications logicielles essentielles aux fonctions principales dans les musées. Un sous-groupe de diplômés pourrait suivre une formation spécialisée appropriée dans un domaine fonctionnel particulier, comme la conservation numérique, la création d'un service d'archives d'objets numériques auxquels on peut ajouter des métadonnées, ou la supervision de la conception de sites Web à des fins de relations publiques et de marketing. L'élaboration de programmes, faite en consultation avec les professionnels du domaine muséal, permettrait également de relever des domaines où les compétences requises pourraient être acquises plus facilement et avec de meilleurs résultats dans le cadre de programmes autres que la muséologie. Par exemple, la détermination des caractéristiques matérielles pour les programmes à l'intention du public dans le cadre desquels sont utilisés des appareils mobiles nécessiterait un savoir-faire supérieur à ce qu'un étudiant peut s'attendre d'acquérir dans le cadre d'un programme d'études en muséologie.
Un telle « liste » nécessite une approche stratégique systématique – un plan visant à assurer que les travailleurs de musée du suivent une formation appropriée pour acquérir toutes les compétences requises, qu'il s'agisse des compétences classiques ou des compétences dans le domaine de la technologie en constante évolution. Les travailleurs de musée du peuvent se distinguer de leurs confrères et consœurs du (ou d'auparavant) simplement en acquérant une « trousse d'outils » numériques qui les aideront dans l'exécution des tâches qui demeurent la pierre angulaire des pratiques muséales.
Notes en bas de page
- Note en bas de page 1
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Marty, Paul. « Information Professionals in Museums », dans Museum Informatics: People, Information, and Technology in Museums, éd. Paul Marty et Katherine Burton Jones, New York, Routledge, , 269.
- Note en bas de page 2
-
Paul Marty, Ibid., p. 269.
- Note en bas de page 3
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ICOM Curricula Guidelines for Museum Professional Development, http://museumstudies.si.edu/ICOM-ICTOP/index.htm (récupéré le ).
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