Déclaration du ministre de la Santé et de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances à l’occasion du Mois de sensibilisation au cancer du poumon
Déclaration
25 novembre 2022 | Ottawa (Ontario) | Santé Canada
Le Mois de sensibilisation au cancer du poumon en novembre est l'occasion de sensibiliser les gens davantage à cette maladie, de promouvoir les mesures de prévention et de réduire la stigmatisation qui se rattache à ce cancer. Près de 30 000 personnes par année au Canada reçoivent un diagnostic de cancer du poumon; il est non seulement le cancer le plus fréquemment diagnostiqué, mais constitue aussi la principale cause de décès par cancer au Canada.
Recevoir un diagnostic de cancer du poumon peut susciter des émotions difficiles, comme la peur et l'incertitude, tant pour la personne diagnostiquée que pour ses proches. Cela pourrait entraîner des problèmes de santé mentale. Si vous avez besoin de soutien en matière de santé mentale ou de dépendance, parlez-en à un médecin et demandez l'aide de votre famille et de vos amis. Vous trouverez également des ressources gratuites et confidentielles en matière de santé mentale et de dépendance sur le portail Ensemble pour le mieux-être Canada ainsi que sur l'application Mieux-être.
Au cours des cinq dernières années, le gouvernement du Canada a investi près de 40 millions de dollars dans la recherche sur le cancer du poumon par l'intermédiaire des Instituts de recherche en santé du Canada. Grâce à ce financement, des chercheurs de partout au pays réalisent des progrès dans la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer du poumon. Par exemple, des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique étudient le microbiome pulmonaire afin de développer des stratégies de détection précoce et de traitement du cancer du poumon. À l'Université de Calgary, les chercheurs se penchent sur le risque accru de cancer du poumon résultant de l'exposition au radon chez les personnes ayant subi des lésions pulmonaires dues au COVID-19.
Plusieurs facteurs de risque pourraient influencer l'apparition du cancer du poumon, notamment le vieillissement, la pollution de l'air, l'exposition au radon et le tabagisme. Peu importe ce qui a contribué au diagnostic d'une personne, chacune des personnes touchées par le cancer du poumon mérite d'être traitée avec compassion et dignité.
Heureusement, il y a moyen de réduire notre risque de développer des maladies chroniques comme le cancer du poumon. C'est facile de faire un test de détection du radon chez vous afin d'améliorer la qualité de l'air pour un chez-soi plus sain. Vous pouvez soit acheter une trousse de détection du radon ou communiquer avec un professionnel de la mesure du radon agréé pour vous aider à déterminer les concentrations de radon chez vous et installer un système pour y remédier, le cas échéant.
De plus, une des meilleures choses que vous pouvez faire pour vos poumons, pour votre état de santé global et celle de ceux qui vous entourent, c'est de cesser de fumer. Voilà pourquoi, dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le tabac, nous avons engagé 330 millions de dollars pour aider les gens à cesser de fumer ou à réduire les méfaits de leur dépendance à la nicotine et pour protéger la santé des jeunes et des personnes qui ne fument pas contre les dangers du tabagisme.
Le risque de développer un cancer du poumon augmente avec la durée du tabagisme, l'âge auquel la personne a commencé à fumer et le nombre de cigarettes qu'elle a fumées au cours de sa vie.
Comme pour le tabac, fumer du cannabis est aussi associé à divers effets néfastes pour les poumons puisque les mêmes substances chimiques cancérigènes qui se trouvent dans la fumée de tabac se trouvent également dans la fumée de cannabis.
Peu après votre dernière cigarette, votre corps commence à se renouveler, ce qui réduit votre risque de développer un cancer du poumon ainsi que d'autres cancers, des maladies cardiaques et des problèmes respiratoires. Même après un diagnostic de cancer, l'arrêt du tabac peut être utile. Il peut améliorer l'efficacité du traitement et réduire le risque de récidive.
Ce n'est pas facile d'arrêter de fumer, mais c'est possible et l'aide est à votre portée.
Le gouvernement du Canada dispose d'un bon nombre de ressources pour aider les gens à arrêter de fumer et à réduire les méfaits du tabagisme. Nous encourageons les Canadiennes et les Canadiens à communiquer sans frais avec la ligne d'aide pour les fumeurs, où des spécialistes formés peuvent les aider à créer un plan pour arrêter de fumer, répondre à leurs questions, les diriger vers des programmes ainsi que des services dans leur collectivité et vers de l'information sur l'accès à des médicaments pour arrêter de fumer qui aident à contrer d'éventuels symptômes de sevrage. Vous pouvez communiquer avec la ligne d'aide pour les fumeurs au 1-866-527-7383 ou en ligne sur http://www.vivezsansfumee.gc.ca/abandon.
Pour obtenir de plus amples renseignements et des ressources d'aide pour arrêter de fumer pour vous ou quelqu'un que vous connaissez, y compris de l'information pour déterminer l'approche qui convient le mieux, consultez Canada.ca/arreter-fumer.
Il est possible de vivre sans fumée, et c'est une excellente façon de garder vos poumons et tout votre corps en santé.
L'honorable Jean-Yves Duclos, C.P., député
L'honorable Carolyn Bennett, C.P., députée
Personnes-ressources
Guillaume Bertrand
Conseiller principal en communications et attaché de presse
Cabinet de l'honorable Jean-Yves Duclos
Ministre de la Santé
613-957-0200
Relations avec les médias
Santé Canada
613-957-2983
media@hc-sc.gc.ca
Maja Staka
Attachée de presse
Cabinet de l'honorable Carolyn Bennett
Ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé
343-552-5568