Maïs Zea résistant aux insectes et tolérant aux herbicides DP-915635
En 2020, Santé Canada a reçu une demande d'autorisation de mise en marché d'un maïs dérivé d'une nouvelle variété de maïs appelé « maïs résistant aux herbicides et aux insectes DP-915635 ».
Pour savoir si ce maïs mis au point grâce à la technique de l'ADN recombinant et à la modification du génome pouvait être vendu au Canada comme aliment, les scientifiques de Santé Canada ont mené une évaluation en vue de s'assurer qu'il était sans danger pour la consommation. Ils ont aussi examiné comment cette variété de maïs avait été développée, produite et si elle pouvait être toxique ou provoquer des réactions allergiques.
Des scientifiques spécialisés en biologie moléculaire, en microbiologie, en toxicologie, en chimie et en nutrition ont effectué une analyse approfondie des données et des protocoles fournis par le demandeur pour assurer la validité des résultats.
À la suite de cette évaluation, il a été déterminé que les modifications apportées à cette nouvelle variété de maïs ne posaient pas un plus grand risque pour la santé humaine que les variétés de maïs actuellement offertes sur le marché canadien. De plus, Santé Canada a conclu que cette nouvelle variété de maïs n'aurait aucune incidence sur les réactions d'allergie et qu'il n'y avait aucune différence de valeur nutritive entre cette variété de maïs et les autres variétés classiques offertes pour la consommation. Enfin, Santé Canada s'est assuré que le maїs DP-915635 faisait pas intervenir la technique CRISPR-Cas.
Santé Canada a évalué le maïs DP-915635 résistant aux insectes et aux herbicides conformément aux Lignes directrices pour l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux. La méthode adoptée par Santé Canada dans l'évaluation de l'innocuité des aliments nouveaux se fonde sur des principes scientifiques élaborés au cours de consultations internationales d'experts menées au cours des 20 dernières années auprès d'organismes comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)., l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La méthode adoptée par le Canada est actuellement utilisée par les organismes de réglementation du monde entier dans des pays comme l'Union européenne, l'Australie et /la Nouvelle-Zélande, le Japon et les États-Unis.
Contenu connexe :
Détails de la page
- Date de modification :