Le riz HPHI2 (Provisia®) - tolérant les herbicides
En 2014, Santé Canada a reçu une demande sollicitant l’autorisation de vendre le riz HPHI2 (nom commercial : riz Provisia®), une lignée génétiquement modifiée tolérant les herbicides, laquelle a été mise au point au moyen de la mutagenèse spontanée et de la sélection. Ce riz tolère deux classes d’herbicides (FOP et DIM) utilisés pour maîtriser les mauvaises herbes.
Les fondements scientifiques du riz Provisia® sont assez simples. Un seul changement a été apporté à un gène du riz, ce qui permet à cette variété de survivre en présence de ces herbicides. En ce qui concerne tous ses autres aspects, le riz Provisia® est identique à n’importe quelle autre variété de riz.
Des scientifiques experts de la biologie moléculaire, de la microbiologie, de la toxicologie, de la chimie et de la nutrition ont réalisé une analyse approfondie des données et des protocoles présentés par le requérant dans le but de s’assurer de la validité des résultats présentés.
Après cette évaluation, il a été déterminé que la modification apportée au riz n’entraînait pas de risques plus importants pour la santé humaine que le riz actuellement vendu sur le marché canadien. De plus, Santé Canada a conclu que le riz Provisia® n’aurait pas d’incidence sur les allergies et qu’il n’existe aucune différence entre sa valeur nutritive et celle des autres variétés traditionnelles de riz destinées à la consommation.
L’évaluation réalisée par Santé Canada du riz Provisia® a été menée conformément aux Lignes directrices sur l’évaluation de l’innocuité des aliments nouveaux. La démarche adoptée par Santé Canada au cours de l’évaluation de l’innocuité des aliments génétiquement modifiés est fondée sur des principes scientifiques élaborés à partir de consultations avec d’autres experts internationaux au cours des 20 dernières années. Ceux-ci proviennent d’organismes tels que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Actuellement, cette démarche adoptée au Canada est appliquée par d’autres organismes de réglementation de partout dans le monde, dont ceux des pays membres de l’Union européenne, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, du Japon et des États-Unis.
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