Évaluation de substance dangereuse - Acide adipique

Remarque importante : Les évaluations des substances dangereuses sont des documents techniques produits par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives pour les fournisseurs de produits dangereux en vertu de la Loi sur les produits dangereux (LPD) et de ses règlements. Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les rôles et responsabilités des fournisseurs, consultez les responsabilités des fournisseurs.

Cette évaluation de substance dangereuse a été réalisée conformément à la version antérieure du Règlement sur les produits dangereux (RPD). En savoir plus sur les modifications du RPD et la période de transition.

Identification

Nom chimique :

Acide adipique

N° CAS :

124-04-9

Composition chimique :

C6-H10-O4

Synonymes :

Acide hexanedioique-1,6; (nom Anglais) Adipic acid; (nom Anglais)1,4-Butanedicarboxylic acid; (nom Anglais) Hexanedioic acid.

N° ONU :

Non disponible

Pictogramme(s) :

Figure 1.

Corrosion cutanée / irritation cutanée
Figure 1 - Équivalent textuel

Le symbole à l'intérieur du pictogramme représente un contenant duquel s'écoule un liquide sur une pièce de métal et un autre contenant duquel s'écoule un liquide sur une main. Ce symbole indique que les produits dangereux affichant ce pictogramme peuvent :

  • endommager ou détruire le métal,
  • causer des lésions cutanées irréversibles (p. ex. brûlures, ampoules, cicatrices), et/ou
  • produire une lésion des tissus oculaires ou une perte de la vue qui est irréversible ou qui n'est pas totalement réversible dans les 21 jours suivants.

Classification du SIMDUT

Dangers pour la santé :

Lésion oculaire grave / irritation oculaire : catégorie 1

Dangers physiques :

Poussières combustibles : catégorie 1

Dangers pour la santé

Toxicité aiguë (voie orale) :

Ne satisfait pas aux critères

DL50 : 5 560 mg/kg (rat) note de bas de page 1.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie orale).

Toxicité aiguë (voie cutanée) :

Ne satisfait pas aux critères

DL50 : > 7 940 mg/kg (lapin) note de bas de page 2.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (voie cutanée).

Toxicité aiguë (par inhalation – gaz) :

Aucune donnée disponible

Toxicité aiguë (par inhalation – vapeurs) :

Aucune donnée disponible

Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillard) :

Ne satisfait pas aux critères

CL50 : > 7,7 mg/L, 4 h note de bas de page 2.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité aiguë (par inhalation – poussières et brouillard).

Corrosion cutanée / irritation cutanée :

Ne satisfait pas aux critères

Dans une étude menée avec des animaux conformément à la ligne directrice 404 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), on a appliqué 0,5 g d'une solution aqueuse à 50 % d'acide hexanedioïque (99,8 %) sur la peau intacte ainsi que la peau ayant subi une abrasion de 6 lapins pendant 24 heures dans des conditions occlusives (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Les scores moyens (à 24 et 72 h) pour l'érythème et l'œdème étaient de 1,1/4 et 0/4, respectivement, et ne satisfaisaient pas aux critères de classification. L'érythème avait complètement disparu après 72 h. Dans une autre étude non conforme à une ligne directrice et menée avant l'adoption de BPL, l'application de 1 g d'acide hexanedioïque à 99,8 % ou une pâte aqueuse à 80 % sur la peau intacte de 2 lapins durant 20 h dans des conditions occlusives n'a pas entraîné d'irritation cutanée (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Tous les scores d'érythème et d'œdème à tous les points temporels étaient de 0.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie corrosion cutanée / irritation cutanée.

Lésions oculaires graves / irritation oculaire :

catégorie 1

Dans une étude importante réalisée selon la ligne directrice 405 de l'OCDE conformément aux BPL, l'application de 100 mg d'acide hexanedioïque (> 99,8 %) dans le sac conjonctival de l'œil droit de 3 lapins a causé une irritation grave (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Le score moyen calculé après cotation à 24, 48 et 72 h pour les 3 lapins était de 3, 2 et 2/4 pour l'opacité de la cornée et 2, 1,3 et 2/2 pour l'iritis. Les effets sur la cornée et l'iritis ont complètement disparu après 16 et 9 jours, respectivement. Compte tenu du score de l'iritis qui était > 1,5 chez 2/3 animaux, l'acide hexanedioïque satisfait aux critères de classification de la catégorie 1 [8.3.2(1) du RPD]. Des résultats semblables ont été obtenus dans quelques autres études bien documentées (non BPL), où l'application de 0,1 mL de la substance au sac conjonctival a causé une irritation de la conjonctive (rougeur, œdème, sécrétion), la formation d'une cicatrice et une opacité accrue de la cornée et une inflammation de l'iris (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Les symptômes n'ont pas été réversibles dans les 8 jours de la période d'observation. Compte tenu des résultats de cette étude, l'acide hexanedioïque satisfait aux critères de classification de la catégorie 1 [8.3.2(1) du RPD].

Les données existantes satisfont aux critères de classification de la catégorie Lésion oculaire grave / Irritation oculaire – catégorie 1 [8.3.2(1) du RPD].

Sensibilisation respiratoire :

Ne satisfait pas aux critères

Il existe très peu de données sur les humains. Deux cas d'asthme bronchique ont été signalés chez des travailleurs d'une usine de produits pharmaceutiques exposés à de la spiramycine en poudre note de bas de page 4. Puisque la spiramycine était sous la forme d'un sel de l'acide hexanedioïque, on a aussi réalisé des essais avec de l'acide hexanedioïque seul chez les patients. Chez l'un des deux cas, l'inhalation d'une concentration d'acide hexanedioïque non irritante a induit immédiatement une réaction d'asthme, qui a été inhibée par l'administration préalable de cromoglycate de sodium. Ces observations laissent penser que ces patients ont manifesté une réaction d'hypersensibilité à l'acide hexanedioïque. On a fait état d'un autre rapport de cas d'asthme associé à une exposition professionnelle, soit une femme de 43 ans qui manipulait un fil à souder contenant un flux d'acide hexanedioïque note de bas de page 5. Il n'existe aucune donnée sur les animaux. Compte tenu du très petit nombre de cas de sensibilité à l'acide hexanedioïque chez l'humain et de l'absence de données sur les animaux, les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Sensibilisation respiratoire.

Sensibilisation cutanée :

Ne satisfait pas aux critères

Deux travailleurs d'une usine de produits pharmaceutiques ont développé de l'asthme après avoir été exposés à la spiramycine présente sous forme de sel de l'acide hexanedioïque et ont reçu un résultat négatif au test épicutané réalisé avec l'acide hexanedioïque note de bas de page 4. Un scientifique de la recherche d'une usine produisant des résines polyester a reçu un résultat positif au test épicutané réalisé avec de l'acide hexanedioïque à 100 % (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Dans une étude menée avec des animaux non conforme aux lignes directrices actuelles, l'acide hexanedioïque (99,99 %) n'a pas causé de sensibilisation cutanée chez le cobaye lorsque l'induction était réalisée avec une solution aqueuse à 1,0 % administrée par voie intradermique et après une provocation à l'aide d'une goutte (~0,05 mL) d'une suspension à 50 % et 25 % (poids/poids) de la substance à l'étude diluée dans le propylène glycol, après 2 semaines note de bas de page 2.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de la catégorie Sensibilisation cutanée.

Mutagénicité sur les cellules germinales :

Ne satisfait pas aux critères

Il existe quelques études de mutagénicité in vivo sur cellules germinales de mammifères qui ont été bien menées. L'acide hexanedioïque n'a pas induit de mutation dans les essais de létalité dominante ni d'aberrations chromosomiques dans la moelle osseuse de rats à des doses pouvant aller jusqu'à 5 000 mg/kg p.c. (études de toxicité aiguë) et jusqu'à des doses pouvant aller à 2 500 mg/kg p.c./jour (études subaiguës de cinq jours) lorsque la substance est administrée par gavage à des groupes de 5 rats mâles pour les essais cytogénétiques ou de 10 rats mâles pour les essais de létalité dominante note de bas de page 6. Dans une autre étude bien réalisée, on a administré à Drosophila melanogaster de l'acide hexanedioïque par l'alimentation à une concentration de 4 000 ppm (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). Des chromosomes génétiquement marqués X et Y ont été utilisés pour examiner simultanément la non-disjonction, la perte de chromosome et l'induction d'une recombinaison ou d'une translocation mettant en jeu le chromosome Y chez les descendants. Aucun effet mutagène n'a été relevé. On considère que l'acide hexanedioïque n'est pas mutagène dans la série d'épreuves in vitro sur bactéries ainsi que sur cellules de mammifères en présence ou en absence d'activation métabolique note de bas de page 7,note de bas de page 8,note de bas de page 6,note de bas de page 9,note de bas de page 10,note de bas de page 3.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Mutagénicité sur des cellules germinales.

Cancérogénicité :

Ne satisfait pas aux critères

Le Centre international de recherche sur le cancer (IARC) et l'American Conference of Governmental Industrial Hygienists (ACGIH) n'ont pas classé l'acide hexanedioïque comme un cancérogène. On n'a observé aucune augmentation de la fréquence des tumeurs dans les groupes constitués de 20 rats mâles auxquels on a administré de l'acide hexanedioïque à la concentration de 0, 0,1, 1,0, 3,0 ou 5,0 % dans l'alimentation pendant 2 ans, ni chez les 19 rates auxquelles on a administré la substance à 1,0 % dans l'alimentation pendant 2 ans note de bas de page 11.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Cancérogénicité.

Toxicité pour la reproduction :

Ne satisfait pas aux critères

Dans une étude combinée à une étude sur l'alimentation d'une durée de 2 ans menée chez le rat, l'examen histopathologique des testicules, des ovaires et de l'utérus n'a révélé aucun signe d'effets nocifs sur les organes de la reproduction jusqu'à la dose la plus élevée étudiée (3 750 mg/kg/jour chez les mâles, 750 mg/kg/jours chez les femelles) note de bas de page 11. L'administration d'acide hexanedioïque jusqu'à une concentration de 288 et 250 mg/kg/jour par gavage à des groupes de 20 à 24 rates et hamsters gravides, respectivement, du 6e au 15e jour de la gestation (10 jours consécutifs) n'a pas induit de toxicité pour l'embryon ni le fœtus ni de tératogénicité, ni d'effets sur la gestation note de bas de page 12.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour la reproduction.

Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique :

Ne satisfait pas aux critères

Exposition par voie orale : Dans une étude de toxicité aiguë menée chez le rat avec une dose unique, on n'a relevé aucune toxicité à la dose de 2 150 mg/kg note de bas de page 1. On a observé des effets sur le système nerveux central, qui se manifestaient par une respiration irrégulière, de l'apathie, une démarche chancelante et une démarche spasmodique chez tous les animaux, une journée après l'administration d'une dose de 4 640 mg/kg. La dose était située hors de l'intervalle des concentrations exigées pour un classement dans la catégorie.

Exposition par voie cutanée : Aucune donnée disponible

Exposition par inhalation : Deux études chez l'humain ont été publiées dans la documentation secondaire. Une étude russe a fait état d'une exposition par inhalation de travailleurs à une usine de fabrication d'acide adipique avec peu de détails et sans histopathologie note de bas de page 13. Une deuxième étude chez l'humain a fait état de l'exposition de travailleurs à de multiples produits chimiques et à de l'acide adipique (d'après un résumé d'une étude réalisée par Cummings C.E. et Roseman J., 1985 note de bas de page 3). Dans une étude de toxicité aiguë à dose unique menée chez le rat, l'exposition à de la poussière d'acide adipique (99,8 %) à la concentration maximale atteignable de 7 700 mg/m3 pendant 4 heures n'a pas entraîné de symptômes toxiques ou de modifications pathologiques macroscopiques (d'après le résumé de l'étude note de bas de page 3). Une brève description d'une étude menée chez la souris a été publiée dans la documentation secondaire note de bas de page 14. Le rapport ne fournit pas suffisamment de détails pour déterminer une classification.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – exposition unique.

Toxicité pour certains organes cibles – exposition répétée :

Ne satisfait pas aux critères

Exposition par voie orale : Dans une étude à long terme sur l'alimentation de 2 ans menée chez le rat qui n'était pas entièrement conforme aux lignes directrices, des groupes de 20 rats mâles ont reçu 0, 0,1, 1, 3 ou 5 % d'acide hexanedioïque dans l'alimentation (qui équivalent à des doses de 0 et environ 75, 750, 2 250 et 3 750 mg/kg/jour) note de bas de page 11. Des groupes de 10 ou de 19 rates ont reçu des aliments contenant de l'acide hexanedioïque à 0 ou 1 % (0 et environ 750 mg/kg/jour, respectivement). Le pourcentage de survie de chaque groupe étudié était plus élevé que celui du groupe témoin. On n'a relevé aucune différence dans le poids corporel des femelles et des mâles recevant 0, 0,1 ou 1 % d'acide hexanedioïque. Toutefois, le gain pondéral des rats mâles recevant 3 et 5 % d'acide hexanedioïque était significativement inférieur à celui des groupes témoins. La nécropsie n'a révélé aucun effet lié au traitement et l'examen microscopique des organes, aucun effet lié au composé. Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification.

Exposition par voie cutanée : Aucune donnée disponible

Exposition par inhalation : L'exposition des rats à 126 µg/L (ou 126 mg/m3) de poussières, à raison de 6 heures par jour pendant 15 jours, n'a entraîné aucun effet nocif note de bas de page 15.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification de la catégorie Toxicité pour certains organes cibles – Exposition répétée.

Danger par aspiration :

Aucune donnée disponible

Matières infectieuses présentant un danger biologique :

Ne satisfait pas aux critères

L'acide hexanedioïque n'est ni un microorganisme ni une protéine ni un acide nucléique.

Dangers physiques

Matières et objets explosibles :

Non évalué*

* Les explosifs ne figurent pas dans la Loi sur les produits dangereux et son règlement d'application. Les matières explosives sont réglementées aux termes de la Loi sur les explosifs. Pour de plus amples informations, consultez le site Web de Ressources naturelles Canada.

Gaz inflammables :

Sans objet

La substance n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Aérosols inflammables :

Aucune donnée disponible

Il n'existe aucune donnée permettant de déterminer si l'acide hexanedioïque satisfait aux critères de classification des aérosols inflammables.

Gaz comburants :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz comburants ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz sous pression :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz sous pression ne s'appliquent pas à cette substance.

Liquides inflammables :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un liquide. Les critères de classification des liquides inflammables ne s'appliquent pas à cette substance.

Solides inflammables :

Ne satisfait pas aux critères

L'inflammabilité de l'acide hexanedioïque a été établie conformément à la partie A10 de l'annexe V de la directive 92/69 de la CEE (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3). L'acide hexanedioïque ne s'est pas enflammé. Comme il fond au contact de la chaleur, on a déterminé qu'il n'était pas « hautement inflammable ».

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des solides inflammables.

Matières autoréactives :

Ne satisfait pas aux critères

Les substances et les mélanges autoréactifs doivent présenter une température de décomposition auto-accélérée ≤ 75 °C pour satisfaire les critères minimaux de classification de cette catégorie. L'acide hexanedioïque a une température d'auto-inflammation de > 400 °C (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3).

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges autoréactifs.

Liquides pyrophoriques :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un liquide. Les critères de classification des liquides pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Solides pyrophoriques :

Ne satisfait pas aux critères

L'acide hexanedioïque ne devrait pas avoir de propriétés pyrophoriques compte tenu des résultats d'une lecture croisée avec un mélange d'acides dicarboxyliques, C4-C6 (d'après le résumé d'étude note de bas de page 3).

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des solides pyrophoriques.

Matières auto-échauffantes :

Ne satisfait pas aux critères

Les substances et les mélanges auto-échauffants devraient atteindre une température de 200 °C par auto-échauffement sur 24 h. Dans une étude menée conformément à la ligne directrice des Nations Unies « Recommandations relatives au transport des marchandises dangereuses », 10e édition, on a obtenu des résultats négatifs (d'après le résumé d'étude note de bas de page 1). La température de l'échantillon à l'étude (dans un contenant de 100 mm3) s'est élevée jusqu'à 140 °C durant 24 h.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges auto-échauffants.

Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables :

Ne satisfait pas aux critères

L'acide hexanedioïque présente une structure chimique qui ne contient ni métaux ni métalloïdes et, par conséquent, n'a pas besoin d'être classé [7.12.1(1) du RPD].

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des substances et des mélanges qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables.

Liquides comburants :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un liquide. Les critères de classification des liquides comburants ne s'appliquent pas à cette substance.

Solides comburants :

Ne satisfait pas aux critères

D'après l'alinéa 7.14.1(1)(b) du RPD, il n'est pas nécessaire de classer tous les solides organiques qui contiennent de l'oxygène, du fluor ou du chlore, si ces éléments ne sont chimiquement liés qu'au carbone ou à l'hydrogène. La substance ne présente pas de propriétés comburantes car elle contient un atome d'oxygène chimiquement lié au carbone.

Les données existantes ne satisfont pas aux critères de classification des solides comburants.

Peroxydes organiques :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un peroxyde organique. Les critères de classification des peroxydes organiques ne s'appliquent pas à cette substance.

Matières corrosives pour les métaux :

Aucune donnée disponible

Poussières combustibles :

Catégorie 1

L'acide adipique a une pression maximale d'explosion de 6,9 bars, un indice de déflagration des poussières de 98 m bar/s note de bas de page 16 et une température d'inflammation de 550 °C note de bas de page 17. Ces données montrent que l'acide adipique peut exploser sous forme de poussière.

Les données existantes satisfont aux critères de classification des Poussières combustibles – Catégorie 1 [7.17.1 du RPD].

Asphyxiants simples :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un gaz. Les critères de classification des asphyxiants simples ne s'appliquent pas à cette substance.

Gaz pyrophoriques :

Sans objet

L'acide hexanedioïque n'est pas un gaz. Les critères de classification des gaz pyrophoriques ne s'appliquent pas à cette substance.

Renseignements sur la réglementation et autres renseignements

Renseignements sur la réglementation :

Les évaluations des substances dangereuses sont préparées par Santé Canada en tant que ressources éducatives et informatives. En vertu de la LPD, les fournisseurs de produits dangereux doivent, lors de la vente ou de l'importation d'un produit dangereux, fournir une étiquette et une fiche de données de sécurité qui répondent aux exigences énoncées dans le RPD.

Autres renseignements :

Les données et les classifications contenues dans ces évaluations des substances dangereuses sont basées sur des sources accessibles au public, telles que la littérature évaluée par des pairs ou les rapports d'organismes internationaux. De nouvelles données, y compris des informations exclusives, pourraient avoir un impact sur la classification des substances ou des produits dangereux qui les contiennent. Il est de la responsabilité du fournisseur de s'assurer de l'exactitude, de la suffisance et de la fiabilité de ses classifications de produits dangereux.

Dernière mise à jour :

2020

Préparé par :

Bureau des matières dangereuses utilisées au travail, Santé Canada

Références

note de bas de page 1

Dupont Chemical Company (2010) Acute oral toxicity in rats - adipic acid. EPA/OTS Doc #: 88-110000007. NTIS/OTS8EHQ-1010-18123A.

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note de bas de page 2

HPVIS (2013) Dicarboxylic Acid Category. High Production Volume Information System, USEPA. Available at: www.epa.gov/hpvis/index.html Cited on: 2013.

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note de bas de page 3

European Chemicals Agency (2018) Adipic acid - REACH dossier. Available at: http://www.echa.europa.eu/

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note de bas de page 4

Moscato, G., Naldil, L., and Candura, F. (1984) Bronchial asthma due to spiramycin and adipic acid. Clinical Allergy 14:4:355-361.

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note de bas de page 5

Moore, V. C. and Burge, P. S. (2010) Occupational asthma to solder wire containing an adipic acid flux. European Respiratory Journal 36:4:962-963.

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note de bas de page 6

Litton Bionetics Inc. (1974) Mutagenic evaluation of compound FDA 71-50, Adipic Acid. Report No. FDABF-GRAS-310. NTIS PB-245-466. EPA/OTS Doc #: Report No. FDABF-GRAS-310. NTIS/OTSPB245-466.

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note de bas de page 7

Shimizu, H. et al (1985) The results of microbial mutation tests for forty-three industrial chemicals. Japanese Journal of Industrial Health 27:400-419.

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note de bas de page 9

Prival, M. J., Simmon, H. F., and Mortelmans, K. E. (1991) Bacterial mutagenicity testing of 49 food ingredients gives very few positive results. Mutation Research 260:4:321-330.

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Heidelberger, C. et al (1983) Cell transformation by chemical agents -- a review and analysis of the literature. Mutation Research 114:283-385.

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note de bas de page 12

Food and Drug Research Laboratories, Inc. (1972) Teratologic evaluation of FDA 71-50 (adipic acid). FDABF-GRAS-069, NTIS/OTSPB-221-802.

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note de bas de page 17

National Fire Protection Association (2002) Fire Protection Guide to Hazardous Materials. 13th Edition. National Fire Protection Association, Quincy, MA 02269.

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