Prévenir la consommation problématique de substances chez les jeunes

Communiqué de presse

L’administratrice en chef de la santé publique publie son rapport 2018 sur l’état de la santé publique au Canada

23 octobre 2018 - Montréal (QC) - Agence de la santé publique du Canada

L’usage problématique de l’alcool, du cannabis et des opioïdes est un enjeu sérieux au Canada. Les plus de 8,000 décès causés par l’empoisonnement par opioïdes depuis 2016 sont évitables; on peut éviter des décès additionnels par l’entremise d’une intervention collective. Selon des données récentes de la Colombie-Britannique, l’espérance de vie des Canadiens serait en déclin à l’échelle nationale à cause de la crise d’opioïdes. Les jeunes Canadiens comptent parmi les plus grands consommateurs de cannabis au monde et plus de la moitié des élèves de la 7e à la 12e année consomment de l’alcool. C’est le moment d’agir pour empêcher que l’usage problématique des substances n’ait un impact sur cette génération et celles qui suivront. Pour nous attaquer ce problème et sauver des vies, nous devons préserver, développer et faire évoluer nos efforts de par tous les secteurs  et la société.

Aujourd’hui, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique, a publié son rapport annuel sur l’état de la santé publique au Canada. Le rapport de cette année offre un instantané de l’état de la santé des Canadiens et explore la consommation problématique de substances chez les jeunes en mettant l’accent sur la prévention.

Alors qu’un grand nombre de jeunes font l’expérience des drogues et de l’alcool, certains utilisent ces substances de manière néfaste pour eux et les autres. Avec ce rapport, la Dre Tam met l’accent sur le rôle central que la prévention doit jouer pour remédier à la consommation problématique de substances par les jeunes.

Une intervention précoce pour neutraliser les facteurs de risque de la consommation problématique chez les jeunes offre la meilleure chance d’avoir une influence positive sur le développement d’un jeune et de réduire les méfaits à long terme pour eux et la société en général.

Il n’existe pas une cause unique à la consommation problématique de substances chez les jeunes; il faudra donc obtenir une étroite collaboration parmi de nombreux secteurs de la société pour la prévenir. Une approche globale comprend des restrictions en matière de marketing, une disponibilité plus retreinte, la fourniture de logement stable, une assistance en matière d’éducation et des soutiens en santé sociale et mentale accessibles. Ces outils aideront les jeunes à s’épanouir et prévenir la consommation problématique de substances.

Citations

« Nous avons l’occasion et l’obligation de nous rassembler pour éviter que la consommation problématique de substances n’ait des répercussions sur les générations futures. Nous devons collaborer à l’échelle de tous les secteurs pour améliorer les politiques qui peuvent protéger les jeunes et leur fournir de l’information sur les méfaits et les risques liés à la consommation de substances. Nous devons également continuer à contrôler l’accès aux substances et leur disponibilité, et nous devons surmonter ces expériences traumatisantes qui mènent à une consommation problématique de substances en premier lieu. »

Dre Theresa Tam
Administratrice en chef de la santé publique du Canada

« Je remercie la Dre Tam pour son rapport et je soutiens son appel en vue d’entreprendre une démarche coordonnée à l’échelle des secteurs pour prévenir la consommation problématique de substances chez les jeunes au Canada. La protection de nos jeunes constitue l’une des principales raisons pour lesquelles le gouvernement du Canada réglemente strictement les substances telles que l’alcool, le cannabis et les opioïdes. »

L’honorable Ginette Petitpas Taylor
Ministre de la Santé

«L’Association canadienne pour la santé mentale est heureuse de constater que l’administratrice en chef de la santé publique du Canda appuie une démarche énergique en matière de santé publique dans son nouveau rapport, qui décrit comment nous pouvons soutenir le mieux les jeunes afin qu’ils fassent des choix sains qui contribuent à leur bien-être mental. Cette démarche appuiera la promotion de la santé mentale à toutes les étapes de la vie d’une personne et du développement d’une famille, et aidera à équilibrer l’orientation clinique existante sur la maladie mentale uniquement une fois qu’elle devient aiguë. »

Dr Patrick Smith
Chef de la direction national, Association canadienne pour la santé mentale

Faits saillants

  • Chaque année, l’administrateur en chef de la santé publique du Canada est tenu de soumettre un rapport annuel sur l’état de la santé publique au Canada au ministre de la Santé.
  • Le rapport de cette année offre un instantané de l’état de la santé des Canadiens et jette un coup d’œil à la consommation problématique de substances chez les jeunes.
  • L’alcool est la substance la plus consommée parmi les élèves entre la 7e et la 12e année. Un jeune sur quatre en bas de l’âge légal en consomme de façon excessive.
  • En 2016-1017, 6 % des élèves ont signalé avoir consommé des produits pharmaceutiques psychoactifs pour se « geler », comparativement à 4 % en 2014-2015.

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