Le gouvernement du Canada investit dans les centres de santé mentale et de détresse
Document d'information
Avril 2022
L'appui de la santé mentale et du bien-être de la population canadienne, surtout dans le contexte de la pandémie de COVID-19, est une priorité pour le gouvernement du Canada.
Dans l'Énoncé économique de l'automne de 2020, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement de 50 millions de dollars visant à renforcer les capacités des centres de détresse à faire face aux pressions et à répondre aux demandes de services découlant de la pandémie de COVID-19. Ce financement appuie une gamme de lignes d'écoute téléphonique de partout au pays pour assurer leur continuation à titre de service indispensable en santé pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà.
Le 11 juin 2021, le gouvernement du Canada a annoncé que 57 centres de détresse de partout au Canada recevraient du financement par l'entremise d'un premier appel de demandes de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Le financement annoncé aujourd'hui découle d'un deuxième appel de demandes de financement de l'ASPC qui appuie 13 centres de détresse, pour un investissement total de 1 775 000 $.
Ce financement fournira à des centres de détresse de partout au Canada le soutien dont ils ont besoin pour répondre à la demande accrue pour des services en cas de crise, y compris les éléments qui suivent.
- Embauche de nouveaux employés, y compris du soutien au recrutement, à l'intégration et à la formation, et l'augmentation des heures de travail des employés;
- Gestion de la demande de services accrue pendant la pandémie de COVID-19, y compris du soutien aux modifications à la prestation de services (p. ex. outils qui appuient la transition à des activités virtuelles, les coûts pour les mesures de prévention des infections et de lutte contre la COVID-19 dans les bureaux);
- Ressources nouvelles ou adaptées à l'intention des intervenants;
- Échange de connaissances (p. ex. réunions, communautés de pratique permettant de mettre en commun les leçons apprises).
Aperçus des projets des centres de détresse
- La Société John Howard de Fredericton (en anglais seulement) reçoit 250 000 $. Elle appuie les lignes d'écoute téléphonique provinciales du Nouveau-Brunswick (ligne d'écoute Chimo) et de l'Île-du-Prince-Édouard (Ligne d'écoute de l'Î.-P.-É.), ainsi que des services en cas de crise en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (Québec) et dans la Première Nation de St. Mary (Nouveau-Brunswick).
- La Crisis Intervention and Public Information Society of Greater Victoria de la Colombie-Britannique reçoit 150 000 $ pour fournir des services en cas de crise à des jeunes de partout au Canada au moyen du programme NEED2 (en anglais seulement), qui inclut le service de clavardage en ligne et par texto youthspace.ca (en anglais seulement).
- Le Service d'intervention en cas de détresse personnelle de Chimo reçoit 150 000 $. Sa ligne d'écoute offre du soutien en cas de crise aux aînés, aux nouveaux arrivants, aux personnes racisées, aux femmes et aux enfants victimes de violence familiale, de même qu'aux personnes sans-abri ou à risque d'itinérance dans la région de Richmond (Colombie-Britannique).
- La Camrose Open Door Association reçoit 75 000 $. Sa ligne d'écoute fournit du soutien à des personnes vulnérables (jeunes et adultes) et à leurs familles dans les collectivités rurales du centre-est de l'Alberta.
- La coopérative Prince Albert Mobile Crisis Unit (en anglais seulement) reçoit 150 000 $. Sa ligne d'écoute fournit des services en cas de crise à Prince Albert et dans d'autres collectivités du nord de la Saskatchewan.
- Le Sir Hugh John Macdonald Memorial Hostel (en anglais seulement) reçoit 150 000 $ pour sa ligne d'écoute à l'intention des enfants et des jeunes autochtones du Manitoba.
- Boots on the Ground Peer Support for First Responders (en anglais seulement) reçoit 75 000 $. Sa ligne d'écoute fournit en tout temps (24 heures sur 24, sept jours sur sept) du soutien en cas de crise aux premiers intervenants de l'ensemble de l'Ontario.
- L'Assaulted Women's Helpline (en anglais seulement) reçoit 250 000 $. L'organisation offre deux lignes d'écoute, l'une pour les femmes victimes de violence familiale, et l'autre, la Seniors Safety Line, qui vise précisément les aînés qui vivent de la maltraitance, de la négligence, des problèmes de santé mentale ou de l'isolement.
- Le Family Counselling Centre (en anglais seulement) du Bureau de services sociaux de Sarnia-Lambton reçoit 75 000 $. Sa ligne d'écoute s'adresse aux personnes qui vivent dans le sud-ouest de l'Ontario.
- Le Telecare Distress Centre of Peterborough (en anglais seulement) reçoit 150 000 $. Sa ligne d'écoute offre des services en tout temps (24 heures sur 24, sept jours sur sept) aux personnes qui habitent dans le centre et le centre-est de l'Ontario.
- Le For You Telecare Family Service (en anglais et en coréen seulement) reçoit 75 000 $. Il offre des services en cas de crise à l'intention des Canadiennes et des Canadiens d'origine coréenne (enfants, jeunes, parents, dont parents seuls, aînés et familles) de partout au pays.
- La Persian Mom's Organization (en anglais seulement) reçoit 75 000 $. Sa ligne d'écoute offre dans l'ensemble de l'Ontario du soutien aux nouveaux arrivants, aux réfugiés, aux femmes, aux jeunes et aux membres de communautés de langue officielle en situation minoritaire.
- Le South Asian Canadians Health and Social Services (en anglais seulement) reçoit 150 000 $. Sa ligne d'écoute offre du soutien aux membres de la communauté sud-asiatique en Ontario.
Cet investissement inclut aussi une somme de deux millions de dollars qui sera versée sur deux ans au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), qui travaille avec des partenaires pour fournir aux centres de détresse de partout au pays des ressources choisies et organisées pour les aider à répondre aux besoins divers des populations prioritaires pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà. Le projet « Coping for All: Empowering Distress Centres to Support Public Mental Health in Canada in COVID-19 and Beyond » (L'adaptation pour tous : permettre aux centres de détresse d'appuyer la santé mentale publique pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà [traduction]) inclura la réalisation d'une analyse de la conjoncture et des besoins de diverses populations pour qui ces lignes d'écoute sont conçues. Cette analyse inclura la détermination des besoins et des préférences des centres de détresse en matière d'apprentissage, l'assemblage de ressources sûres et adaptées aux réalités culturelles, y compris de ressources de formation et d'orientation, ainsi que la collaboration avec des organisations et des spécialistes compétents pour la mobilisation et la mise en œuvre de ressources au sein du milieu des centres de détresse.
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