ARCHIVÉE - Évaluation sommative du programme de contributions pour la sûreté du sang

 

V. Conclusions

L'ASPC a entrepris cette évaluation sommative du PCSS afin d'évaluer ses incidences relatives sur les activités de surveillance de la santé, et sur la sûreté de l'approvisionnement en sang au Canada. Les résultats de l'évaluation contribueront au renouvellement des conditions du programme, prévu en 2009.

L'évaluation était axée sur la pertinence contextuelle continue du programme, le degré d'atteinte des résultats visés, la contribution du programme à l'atteinte des résultats, l’optimisation des ressources, et les ressources nécessaires pour corriger les lacunes et poursuivre l'amélioration du programme.

Le tableau suivant présente un aperçu des réponses données à chacune des questions d'évaluation :

Tableau 2  : Aperçu des réponses données à chacune des questions d'évaluation
Question d'évaluation Réponse condenséeTableau 2 - Note de bas de page 1*
*Nous avons un niveau de confiance élevé dans l'intégralité des réponses à la plupart des questions d'évaluation. Toutefois, ce niveau est moindre en ce qui concerne les réponses aux questions 12, 13 et 14 à cause des contraintes pragmatiques liées au projet d'évaluation en soi (p. ex., portée, budget, disponibilité des données, etc.).
1. Le PCSS est-il toujours nécessaire? Oui, l'objectif du PCSS est aussi pertinent que jamais.
2. Les publics cibles et les activités du PCSS sont-ils appropriés compte tenu des exigences sociétales et environnementales? Oui, les publics cibles et les activités sont appropriés.
3. Le programme est-il toujours compatible avec les priorités ministérielles et de l'administration publique en général?

Oui, mais il pourrait mieux s'harmoniser avec les priorités plus urgentes qui font actuellement l'objet d'une plus grande attention.

 

4. Quelles sont les pratiques exemplaires et les leçons apprises à la suite du développement et de la mise en œuvre des cinq volets du PCSS? 

Défis à relever ou leçons apprises :

  • Reconnaissance insuffisante des réalisations du PCSS,
  • Qualité des données (pour les volets SSIT et SSET),
  • Sous-utilisation des données,
  • Bureaucratie ministérielle,
  • Manque d'une direction stratégique cohérente,
  • Ressourcement insuffisant du SSCTO, et
  • Demandes informatiques.

Possibilités et meilleures pratiques :

  • Relations de collaboration,
  • Rôle de leader du Canada dans la sûreté du sang, et
  • Possibilité de reconnaissance et de soutien au sein du Canada.
5. Les mesures de responsabilisation des trois systèmes de surveillance et la hiérarchie des responsabilités sont-elles claires pour les intervenants, y compris les bénéficiaires?

La hiérarchie des responsabilités et les mesures de responsabilisation sont assez bien documentées, toutefois elles ne sont pas tout à fait claires pour tous les intervenants.

6. Dans quelle mesure le PCSS a-t-il réussi à faire participer les intervenants? Le PCSS a largement réussi à faire participer les intervenants. Les retards dans le renouvellement et le financement des accords ont une incidence négative sur la participation.

7. Dans quelle mesure les résultats à court terme du PCSS ont-ils été atteints?



  1. Un système de surveillance des effets indésirables pleinement opérationnel dans chaque province et territoire
  2. Un système de surveillance des erreurs pleinement opérationnel
  3. Un système national de surveillance de la transplantation de cellules, de tissus et d'organes pleinement opérationnel
  4. Liens établis avec les Réseaux d'information sur la santé publique (RISP)
  5. Des archives d'échantillons de sang pour les populations à risque élevé sont établies
  6. Une identification du risque pour les populations à risque élevé est établie




Le SSIT est presque pleinement opérationnel.




Le SSET est presque pleinement opérationnel en tant que système-sentinelle.


Le SSCTO n'est pas encore opérationnel.



Un certain progrès a été fait pour établir des liens pertinents avec les RISP de plusieurs provinces ou territoires

Des archives d'échantillons de sang pour les populations à risque élevé ont été établies.


Il existe une identification du risque pour les populations à risque élevé dans une certaine mesure.

8. Que reste-t-il à faire avant que chaque volet du PCSS soit pleinement opérationnel?

SSIT

  • Assurer la pleine participation des provinces et des territoires, et la saisie d'au moins 70 % des activités de transfusion
  • Gérer les problèmes courants de qualité des données
  • Produire des rapports en temps opportun

SSET

  • Produire des rapports au plan national
  • Déterminer le nombre et le type de sites nécessaires pour assurer une représentation adéquate
  • Obtenir la participation de plus de sites si nécessaire
  • Simplifier le système de codage des erreurs

SSCTO

  • La planification, le ressourcement, la direction, la mise au point, etc.

Liens avec les RISP

  • Les relations doivent être établies de manière cohérente avec toutes les provinces et territoires

Identification du risque pour les populations à risque élevé

  • Le projet de surveillance des pathogènes à diffusion hématogène a seulement mené des essais de référence – des accords doivent être obtenus pour faire davantage d'analyses et d'activités d'identification des risques
  • Il faut faire plus d'analyses des données du SSIT reliées aux groupes à risque élevé

9. / 10. Quels progrès ont-ils été faits en vue d'atteindre les résultats à moyen et à long terme du PCSS?

a) Capacité accrue d'identifier et d'évaluer les risques (RMT) et d'élaborer des stratégies d'atténuation (RLT)










b) Capacité accrue d'identifieret d'évaluer les risques(RMT) et de développer des stratégies d'atténuation

(RLT) pour les populations à risque élevé






Les risques d'effets indésirables et d'erreurs associés aux transfusions ont été identifiés, évalués et atténués. Les stratégies d'atténuation comprennent le développement de lignes directrices pour les enquêtes sur la contamination bactérienne présumée et de lignes directrices pour l'identification de la SCPT et du TRALI.

Les risques d'effets indésirables et d'erreurs associés aux transplantations n'ont pas encore été identifiés, évalués et atténués.


On nous dit que les risques d'effets indésirables et d'erreurs associés aux transfusions pour les populations à risque élevé ont été identifiés, évalués et atténués, mais aucun exemple précis n'a été fourni.

Les risques d'effets indésirables et d'erreurs associés aux transfusions ou aux transplantations n'ont pas encore été identifiés, évalués et atténués.

 

11. Les activités du PCSS ont-elles produit des résultats inattendus (positifs ou négatifs)? Si oui, lesquels et quelles mesures ont été prises en conséquence?

Résultats positifs

  • Reconnaissance internationale du Canada comme un leader de l'hémovigilance
  • Établissement d'un réseau de communication entre l'ASPC, SC, les provinces et territoires et les fabricants de produits sanguins
  • Personnel hospitalier mieux apte à reconnaître et à rapporter les effets indésirables, ce qui améliorer la sûreté des transfusions à

Résultats négatifs

  • Aucun résultat négatif imprévu n'a été constaté.
12. Comment les contributions fournies à chacun des bénéficiaires ont-elles contribué à la réalisation de chacun des résultats du PCSS et aux systèmes de surveillance nationaux?

Le PCSS a probablement contribué à l'accroissement de la capacité de surveillance dans les provinces et territoires.

La plupart des intervenants croient qu'il aurait été plus difficile d'identifier et d'évaluer les risques sans les données du PCSS.
13. Le PCSS, tel que conçu, est-il le moyen le plus approprié et le plus efficace de réaliser ses objectifs? Le PCSS semble offrir une bonne valeur pour les ressources dépensées. Les retards dans le renouvellement et le financement des accords ont une incidence négative sur l'efficacité du programme.
14. Quelles ressources sont nécessaires afin de maintenir, renforcer ou améliorer la surveillance de la sûreté du sang? On ne sait pas très bien quelles ressources seront nécessaires, mais il est estimé que le coût annuel global de soutien d'un système de surveillance puisse s'avérer aussi élevé ou plus élevé que les coûts annuels de démarrage.

 

Détails de la page

Date de modification :