État de santé des Canadiens 2016 : Rapport de l'administrateur en chef de la santé publique - Quels sont les facteurs qui ont une influence sur notre santé? - Logement
Quels sont les facteurs qui ont une influence sur notre santé?
Logement
En 2011, près de 2 millions de ménages canadiens, soit 13 %, disaient éprouver des besoins impérieux en matière de logement (Figure 1)Note de bas de page 1.

De piètres conditions de logement sont associées à un mauvais état de santé et de bien-être, à un plus grand stress et à un sentiment de vulnérabilitéNote de bas de page 2-5. Les besoins impérieux en matière de logement sont un indicateur qui mesure si les Canadiens vivant dans une maison respectent les normes d'habitation de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), à savoir le non-respect d'au moins une norme relative à la qualité (p. ex., des réparations sont-elles requises?), à l'abordabilité (p. ex., combien coûtent-elles?) et à la taille (p. ex., y a-t-il assez de chambres pour le nombre et le type d'occupants?)Note de bas de page 1.
Au fil du temps
La proportion de ménages canadiens présentant des besoins impérieux en matière de logement n'a pas changé au fil du tempsNote de bas de page 1.
- Près de 14 % en 2001
- Près de 13 % en 2011
Selon le revenu
En 2011, environ 50 % des ménages à faible revenu and moins de 1 % des ménages à revenu élevé présentaient des besoins impérieux en matière de logementNote de bas de page 6.
Par sous-populations
En 2011, le pourcentage de Canadiens présentant des besoins impérieux en matière de logement divergeait selon la sous-population6 :
- 29 % des mères monoparentales;
- 27 % des locataires;
- 24 % des femmes célibataires;
- 19 % des ménages autochtones;
- 17 % des ménages d'immigrants;
- 15 % des ménages dont le principal soutien avait entre 15 et 29 ans;
- 14 % des ménages âgés.
Populations autochtones
Règle générale, les populations autochtones ont des besoins impérieux en matière de logement plus élevésNote de bas de page 1,Note de bas de page 6-8. Près de 19 % des ménages autochtones, ou 100 000 ménages, présentaient des besoins impérieux en matière de logement (selon la définition de la SCHL) en 2011 comparativement à 12 % des ménages non autochtonesNote de bas de page 6.
Premières Nations - Indiens inscrits | 23 % |
---|---|
Premières Nations - Indiens non-inscrits | 19 % |
Métis | 15 % |
Inuits | 34 % |
Autochtones (données d'ensemble) | 19 % |
Non-Autochtones | 12 % |
Canada (données d'ensemble) | 13 % |
Dans le cas des Premières Nations vivant dans des réserves, la définition de la SCHL concernant les besoins en matière de logement ne s'applique pas, car la définition utilisée pour les Premières Nations vivant dans les réserves ne tient pas compte de la nécessité de se conformer aux normes relatives à l'abordabilité. Cela signifie que les données présentées ci-dessus ne sont pas comparables aux données présentées ci-dessous. Selon cette définition, les Premières Nations vivant dans des réserves sont plus susceptibles d'avoir des besoins impérieux en matière de logement que l'ensemble de la population canadienneNote de bas de page 8.
Membres des Premières Nations vivant dans les réserves | 33 % |
---|---|
Canada (données d'ensemble) | 4 % |
Comparaisons internationales
Il n'existe aucune collecte de données sur le logement permettant des comparaisons entre pays.
Note au lecteur
- Le principal soutien du ménage est la personne qui est responsable des principaux paiements du ménage, comme le loyen ou l'hypothèqueNote de bas de page 6.
- Les populations autochtones sont formées des membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits.
Pour en savoir plus au sujet des logements, veuillez consulter :
Détails de la page
- Date de modification :