Borrelia burgdorferi : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

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Section I – Agent infectieux

Nom

Borrelia burgdorferi

Type d'agent

Bactérie

Taxonomie

Famille

Borreliaceae

Genre

Borrelia

Espèce

afzelii, americana, andersonii, bavariensis, bissettii, burgdorferi sensu stricto, californiensis, carolinensis, garinii, japonica, kurtenbachii, lusitaniae, sinica, tanukii, turdi, spielmanii, valaisiana, yangtze, finlandensis et chilensis.

Synonyme ou renvoi

Anciennement Borreliella burgdorferi, aussi connu sous le nom de Borrelia burgdorferi sensu lato; agent causal de la maladie de Lyme, borréliose de Lyme, arthrite de Lyme, méningopolyneurite transmise par les tiques, érythème migrant avec polyarthrite, fièvre récurrenteNote de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3.

Caractéristiques

Brève description

Borrelia burgdorferi est un spirochète à Gram négatif, un groupe de bactéries en forme de tire-bouchon très motile et un membre de la famille Borreliaceae de l'ordre des SpirochaetalesNote de bas de page 2Note de bas de page 3. Il est microaérophile, négatif à l'oxydase et ne formant pas de spores, d'une longueur de 10 à 30 µm et d'une largeur de 0,2 à 0,5 µmNote de bas de page 2Note de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 6. Le génome de B. burgdorferi se compose d'un chromosome linéaire d'environ 950 kb, ayant une faible teneur en GC de 28 % et un complément variable de plasmides circulaires (cps) et de plasmides linéaires (lps) dont la taille varie de 9 à 62 kbNote de bas de page 7. B. burgdorferi a été identifié comme étant l'agent causal de la maladie de Lyme en 1982, mais il n'a été identifié comme nouvelle espèce de Borrelia qu'en 1984Note de bas de page 2Note de bas de page 8. L'analyse moléculaire a révélé que chez les espèces de B. burgdorferi, il y a plusieurs génoespèces qui sont regroupées dans le complexe de B. burgdorferi sensu latoNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Plusieurs génoespèces ont été associées à la maladie de Lyme humaine, dont B. burgdorferi sensu stricto, B. afzelii, B. garinii, B. spielmanii, B. bavariensis et B. bisettiiNote de bas de page 1Note de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10Note de bas de page 11Note de bas de page 12Note de bas de page 13. B. burgdorferi sensu lato est maintenu par un cycle de vie enzootique complexe qui comprend des vecteurs tiques sélectionnés et des hôtes mammifères, et aviaires, comme réservoir principalNote de bas de page 3.

Propriétés

Certains plasmides circulaires et linéaires sont essentiels pour le cycle enzootique, y compris lp28-1, lp25 et certains membres de la famille cp32Note de bas de page 7. D'autres plasmides sont essentiels pour la croissance in vitro, comme cp26, qui porte notamment la protéine de surface externe C (OspC), nécessaire à la transmission de la tique au vertébré et à l'infectivité chez les vertébrésNote de bas de page 7. Les facteurs de virulence qui contribuent à la persistance de l'infection par B. burgdorferi comprennent la capacité de la bactérie à réduire spécifiquement l'expression de protéines immunogéniques exposées à la surface, y compris OspC, et à modifier rapidement et continuellement, par la recombinaison des propriétés antigéniques, une lipoprotéine de surface connue sous le nom de séquence protéique variable majeure exprimée (VlsE)Note de bas de page 1. Les bactéries Borrelia responsables de la maladie de Lyme ne sont pas connues pour produire des toxinesNote de bas de page 1. La plupart des lésions tissulaires semblent résulter de réactions inflammatoires de l'hôte, avec une intensité variable dans la réponse inflammatoire selon la génoespèce de Borrelia impliquée dans l'infectionNote de bas de page 1.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

La borréliose de Lyme provoque une maladie multisystémique qui affecte principalement la peau, les articulations, le cœur et le système nerveuxNote de bas de page 14Note de bas de page 15. D'autres manifestations peuvent inclure la myalgie, l'arthralgie, la lymphadénopathie, l'hépatosplénomégalie, les infections congénitales et, dans de rares cas, les problèmes ophtalmiquesNote de bas de page 14Note de bas de page 15. La présentation de la maladie peut varier en fonction de la génoespèce concernéeNote de bas de page 1. Un traitement efficace de l'infection conduit à l'éradication rapide de la bactérie sans symptômes supplémentaires. Les individus non traités peuvent subir des flambées d'infection pendant plusieurs années jusqu'à ce que leur système immunitaire élimine avec succès les bactériesNote de bas de page 16. Les maladies à spirochètes se produisent habituellement en trois stades, qui se chevauchent, avec les symptômes associés suivants.

Au stade I (infection cutanée localisée initiale), une lésion en forme de cible (bull's eye) ou un érythème chronique migrant, apparaissent habituellement à l'emplacement de la piqûre d'une tiqueNote de bas de page 1Note de bas de page 16. Une petite macule ou papule rouge apparaît sous la forme d'une éruption annulaire indolore qui se développe rapidement et se transforme en une lésion annulaire, chaude et indolore. Les autres manifestations comprennent l'acrodermatite chronique atrophiante, une infiltration violacée de la peau à partir de laquelle des plaques ou des nodules sont produites, la lymphadenose bénigne cutanée, une infiltration lymphocytaire de la peau sur les oreilles, la tête ou le cou, la morphée, une sclérodermie localisée et la fasciite à éosinophilesNote de bas de page 1Note de bas de page 14Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Selon l'étude, jusqu'à 60 % des personnes atteintes de la maladie ne présentent aucun signe ou symptôme cutanéNote de bas de page 19.

Le stade II (infection disséminée initiale) est caractérisé par de multiples zones d'éruptions d'érythème chronique migrant, accompagnées d'un malaise, de fatigue, de maux de tête, de fièvre et de frissonsNote de bas de page 1Note de bas de page 14Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Des complications neurologiques, musculosquelettiques ou cardiaques peuvent survenir. Bien que rare, l'atteinte cardiaque est observée chez les jeunes patients de sexe masculin et se présente sous forme de myocardite avec des anomalies du système de conduction, une syncope, des palpitations, de la dyspnée, des blocages atrioventriculaires et des anomalies de l'onde TNote de bas de page 1Note de bas de page 14Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Les effets neurologiques comprennent la méningite, la névrite crânienne, la névrite radiculaire, l'encéphalite et la paralysie. L'œdème et l'érythème facial peuvent également se produire.

Au stade III (infection tardive ou progressive), la polyarthropathie migratrice, qui consiste en des attaques intermittentes d'arthrite dans les genoux, les épaules, les chevilles, les coudes et les articulations temporomandibulaires, peut se produire pendant quelques semaines à des mois après le début de la maladie et est la manifestation clinique la plus fréquenteNote de bas de page 14. Les premiers symptômes (des semaines après le début de la maladie) montrent des douleurs musculosquelettiques migratrices dans les articulations, les tendons, les bourses, les muscles ou les os accompagnées d'enflureNote de bas de page 14. Des mois à des années après le début de la maladie, les manifestations comprennent l'arthrite intermittente, la synovite chronique avec érosion articulaire et une incapacité permanente. L'encéphalomyélite, l'acrodermatite chronique atrophiante et l'encéphalopathie sont également des caractéristiques cliniquesNote de bas de page 1. Chez les enfants, cette maladie semble similaire à la polyarthrite rhumatoïde juvénileNote de bas de page 16.

La borréliose de Lyme chez les animaux domestiques est encore mal comprise puisque les symptômes cliniques ne sont souvent pas présents et qu'aucune éruption particulière ne semble se produireNote de bas de page 20. La maladie est mieux caractérisée chez les chiens, chez lesquels l'arthrite et la néphropathie semblent être les séquelles les plus fréquentes. Des signes cliniques attribués à la borréliose de Lyme ont également été signalés chez d'autres espèces, dont les chevaux et le bétailNote de bas de page 21Note de bas de page 22.

Des études de surveillance chez les chiens, utilisant des données sérologiques, ont permis de déceler des taux élevés d'infection (de 25 % à 90 %) dans les régions endémiques, mais seulement de 5 % à 10 % des chiens infectés développent des maladies cliniquesNote de bas de page 23Note de bas de page 24. Des chiots et des chiens adultes infectés expérimentalement ont développé des symptômes de maladie sur une période comprise entre 2 et 5 mois après l'exposition, se présentant initialement sous forme de température corporelle élevée, d'anorexie, de chaleur dans les articulations et d'une légère enflure, et une boiterie, accompagnés d'une polyarthrite récurrente légère après le rétablissementNote de bas de page 23. Un syndrome rénal distinctif associé à l'infection à B. burgdorferi a été décrit chez les chiens, caractérisé histologiquement par la glomérulonéphrite, la nécrose tubulaire et l'inflammation lymphoplasmacytique interstitielle associée à une maladie glomérulaire rapidement progressive et souvent mortelleNote de bas de page 24. Chez certains chiens, la dysfonction du système nerveux central et le blocage cardiaque secondaire à la myocardite ont été attribués à l'infection par B. burgdorferiNote de bas de page 24.

Les données sérologiques démontrent une infection chez au moins 20 % des chevaux dans des régions endémiques. Cependant, il est rare d'observer des manifestations cliniques de la maladieNote de bas de page 23Note de bas de page 24. Les signes cliniques de la maladie chez les chevaux sont la léthargie, la faible fièvre, la raideur et l'enflure dans les articulations appendiculaires distalesNote de bas de page 24. La neuroborreliose, l'uvéite, la boiterie et l'enflure des articulations sont les symptômes cliniques les plus courants chez les chevaux et les vaches infectés; plusieurs ont aussi de la fièvre et des avortementsNote de bas de page 21Note de bas de page 25.

Les bovins semblent être moins touchés que les chiens et les chevaux, et seuls des cas occasionnels de borréliose clinique ont été décritsNote de bas de page 22Note de bas de page 26. La séroconversion au Borrelia de Lyme chez le bétail a été signalée dans plusieurs études, avec des taux de séropositivité allant de 9,8 % à 21,8 % dans des régions à forte incidence de borréliose de Lyme, comme la SlovénieNote de bas de page 26. Chez les bovins, la borréliose se produit habituellement comme un problème de troupeau avec les génisses au cours de leur première gestation, avec des signes aigus de la maladie, y compris la fièvre, la raideur et les articulations enflées, ainsi qu'une diminution de la production de laitNote de bas de page 27. La fourbure, la perte de poids chronique, l'uvéite et les avortements ont également été signalésNote de bas de page 27. Deux vaches provenant de troupeaux distincts, dans des régions de Suisse infestées de tiques, avaient initialement un faible appétit, une production de lait réduite, des articulations enflées, ainsi que de l'érythème, de la chaleur, de l'enflure et de l'hypersensibilité de la peau ventrale du pis, qui se sont développées en lésions cutanées érythémateuses du pis qui guérissaient avec des gales évasées sombres en quelques semainesNote de bas de page 26Note de bas de page 27. L'infection expérimentale du bétail a donné des réponses immunologiques suggérant une infection sous-clinique de courte durée, mais les symptômes cliniques n'ont pas été détectésNote de bas de page 26. Les ruminants sauvages et domestiques semblent être des réservoirs incompétents et peuvent aider à réduire la prévalence des tiques infectées en éliminant les spirochètes des tiques infectées qui se nourrissent sur les ruminantsNote de bas de page 26Note de bas de page 28.

Des lésions cutanées d'érythèmes migrants, de la polyarthrite et de la cardite ont été signalées chez des lapins infectés expérimentalementNote de bas de page 29.

Bien que 5 % à 47 % des chats se révèlent séropositifs au cours des enquêtes, des cas de maladies d'origine naturelle n'ont pas été publiés. Des résultats contradictoires ont été observés dans les infections expérimentales : dans une étude, les chats sont restés asymptomatiques tandis que dans une autre, ils ont développé de la fièvre, de la léthargie, de la raideur et de l'arthriteNote de bas de page 20.

Épidémiologie

Les infections à B. burgdorferi surviennent dans le monde entierNote de bas de page 16. La borréliose de Lyme est l'une des maladies à transmission par vecteur les plus répandues en Amérique du Nord, avec 20 000 nouveaux cas signalés chaque année aux États-UnisNote de bas de page 30. La plupart des cas de borréliose de Lyme aux États-Unis se produisent dans des États situés le long de la côte nord-est et dans le Midwest (p. ex., le Wisconsin et le Minnesota). Au Canada, la maladie semble émerger principalement dans les régions tempérées du centre et de l'est du Canada, mais elle est en augmentation dans l'ouest du CanadaNote de bas de page 31Note de bas de page 32. Des foyers de tiques infectées ont été signalés au Manitoba, particulièrement dans le sud-est de la province. La borréliose de Lyme est également présente dans toutes les parties de l'Europe, en Chine et en RussieNote de bas de page 14Note de bas de page 18Note de bas de page 32. Les quatre génoespèces de Borrelia burgdorferi ont été isolées chez des patients en Europe. L'apparition de la maladie est le plus souvent signalée au printemps et en été, correspondant à l'activité maximale du stade nymphal des vecteurs de tiques pertinents. La présence de cerfs est associée à une augmentation du nombre de tiques Ixodes (cerfs), ce qui augmente le risque d'infection pour les humainsNote de bas de page 33.

Aux États-Unis, la répartition par âge de la borréliose de Lyme est typiquement bimodale, avec des pics chez les enfants âgés de 5 à 15 ans et chez les adultes âgés de 45 à 55 ansNote de bas de page 34. L'incidence de la borréliose de Lyme aux États-Unis est plus élevée chez les hommes que chez les femmes de moins de 60 ans, mais le rapport pour les sexes est presque égal ou légèrement plus élevé chez les groupes d'âge plus âgésNote de bas de page 34. Au Canada, les adultes âgés de 55 à 79 ans représentaient 46 % des cas signalés en 2019, tandis que 11 % des cas signalés concernaient des enfants âgés de 5 à 14 ansNote de bas de page 35. Fréquemment chez les enfants, les piqûres de tiques se produisent sur la tête et l'infection est plus souvent associée à la méningite lymphocytaireNote de bas de page 36.

Les rapports de cas suggèrent que les conséquences néfastes pour la grossesse peuvent être compliquées par la borréliose de Lyme maternelleNote de bas de page 36. Toutefois, le risque de transmission transplacentaire de B. burgdorferi est minime lorsque des antibiotiques appropriés sont administrés aux femmes enceintes, la borréliose de Lyme et le syndrome de borréliose congénitale de Lyme n'ayant pas été signalésNote de bas de page 36. En plus de l'avortement, des malformations telles que la syndactylie, la déformation de la cloison ventriculaire et les anomalies cardiaques ont été décrites dans les cas d'infection de B. burgdorferi pendant la grossesseNote de bas de page 37.

Dans une zone endémique, le risque d'infection humaine par B. burgdorferi est déterminé par l'abondance locale et le taux d'infection par les vecteurs de tiques et par les comportements humains qui influent sur la probabilité de piqûreNote de bas de page 34. Les professions et les loisirs qui augmentent l'exposition aux tiques (p. ex., les travailleurs forestiers, les chasseurs et les randonneurs) sont associés à un risque accru d'infection. Lorsque les maisons sont situées dans des zones infestées de tiques, l'exposition se produit principalement dans l'environnement péridomestique qui est influencé par la quantité d'habitats convenable pour les tiques, la densité des tiques et des cerfs, les pratiques d'aménagement paysager qui favorisent la survie des tiques et la pratique d'activités de plein air, comme le jardinageNote de bas de page 34.

L'incidence de la maladie a augmentée et son aire de répartition géographique s'est étendue à l'est des États-Unis et au sud-est du CanadaNote de bas de page 35Note de bas de page 38. Le risque d'exposition à B. burgdorferi augmente au Canada et l'expansion de l'aire de répartition géographique devrait s'accélérer en raison du changement climatiqueNote de bas de page 31. La plupart des cas de borréliose de Lyme surviennent de juin à aoûtNote de bas de page 34.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les hôtes principaux comprennent les grands mammifères, principalement les cerfs de Virginie, mais aussi le bétail, les moutons, les chiens, les chats, les chevaux et les oursNote de bas de page 24Note de bas de page 39. Les hôtes secondaires comprennent les petits rongeurs (p. ex., les souris, les campagnols, les tamias, les musaraignes, les écureuils), les lézards et les oiseauxNote de bas de page 39. Les humains sont considérés comme étant des hôtes sans issueNote de bas de page 40. Parmi les autres hôtes naturels, on retrouve les ratons laveurs, les renards roux, les chiens viverrins, les blaireaux européens, les martres d'Amérique et les fouinesNote de bas de page 41.

Autres hôtes

L'infection expérimentale par B. burgdorferi a été provoquée chez le hamsterNote de bas de page 42 et les singes rhésusNote de bas de page 43.

Dose infectieuse

Inconnue pour les humains. Chez les souris infectées expérimentalement, la dose infectieuse à 50 % (DI50) varie d'environ 30 organismes pour B. burgdorferi, dérivés de nymphes gorgées à environ 500 organismes cultivés in vitroNote de bas de page 44. Une DI50 d'environ 107 organismes a été signalée chez des hamsters infectés expérimentalementNote de bas de page 42.

Période d'incubation

L'érythème migrant apparaît chez la plupart des personnes après 2 à 30 joursNote de bas de page 17. Dans les cas de maladie disséminée, le stade II se produit des semaines à des mois après l'éruption de l'érythème migrant, si elle n'est pas traitée et le stade III peut se produire des mois à des années plus tard, avec un chevauchement considérable avec le stade IINote de bas de page 14.

Transmissibilité

Transmis par des piqûres provenant de certaines espèces de tiquesNote de bas de page 1Note de bas de page 17. La transmission interhumaine de la maladie n'a pas été décrite. Cependant, il existe un risque théorique de transmission de B. burgdorferi par transfusion sanguineNote de bas de page 42.

Des études effectuées sur des modèles humains et animaux ont établi que B. burgdorferi peut traverser le placenta, probablement pendant la période de spirochétémie initiale et que la probabilité d'infection transplacentaire est probablement plus élevée au début de la grossesse qu'à des stades plus tardifsNote de bas de page 36Note de bas de page 37. Toutefois, ces études ont révélé qu'un résultat fœtal défavorable résultant d'une infection maternelle à B. burgdorferi à n'importe quel moment de la grossesse chez l'humain est, au plus, extrêmement rare.

Section III – Dissémination

Réservoir

Il existe une vaste gamme de réservoirs potentiels, mais typiquement certaines espèces de petits rongeurs (p. ex., les souris, les campagnols, les musaraignes et les écureuils) et les espèces d'oiseaux sont les réservoirs primairesNote de bas de page 18Note de bas de page 45Note de bas de page 46. Les oiseaux, les souris, les cerfs, les campagnols et les lézards sont des réservoirs importantsNote de bas de page 47. La souris à pattes blanches, Peromyscus leucopus, est le réservoir naturel de B. burgdorferiNote de bas de page 48Note de bas de page 49. Ces souris sont facilement infectées et hébergent l'agent pathogène pendant des mois, réintroduisant la maladie dans la population de tiques, ce qui démontre la compétence du réservoir. Les cerfs sont les hôtes principaux des tiques adultes et aident à maintenir la population de tiques, mais ils sont considérés comme étant des réservoirs incompétentsNote de bas de page 50.

Zoonose

Aucune.

Vecteurs

Les principaux vecteurs de la maladie de Lyme en Amérique du Nord sont Ixodes scapularis et I. pacificus, tandis qu'en Europe et en Asie, I. ricinus et I. persulcatus sont les vecteurs les plus répandusNote de bas de page 10Note de bas de page 13Note de bas de page 51Note de bas de page 52. Plusieurs autres espèces de tiques (p. ex., I. uriae, I. angustus, I. spinipalpis et autres espèces) sont capables d'agir comme vecteurs enzootiques, transmettant l'infection parmi les hôtes réservoirs. Cependant, parce que ces espèces piquent rarement les humains, elles ne sont pas considérées comme étant des espèces de vecteurs importantes.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Dans la plupart des cas, la borréliose de Lyme est traitée avec succès au moyen d'un traitement antimicrobienNote de bas de page 50. La sensibilité a été établie pour les macrolides, les tétracyclines, les pénicillines semi-synthétiques et les céphalosporines de deuxième et troisième générationNote de bas de page 18Note de bas de page 53. La doxycycline, l'amoxicilline et le céfuroxime axetil sont les antibiotiques oraux les plus courants utilisés cliniquement et ils sont des traitements hautement efficaces et préférésNote de bas de page 1Note de bas de page 18. La ceftriaxone par voie intraveineuse est utilisée pour la maladie du système nerveux central (la borréliose de Lyme chronique) et le stade avancéNote de bas de page 54Note de bas de page 55. La doxycycline ne doit pas être utilisée pour le traitement des enfants de moins de 10 ans ou des femmes enceintesNote de bas de page 1Note de bas de page 36. L'érythème migrant guérit sans traitement. Cependant, le traitement antibiotique oral est recommandé pour prévenir la dissémination et l'apparition de séquelles ultérieures.

Résistant au triméthoprime, au sulfaméthoxazole, au cotrimoxazole, à la rifampine, à la ciprofloxacine, aux quinolones et aux aminoglycosidesNote de bas de page 3Note de bas de page 52Note de bas de page 56. Certaines souches présentent une résistance à l'érythromycineNote de bas de page 56.

Sensibilité aux désinfectants

Le chlorhydrate d'octenidine (0,01 %) pendant cinq minutes a démontré une activité bactéricide contre deux génoespèces de B. burgdorferi sensu lato (B. afzelii, B. garinii)Note de bas de page 57.

Inactivation physique

B. burgdorferi dans les concentrés plaquettaires est sensible au traitement photochimique avec amotosalène et à la lumière ultraviolette de grande longueur d'ondeNote de bas de page 58. Les températures comprises entre 50 °C et 70 °C inactivent les bactéries. Les cultures de B. burgdorferi chauffées à 55 °C pendant 20 minutes subissent une diminution de cinq fois (d'après le log du nombre le plus probable (NPP)/ml pour déterminer de faibles concentrations d'organismes), alors que le chauffage à 65 °C entraîne une diminution comparable après environ trois minutesNote de bas de page 59.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Dans des conditions expérimentales, B. burgdorferi peut survivre pendant 48 jours dans des produits sanguins préparés pour la transfusion lorsqu'ils sont entreposés à 4 °CNote de bas de page 42. On a signalé une survie à 20 °C à 24 °C dans les concentrés de plaquettes et à -18 °C dans le plasma frais congeléNote de bas de page 60.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

La maladie aiguë est principalement diagnostiquée en fonction des antécédents d'exposition aux vecteurs de tiques et aux symptômes cliniquesNote de bas de page 1Note de bas de page 17Note de bas de page 18. Le diagnostic clinique est le plus souvent complété par des tests sérologiques visant la détection d'anticorps IgM et IgG dans le sang à l'aide de l'épreuve immunoenzymatique par compétition (ELISA) et l'épreuve de Western blots. Les méthodes de détection directe, comme la culture bactérienne ou le test PCR, sont moins sensibles et peu utilisés dans les pratiques cliniques courantesNote de bas de page 13.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins et traitement

Le traitement par antibiotiques (doxycycline, amoxicilline ou cefuroxime axetil) peut aider à réduire la sévérité de la maladieNote de bas de page 17. La durée du traitement, la dose et la voie de traitement peuvent varier en fonction du stade de l'infection.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Immunisation

Aucun vaccin humain disponible au Canada. Un vaccin a été mis au point et approuvé pour utilisation aux États-Unis, mais il n'est plus produit après avoir été retiré du marché en raison du manque de demande et de préoccupations en matière d'innocuité à l'époqueNote de bas de page 61.

Plusieurs vaccins canins contre la maladie de Lyme sont actuellement disponibles, y compris les vaccins Merilym, Lymevax, Galaxy Lyme et Biocan BNote de bas de page 62. Les vaccins de sous-unités d'OspA, comme ProLyme et Recombitek Lyme, sont également utilisés. L'efficacité de ces vaccins n'a pas été validée.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

L'utilisation d'une prophylaxie antimicrobienne pour la prévention de la borréliose de Lyme après une piqûre de tique reconnue est actuellement recommandée lorsque la prévalence de l'infection des tiques est supérieure à 20 %Note de bas de page 63. Dans les régions où la maladie de Lyme est endémique, un traitement au moyen d'une dose unique de 200 mg de doxycycline dans les 72 heures suivant la piqûre d'une tique vecteur (I. scapularis) peut empêcher l'apparition de la maladie de LymeNote de bas de page 64.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

Aucune infection n'a été signalée.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.

Sources et échantillons

Sang, liquide céphalo-rachidien, liquide synovial, urine, échantillons rétiniens et vitreux, échantillons de biopsie cutanée; mammifères infectés naturellement ou expérimentalement, vecteurs de tiques et leurs tissus infectésNote de bas de page 18Note de bas de page 50Note de bas de page 65Note de bas de page 66.

Dangers primaires

L'inoculation parentérale accidentelle et l'exposition aux tiques ou aux tissus d'animaux infectés sont les principaux dangers associés à l'exposition à B. burgdorferiNote de bas de page 17.

Dangers particuliers

Le travail avec les ectoparasites (tiques) sur les animaux de laboratoire peut présenter un danger particulierNote de bas de page 67.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

B. burgdorferi est un pathogène humain du groupe de risque (GR) 2 et un pathogène animal du GR 2Note de bas de page 68.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'une blouse de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, dans les box pour animaux, les salles de nécropsie), des gants lorsqu'un contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés pour les activités utilisant des récipients ouverts, en fonction des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.

Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Renseignements supplémentaires

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par B. burgdorferi, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités réglementées avec Borrelia burgdorferi nécessitent un permis sur les agents pathogènes humains et les toxines délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.

Voici une liste non exhaustive des désignations, des règlements ou des lois applicables :

Dernière mise à jour

Mars 2023

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2024, Canada

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