Herpèsvirus humain 6A, 6B et 7 : Fiche technique santé‑sécurité : agents pathogènes
Section I : Agent infectieux
Nom
Herpèsvirus humain 6A, 6B et 7
Type d’agent
Virus
Taxonomie
Famille
Orthoherpesviridae
Genre
Roseolovirus
Espèce
Roseolovirus humanbeta6a, Roseolovirus humanbeta6b, Roseolovirus humanbeta7
Synonyme ou renvoi
Le betaherpèsvirus humain 6 (HHV‑6) fait collectivement référence aux variants 6A et 6BNote de bas de page 1. Le HHV‑6 était précédemment désigné comme étant un virus B‑lymphotrophe humainNote de bas de page 2. Aussi connu sous le nom de roseolovirus, roséole infantile, exanthème subit et sixième maladieNote de bas de page 3Note de bas de page 4.
Caractéristiques
Brève description
L’herpèsvirus humain 6A (HHV‑6A), l’herpèsvirus humain 6B (HHV‑6B) et l’herpèsvirus humain 7 (HHV‑7) sont des virus enveloppés à ADN à double brin, de 150 à 200 nm de diamètreNote de bas de page 5. Les herpèsvirus se composent de quatre principales parties : le génome, la capside, le tégument et l’enveloppe. Le tégument contient des milliers de protéines et de molécules d’ARN autour de la capside icosaédrique et il est contenu dans l’enveloppe viraleNote de bas de page 6. Les génomes du HHV‑6 et du HHV‑7 sont respectivement de 159 à 162 kb et de 145 à 153 kbNote de bas de page 5Note de bas de page 7. La teneur globale en G+C de HHV-6 et HHV-7 est de 43 %Note de bas de page 8. Le HHV‑6 (A et B) et HHV‑7 ont des répétitions semblables à des télomères qui flanquent les extrémités du génome pour faciliter son intégration dans la région télomérique de l’ADN chromosomique hôte pendant la période de latenceNote de bas de page 7Note de bas de page 9Note de bas de page 10.
Propriétés
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 ont un cycle de vie biphasique. La période de latence du HHV‑6 implique l’intégration de l’ADN viral dans l’ADN chromosomique de l’hôte. Pendant la période de latence, l’ADN viral et l’ADN de l’hôte sont transmis aux cellules filles hôtes sans production de virus infectieux. L’intégration de l’ADN du HHV‑6 (A et B) aux cellules germinales permet de transmettre le virus à la descendance, appelée forme intégrée du génome du HHV-6 au génome humain (iciHHV‑6)Note de bas de page 11. Chez ces personnes, chaque cellule nucléée du corps contient une copie du génome du HHV‑6 (A ou B)Note de bas de page 7. Le HHV‑7 établit une infection latente dans les lymphocytes CD4+Note de bas de page 5Note de bas de page 12. Au moment de la réactivation, le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 reviennent à un cycle lytique dans les tissus, au cours duquel des virus sont produits activement. Pendant le cycle lytique, l’hôte peut, ou non, être symptomatique.
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 sont des virus lymphotropes qui ont une prédilection pour les lymphocytes T CD4+Note de bas de page 1. Le HHV‑6A utilise un récepteur cellulaire CD46, tandis que le HHV‑6B utilise principalement le récepteur CD134 et, dans une moindre mesure, le récepteur CD46Note de bas de page 1Note de bas de page 7Note de bas de page 13. Le HHV‑6A et le HHV‑6B diffèrent dans leur capacité à infecter d’autres types de cellulesNote de bas de page 1. Le HHV‑7 infecte les lymphocytes T CD4+ et utilise le récepteur CD4Note de bas de page 5. Les protéines codées par HHV-6 et HHV-7 ont des capacités immunomodulatrices qui augmentent la survie en échappant à la réponse immunitaire de l'hôte et en modifiant l'environnement de la cellule hôteNote de bas de page 5.
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 ont été détectés dans de nombreux tissus du corps, incluant le cerveauNote de bas de page 14Note de bas de page 15, l’œilNote de bas de page 16Note de bas de page 17, la moelle osseuseNote de bas de page 5Note de bas de page 18, le tissu lymphoïdeNote de bas de page 19Note de bas de page 20, les glandes salivairesNote de bas de page 21Note de bas de page 22, les poumonsNote de bas de page 23Note de bas de page 24, le tractus gastro‑intestinalNote de bas de page 25Note de bas de page 26 et le foieNote de bas de page 27Note de bas de page 28.
Section II : Identification des risques
Pathogénicité et toxicité
Le HHV‑6A semble surtout causer une infection primaire asymptomatique chez les jeunes enfantsNote de bas de page 5Note de bas de page 29. Le HHV‑6B et le HHV‑7 causent habituellement l’exanthème subit, également connu sous le nom de roséole infantile, chez les enfants de moins de deux ans. L’infection primaire à HHV‑7 a tendance à se produire à un âge plus avancé, 75 % des enfants étant séropositifs à l’âge de cinq ansNote de bas de page 3Note de bas de page 4Note de bas de page 30Note de bas de page 31Note de bas de page 32Note de bas de page 33. Les symptômes de l’exanthème subit associé au HHV‑6B et au HHV‑7 sont indistinguables cliniquement et comprennent habituellement de la fièvre, des convulsions fébriles, de la rhinorrhée, de la diarrhée et une éruption cutanée maculopapulaire qui persiste de un à quatre joursNote de bas de page 4Note de bas de page 31Note de bas de page 34Note de bas de page 35. Les infections à HHV‑6B et à HHV‑7 peuvent aussi être asymptomatiquesNote de bas de page 30Note de bas de page 35. Bien que peu fréquentes, les manifestations du HHV‑6 (A et B) et du HHV‑7 peuvent impliquer le système nerveux central (SNC)Note de bas de page 36Note de bas de page 37Note de bas de page 38. Les complications neurologiques du HHV‑6B et du HHV‑7 comprennent l’encéphalite, la méningo‑encéphaliteNote de bas de page 39, le status epilepticusNote de bas de page 40, les convulsionsNote de bas de page 31, les déficiences motrices et psychomotrices, ainsi que des déficiences intellectuelles, avec des taux de prévalence des complications neurologiques allant jusqu'à 50 %Note de bas de page 41. L'infection par le HHV-6 a également été associée à des tumeurs cérébralesNote de bas de page 42. L'encéphalite à HHV-6 est associée à un taux de mortalité d'environ 20 %, et les survivants souffrent d'une morbidité importanteNote de bas de page 43. Les séquelles chez les enfants atteints de méningo‑encéphalite ou d’encéphalite associées à l’infection à HHV‑6B comprennent une déficience visuelle, une déficience langagière et la paralysie d’un côté du corpsNote de bas de page 38Note de bas de page 44.
Après une infection primaire, HHV‑6 (A et B) et HHV‑7 établissent une infection latente persistante. La réactivation du HHV‑6B, du HHV‑7 et, dans une moindre mesure, du HHV‑6A a été associée à de nombreux problèmes de santé. Le pityriasis rosé de Gibert est une affection cutanée autolimitante qui est liée à la réactivation du HHV‑6 ou du HHV‑7Note de bas de page 45. La réactivation du HHV‑7 a été associée à la myocardite chez les enfantsNote de bas de page 46, tandis que la réactivation du HHV‑6B a été liée à la cardiomyopathie dilatée et au dysfonctionnement cardiaqueNote de bas de page 47Note de bas de page 48. Dans certains cas, la réactivation du HHV‑6 et du HHV‑7 est associée à une rare réaction indésirable grave à un médicament, appelée éruption médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)Note de bas de page 49Note de bas de page 50Note de bas de page 51. La réactivation du HHV‑6 et du HHV‑7 est fréquente chez les patients atteints de la maladie de KawasakiNote de bas de page 52. La réactivation du HHV‑6A est associée à la sclérose en plaques progressive et à la thyroïdite de HashimotoNote de bas de page 53Note de bas de page 54Note de bas de page 55. La réactivation du HHV‑6 (A et B) se produit fréquemment dans les cas de maladies inflammatoires oculairesNote de bas de page 17. La réactivation du HHV‑6A et du HHV‑7 a été associée à la maladie d’AlzheimerNote de bas de page 56. Les personnes immunodéprimées courent un risque plus élevé de développer des problèmes de santé après une réactivationNote de bas de page 57.
Le HHV‑6B et le HHV‑7 se réactivent chez environ 30 % à 60 % des receveurs de greffes de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) et moins fréquemment chez les receveurs de greffe d’organes solidesNote de bas de page 5Note de bas de page 13Note de bas de page 58Note de bas de page 59Note de bas de page 60Note de bas de page 61Note de bas de page 62. La réactivation du HHV-6 chez les personnes immunodéprimées, telles que les greffés, est associée à l'encéphalite et au rejet du greffon chez les patients ayant subi une greffe d'organe solideNote de bas de page 58Note de bas de page 63Note de bas de page 64Note de bas de page 65.
Épidémiologie
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 sont omniprésents dans le monde entier. La prévalence du HHV‑6B et du HHV‑7 chez les adultes est d’environ 80 % à 96 % et de 75 % à 98 %, respectivementNote de bas de page 66Note de bas de page 67Note de bas de page 68Note de bas de page 69Note de bas de page 70. La prévalence du HHV‑6A varie considérablement selon la régionNote de bas de page 29Note de bas de page 67Note de bas de page 69. En raison d’une réponse immunologique similaire aux analyses et d’un manque d’essais sérologiques pour différencier le HHV‑6A et le HHV‑6B, il est difficile de déterminer la prévalence du HHV‑6A et du HHV‑6B parmi les diverses populationsNote de bas de page 23. La grande majorité des infections primaires à HHV‑6 et à HHV‑7 surviennent au cours de la petite enfance. La séroprévalence est supérieure à 75 % pour le HHV-6 chez les enfants jusqu'à l'âge de 2 ansNote de bas de page 71. Le HHV‑6 ou le HHV‑7 sont associés à environ 32 % des cas d’encéphalite aiguë chez les enfantsNote de bas de page 72.
L’implication du SNC est plus fréquente lorsque l’infection primaire par le HHV‑7 survient chez les enfants plus âgésNote de bas de page 73. Des troubles génétiques rares chez des enfants autrement en bonne santé peuvent prédisposer à l’encéphalopathie pendant l’infection primaire à HHV‑6B ou à HHV‑7Note de bas de page 38Note de bas de page 74. Les greffes de cellules souches hématopoïétiques (GCSH) sont des facteurs de risque pour l’encéphalite associée au HHV‑6 et au HHV‑7Note de bas de page 38Note de bas de page 58. La réactivation du HHV‑6 chez les patients ayant reçu une GCSH a été associée à des résultats cliniques médiocres, notamment une diminution de la survie globale et une incidence accrue de la maladie aiguë du greffon contre l’hôteNote de bas de page 59. La réactivation du HHV-6 est couramment observée chez les femmes enceintes, et le iciHHV-6 entraîne un risque plus élevé de pré-éclampsie chez les fœtus et d'avortement spontané chez les femmes enceintesNote de bas de page 75.
Des foyers d'infection à HHV-6 ont été signalés au Brésil entre octobre et décembre 1997, infectant des enfants âgés de moins de 7 ans dans des garderies. Des échantillons de sérum ont été prélevés sur 401 des 730 enfants, et la séroprévalence du HHV-6 s'est avérée être de 63.8 %Note de bas de page 76.
Gamme d’hôtes
Hôtes naturels
Les humainsNote de bas de page 5.
Autres hôtes
Des primates non humains, des lapins et des souris ont été infectés expérimentalement par le HHV‑6 (A et B)Note de bas de page 77Note de bas de page 78Note de bas de page 79Note de bas de page 80.
Dose infectieuse
Inconnue.
Période d’incubation
La période d’incubation est d’environ une à deux semainesNote de bas de page 36.
Transmissibilité
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 sont présents dans la salive humaineNote de bas de page 21Note de bas de page 22Note de bas de page 81. La transmission de personne à personne est susceptible de se produire principalement par la salive lorsqu’il y a un contact étroit avec les muqueuses du nasopharynx et les voies olfactivesNote de bas de page 82Note de bas de page 83Note de bas de page 84. Le HHV‑6 (A et B) peut aussi causer une infection congénitale par le passage de la lignée germinale de l’ADN du HHV‑6 intégré chromosomiquement et par le passage transplacentaire de l’infection maternelle au HHV‑6Note de bas de page 11. Le forme intégrée du génome du HHV‑6 (A et B) au génome humain (iciHHV‑6) affecte environ 1 % des nourrissons et constitue le mode de transmission in-utero le plus courantNote de bas de page 71Note de bas de page 85. On a signalé un cas d’infection congénitale au HHV‑7 par le passage de la lignée germinale du HHV‑7 intégré chromosomiquementNote de bas de page 9. Il y a eu de rares cas de transmission du HHV‑6 par transplantation d’organesNote de bas de page 86.
Section III – Dissémination
Réservoir
Les humainsNote de bas de page 5.
Zoonose/zoonose inverse
Aucune.
Vecteurs
Aucun.
Section IV – Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Ganciclovir (valganciclovir), le foscarnet et le cidofovir inhibent la réplication du HHV‑6 (A et B) et du HHV‑7Note de bas de page 5. Le brincidofovir (CMX001) est un dérivé d’ester lipidique efficace contre les virus à ADN, y compris le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7Note de bas de page 5. Le HHV-6 est naturellement résistant à l'acyclovir car les concentrations élevées requises pour l'inhibition du HHV-6 ne peuvent être atteintes qu'in vitro et non in vivoNote de bas de page 87.
Sensibilité aux désinfectants
Les composés d’ammonium quaternaire, la chlorhexidine (0,02 %), l’alcool à friction (mélange 1:1), l’hypochlorite de sodium (0,2 %) et le glutaraldéhyde alcalin (2 %) sont efficaces contre les herpèsvirusNote de bas de page 88Note de bas de page 89Note de bas de page 90Note de bas de page 91Note de bas de page 92.
Inactivation physique
Les herpèsvirus sont inactivés par la chaleur (56 °C pendant 10 minutes) et un pH inférieur à 5 ou supérieur à 11 et incubation sous lumière UV (20 cm pendant 5 minutes)Note de bas de page 90Note de bas de page 93Note de bas de page 94.
Survie à l’extérieur de l’hôte
Lorsqu’ils sont séchés sur des surfaces inanimées, les herpèsvirus restent habituellement infectieux pendant moins d’une journée à température ambiante avec une humidité relative supérieure à 55 %Note de bas de page 95, mais ils peuvent persister jusqu’à huit semaines lorsque l’humidité relative est faibleNote de bas de page 96. Dans certaines conditions, les herpèsvirus peuvent rester infectieux dans l’eau pendant une période allant jusqu’à trois semainesNote de bas de page 97.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
La détection de l’acide nucléique du HHV‑6 (A et B) et du HHV‑7 dans des échantillons cliniques peut se faire au moyen d’un PCRNote de bas de page 98Note de bas de page 99. Toutefois, il est nécessaire de faire la distinction entre iciHHV-6/iciHHV-7, l’infection latente et l’infection active (c’est‑à‑dire, l’infection primaire ou la réactivation) lorsque des acides nucléiques viraux sont détectés. Pour exclure l’iciHHV‑6 ou l’iciHHV‑7, les follicules pileux ou les ongles peuvent être analysés. Les infections actives à HHV‑6 ont habituellement des charges virales supérieures à 1 000 copies d’ADN par ml de sangNote de bas de page 5Note de bas de page 100. L’infection active à HHV‑6 ou à HHV‑7 peut également être démontrée en quantifiant l’ARNm viral à l’aide de la transcriptase inverse suivie d’un PCR (RT‑PCR)Note de bas de page 38. Les infections primaires à HHV‑6 ou à HHV‑7 peuvent être identifiées en mesurant l’augmentation du titrage d’anticorps IgG dans le sérum aux phases aiguë et convalescente de l’infection à l’aide d’épreuves de détection des anticorps par immunofluorescenceNote de bas de page 5Note de bas de page 33Note de bas de page 101. L'isolement du virus dans une culture cellulaire et la détection d'antigènes sont d'autres méthodes de détection directe du HHV-6 et du HHV-7, mais ces méthodes ne sont pas sensibles et sont longuesNote de bas de page 87.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu’une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité .
Premiers soins et traitement
Les infections primaires à HHV‑6 (A et B) et à HHV‑7 sont habituellement auto‑limitantesNote de bas de page 5Note de bas de page 38. Les infections à HHV‑6 ou à HHV‑7 qui présentent des complications, comme l’encéphalite, peuvent être traitées à l’aide de médicaments antiviraux tels que le ganciclovir, le foscarnet ou le cidofovirNote de bas de page 5Note de bas de page 13Note de bas de page 38. Des lymphocytes T propres au virus ont été utilisées pour traiter les infections à HHV‑6 chez les receveurs de greffes allogéniques de cellules souches hématopoïétiquesNote de bas de page 102.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d’intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d’intervention après l’exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité .
Immunisation
Il n’existe aucun vaccin contre le HHV‑6 ou le HHV‑7.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d’immunisation.
Prophylaxie
Aucune.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité .
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Aucun signalement d’infection contractées en laboratoire.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d’exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Les échantillons cliniques comprennent la salive, le sang et le plasma, le liquide céphalo‑rachidien, la moelle osseuse et les échantillons de biopsie (p. ex., cerveau, poumon, peau, foie), l’urine, les tissus reproducteurs féminins et les sécrétions génitalesNote de bas de page 5Note de bas de page 23Note de bas de page 27Note de bas de page 38Note de bas de page 71Note de bas de page 103.
Dangers primaires
Inhalation de matières infectieuses concentrées en aérosol, exposition de la peau ou des muqueuses lésées (p. ex., yeux, nez ou bouche) à des matières infectieuses, autoinoculation accidentelle avec des matières infectieusesNote de bas de page 82Note de bas de page 83Note de bas de page 84.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII – Contrôle de l’exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Le HHV‑6 (A et B) et le HHV‑7 sont des pathogènes humains du groupe de risque 2 et des pathogènes animaux du groupe de risque 1Note de bas de page 104Note de bas de page 105.
Exigences de confinement
Les installations, l’équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l’équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l’équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire à utiliser pour les activités avec des récipients ouverts, sur la base des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, à la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, à la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou à la manipulation de grands volumes de matières réglementées.
Utilisation d’aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l’élimination d’aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d’opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d’être infectés par HHV-6 (A et B) or HHV-7, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII – Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l’équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité ).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d’être retirées de la zone de confinement ou des procédures d’opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l’autoclavage, l’irradiation, l’incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l’entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d’entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX : Renseignements réglementaires et autres renseignements
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec le HHV‑6 (A and B) et le HHV‑7 nécessitent un permis d’agent pathogène humain et de toxines, délivré par l’Agence de la santé publique du Canada.
Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Septembre 2023
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L’information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé‑sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l’utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les directives et les normes applicables à l’importation, au transport et à l’utilisation d’agents pathogènes et toxines au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé‑sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D’autres juridictions auront leurs propres exigences.
Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada
Références
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