Rickettsia conorii : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Section I - Agent infectieux
Nom
Rickettsia conorii
Type d'agent
Bactérie
Taxonomie
Famille
Rickettsiaceae
Genre
Rickettsia
Espèce
conorii
Synonyme ou renvoi
Fièvre pourprée; fièvre pourprée méditerranéenne, également connue sous le nom de fièvre boutonneuse, de fièvre de Marseille ou de typhus à tiques du Kenya (R. conorii sous-espèce conorii ou souche de Malish); fièvre d'Astrakhan (R. conorii sous-espèce caspia); typhus à tiques indien (R. conorii sous-espèce indica); et la fièvre pourprée israélienne (R. conorii sous-espèce israelensis)Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4.
Caractéristiques
Brève description
La bactérie R. conorii est un bacille à Gram négatif, non motile, mesurant 0,5 μm par 0,8 à 2,0 μmNote de bas de page 2. Le génome de toutes les sous-espèces est d'environ 1,3 Mbp de long, avec une teneur GC de 32-33 %Note de bas de page 3. Ces bactéries intracellulaires obligatoires peuvent être cultivées in vitro à l'aide d'embryons de poulet ou de cultures tissulaires (p. ex. Vero, L-929, MRC5, BHK-21, cellules HEL)Note de bas de page 2.
Propriétés
Chez les modèles animaux et les humains, les espèces de Rickettsia ciblent principalement les cellules endothéliales vasculairesNote de bas de page 5. Le groupe Rickettsia causant la fièvre pourprée (SFG : Spotted Fever Group), incluant R. conorii, adhère aux récepteurs de cellules hôtes en utilisant OmpA et OmpBNote de bas de page 2. R. conorii pénètre les cellules hôtes par phagocytose induite. Une fois à l'intérieur de la cellule hôte, les bactéries s'échappent du phagosome, envahissent le cytosol et se répliquent par fission binaire. R. conorii utilise la machinerie des cellules hôtes pour se déplacer et se reproduire de manière intracellulaire. Elle active l'apoptose pour se libérer des cellules hôtes et envahir les cellules adjacentesNote de bas de page 2Note de bas de page 6. L'infection conduit à l'activation des mécanismes oxydatifs et à la production de TNF-α et de FIN-γ, ce qui entraîne une perméabilité vasculaire accrue, des réponses inflammatoires, des œdèmes et une lésion des cellules endothéliales médiée par l'oxydantNote de bas de page 6Note de bas de page 7. R. conorii a la capacité d'échapper aux défenses immunitaires de l'hôte en infectant les macrophages et en changeant l'expression de leurs gènes pour favoriser sa survie intracellulaireNote de bas de page 6.
Section II - Identification des dangers
Pathogénicité et toxicité
R. conorii est un agent étiologique de la fièvre pourprée. Les symptômes comprennent la fièvre, des symptômes s'apparentant à la grippe et des douleurs musculaires. La plupart des individus développent une éruption maculopapulaire sur leurs paumes et la plante de leurs piedsNote de bas de page 3Note de bas de page 6. Une escarre, une lésion inflammatoire nécrotique localisée, peut également être présente, généralement sur le tronc ou les membres des adultes et la tête ou le cou chez les enfantsNote de bas de page 6. La fréquence d'une escarre sur le site d'inoculation par les tiques dépend de la sous-espèce de l'agent causal de l'infection, par exemple, une escarre apparaît rarement pour les sous-espèces caspia et indicaNote de bas de page 1Note de bas de page 3. La manifestation clinique d'hépatosplénomégalie a été signalée à des taux plus élevés chez les enfantsNote de bas de page 8. Les nausées et les vomissements sont des symptômes fréquents de la fièvre pourprée israélienneNote de bas de page 3. La pathogénicité et la virulence varient selon les sous-espèces R. conoriiNote de bas de page 9. Les symptômes sont souvent autolimitants, et persistent de 12 à 20 joursNote de bas de page 10, mais l'hospitalisation peut être nécessaireNote de bas de page 6.
La fièvre pourprée méditerranéenne est la rickettsiose la plus répandue en EuropeNote de bas de page 11. Le taux de mortalité de la fièvre pourprée méditerranéenne est estimé à 1-18 %Note de bas de page 1Note de bas de page 2Note de bas de page 12Note de bas de page 13, bien que le taux de mortalité ait atteint 32 % au Portugal en 1997Note de bas de page 1. De même, le taux de mortalité de la fièvre pourprée israélienne est estimé à <3,5 %Note de bas de page 1, mais des taux de mortalité plus élevés (21-30 %) ont été signalés pour certaines souchesNote de bas de page 9Note de bas de page 10. Les formes mortelles de fièvre pourprée d'Astrakhan et de typhus à tiques indien n'ont pas été signaléesNote de bas de page 1.
Rickettsiae peut causer des dysfonctionnements vasculaires et des dommages, avec des complications survenant dans environ 6-10% des cas de fièvre pourprée méditerranéenneNote de bas de page 14Note de bas de page 15. On a signalé des complications rénalesNote de bas de page 16, neurologiquesNote de bas de page 17Note de bas de page 18, cardiaquesNote de bas de page 19Note de bas de page 20 et oculairesNote de bas de page 21Note de bas de page 22.
Les chiens peuvent souffrir d'une maladie aiguë et fébrile impliquant l'anorexie et la léthargie. Les autres animaux ne présentent généralement pas de signes de maladie cliniqueNote de bas de page 23.
Épidémiologie
La répartition géographique comprend principalement les pays européens bordant la mer Méditerranée, l'Afrique et l'AsieNote de bas de page 2Note de bas de page 3. Les taux d'incidence des fièvres pourprées causées par les sous-espèces de R. conorii varient géographiquement et temporellementNote de bas de page 10. R. conorii sous-espèce conorii et israelensis sont présentes en Europe, en Afrique et en Asie, tandis que R. conorii sous-espèce caspia se retrouve en Europe et en Afrique, et la sous-espèce indica est présente en Europe et en AsieNote de bas de page 3. Il y a environ 1 à 10 cas signalés par 100 000 personnes par annéeNote de bas de page 24Note de bas de page 25. La plupart des cas surviennent pendant l'été; les facteurs climatiques, y compris le temps chaud, influencent la tendance des tiques à mordre les humainsNote de bas de page 10Note de bas de page 26.
Les patients atteints de maladies cardiaques, de diabète, d'alcoolisme, de carence en glucose-6-phosphate déshydrogénase, d'immunodéficience, de traitement différé ainsi que les personnes âgées, présentent des symptômes plus graves et les complications sont généralement plus fréquentesNote de bas de page 11Note de bas de page 27Note de bas de page 28Note de bas de page 29.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
Humains, bétail, moutons, chiens, rongeurs et autres petits mammifères, tiquesNote de bas de page 30. Les humains sont des culs-de-sac épidémiologiquesNote de bas de page 3.
Autres hôtes
Les cobayes peuvent être infectés expérimentalement par le groupe de Rickettsia causant la fièvre pourpréeNote de bas de page 2Note de bas de page 31. Des souris ont été infectées par R. conorii sous-espèce conoriiNote de bas de page 32. Des babouins captifs, des singes rhésus et des singes cynomolgus ont été infectés par R. conorii sous-espèce israelensisNote de bas de page 33Note de bas de page 34.
Dose infectieuse
Inconnu pour R. conorii; Les Rickettsia sont considérés infectieux à faible dose sous forme aérosoliséesNote de bas de page 35.
Période d'incubation
Environ 6 jours après la morsure d'une tique infectée, mais peut varier de 1 à 16 joursNote de bas de page 3Note de bas de page 6.
Transmissibilité
L'inoculation de R. conorii dans un hôte via une tique vectorielle est le mode de transmission le plus courant. La rickettsiose transmise par les tiques est transmise à l'humain par des excrétions salivaires de tiques, mais les Rickettsia en général ne sont pas transmissibles d'une personne à l'autreNote de bas de page 35Note de bas de page 36. On considère que la transmission par inhalation est probable, puisque les formes aérosolisées d'autres Rickettsia spp. ont causé des maladies chez les travailleurs de laboratoire et peuvent causer des infections chez les singes et les cobayesNote de bas de page 34Note de bas de page 35Note de bas de page 37Note de bas de page 38.
Section III - Dissémination
Réservoir
ChiensNote de bas de page 39, tiquesNote de bas de page 40, autres mammifèresNote de bas de page 6.
Zoonose
Aucun.
Vecteurs
R. conorii est inoculé dans la peau de l'hôte par les excrétions salivaires d'une tique infectée pendant son alimentationNote de bas de page 2Note de bas de page 39. Rhipicephalus sanguineus ou « tique brune du chien » est le vecteur le plus commun; les autres tiques capables de transmettre R. conorii comprennent Boophilus microplus, Haemaphysalis leachi, Rh. pumilio, Rh. bursa, Rh. simus, Rh. mushamae, D. reticulatus, D. marginatus, et I. ricinusNote de bas de page 3Note de bas de page 41Note de bas de page 42. Les tiques peuvent transmettre R. conorii aux larves par leurs ovules infectésNote de bas de page 6.
Section IV - Viabilité et stabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Les tétracyclines (p. ex., doxycycline)Note de bas de page 43Note de bas de page 44Note de bas de page 45, le chloramphénicol, la rifampicine, les fluoroquinolones (p. ex., pefloxacine, ofloxacine, ciprofloxacine)Note de bas de page 43Note de bas de page 44, la télithromycineNote de bas de page 46, et certains macrolides (p. ex., josamycine, azithromycine, clarithromycine)Note de bas de page 43Note de bas de page 45Note de bas de page 47 sont généralement efficaces contre R. conorii. Les améroglycosides, les bêta-lactams et le co-trimoxazole ne sont pas efficaces contre R. conoriiNote de bas de page 43.
Sensibilité aux désinfectants
Les Rickettsia sont sensibles à l'hypochlorite de sodium à 1 %, à l'éthanol à 70 %, au glutaraldéhyde à 2 %, à la formaline à 0,1 %, au tampon antiviral lysozyme, au β-propiolactone à 0,125 % et aux composés d'ammonium quaternaireNote de bas de page 48Note de bas de page 49.
Inactivation physique
La chaleur à 56 oC pendant 5 minutes est efficace contre les RickettsiaNote de bas de page 49.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Les Rickettsia sont généralement incapables de survivre pendant de longues périodes lorsqu'ils sont séparés des composants des cellules hôtesNote de bas de page 2. En général, la persistance bactérienne sur les surfaces inanimées dépend des conditions environnementales, telles que l'humidité relative, la température, la présence d'un biofilm et le type de surfaceNote de bas de page 50.
Section V - Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
Le diagnostic se fait par la surveillance des symptômes cliniques, les antécédents du patient et des analyses de laboratoireNote de bas de page 3Note de bas de page 51. Des tests sérologiques (p. ex., test d'immunofluorescence indirecte, ELISA) peuvent être utilisés pour détecter une infection par le groupe Rickettsia causant la fièvre pourprée, mais ils ne possèdent pas la spécificité nécessaire pour distinguer les espèces individuelles. Des méthodes d'immunocoloration sont également utilisées pour détecter les Rickettsia dans les cellules infectées au microscope, mais cette méthode manque également de spécificité pour distinguer les espècesNote de bas de page 52.
Des échantillons de sang appariés sont requis (phase aiguë et convalescente) et la séroconversion est généralement détectée 7 à 15 jours après l'apparition de la maladie, ce qui limite l'utilité de ces tests pour prendre des décisions cliniques rapidesNote de bas de page 3. L'analyse PCR de frottis d'escarre et d'échantillons de biopsie peut être utilisée pour détecter rapidement R. conoriiNote de bas de page 3Note de bas de page 53Note de bas de page 54.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Premiers soins et traitement
Les fièvres pourprées causées par R. conorii peuvent être traitées avec des antibiotiques appropriés. La doxycycline est couramment prescrite (100 mg deux fois par jour pendant 5-7 jours minimum)Note de bas de page 1Note de bas de page 6Note de bas de page 43. Cependant, la doxycycline a des contre-indications, y compris la grossesse. D'autres traitements, dont l'azithromycine, la clarithromycine et la josamycine, sont également efficacesNote de bas de page 6. Le diagnostic et le traitement rapide tendent à améliorer les résultats chez les patients.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Immunisation
Aucun vaccin n'est disponible pour l'instant.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
L'administration post-exposition d'une dose d'azithromycine a été utilisée avec des résultats prometteursNote de bas de page 55.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Section VI - Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Aucune infection contractée en laboratoire n'a été signalée. Cependant, R. rickettsia, qui est étroitement apparentée à R. conorii, a infecté du personnel de laboratoire travaillant avec des bactéries aérosolisées, et l'inoculation accidentelle avec des aiguilles a été signalée avant 1970Note de bas de page 31Note de bas de page 56.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.
Sources et échantillons
Sang, biopsie cutanée, liquides corporels et frottis d'escarreNote de bas de page 6.
Dangers primaires
L'inhalation d'aérosols infectieux, l'exposition de muqueuses à des matières infectieuses et l'inoculation accidentelle ou les piqûres de tiques infectées sont les principaux dangers associés à l'exposition à R. conorii.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII - Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
R. conorii est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2Note de bas de page 57.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Les faibles doses infectieuses des formes aérosolisées de R. conorii justifient l'utilisation d'une ESB ou d'autres dispositifs de confinement primaire pour les activités avec un récipient ouvert; la centrifugation doit être effectuée dans des coupes de sécurité scellées ou des rotors qui sont déchargés à l'aide d'un mécanisme qui empêche leur libération. Une protection respiratoire doit être envisagée lorsqu'il n'est pas possible d'utiliser une ESB ou d'autres dispositifs de confinement primaire; un flux d'air vers l'intérieur est nécessaire pour les travaux impliquant des animaux de grande taille ou des activités à grande échelle.
Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Des précautions appropriées doivent être prises lors du travail avec des arthropodes infectés. Cela peut inclure la mise en œuvre d'un programme visant à prévenir les fuites et à détecter tout arthropode échappé, ainsi que l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) appropriés, entre autres mesuresNote de bas de page 58Note de bas de page 59.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par R. conorii, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII - Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX - Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec R. conorii nécessitent un permis d'agent pathogène et de toxine délivré par l'Agence de la santé publique du Canada. R. conorii un pathogène animal non indigène au Canada; par conséquent, l'importation de R. conorii nécessite un permis d'importation sous l'autorité du Règlement sur la santé des animaux (RSA) délivré par l'Agence canadienne d'inspection des aliments.
Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Loi sur le transport des marchandises dangereuses et Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Octobre 2023
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les lignes directrices et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
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