Virus du Molluscum contagiosum : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes
Section I – Agent infectieux
Nom
Virus du Molluscum contagiosum
Type d'agent
Virus
Taxonomie
Famille
Poxviridae
Genre
Molluscipoxvirus
Espèce
Virus Molluscum contagiosum
Synonyme ou renvoi
Molluscum contagiosum, verrues d'eau, dermatite à molluscum, eczéma molluscorumNote de bas de page 1.
Caractéristiques
Brève description
Le virus Molluscum contagiosum (VMC) est un virus à ADN double brins enveloppé qui est séparé en quatre génotypes : VMC 1, VMC 2, VMC 3 et VMC 4Note de bas de page 2Note de bas de page 3. Le virus est ovoïde ou en forme de brique et mesure environ 325 µm sur 250 µm. Le génome est linéaire avec un contenu G+C de 63 %. Le génotype VMC 1 a été complètement séquencé, ayant une longueur de 190 kbp, qui codent pour 180 protéinesNote de bas de page 4Note de bas de page 5.
Propriétés
Le VMC infecte les kératinocytes et les infections sont limitées à l'épidermeNote de bas de page 3Note de bas de page 5. Le VMC se réplique dans le cytoplasme des cellules hôtes, produisant des inclusions et agrandissant les cellules infectées. Dans l'épiderme de l'hôte, l'infection se produit dans les couches basales, où se trouvent les noyaux viraux. Au fur et à mesure que l'infection progresse dans les couches situées au-dessus de la couche basale, les corps d'inclusion s'agrandissent tandis qu'ils se déplacent vers les couches de cellules granuleuses. Finalement, la couche supérieure de l'épiderme est désintégrée, formant une lésion où les virions infectieux sont libérésNote de bas de page 5.
Le VMC est capable d'échapper au système immunitaire de l'hôte pendant sa réplication grâce à des gènes codant pour des protéines virales qui ont été identifiés dans le génome du VMC, tels que MC159, MC160, MC132, MC005 et MC163, qui modifient l'activation du facteur nucléaire kB (FN-kB)Note de bas de page 2Note de bas de page 3Note de bas de page 4. Le FN-kB facilite normalement la synthèse des cytokines pro-inflammatoires et active les réponses immunitaires, ce qui entraîne une inflammation de la peau. D'autres gènes codant pour des protéines inhibant l'activation immunitaire de l'hôte sont MC53, MC54, MC148, etcNote de bas de page 4.
Section II : Identification des risques
Pathogénicité et toxicité
Le VMC est l'agent causal du molluscum contagiosum, un trouble cutané caractérisé par des lésions cutanées simples, multiples ou regroupéesNote de bas de page 5. Les lésions au VMC sont autolimitantes et durent environ de six à neuf mois chez les personnes immunocompétentesNote de bas de page 3Note de bas de page 6. Toutefois, des cas d'une durée maximale de quatre ans ont été signalés. Chez les personnes immunocompétentes, le nombre de lésions est généralement inférieur à 20, mais il peut parfois atteindre 100 ou plusNote de bas de page 5. Les lésions peuvent apparaître à n'importe quel endroit, mais rarement sur les paumes et les plantes ou les muqueusesNote de bas de page 7. Les lésions se présentent sous forme de papules arrondies fermes, qui ont habituellement un diamètre compris entre 2 mm et 5 mmNote de bas de page 5. Les papules sont ombiliques, de couleur rose ou chair et peuvent avoir un halo érythémateux ou être pédiculées. Chez les enfants, la peau exposée sur le tronc, les extrémités, les régions intertrigineuses, les organes génitaux et le visage sont les plus souvent touchésNote de bas de page 8. La transmission verticale est possible et entraîne souvent des lésions sur le cuir chevelu du nourrissonNote de bas de page 9. Chez les adultes, on retrouve souvent des lésions sur la partie inférieure de l'abdomen, les cuisses, les organes génitaux et la zone périanale en raison de la transmission sexuelleNote de bas de page 3. Chez les patients atteints du VIH ou qui sont immunodéprimés, les lésions sont habituellement très nombreuses et de plus grande taille (plus de 1 cm de diamètre)Note de bas de page 10. Dans certains cas, des plaques eczémateuses peuvent se développer autour des lésions cutanées, une condition appelée dermatite à molluscum ou eczéma molluscorumNote de bas de page 3. La dermatite à molluscum se développe dans 9 % à 47 % des cas de molluscum contagiosumNote de bas de page 5.
Épidémiologie
Le molluscum contagiosum est présent dans le monde entier, avec une prévalence mondiale allant de 2 % à 10 %Note de bas de page 11. La prévalence est d'environ 8 % pour les enfants et varie de 5 % à 18 % pour les patients atteints du sidaNote de bas de page 5Note de bas de page 12. Le molluscum contagiosum est plus fréquent dans les climats chauds, les milieux ruraux et les endroits où les personnes vivent à proximité les unes des autresNote de bas de page 11. La maladie se maintient dans la population humaine et, en raison de la voie de transmission, se produit souvent sous forme d'éclosions localesNote de bas de page 13Note de bas de page 14.
Le VMC 1 est le génotype le plus courant (de 75 % à 96 %) et touche principalement les enfants âgés de deux à cinq ans, suivi du VMC 2, qui touche principalement les femmes adultes et les personnes séropositivesNote de bas de page 4Note de bas de page 5. Le VMC 3 et le VMC 4 sont extrêmement rares et se trouvent principalement en Asie et en AustralieNote de bas de page 4Note de bas de page 5Note de bas de page 15.
Les personnes immunodéprimées (p. ex., les patients séropositifs, l'immunosuppression iatrogène, les immunodéficiences primaires) sont plus à risque de développer le molluscum contagiosumNote de bas de page 12Note de bas de page 16. La dermatite atopique est également un facteur de risque d'infection par le VMCNote de bas de page 17. La maladie est également plus fréquente dans la population pédiatrique (personnes âgées de deux à cinq ans) et chez les adultes sexuellement actifsNote de bas de page 5. 90 % des infections actives surviennent chez les enfantsNote de bas de page 4.
Gamme d'hôtes
Hôtes naturels
Les humainsNote de bas de page 3, les chevaux, les ânes et les kangourousNote de bas de page 18Note de bas de page 19Note de bas de page 20.
Autres hôtes
Aucun.
Dose infectieuse
Inconnue.
Période d'incubation
La période d'incubation est très variable et peut durer de quatorze à cinquante jours et jusqu'à six mois, avec une moyenne de deux à sept semainesNote de bas de page 3Note de bas de page 11Note de bas de page 21Note de bas de page 22.
Transmissibilité
Le VMC est transmis par contact direct (sexuel ou non sexuel) avec la peau infectée ou par contact avec des vecteurs passifs contaminés, souvent dans des installations de bains ou de baignade communautairesNote de bas de page 3. L'auto inoculation se produit par le transfert des zones touchées vers les zones non infectées du corpsNote de bas de page 3Note de bas de page 11. Des cas de transmission verticale de la mère à l'enfant pendant l'accouchement ont été signalésNote de bas de page 3Note de bas de page 23. L'injection est également une voie de transmission possible, un donneur de sang ayant présenté une infection par le MCV au site d'une ponction veineuseNote de bas de page 24. L'infection a pu se produire au cours du processus d'injection ou par l'exposition de la peau endommagée au virus. Le tatouage a également été associé à la transmission du MCV, ce qui confirme l'injection comme voie de transmission possibleNote de bas de page 25Note de bas de page 26. L'infection a pu se produire en raison de la contamination de l'encre ou du matériel par le virus.
Section III : Dissémination
Réservoir
Le VMC est maintenu dans les hôtes humainsNote de bas de page 3.
Zoonose/zoonose inverse
Aucune.
Vecteurs
Aucun.
Section IV : Stabilité et viabilité
Sensibilité/résistance aux médicaments
Le cidofovir, un médicament antiviral, est efficace pour inactiver le VMC par voie topique (1-3 %) ou par voie intraveineuse (2-5 mg/kg)Note de bas de page 7Note de bas de page 27. Les traitements topiques tels que la cantharidine, un inhibiteur de la phosphodiestérase, et l'hydroxyde de potassium ne détruisent pas le virus mais peuvent aider à traiter les lésions cutanéesNote de bas de page 7Note de bas de page 28.
Sensibilité aux désinfectants
Les poxvirus sont sensibles à l'hypochlorite de sodium à 0,02 %, à l'isopropanol à 30 %, à l'éthanol à 40 %, au glutaraldéhyde à 0,02 %, au formaldéhyde à 2 %, à l'orthophénylphénol à 0,12 % et au peroxyde d'hydrogène à 1 %Note de bas de page 29.
Inactivation physique
Le VMC est sensible aux températures supérieures à 50 ℃ et aux pH acides (pH ≤ 3) et à une irradiation UV de 15WNote de bas de page 30Note de bas de page 31.
Survie à l'extérieur de l'hôte
Le VMC est capable de survivre en dehors de l'hôteNote de bas de page 3Note de bas de page 11Note de bas de page 14. Cependant, le temps exact de survie n'a pas été déterminéNote de bas de page 32. Les poxvirus sont extrêmement résistants au séchage et restent stables pendant plusieurs mois à des températures ambiantesNote de bas de page 29.
Section V – Premiers soins et aspects médicaux
Surveillance
Le diagnostic du molluscum contagiosum est fondé sur une inspection visuelle des lésions afin d'identifier les caractéristiques distinctivesNote de bas de page 3. Si le diagnostic est insuffisant, un dermoscope peut être utilisé pour identifier les structures caractéristiques qui peuvent ne pas être visibles à l'œil nuNote de bas de page 33. La préparation à l'hydroxyde de potassium, qui consiste à gratter le cœur d'une lésion entre deux lames de verre, à le traiter avec de l'hydroxyde de potassium et à l'examiner au microscope, peut être utilisée pour confirmer le diagnosticNote de bas de page 7. Dans les cas où les lésions sont occultées ou lorsque le diagnostic est encore incertain, des analyses histopathologiques peuvent être utilisées pour confirmer la maladieNote de bas de page 34. Les épreuves immunoenzymatiques compétitives (ELISA) peuvent être utilisées pour déterminer la séroprévalence mondialeNote de bas de page 5Note de bas de page 35.
Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Premiers soins et traitement
Un traitement, actif n'est pas nécessaire dans la plupart des cas, car la maladie est auto-limitante. La cryothérapie peut être recommandée dans les cas de lésions importantes ou de complications secondairesNote de bas de page 28. Le curetage, qui enlève physiquement les lésions, est aussi couramment utiliséNote de bas de page 28. Tout comme le curetage, l'extrusion manuelle à l'aide des doigts ou de pinces est une alternative pour retirer les lésionsNote de bas de page 7. Le laser à colorant pulsé, qui cible le système vasculaire de la lésion, est généralement utilisé pour les infections récalcitrantesNote de bas de page 7. Les agents topiques contenant de la cantharidine (0,7-0,9 %), du cidofovir (1-3 %) ou de l'hydroxyde de potassium (5-20 %) se sont également révélés efficacesNote de bas de page 7Note de bas de page 27Note de bas de page 28. Les agents topiques qui stimulent le système immunitaire du patient, tels que l'imiquimod, la cimétidine orale ou la candidine, se sont également révélés efficaces pour guérir les lésionsNote de bas de page 7.
Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Immunisation
Aucun vaccin n'est actuellement disponible.
Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.
Prophylaxie
Aucune prophylaxie n'est actuellement disponible.
Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.
Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire
Infections contractées en laboratoire
Il n'y a pas de cas signalés d'infections par le VMC contractées en laboratoire.
Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition. Une ligne directrice canadienne sur la biosécurité décrivant les procédures de déclaration est également disponible.
Sources et échantillons
Échantillons de tissus, de lésions cutanées ou de lésions retiréesNote de bas de page 5.
Dangers primaires
Exposition des muqueuses ou de la peau à des matières infectieuses, autoinoculation avec des matières infectieuses, exposition à des vecteurs passifs contaminés sont les principaux dangers associés à l'exposition aux VMC.
Dangers particuliers
Aucun.
Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle
Classification par groupe de risque
Le VMC est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 2Note de bas de page 36Note de bas de page 37.
Exigences de confinement
Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.
Vêtements de protection
Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.
Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.
Autres précautions
Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou d'autres dispositifs de confinement primaire à utiliser pour les activités avec des récipients ouverts, sur la base des risques associés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, à la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, à la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou à la manipulation de grands volumes de matières réglementées.
Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.
Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par le virus Molluscum contagiosum, les ressources suivantes peuvent être consultées :
- Ligne directrice canadienne sur la biosécurité : Activités de diagnostic humain
- Lignes directrices canadiennes sur la biosécurité : Évaluation locale des risques
Section VIII : Manutention et entreposage
Déversements
Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).
Élimination
Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).
Entreposage
Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.
Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres
Renseignements sur la réglementation canadienne
Les activités contrôlées avec le virus Molluscum contagiosum nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxines délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.
Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :
- Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines et Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines
- Loi sur la santé des animaux et Règlement sur la santé des animaux
- Règlement sur le transport des marchandises dangereuses
Dernière mise à jour
Octobre 2023
Rédigé par
Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.
Mise en garde
L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.
Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les directives et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes et toxines au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.
Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2023, Canada
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