Virus de la rubéole : Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes

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Section I – Agent infectieux

Nom

Virus de la rubéole

Type d'agent

Virus

Taxonomie

Famille

Matonaviridae

Genre

Rubivirus

Espèce

Rubellae

Synonyme ou renvoi

Le virus de la rubéole (RuV) provoque la rubéole, également appelée rougeole allemandeNote de bas de page 1Note de bas de page 2.

Caractéristiques

Brève description

Le RuV est un virus enveloppé pléomorphique de 50 à 90 nm de longueur et de largeur, avec un diamètre moyen de 70 nmNote de bas de page 3Note de bas de page 4. La forme varie de structures sphériques à des structures de forme tubulaire allongée pouvant mesurer jusqu'à 150 nm de longueurNote de bas de page 3. Il a un génome d'ARN à simple brin positif qui mesure de 9,6 à 10 kb. La teneur GC du génome est d'environ 70 % et il contient deux cadres de lecture ouverts (CLO). Le CLO 5' mesure environ 6,3 kb et encode les protéines non structurales, tandis que le CLO 3' mesure environ 3,2 kb et encode les protéines structurales. Les trois protéines structurales comprennent la capside et deux glycoprotéines de l'enveloppe, E1 et E2. Les protéines non structurales incluent p150 et p90 qui sont responsables de la transcription et de la réplication.

Propriétés

Le cycle de vie du virus débute par l'attachement du RuV aux cellules hôtes sensibles et la pénétration par endocytose médiée par la clathrineNote de bas de page 3. Le génome viral s'échappe de l'endosome, d'une manière dépendante du pH et du calcium, par la fusion des membranes facilitée par la protéine de fusion membranaire E1. La réplication du génome se produit dans le cytoplasme et les protéines nouvellement transcrites du noyau nucléocapsidique, E1 et E2, s'assemblent et bourgeonnent dans l'appareil de Golgi pour former des particules virales. Celles-ci transiteront par la voie sécrétoire afin d'être libérées au niveau de la membrane plasmique.

Section II – Identification des dangers

Pathogénicité et toxicité

Rubéole : La maladie est souvent subclinique, mais elle peut aussi être liée à une maladie légère, accompagnée de symptômes comme une faible fièvre, une éruption maculopapulaire généralisée et une lymphadénopathieNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Des maux de tête, un malaise, une légère conjonctivite (surtout chez les adultes), un mal de gorge, de la toux et une rhinorrhée peuvent être présents. Ces signes et symptômes peuvent apparaître jusqu'à cinq jours avant l'éruption cutanée. L'éruption persiste d'un à cinq jours et se forme d'abord sur le visage et le cou avant de progresser vers le reste du corpsNote de bas de page 1Note de bas de page 5. Les symptômes articulaires comme l'arthrite ou l'arthralgie affectent les doigts, les poignets et les genoux et prennent environ un mois à se résorberNote de bas de page 1. Ces symptômes sont plus fréquents chez les femmes que chez les enfants et les hommes, et se manifestent dans jusqu'à 70 % des casNote de bas de page 1Note de bas de page 5. Des complications hémorragiques surviennent dans un cas de rubéole sur 3 000 et sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultesNote de bas de page 1. L'encéphalite post-infectieuse se produit dans environ un cas de rubéole sur 6 000, mais des proportions d'un cas sur 500 ont également été signaléesNote de bas de page 5. Le taux de mortalité pour les cas d'encéphalite varie de 20 % à 50 % et est plus fréquent chez les adultes que chez les enfantsNote de bas de page 1. Sinon, la mortalité ne se produit habituellement pas dans les cas de rubéole postnatale.

Syndrome de rubéole congénitale (SRC) : L'infection par le RuV au début de la grossesse peut entraîner une fausse couche, la mort fœtale ou des malformations congénitales comme une perte auditive, des cataractes et des malformations cardiaques. Au cours des deux premiers mois de grossesse, la probabilité que le fœtus soit affecté est de 65 % à 85 %, causant des malformations congénitales ou un avortement spontanéNote de bas de page 1. La probabilité de développer une seule malformation diminue à 30 %, et à 35 % au cours du troisième mois de vie fœtale. L'infection cours du quatrième mois a un risque de 10 % de développer une seule malformation congénitale. Les signes et les symptômes de la rubéole congénitale peuvent être qualifiés de passagers (p. ex., faible poids à la naissance), permanents (p. ex., surdité) ou développementaux (p. ex., myopie). Parmi les manifestations courantes de la rubéole, on peut citer une surdité, des cataractes ou un glaucome, des maladies cardiaques congénitales et un retard mental. Les taux de mortalité rapportés à la suite de diverses éclosions étaient les suivants: 34 % au Vietnam de 2011 à 2012, 28 % en Grèce en 1993 et 26 % au Panama en 1986Note de bas de page 6Note de bas de page 7Note de bas de page 8.

Épidémiologie

Le RuV est maintenu au sein les populations humaines et présent à l'échelle mondiale, mais il est beaucoup moins répandu dans les pays qui ont des programmes de vaccinationNote de bas de page 4. Avant le développement de vaccins contenant le virus de la rubéole, des éclosions avaient lieu tous les trois à huit ansNote de bas de page 2. De 1964 à 1965, une éclosion s'est produite aux États-Unis, entraînant 12,5 millions de cas de rubéole, 10 000 décès fœtaux ou avortements thérapeutiques et 20 000 cas de SRCNote de bas de page 1Note de bas de page 2. Le premier vaccin contre la rubéole a ensuite été développé entre 1965 et 1967 et homologué aux États-Unis en 1969. Des éclosions surviennent au sein des populations qui n'ont pas des niveaux suffisants d'immunitéNote de bas de page 9 . En 2013, 11 000 cas de rubéole et 13 cas de SRC ont été signalés au Japon; la Pologne et la Roumanie ont également connu des éclosions en 2012. Les cas se sont surtout produits chez les hommes car les efforts de vaccination visaient principalement les femmes. À la suite de l'infection par le RuV, la plupart des personnes développent une immunité à vieNote de bas de page 1. En 2023, le nombre annuel estimé de cas de rubéole dans le monde était de 35 714Note de bas de page 10. En 2010, le fardeau mondial des SRC s'élevait à environ 105 000 cas, mais des estimations plus récentes suggèrent une baisse de l'incidence mondiale avec 32 000 cas de SRC en 2019Note de bas de page 11Note de bas de page 12. Entre 2020 et 2023, trois cas de rubéole ou de SRC ont été signalés au CanadaNote de bas de page 13. En général, les enfants ont une maladie plus légère que les adultes mais les fœtus infectés par voie transplacentaire au début de la grossesse présentent un risque élevé d'avoir des malformations graves ou de mourirNote de bas de page 1.

Gamme d'hôtes

Hôtes naturels

Les humains sont le seul hôte naturel du RuVNote de bas de page 2Note de bas de page 9.

Autres hôtes

L'infection congénitale par le RuV a été établie à l'aide de furets, de primates non humains, de rats et de lapins infectés de façon expérimentaleNote de bas de page 14.

Dose infectieuse

La dose infectieuse minimale de RuV est estimée à moins de 10 unités virales infectieuses lorsqu'elle est administrée par pulvérisation nasopharyngéeNote de bas de page 15.

Période d'incubation

La période d'incubation varie de 12 à 23 jours, avec une moyenne de 18 joursNote de bas de page 1.

Transmissibilité

Le mode de transmission préféré du RuV est l'inhalation de gouttelettes aéroportées et son nombre de reproduction de base (Ro) est septNote de bas de page 1Note de bas de page 16. La transmission par contact direct avec les sécrétions nasopharyngées des personnes infectées est également possible ainsi qu'au moyen des vecteurs passifsNote de bas de page 1Note de bas de page 17. Le RuV est également transmis de la mère infectée au fœtus par voie transplacentaireNote de bas de page 1. Le virus est plus contagieux au moment de l'éruption cutanée, mais il peut être excrété par la gorge entre 10 jours avant et 15 jours après le début de l'éruption. Les nourrissons atteints de rubéole congénitale excrètent de grandes quantités de virus dans leurs sécrétions corporelles pendant de nombreux mois et peuvent donc transmettre l'infection aux personnes qui s'occupent d'eux. Les patients qui présentent une maladie subclinique peuvent également transmettre l'infection à d'autres personnes. Les personnes vaccinées contre la rubéole ne transmettent pas le virus.

Section III – Dissémination

Réservoir

Aucun.

Zoonose

Aucune.

Vecteurs

Aucun.

Section IV – Viabilité et stabilité

Sensibilité/résistance aux médicaments

Il n'y a pas d'antiviraux approuvés contre le RuV. Cependant, in vitro, les analogues de nucléosides NM107 et AT-527 ont démontré une certaine activité contre la souche vaccinale du virus de la rubéoleNote de bas de page 18.

Sensibilité aux désinfectants

Le virus de la rubéole est inactivé par l'hypochlorite de sodium à 1 %, l'éthanol à 70 %, le chlore, le désoxycholate, le β-propiolactone, l'éthylène glycol, le formaldéhyde, la trypsine, la formaline, l'éther, le chloroforme et l'acétoneNote de bas de page 1Note de bas de page 19Note de bas de page 20.

Inactivation physique

Le RuV est inactivé après une exposition à des températures de 56 °C pendant 30 minutes, de 70 °C pendant quatre minutes ou de 100 °C pendant deux minutes et se dégrade rapidement lorsqu'il est congelé à une température de -20 °CNote de bas de page 19Note de bas de page 20. Le virus peut également être inactivé par la lumière ultraviolette et par un pH inférieur à 6,8 ou supérieur à 8,1.

Survie à l'extérieur de l'hôte

Le virus de la rubéole a une demi-vie d'une heure à une température de 57 ºC hors de l'hôteNote de bas de page 21.

Section V – Premiers soins et aspects médicaux

Surveillance

Le RuV peut être détecté dans les écouvillons de gorge, les fluides buccaux, les sécrétions nasopharyngées, l'urine et les tissus de cataracte à l'aide de la transcriptase inverse suivie de la réaction en chaîne de la polymérase (RT-PCR)Note de bas de page 9. Les anticorps IgM sont détectables cinq jours après l'apparition de l'éruption dans le sérum ou les fluides oraux et peuvent être détectés à l'aide d'épreuves immunoenzymatiques (ELISA) de capture d'IgM ou d'une ELISA IgM indirecte. Un test de séroneutralisation par réduction des plages (TSNRP) peut également être utilisé si la capacité de neutralisation de l'antisérum doit être quantifiée. La rubéole congénitale peut être diagnostiquée au moyen de la détection du virus dans le liquide amniotique au moyen de la RT-PCRNote de bas de page 1.

Remarque : Les recommandations spécifiques pour la surveillance en laboratoire devraient provenir du programme de surveillance médicale, qui est fondé sur une évaluation locale des risques des agents pathogènes et des activités en cours, ainsi qu'une évaluation globale des risques du programme de biosécurité dans son ensemble. De plus amples renseignements sur la surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Premiers soins et traitement

Il n'existe pas de traitement particulier pour la rubéoleNote de bas de page 1. Le traitement des symptômes est indiqué pour les patients ayant de la fièvre et de l'arthrite ou de l'arthralgie.

Remarque : Les recommandations spécifiques concernant les premiers soins et les traitements en laboratoire devraient provenir du plan d'intervention après exposition, qui est élaboré dans le cadre du programme de surveillance médicale. De plus amples renseignements sur le plan d'intervention après l'exposition sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Immunisation

Les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) et ceux contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle (RROV) ont été développés et diverses formulations sont disponibles au CanadaNote de bas de page 22. Le vaccin est recommandé pour l'immunisation systématique des enfants que des adolescents et des adultes à risque ou non immunisés. Les femmes susceptibles en âge de procréer, qui ne sont pas encore enceintes, devraient être vaccinées et éviter toute grossesse pendant au moins 4 semaines suivant la vaccination. Les vaccins RRO et RROV sont contre-indiqués pendant la grossesse en raison d'un risque possible de transmission de la maladie au fœtus, mais il n'y a aucune donnée probante indiquant un risque tératogène lié au vaccin. Les femmes enceintes susceptibles devraient être vaccinées après l'accouchement, y compris celles qui allaitent.

Remarque : De plus amples renseignements sur le programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité et en consultant le Guide canadien d'immunisation.

Prophylaxie

Les vaccins RRO et RROV sont des mesures prophylactiques efficaces avant l'exposition et 95 % ou plus des receveurs de vaccins âgés de 12 mois ou plus présentent des données sérologiques probantes d'immunité après l'administration d'une dose d'un vaccin contenant le virus de la rubéoleNote de bas de page 1. La vaccination post-exposition avec le vaccin RRO ou l'immunoglobuline humaine ne permet pas de prévenir l'apparition de la rubéole ni d'en diminuer la gravité cliniqueNote de bas de page 22.

Remarque : De plus amples renseignements sur la prophylaxie dans le cadre du programme de surveillance médicale sont disponibles dans le Guide canadien sur la biosécurité.

Section VI – Dangers pour le personnel de laboratoire

Infections contractées en laboratoire

De 2007 à 2012, une enquête sur le personnel qui travaille dans diverses entreprises privées et institutions publiques impliquées sur le diagnostic et la recherche et le développement a été effectuée afin de déterminer l'incidence des infections contractées en laboratoire en BelgiqueNote de bas de page 23. Un cas de rubéole a été signalé, mais aucun renseignement supplémentaire sur le patient, le mode de transmission ou la gravité de la maladie n'est disponible. Au Japon, entre 1979 et 1988, 306 hôpitaux employant 698 médecins et 8 654 techniciens ont fait l'objet d'une étude pour détecter les infections contractées en laboratoireNote de bas de page 24. Au total, il y a eu 177 infections probables, qui incluaient six cas de rubéole, mais aucun renseignement supplémentaire n'est disponible.

Remarque : Veuillez consulter la Norme canadienne sur la biosécurité et le Guide canadien sur la biosécurité pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences relatives à la déclaration des incidents d'exposition.

Sources et échantillons

Les liquides de la voie orale, les sécrétions nasopharyngées, les tissus de cataracte, l'urine, le liquide synovial et le liquide amniotique peuvent contenir le virusNote de bas de page 1Note de bas de page 9.

Dangers primaires

L'inhalation de matières infectieuses en suspension dans l'air ou en aérosol est le principal danger associé à l'exposition au RuVNote de bas de page 1.

Dangers particuliers

Aucun.

Section VII – Contrôle de l'exposition et protection personnelle

Classification par groupe de risque

Rubivirus rubellae est un pathogène humain du groupe de risque 2 et un pathogène animal du groupe de risque 1Note de bas de page 25.

Exigences de confinement

Les installations, l'équipement et les pratiques opérationnelles de niveau de confinement 2 tels que décrits dans la Norme canadienne sur la biosécurité pour le travail avec des matières, des animaux ou des cultures infectieux ou possiblement infectieux.

Vêtements de protection

Les exigences applicables au niveau de confinement 2 pour l'équipement et les vêtements de protection individuelle décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité doivent être respectées. L'équipement de protection individuelle peut inclure l'utilisation d'un sarrau de laboratoire et de chaussures spécialisées (par exemple, des bottes, des chaussures) ou de chaussures de protection supplémentaires (par exemple, des couvre-bottes ou des couvre-chaussures) lorsque les sols peuvent être contaminés (par exemple, les box, les salles de nécropsie), des gants lorsque le contact direct de la peau avec des matériaux ou des animaux infectés est inévitable, et une protection oculaire lorsqu'il existe un risque connu ou potentiel d'exposition à des éclaboussures.

Remarque : Une évaluation locale des risques permettra de déterminer la protection appropriée pour les mains, les pieds, la tête, le corps, les yeux, le visage et les voies respiratoires. De plus, les exigences relatives à l'équipement de protection individuelle pour la zone de confinement et les activités de travail doivent être documentées.

Autres précautions

Une enceinte de sécurité biologique (ESB) ou autres dispositifs de confinement primaire doivent être utilisés lors les activités où l'on utilise des récipients ouverts, en fonction des risques liés aux caractéristiques inhérentes de la matière réglementée, de la possibilité de produire des aérosols infectieux ou des toxines aérosolisées, de la manipulation de fortes concentrations de matières réglementées ou de la manipulation de grands volumes de matières réglementées.

Utilisation d'aiguilles et de seringues strictement limitée. Le pliage, le cisaillement, le rebouchage ou l'élimination d'aiguilles de seringues est à éviter, et, si nécessaire, à effectuer uniquement comme spécifié dans les procédures d'opération normalisées (PON). Des précautions supplémentaires sont requises pour les travaux comprenant des animaux ou des activités à grande échelle.

Pour les laboratoires de diagnostic qui manipulent des échantillons primaires provenant de patients susceptibles d'être infectés par Rubivirus rubellae, les ressources suivantes peuvent être consultées :

Section VIII – Manutention et entreposage

Déversements

Laisser les aérosols se déposer. Tout en portant de l'équipement de protection individuelle, couvrir doucement le déversement avec du papier absorbant et appliquer un désinfectant approprié, à partir du périmètre et en allant vers le centre. Permettre un contact suffisant avec le désinfectant avant le nettoyage (Guide canadien sur la biosécurité).

Élimination

Toutes les matières ou substances qui sont en contact avec les matières réglementées doivent être entièrement décontaminées avant d'être retirées de la zone de confinement ou des procédures d'opérations normalisées (PON) doivent être en place afin de déplacer ou de transporter les déchets en toute sécurité hors de la zone de confinement vers une zone de décontamination désignée ou une tierce partie. On peut y parvenir en utilisant des technologies et des procédés de décontamination qui se sont avérés efficaces contre les matières réglementées, comme les désinfectants chimiques, l'autoclavage, l'irradiation, l'incinération, un système de traitement des effluents ou la décontamination gazeuse (Guide canadien sur la biosécurité).

Entreposage

Les exigences applicables en matière de confinement de niveau 2 pour l'entreposage, décrites dans la Norme canadienne sur la biosécurité, doivent être respectées. Les contenants primaires de matières réglementées enlevés de la zone de confinement doivent être étiquetés, étanches aux fuites, résistants aux impacts et gardés soit dans des équipements d'entreposage verrouillés, soit dans une zone à accès limité.

Section IX – Renseignements sur la réglementation et autres

Renseignements sur la réglementation canadienne

Les activités réglementées avec Rubivirus rubellae nécessitent un permis d'agent pathogène humain et de toxine délivré par l'Agence de la santé publique du Canada.

Voici une liste non exhaustive des désignations, règlements ou lois applicables :

Dernière mise à jour

Janvier 2025

Rédigé par

Centre de la biosûreté, Agence de la santé publique du Canada.

Mise en garde

L'information scientifique, opinions et recommandations contenues dans cette Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes ont été élaborées sur la base de ou compilées à partir de sources fiables disponibles au moment de la publication. Les dangers nouvellement découverts sont fréquents et ces informations peuvent ne pas être totalement à jour. Le gouvernement du Canada ne se tient pas responsable de leur justesse, de leur caractère exhaustif ou de leur fiabilité, ni des pertes ou blessures pouvant résulter de l'utilisation de ces renseignements.

Les personnes au Canada sont tenues de se conformer aux lois pertinentes, y compris les règlements, les directives et les normes applicables à l'importation, au transport et à l'utilisation d'agents pathogènes et toxines au Canada, établis par les autorités réglementaires compétentes, notamment l'Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, Environnement et Changement climatique Canada et Transports Canada. La classification des risques et les exigences réglementaires connexes mentionnées dans la présente Fiche technique santé-sécurité : agents pathogènes, telles que celles qui figurent dans la norme canadienne de biosécurité, peuvent être incomplètes et sont spécifiques au contexte canadien. D'autres juridictions auront leurs propres exigences.

Tous droits réservés © Agence de la santé publique du Canada, 2025, Canada

Références

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Détails de la page

2025-09-12