Chapitre 2 - Prévention et évaluation des riques : Recommandations canadienne pour la prévention et le traitement du paludisme (malaria)

Une déclaration d'un comité consultatif (DCC) du
Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV)

Préambule

Le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) donne de façon continue à l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) des conseils opportuns de nature médicale, scientifique et sanitaire concernant les maladies infectieuses tropicales et les risques pour la santé associés aux voyages internationaux. L'ASPC reconnaît que les recommandations et les conseils formulés dans cette déclaration reposent sur les meilleures pratiques médicales et connaissances scientifiques actuellement accessibles et les diffuse dans le but d'informer les voyageurs ainsi que les professionnels de la santé qui sont appelés à leur prodiguer des soins.

Les personnes qui administrent ou utilisent des médicaments, des vaccins ou d'autres produits devraient bien connaître la monographie des produits, ainsi que toute autre norme ou instruction approuvée concernant leur usage. Les recommandations relatives à l'usage des produits et les autres renseignements présentés ici peuvent différer de ceux qui figurent dans la monographie ou toute autre norme ou instruction approuvée pertinente établie par les fabricants autorisés. Les fabricants font approuver leurs produits et démontrent l'innocuité et l'efficacité de ceux-ci uniquement lorsque ces produits sont utilisés conformément à la monographie ou à toute autre norme ou instruction approuvée semblable.

Chapitre 2 : Prévention et évaluation des riques

Les éléments de prévention du paludisme sont souvent décrits comme l'abécédere du paludisme. Tous les voyageurs qui se rendent dans des régions impaludées devraient :

  1. être au courant du risque d'infection palustre (décrit dans le présent chapitre);
  2. savoir comment se protéger contre les piqûres de moustiques (voir le chapitre 3);
  3. suivre une chimioprophylaxie, s'il y a lieu (voir le chapitre 4);
  4. être conscients de la nécessité d'obtenir rapidement un diagnostic et un traitement en cas de fièvre (voir les chapitres 6 et 7).

L'annexe II présente une liste de vérification pour les personnes qui prévoient voyager dans les zones impaludées.

Risques de contracter le paludisme selon la destination

Bien qu'aucune donnée sur les risques de paludisme selon la destination ne soit disponible à l'heure actuelle pour les voyageurs canadiens, de telles données existent pour d'autres populationsRéférence 1. Par exemple, d'après les rapports de cas et le volume de voyageurs vers un pays donné, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont indiqué que le risque était plus important pour les personnes voyageant en Afrique occidentale et dans certaines régions de l'Océanie, modéré dans d'autres régions de l'Afrique, et certaines zones de l'Amérique du Sud et de l'Asie du Sud, et plus faible pour une bonne partie de l'Amérique centrale, les Caraïbes, le Mexique, et d'autres régions de l'Asie et de l'Amérique du SudRéférence 2, Référence 3, Référence 4. Cette hiérarchie correspond aux données d'autres réseaux de surveillance, notamment le GeoSentinelRéférence 5, Référence 6, Référence 7, Référence 8, Référence 9, Référence 10, Référence 11 et aux extrapolations des estimations d'endémicité propres à chaque paysRéférence 12, Référence 13, Référence 14. Vu cette uniformité, le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages (CCMTMV) considère qu'il est très probable que la stratification géographique du risque réalisée par les CDC puisse également s'appliquer aux voyageurs canadiens.

L'annexe I montre une caractérisation pays par pays des zones de transmission du paludisme. De plus, certains renseignements propres à une région ou à une ville sont parfois fournis. Ces données sont tirées des caractérisations des risques liés aux déplacements publiés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les CDC et l'Association internationale pour l'assistance médicale aux voyageurs (IAMAT)Référence 15, Référence 16, Référence 17. Ces caractérisations des risques sont généralement compatibles. Les différences les plus évidentes ont trait aux recommandations en matière de chimioprophylaxie dans les régions de faible endémicité. Dans ces quelques pays (voir l'annexe I), le CCMTMV se base sur la durée du séjour seuil et recommande de prendre des mesures de protection individuelle et de suivre une chimioprophylaxie pour les courts séjours (voir l'encadré 2.1).

Évaluation des risques de paludisme

De nombreux facteurs peuvent influencer le risque de contracter le paludisme et de développer des effets indésirables. Il existe également des risques pour la santé, quoique relativement rares, associés aux interventions, particulièrement à la chimioprophylaxie. Pour décider de quelle façon prévenir le paludisme, il faut trouver un équilibre entre les risques, les bienfaits prévus et les préférences individuelles. Il n'existe malheureusement pas de recette facile à suivre; le paludisme est une maladie complexe et sa prévention est tout aussi nuancée. Le CCMTMV suggère donc un processus en deux volets pour évaluer les risques de paludisme : l'évaluation de l'exposition et l'évaluation de l'hôte.

Évaluation de l'exposition

Le CCMTMV définit l'évaluation de l'exposition comme l'évaluation de la probabilité qu'un moustique potentiellement infecté pique une personne. Selon les habitudes et espèces des moustiques anophèles, le paludisme se transmet à l'intérieur ou à l'extérieur, entre le coucher du soleil et l'aube. Le nombre de vecteurs (et donc le risque de transmission) a tendance à être plus élevé en régions rurales (en partie en raison du plus grand nombre de sites disponibles pour le développement des larves). Il varie selon les saisons et diminue avec l'altitude, de sorte que le risque est souvent absent ou négligeable dans les régions de hautes terres (> 2 000 m ou 6 500 pi) (voir les renseignements concernant les risques de paludisme et l'altitude propres à chaque pays à l'annexe I). Bien que cela ne soit pas toujours possible, il est utile de connaître les habitudes des principaux vecteurs dans une région donnée pour évaluer l'exposition. La Déclaration relative aux mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d'arthropodes du CCMTMV fournit de plus amples renseignements sur le sujet et un certain nombre de publications donnent de l'information sur les vecteurs du paludisme selon la région géographique Référence 15, Référence 16, Référence 17, Référence 18, Référence 19, Référence 20, Référence 21, Référence 22.

Il faut examiner soigneusement l'itinéraire de voyage d'un voyageur pour déterminer si celui-ci visitera des zones où le paludisme est endémique (annexe I). Si oui, il est alors conseillé de réaliser une évaluation des risques d'exposition. Voici les facteurs à considérer:

  • Le niveau d'endémicité dans la ou les zones de l'itinéraire de voyage : tel qu'il est susmentionné, la transmission du paludisme est plus élevée en Afrique occidentale et en Océanie, elle est plus modérée dans d'autres régions de l'Afrique et certaines zones de l'Amérique du Sud et de l'Asie du Sud, et elle est faible dans une bonne partie des Caraïbes, de l'Amérique centrale et du Mexique, et dans d'autres zones de l'Amérique du Sud et de l'AsieRéférence 2, Référence 3, Référence 4;
  • La présence de Plasmodium falciparum : les infections à P. falciparum sont associées aux taux de mortalité les plus élevés;
  • La durée d'exposition : les risques augmentent avec la durée du voyage (voir l'encadré 2.1);
  • La destination : les risques d'exposition sont généralement plus élevés lors de séjours en milieu rural que lors de séjours périurbains, et ils sont plus élevés lors de séjours périurbains que lors de séjours urbains. Le CCMTMV considère que le risque de paludisme est minime dans les centres urbains de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique centrale et du Sud, ainsi que dans les grands centres de villégiature des Caraïbes et du Mexique;
  • La saison : le risque est plus élevé durant la saison des pluies ou peu de temps après en raison de l'augmentation des populations de moustiques;
  • L'exposition durant la nuit;
  • La présence d'espèces pharmacorésistantes (voir l'annexe I) : le P. falciparum résistant à la chloroquine est répandu dans toutes les régions du monde impaludées, à l'exception du Mexique, des Caraïbes, de l'Amérique centrale à l'ouest du canal de Panama et dans certaines parties du Moyen-Orient Référence 23. La présence de P. falciparum résistant à la chloroquine et à la méfloquine a été confirmée dans les régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge, de la Thaïlande et de la Birmanie (Myanmar), de la Chine et de la Birmanie (Myanmar), et du Laos et de la Birmanie (Myanmar), ainsi que dans les provinces occidentales du Cambodge, les États de l'Est de la Birmanie (Myanmar) et le Sud du Vietnam;
  • L'accessibilité et la probabilité d'utilisation d'autres interventions (p. ex. des mesures de protection individuelle);
  • L'accès à de l'information semblant indiquer que l'endémicité d'une région donnée a changé. Les fournisseurs de soins de santé qui offrent des soins préventifs aux voyageurs devraient consulter les sites appropriés (p. ex. les sites web de l'Agence de la santé publique du Canada et des CDC, ProMed) pour être informés des nouveaux renseignements concernant les risques de paludisme. Cela est particulièrement pertinent pour les régions qui présentent un risque minime, parce que des changements pourraient entraîner la recommandation ou la non- recommandation d'une chimioprophylaxie.

Évaluation de l'hôte

Le CCMTMV définit l'évaluation de l'hôte comme une évaluation de la santé du voyageur lorsqu'il y a un risque potentiel de paludisme clinique pour déterminer si une chimioprophylaxie du paludisme est recommandée. Les préférences individuelles en ce qui concerne la gestion des risques doivent aussi être prises en considération. Voici les facteurs à considerer:

  • La santé générale de la personne : les principaux facteurs à prendre en considération sont ceux qui peuvent avoir des conséquences négatives (p. ex. l'âge, la grossesse, les maladies chroniques telles que l'infection à VIH) ou qui peuvent influencer le choix de l'agent prophylactique (p. ex. l'âge, la grossesse, les maladies cardiaques ou neurologiques) (voir les chapitres 3, 5 et 8);
  • Les interactions médicamenteuses possibles (voir chapitres 3 et 8);
  • La probabilité que le voyageur ait rapidement accès à des soins médicaux appropriés : les voyageurs doivent savoir qu'il peut être impossible d'obtenir un diagnostic de paludisme fiable ou un traitement pour cette maladie dans certaines destinationsRéférence 24. Il n'est peut-être pas idéal de s'autodiagnostiquer et d'entreprendre un traitement concomitant du paludisme en fonction uniquement des symptômes, sans analyses de laboratoire. Cela dit, les voyageurs qui se rendent dans des régions éloignées peuvent ne pas avoir d'autres choix (voir les chapitres 3 et 5);
  • La tolérance aux risques et les préférences personnelles : ce facteur est particulièrement pertinent lorsqu'on envisage une chimioprophylaxie du paludisme (voir l'encadré 2.1 et l'annexe I). En effet, pour une région donnée, lorsque l'évaluation de l'exposition et l'évaluation de l'hôte sont identiques, certaines personnes pourraient préférer ne pas avoir recours à la chimioprophylaxie alors que d'autres oui. Les voyageurs qui décident de ne pas avoir recours à une chimioprophylaxie risquent davantage de contracter le paludisme, mais courent moinsde risques de subir les effets indésirables des médicaments. L'inverse est vrai pour les personnes qui ont recours à une chimioprophylaxie.

Conversion de l'évaluation des risques de paludisme en recommandations à des fins préventives

Une fois terminée, l'évaluation des risques peut éclairer la décision à savoir si une chimioprophylaxie est recommandée et, le cas échéant, laquelle est indiquée (l'annexe I donne des recommandations propres à chaque pays et à chaque région en ce qui concerne les risques de paludisme, et indique la chimioprophylaxie recommandée). Cependant, il est important d'obtenir un jugement clinique pour, par exemple, choisir l'agent prophylactique le plus approprié ou avoir des conseils en matière de prévention sur une base individuelle (voir l'Encadré 2.1 – Approche du CCMTMV en matière de recommandations liées à la chimioprophylaxie du paludisme).

Encadré 2.1 : Approche du CCMTMV en matière de recommandations liées à la chimioprophylaxie du paludisme

Le CCMTMV recommande la chimioprophylaxie s'il y a un risque de paludisme. Cependant, si le risque de paludisme est très faible et si la période d'exposition est relativement courte (c.-à-d. ≤ deux semaines), le CCMTMV est d'avis que rien n'indique clairement s'il faut avoir recours ou non à une chimioprophylaxie. Par conséquent, les recommandations propres à chaque pays du CCMTMV comprennent un petit nombre de pays pour lesquels la durée du séjour est prise en considération comme seuil critique (voir l'annexe I). Le CCMTMV propose aux voyageurs la chimioprophylaxie optionnelle (en prenant des mesures de protection individuelle) pour les courts séjours dans les destinations à faibles risques.

Pour choisir ces pays, deux paramètres des CDC ont été utilisés :

  • Pour les pays que les CDC considèrent comme présentant un risque relatif de paludisme « très faible » et où l'incidence du P. falciparum est faible ou nulle, une durée de séjour seuil de deux semaines est recommandée.
  • Pour les pays présentant un risque relatif de paludisme « très faible » et où l'incidence du P. falciparum est élevée, ou les pays présentant un « faible » risque de paludisme et où l'incidence du P. falciparum est faible ou nulle, une durée de séjour seuil d'une semaine est recommandée.

Il est à noter que cette approche :

  • ne s'applique qu'aux régions où le risque de paludisme est minime;
  • reconnaît que l'exposition augmente probablement avec le temps; et
  • tient compte du fait que les mesures de protection individuelle sont probablement moins bien respectées plus le séjour est long, ce qui augmente les risques. Que les voyageurs qui se rendent dans des destinations impaludées suivent ou non une chimioprophylaxie, ils peuvent réduire les risques de contracter la maladie par des mesures de protection individuelle et une évaluation médicale rapide en cas de fièvre.
Tableau 2.1 : Recommandations dans le cadre d'une approche de la médecine fondée sur les preuves
Tableau Catégorie (MFP)
Les voyageurs devraient recevoir l'avis d'un spécialiste concernant les risques de paludisme et les stratégies à employer pour éviter les moustiquesRéférence 1. B III
La chimioprophylaxie du paludisme est très efficace lorsqu'elle est adéquateRéférence 4. A I
Il est essentiel d'examiner soigneusement l'itinéraire de voyage d'un voyageur et ainsi déterminer le niveau d'endémicité et la durée de l'exposition pour pouvoir lui donner une évaluation précise des risquesRéférence 1, Référence 4, Référence 6. B III
Il est également important d'évaluer la santé et la tolérance aux risques des voyageurs avant de formuler des recommandations en matière de prévention du paludisme. B III

Abréviation : MFP, médecine fondée sur les preuves.

Remarque : On trouvera une description des catégories et de la qualité des preuves pour les recommandations à l'annexe IV.

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