Mpox (variole simienne) : Mise à jour

Sur cette page

Situation actuelle

Canada

Au Canada, le risque de contracter la variole reste faible.

L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux en matière de santé publique pour surveiller la mpox (anciennement appelée variole simienne) au Canada.

Il existe deux sous-types connus du virus de la mpox, appelés clades : le clade I et le clade II. Le clade II est quant à lui divisé en deux sous-clades : le clade IIa et le clade IIb.  Tous les cas de mpox signalés au Canada ont été causés par le clade IIb du virus de la mpox. Les rapports actuels suggèrent que le clade II de la mpox est moins grave que le clade I.

Des cas de clade IIb de la mpox continuent d'être détectés et signalés dans tout le Canada. Entre le 1er janvier et le 12 août 2024, 164 cas ont été signalés à l'ASPC, dont 162 confirmés et 2 probables.

À ce jour, aucun cas de clade I n'a été déterminé au Canada.

Les schémas épidémiologiques de la mpox au Canada restent semblables à ce qui a été observé précédemment. Des cas continuent d'être signalés principalement parmi les homosexuels, les bisexuels, ainsi que les autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. La plupart des cas ont été contractés à l'intérieur du pays, ce qui laisse supposer une transmission localisée et continue. La gravité des cas au Canada reste faible, avec de rares hospitalisations et encore aucun décès signalé à ce jour.

L'ASPC surveille une tendance à l'augmentation des rapports de cas dans certaines régions du Canada, qui peut être liée à l'augmentation des voyages et des rassemblements de masse au cours de l'été. Toutefois, le nombre de cas signalés au Canada à l'heure actuelle est bien inférieur à celui du pic de l'éclosion de l'été de 2022. L'ASPC continuera de collaborer avec les autorités de santé publique provinciales et territoriales afin de maintenir la surveillance de la santé publique et d'évaluer les nouvelles données probantes pour éclairer la mise en œuvre opportune des interventions de santé publique.

Pour en savoir plus :

À l'échelle mondiale

Jusqu'à présent, la surveillance dans les zones non endémiques a été limitée, mais elle est en train de se développer. Les informations disponibles suggèrent que la transmission interhumaine se produit parmi les personnes en contact physique étroit avec des cas symptomatiques.

Le 14 août 2024, le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié une déclaration selon laquelle l'augmentation du nombre de cas de mpox en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d'Afrique, ainsi que l'émergence d'une nouvelle sous-lignée du clade I (clade 1 b) du virus de la mpox constituent une urgence de santé publique de portée internationale. Une précédente urgence de santé publique de portée internationale pour la mpox a été mise en place entre le 23 juin 2022 et le 10 mai 2023, en raison d'une éclosion de mpox dans plusieurs pays, causée par le clade IIb du virus de la mpox, dans des pays auparavant non endémiques, y compris le Canada.

Depuis le début de l'éclosion de mpox au Canada en 2022, notre priorité absolue a été de protéger la santé de la population canadienne. Le gouvernement du Canada suit de près la situation mondiale de la mpox et travaille avec des partenaires nationaux et internationaux pour déterminer les possibilités de soutien.

Pour les voyageurs canadiens, les conseils à l'intention des voyageurs de l'ASPC décrivent les risques pour la santé et recommandent des moyens de les réduire.

Pour en savoir plus :

Comment le Canada surveille-t-il la mpox

L'ASPC travaille avec les provinces, les territoires et les partenaires internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour mettre en œuvre les mesures suivantes :

Les autorités sanitaires provinciales et territoriales communiquent périodiquement à l'ASPC des données portant sur les cas de mpox.

En collaboration avec des partenaires provinciaux et territoriaux, l'ASPC surveille également la mpox dans les eaux usées au Canada depuis juillet 2022 et peut aussi effectuer des tests de dépistage pour le virus général de la mpox et le clade I de ce virus.

Détails de la page

Date de modification :