Chapitre 7 des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse : La tuberculose extrapulmonaire
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- Auteurs et affiliations
- Points clés
- Introduction
- Considérations diagnostique générales
- Tableaux cliniques selon l'organe atteint
- Énoncé de divulgation
- Financement
- Références
Auteurs et affiliations
Leila Barss; Division de la pneumologie, Université de Calgary, Peter Lougheed Centre, Calgary, Alberta, Canada
William J. A. Connors; Division des maladies infectieuses, Département de médecine, Université de la Colombie-Britannique, British Columbia Centre for Disease Control, Vancouver, Colombie-Britannique, Canada
Dina Fisher; Division de la pneumologie, Université de Calgary, Peter Lougheed Centre, Calgary, Alberta, Canada
Points clés
Diagnostic
- Des échantillons (de liquides et de tissus) devraient être soumis pour le dépistage de la tuberculose (TB) extrapulmonaire afin de permettre la réalisation de frottis de bacilles acido-alcoolo-résistants, d'une culture des mycobactéries et d'un test d'amplification des acides nucléiques. La biopsie tissulaire doit être envoyée en partie dans une solution saline stérile pour la réalisation de tests mycobactériens et en partie dans la formaline pour la réalisation d'une évaluation histopathologique. Il est recommandé de demander un antibiogramme sur les échantillons dont la culture est positive.
- Si l'échantillon est insuffisant pour tous les tests, c'est la culture mycobactérienne qui est à prioriser étant donné son meilleur rendement diagnostique. Elle permet aussi de réaliser l'antibiogramme phénotypique de référence.
- Toute personne présentant une tuberculose extrapulmonaire présumée doit également faire l'objet d'un examen pour la TB pulmonaire afin d'évaluer l'infectiosité et de faciliter éventuellement la pose du diagnostic.
Traitement
- Un schéma de traitement antituberculeux standard de 6 mois pour une maladie pharmacosensible confirmée microbiologiquement est recommandé pour toutes les formes de tuberculose extrapulmonaire. Chez les patients atteints de méningite tuberculeuse ou de tuberculose osseuse et articulaire, le traitement pourrait être prolongé et durer 12 mois.
- En l'absence de confirmation à la suite d'une culture et de résultats d'antibiogramme, la phase de continuation d'un traitement antituberculeux empirique doit inclure un troisième agent, tel que l'éthambutol.
- Un traitement antituberculeux empirique doit être envisagé lorsqu'une TB extrapulmonaire potentiellement mortelle est suspectée en attendant d'obtenir les échantillons diagnostiques.
Recommandations nouvelles et mises à jour
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique de corticostéroïdes en cas de tuberculose pleurale comme traitement d'appoint.
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique d'une thoracentèse thérapeutique et d'un drainage par sonde thoracique pour les épanchements associés à la tuberculose pleurale.
- Nous recommandons de façon conditionnelle d'utiliser de plus fortes doses de rifampicine (plus de 15 mg/kg/jour par voie orale jusqu'à la dose maximale de 35 mg/kg/jour ou 15 mg/kg/jour par voie intraveineuse [IV]), en même temps que les doses standard d'isoniazide, de pyrazinamide et d'éthambutol, pendant la phase intensive du traitement pour traiter une méningite tuberculeuse pharmacosensible.
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation d'une fluoroquinolone pour le traitement d'une méningite tuberculeuse à moins qu'une pharmacorésistance soit suspectée.
- Nous recommandons de façon conditionnelle l'utilisation d'un traitement initial d'appoint par corticostéroïdes chez tous patients séronégatifs pour le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) atteints de péricardite tuberculeuse. L'utilisation systématique de corticostéroïdes chez les personnes atteintes de VIH qui ne suivent pas un traitement antirétroviral n'est pas recommandée. Le manque de données signifie que nous ne sommes pas en mesure de fournir une recommandation spécifique quant à l'utilisation d'un traitement d'appoint par corticostéroïdes chez les personnes atteintes de VIH qui prennent un traitement antirétroviral souffrant de péricardite tuberculeuse. Nous suggérons donc une évaluation au cas par cas dans l'attente d'études supplémentaires à cet effet.
1. Introduction
Au niveau international, la TB pulmonaire est définie comme une maladie touchant le parenchyme pulmonaire ou l'arbre trachéobronchique. La tuberculose extrapulmonaire (TB extrapulmonaire) est définie comme une maladie touchant d'autres organes et comprend la TB pleurale et la tuberculose ganglionnaire intrathoracique isolée.Référence 1 Cette définition est différente de la terminologie utilisée au Canada pour le signalement de la TB, qui classe la TB comme étant soit respiratoire (TB pulmonaire et des voies respiratoires, TB pleurale, fibrose pulmonaire, bronchiectasie tuberculeuse, pneumonie tuberculeuse, pneumothorax tuberculeux, TB primaire, TB des ganglions intrathoraciques et médiastinaux, TB trachéale ou bronchique isolée, laryngée, nasopharyngée, nasale et sinusale), soit non respiratoire (tous les autres sièges de la maladie qui ne sont pas énumérés).Référence 2 Le présent chapitre se concentre sur le diagnostic et le traitement de la TB extrapulmonaire.
L'incidence de la TB extrapulmonaire est demeurée stable au Canada au cours des 10 dernières années, tout comme d'autres pays à faible incidence de TB et faible coinfection VIH-TB.Référence 3 L'adénopathie tuberculeuse périphérique, la TB pleurale et la TB abdominale sont demeurées les trois types de TB extrapulmonaire les plus communs (voir le Chapitre 1 : L'épidémiologie de la tuberculose au Canada). Le statut immunitaire de l'hôte est un facteur de risque pour le développement d'une TB extrapulmonaire et est associé à une hausse du taux de mortalité. Les receveurs d'une transplantation d'organe, les personnes atteintes du VIH à un stade avancé et les personnes qui sont sous chimiothérapie pour lutter contre un cancer sont à risque particulièrement élevé de maladie potentiellement mortelle.Référence 4Référence 5Référence 6Référence 7Référence 8Référence 9
2. Considérations diagnostiques générales
Le maintien d'un haut degré de suspicion est essentiel au diagnostic de la TB extrapulmonaire. Tout retard dans le diagnostic pourrait augmenter le risque de morbidité et de mortalité pour le patient à risque.Référence 18 Dans le cas des patients à risque qui présentent une fièvre d'origine inconnue et des signes et symptômes spécifiques d'une localisation ou encore des patients qui, à la biopsie, se sont révélés être porteurs d'une inflammation granulomateuse, des mesures adéquates devraient être prises pour confirmer le diagnostic de TB, y compris répéter le prélèvement si aucune culture de mycobactéries n'a été effectuée.
Il n'est possible de réaliser un antibiogramme phénotypique, qui est la référence en matière de pharmacorésistance, que si on dispose d'une culture viable. Les résultats de ce test peuvent avoir d'importantes répercussions sur le traitement.Référence 7Référence 19Référence 20 On ne saurait trop insister sur ce point : vu l'incidence croissante de la tuberculose pharmacorésistante, en particulier parmi les personnes nées à l'étranger qui sont au Canada, il est difficile de dispenser un traitement adéquat lorsqu'on ne dispose pas des résultats des cultures mycobactériennes et de l'antibiogramme.
Les échantillons cliniques prélevés à des fins diagnostiques varieront selon le siège anatomique soupçonné de la maladie. En général, la biopsie tissulaire donne plus souvent des résultats positifs au test d'amplification des acides nucléiques (TAAN) et à la culture qu'à la ponction de liquide, et ces deux techniques sont supérieures à l'écouvillonnage (voir le Tableau 1 pour connaître les estimations du rendement diagnostique). Les pièces de biopsie destinées à la culture mycobactérienne devraient être reçues au laboratoire fraîches ou dans une petite quantité de solution saline stérile.Référence 19Référence 20 Pour l'examen histopathologique, l'échantillon doit être placé dans du formol (qui tue les mycobactéries) et ne pourra donc plus servir à la culture.Référence 19Référence 20 Parmi les signes histopathologiques fréquents figure une inflammation granulomateuse nécrosante ou non nécrosante (Tableau 1). En présence d'un déficit immunitaire, l'examen histopathologique peut révéler une plus grande suppuration et des granulomes moins bien formés.Référence 88
Site | Type d'échantillon | Coloration directe (ZN) sensibilité | Culture sensibilité | GeneXpertTable 1 note de bas de page a sensibilitéTable 1 note de bas de page b | GeneXpertTable 1 note de bas de page a spécificitéTable 1 note de bas de page b | GeneXpert UltraTable 1 note de bas de page a sensibilitéTable 1 note de bas de page b | GeneXpert UltraTable 1 note de bas de page a specificitéTable 1 note de bas de page b | Histopathologie et(ou) cytologie sensibilité | Références |
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Adénopathie tuberculeuse | PAF | 0,23-0,37 | 0,17-0,67 | 0,89 | 0,86 | INS | INS | 0,62-0,80Table 1 note de bas de page d | Référence 10Référence 11Référence 12Référence 13Référence 14 |
Biopsie excisionnelle | 0,35-0,53 | 0,71-0,80 | 0,82Table 1 note de bas de page c | 0,80Table 1 note de bas de page c | 0,85-1,00Table 1 note de bas de page d | ||||
TB pleurale | Liquide pleural | 0-0,10 | 0,10-0,63 | 0,50 | 0,99 | 0,75 | 0,87 | S.O. | Référence 14Référence 15Référence 16Référence 17Référence 18Référence 19Référence 20Référence 21Référence 22Référence 23Référence 24 |
0,19Table 1 note de bas de page d | 0,99Table 1 note de bas de page d | ||||||||
Biopsie pleurale fermée | 0,13-0,39 | 0,39-0,67 | 0,31 | 0,97 | INS | INS | 0,69-0,97Table 1 note de bas de page d | ||
Biopsie pleurale par thoracoscopie | INS | 0,41-0,76 | 0,52Table 1 note de bas de page e | 1,0Table 1 note de bas de page e | 1,0Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page f | ||||
SNC, méningite | LCR | 0,05-0,83Table 1 note de bas de page g | 0,40-0,87Table 1 note de bas de page g | 0,71 | 0,97 | 0,89Table 1 note de bas de page h | 0,91Table 1 note de bas de page h | S.O. | Référence 23Référence 25Référence 26Référence 27Référence 28Référence 29Référence 30Référence 31Référence 32Référence 33Référence 34Référence 35 |
0,63Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page h | 0,99Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page h | ||||||||
SNC, tuberculome | PAF | INS | INS | INS | INS | INS | INS | 0,85-0,92Table 1 note de bas de page d | |
Biopsie (excisionnelle/stéréotactique) | 0,17-0,38Table 1 note de bas de page f | 0,5-0,8Table 1 note de bas de page f | 0,87-1Table 1 note de bas de page f | 0,89-0,96Table 1 note de bas de page f | INS | INS | 1Table 1 note de bas de page f | ||
TB abdominale | Selles | 0-0,11Table 1 note de bas de page i | 0,44-0,5Table 1 note de bas de page i | 0,39Table 1 note de bas de page d | 0,86Table 1 note de bas de page d | INS | INS | INS | Référence 23Référence 36Référence 37Référence 38Référence 39Référence 40Référence 41Référence 42Référence 43Référence 44Référence 45Référence 46Référence 47Référence 48Référence 49 |
Liquide d'ascite | 0,0-0,06 | 0,17-0,80 | 0,5 | 0,98 | INS | INS | |||
Biopsie péritonéale | 0,02-0,20 | 0,34-0,92 | 0,38-0,5Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page f | 0,92-1,0Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page f | INS | INS | 0,76-1Table 1 note de bas de page d | ||
Biopsie de l'intestin | 0,03-0,14 | 0,36-0,40 | 0,08-0,32Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page f | 1,0Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page f | INS | INS | 0,16-0,7Table 1 note de bas de page d | ||
TB génito-urinaire, rénale | Urine | 0,15-0,30 | 0,80-0,90 | 0,83 | 0,98 | 1,00Table 1 note de bas de page j | 1,00Table 1 note de bas de page j | S.O. | Référence 23Référence 25Référence 50Référence 51Référence 52Référence 53Référence 54Référence 55Référence 56Référence 57Référence 58Référence 59Référence 60Référence 61Référence 62Référence 63Référence 64Référence 65Référence 66Référence 67Référence 68Référence 69Référence 70Référence 71 |
PAF/biopsie | 0,29-0,44 | 0,95-1,0Table 1 note de bas de page bTable 1 note de bas de page j | INS | INS | INS | INS | 0,88-0,95Table 1 note de bas de page j | ||
TB génito-urinaire, scrotale | Urine | 0,20-0,24 | 0,63-0,93Table 1 note de bas de page b | 0,83 | 0,98 | INS | INS | S.O. | |
PAF/biopsie | 0,25-0,75 | 0,8Table 1 note de bas de page e | INS | INS | INS | INS | 0,95Table 1 note de bas de page dTable 1 note de bas de page e | ||
TB génito-urinaire, tractus féminin | Liquide menstruel | 0,03-0,05 | 0,06-0,19 | INS | INS | INS | INS | S.O. | |
Biopsie de l'endomètre | 0,05-0,57 | 0,06-0,46 | INS | INS | INS | INS | 0,07-0,71Table 1 note de bas de page d | ||
TB osseuse et articulaire | PAF du tissu osseux/synovial | 0,30-0,36 | 0,37-0,97 | 0,95 | 0,85 | 0,96Table 1 note de bas de page k | 0,97Table 1 note de bas de page k | 0,56-0,97 | Référence 23Référence 50Référence 51Référence 52Référence 53Référence 72Référence 73Référence 74Référence 75Référence 76Référence 77Référence 78Référence 79Référence 80 |
Liquide synovial | 0,08-0,26 | 0,50-0,86 | 0,97 | 0,90 | 0,96Table 1 note de bas de page k | 0,97Table 1 note de bas de page k | S.O. | ||
Liquide paravertébral | 0,52-0,59 | 0,9-0,93 | 0,97 | 0,90 | 0,96Table 1 note de bas de page k | 0,97Table 1 note de bas de page k | S.O. | ||
TB péricardique | Liquide péricardique | 0-0,42Table 1 note de bas de page j | 0,20-0,86 | 0,61 | 0,90 | INS | INS | S.O. | Référence 13Référence 14Référence 23Référence 81Référence 82Référence 83Référence 84Référence 85Référence 86Référence 87Référence 88 |
Biopsie du péricarde | 0,38-0,40Table 1 note de bas de page j | 0,22-1,0 | 0,71Table 1 note de bas de page eTable 1 note de bas de page j | 1,0Table 1 note de bas de page eTable 1 note de bas de page j | 0,34-0,87Table 1 note de bas de page d | ||||
TB disséminéeTable 1 note de bas de page l | Expectorations | 0,31-0,37 | 0,32-0,90 | INS | INS | INS | INS | INS | Référence 23Référence 89Référence 90Référence 91Référence 92Référence 93Référence 94Référence 95Référence 96 |
Lavage des bronches | 0,20-0,55 | 0,07-0,71 | INS | INS | INS | INS | INS | ||
Biopsie pulmonaire | 0,25-0,43 | 0,42-0,54 | INS | INS | INS | INS | 0,63-0,95 | ||
Biopsie du foie | 0,13-0,40 | 0,33-0,54 | INS | INS | INS | INS | 0,88-1,00 | ||
Moelle osseuse | 0,16-0,25 | 0,21-0,67 | INS | INS | INS | INS | 0,56-0,67 | ||
Urine | 0,00-0,18 | 0,33-0,67 | INS | INS | INS | INS | INS | ||
Sang | INS | 0,20-0,65 | 0,07-0,56 | 0,94-1,0 | INS | INS | INS | ||
Remarques : Les données rapportées par les études individuelles et les méta-analyses comprenaient un minimum de 50 patients, sauf si indication contraire. Les données rapportées par les études individuelles proviennent de cohortes séronégatives pour le VIH ou d'études pour lesquelles le taux de coinfection TB-VIH est inférieur à 5 % (lorsque ce taux est rapporté et si disponible). Les données des méta-analyses qui incluaient des études avec une prévalence du VIH supérieure à 5 % et qui rapportaient une différence dans les diagnostics en fonction du statut de séropositivité au VIH sont notées. Abréviations : Zn = Ziehl-Neelsen; SN = sensibilité; SP = spécificité; PAF = ponction à aiguille fine; INS = données rapportées insuffisantes; SNC = système nerveux central; LCR = liquide céphalorachidien; S.O. = sans objet; VIH = virus de l'immunodéficience humaine. Notes de bas de page
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Énoncé de bonnes pratiques :
- Tous les efforts doivent être faits pour obtenir des échantillons cliniques permettant la réalisation de tests mycobactériologiques (bacilles acido-alcoolo-résistants, culture, test d'amplification des acides nucléiques) et histopathologiques. Si l'échantillon est insuffisant pour tous les tests, c'est la culture mycobactérienne qui est à prioriser étant donné son meilleur rendement diagnostique. Elle permet aussi de réaliser l'antibiogramme phénotypique de référence.
Entre 10 et 50 % des patients atteints de TB extrapulmonaire présentent également une atteinte pulmonaire; il peut donc être possible de confirmer le diagnostic de tuberculose (et d'obtenir un antibiogramme) à partir des analyses d'expectorations et ainsi éviter de recourir à des prélèvements plus effractifs.Référence 20
Énoncé de bonnes pratiques :
- Toute personne présentant une tuberculose extrapulmonaire présumée doit faire l'objet d'un examen pour la TB pulmonaire afin d'évaluer l'infectiosité et de faciliter éventuellement la pose du diagnostic.
3. Tableaux cliniques selon l'organe atteint
Le tableau clinique, les examens et la prise en charge selon l'organe atteint sont examinés dans les sections suivantes.
Les données soutenant la durée de traitement et autres mesures d'appoint sont résumées pour chaque organe dans le Tableau 3. Des exemples de schémas thérapeutiques de corticostéroïdes publiés selon l'organe atteint sont décrits dans le Tableau 2.
Numéro de semaine |
Méningite tuberculeuse : Enfants Référence 329Référence 330 (≤ 14 ans) Statut clinique : Tous |
Méningite tuberculeuse : Enfants Référence 329Référence 330 (≤ 14 ans) Statut clinique : Alerte (ÉCG 15) |
Méningite tuberculeuse : Adultes/AdolescentsRéférence 196 (> 14 ans) Statut clinique : NDC altéré (ÉCG < 5) ± déficits neurologiques focaux (cure de 8 semaines) |
Méningite tuberculeuse : Adultes/AdolescentsRéférence 196 (> 14 ans) Statut clinique : Alerte (ÉCG 15), aucun déficit neurologique focal (cure de 6 semaines) |
Adultes avec TB péricardique Référence 301(≥ 18 ans) Statut clinique : Négatif pour le VIH |
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Semaine 1 |
DEXA 0,6mg/kg/jour IV |
PrednisoloneTable 2 note de bas de page a 4 mg/kg/j VO (max. 60 mg/jour) |
DEXA à 0,4 mg/kg/jour IV |
DEXA à 0,3 mg/kg/jour IV |
Prednisolone VO 120 mg VO |
Semaine 2 |
DEXA 0,6mg/kg/jour IV |
PrednisoloneTable 2 note de bas de page a 4 mg/kg/j VO (max. 60 mg/jour) |
0,3 mg/kg/jour IV |
0,2 mg/kg/jour IV |
90 mg VO |
Semaine 3 |
DEXA 0,6mg/kg/jour IV |
PrednisoloneTable 2 note de bas de page a 4 mg/kg/j VO (max. 60 mg/jour) |
0,2 mg/kg/jour IV |
0,1 mg/jour VO Table 2 note de bas de page b |
60 mg VOI |
Semaine 4 |
DEXA 0,6mg/kg/jour IV |
PrednisoloneTable 2 note de bas de page a 4 mg/kg/j VO (max. 60 mg/jour) |
0,1 mg/kg/jour IV |
3 mg/jour VO Table 2 note de bas de page b |
30 mg VO |
Semaine 5 et plus |
Sevrage jusqu'à la semaine 8 |
Sevrage jusqu'à la semaine 8 |
4 mg/jour VOTable 2 note de bas de page b Réduction de 1 mg/semaine |
2 mg/jour VOTable 2 note de bas de page b réduction de 1 mg/semaine |
Semaine 5 = 15 mg VO Semaine 6 = 5 mg VO |
Abréviations : NDC = niveau de conscience; ÉCG = échelle de coma de Glascow; DEXA = dexaméthasone; IV = intraveineux; VO = voie orale; BMRC = modified British Medical Research Council TBM severity grading (échelle d'évaluation modifiée de la gravité de la méningite tuberculeuse du British Medical Research Council); GI = gastro-intestinalRéférence 199 Notes de bas de page :
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Site | Durée du traitement TB | Niveau de suivi | Données probantes | Mesures d'appoint | ||||
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Type d'études | Nombre | Cohérence | Corticostéroïdes (réf.) | Autres mesures (réf.) | ||||
Études (réf.) | Participants | |||||||
Plèvre | 6 mois | Conditionnel | OBS | 4Référence 122Référence 123 Référence 124Référence 125 | 454 | Bonne | Ne pas utiliserRéférence 126 | Drainage non nécessaireRéférence 123Référence 127 |
Ganglion lymphatique | 6 mois | Conditionnel | ECA | 2Référence 105Référence 106 | 290 | Bonne | (-)Table 3 note de bas de page a | Chirurgie non nécessaireRéférence 98 |
Abdomen (toutes les formes) | 6 mois | Conditionnel | MARS | 3Référence 151 | 328 | Bonne | ||
Os et articulations | 6 mois, à envisager 9–12 mois avec marquers de maladie grave | Conditionnel | ECA/OBS/revue | Revue de 77 étudesRéférence 183 | 2 889 | Bonne, 2 études avec taux de rechute plus élevé, Dutt, et al.Référence 331 Traitement autoadministré 2 fois/sem. pendant 9 mois et Ramachandran, et al.Référence 332 principalement basé sur le manque de réponse radiographique | Intervention chirurgicale non systématiquement recommandée dans le cadre du traitement de la TB vertébrale. Le traitement chirurgical de la TB vertébrale devrait être envisagé chez les personnes présentant une détérioration neurologique et chez celles qui ont moins de 15 ans et présentant une cyphose importanteRéférence 161Référence 185Référence 189 | |
ECA thoracique/lombaire |
293 |
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Système nerveux central | MTB 9-12 mois | Conditionnel | OBS/SR | 18Table 3 note de bas de page bRéférence 236 | 2 098 | Bonne | Utiliser pour tous, baser la dose sur le groupe d'âge et gravité de la maladie.Référence 239 Voir le Tableau 2 pour les conseils de dosage |
Dose plus élevée de rifampicine (IV ou VO, à dose max. de 35 mg/kg/jour) recommandée pendant la phase intensive de traitementRéférence 223Référence 224Référence 225Référence 229Référence 333Référence 334 Utilisation systématique d'une fluoroquinolone non recommandée sauf si TB possiblement pharmacorésistanteRéférence 228Référence 231 |
Tuberculome/ arachnoïdite 9-12 mois | Conditionnel | OBS | 20Référence 246 | 742 | Mauvaise | Ne pas utiliser sauf pour effet de masse cliniquement importantRéférence 28Référence 246 | ||
TB disséminée | 6 mois | Conditionnel | Avis d'expert | |||||
Génito-urinaire | 6 mois | Urinaire | OBS | 2Référence 289Référence 335 | 200 | Bonne | ||
Organes génitaux féminins | RCT | 1Référence 291 | 175 | S.O. – 1 étude | ||||
TB péricardique | 6 mois | OBS | 4Référence 82Référence 299 Référence 300Référence 301 | 660 | Bonne | Utiliser dans les populations négatives pour le VIH. Ne pas utiliser pour les personnes avec VIH sans ARV.Référence 296 Données limitées pour les personnes avec VIH et prenant des ARV | ||
Oeil | 6 mois | Conditionnel | OBS | 4Référence 303Référence 314 Référence 316Référence 317 | 426 | Mauvaise | ||
Peau | 6 mois | Conditionnel | OBS | Rapports de cas et revues | ||||
Abréviations : ARV = antirétroviraux; MTB = méningite tuberculeuse; ÉOB = étude d'observation; ECA = essai clinique à répartition aléatoire; RS = revue systématique; MARS = méta-analyse de revue systématique; VO = voie orale; S.O. = sans objet. Notes de bas de page
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3.1. Adénopathie tuberculeuse périphérique
Presque toutes les formes de TB touchent les vaisseaux et les ganglions lymphatiques régionaux. La présente section se concentre sur les ganglions lymphatiques extrathoraciques, et plus particulièrement, l'adénopathie tuberculeuse périphérique.
L'atteinte mycobactérienne des ganglions lymphatiques peut être secondaire à l'infection par Mycobacterium tuberculosis (M. tuberculosis) ainsi que par d'autres mycobactéries non tuberculeuses (MNT).Référence 97 L'atteinte unilatérale de la chaîne cervicale est le site le plus fréquent d'adénopathie tuberculeuse (45 à 80 %), mais on peut retrouver une adénopathie tuberculeuse dans les régions supraclaviculaire et axillaire, ainsi que dans diverses autres localisations ganglionnaires.Référence 98Référence 99Référence 100 L'atteinte peut concerner une seule localisation ganglionnaire, ou plusieurs.
En général, la maladie est le plus souvent indolente et le patient présente habituellement une masse isolée, unilatérale et non douloureuse au cou.Référence 98 Le terme « scrofule » a été employé dans le passé pour décrire l'atteinte tuberculeuse d'un ganglion cervical donnant lieu à la formation d'une fistule ou à l'ulcération de la peau sus-jacente. Les symptômes non ganglionnaires sont rares, sauf chez les personnes atteintes du VIH.Référence 101Référence 102
La ponction à l'aiguille fine (PAF) des ganglions touchés est une intervention initiale utile (voir le Tableau 1). Si la PAF ne permet pas d'établir un diagnostic, la procédure offrant le meilleur rendement est une biopsie excisionnelle des ganglions lymphatiques. En cas de forte suspicion d'un autre diagnostic (p. ex. un lymphome), les cliniciens peuvent choisir de pratiquer une biopsie excisionnelle en tant que test diagnostique initial. La biopsie incisionnelle comme test diagnostique initial est à proscrire à cause du risque de formation d'un trajet fistuleux dans la zone biopsiée s'il s'agit bien d'une maladie mycobactérienne.Référence 103 L'écouvillonnage est lui aussi déconseillé parce que la quantité de matériel qu'il permet d'obtenir est faible et que le caractère hydrophobe de la paroi cellulaire des mycobactéries empêche le transfert des bacilles de l'écouvillon au milieu de culture.Référence 104 Des échantillons devraient être envoyés au laboratoire pour des analyses mycobactériologiques (frottis, culture, TAAN) et histopathologiques. Il est important de distinguer M. tuberculosis du complexe M. avium, car le traitement diffère alors grandement.
3.1.1. Traitement de l'adénopathie tuberculeuse
Deux petits essais comparatifs à répartition aléatoire ont comparé des traitements de 6 à 9 mois; ils n'ont pas signalé de différence entre le taux d'achèvement du traitement ou de rechute.Référence 105Référence 106 Trois revues systématiques qui comprenaient également des études d'observation ont fait état des mêmes résultats.Référence 107Référence 108Référence 109
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un schéma thérapeutique de référence de six mois contre la TB pour traiter l'adénopathie tuberculeuse (données peu probantes).
Chez jusqu'à 23 % des patients, les ganglions peuvent réapparaître ou grossir pendant le traitement, peut-être en raison d'une réaction immunitaire. Cela se règle habituellement sans changement de schéma thérapeutique ou ajout de traitement et ne devrait pas être considéré comme un signe d'échec du traitement.Référence 110 À la fin du traitement, jusqu'à 34 % des patients peuvent présenter des ganglions résiduels, et si les ganglions grossissent ou réapparaissent à la fin du traitement, cela est habituellement temporaire.Référence 107 De tels événements n'impliquent pas nécessairement de rechute, mais la réalisation d'une nouvelle PAF pour faire une culture mycobactérienne doit être envisagée afin d'évaluer cette possibilité si jamais les ganglions persistent.Référence 111Référence 112
Énoncé de bonnes pratiques :
- Les interventions chirurgicales et de drainage en cas d'adénopathie tuberculeuse, à l'exception du diagnostic, devraient être réservées dans l'intention de soulager l'inconfort causé par les ganglions qui ont grossi ou ceux dont la taille varie, mais qui sont tendus.
3.2. TB pleurale
Une TB de l'espace pleural peut aller du simple épanchement pleural tuberculeux à l'empyème tuberculeux. La fièvre, la douleur thoracique pleurétique unilatérale et la toux sont les symptômes les plus fréquents d'un épanchement pleural tuberculeux. La dyspnée, les sueurs nocturnes et la perte de poids sont aussi fréquentes.Référence 113 L'épanchement pleural tuberculeux est typiquement paucibacillaire et la culture du liquide est souvent négative.Référence 113 Chez certains patients, l'épanchement pleural tuberculeux peut se résorber spontanément en 2 à 4 mois sans traitement; cependant, jusqu'à 65 % des patients développeront ensuite une tuberculose active dans les 5 années suivantes.Référence 114
L'empyème tuberculeux est moins fréquent que l'épanchement pleural tuberculeux et se caractérise par un espace pleural purulent et la présence de bacilles acido-alcoolo-résistants à l'examen microscopique du liquide.Référence 115
Les épanchements pleuraux tuberculeux sont généralement unilatéraux et peuvent se produire d'un côté ou l'autre de la poitrine.Référence 15Référence 115Référence 116 Les épanchements sont généralement de volume faible à modéré, mais peuvent parfois occuper jusqu'à deux tiers de l'hémithorax.Référence 15Référence 116 Des anomalies parenchymateuses coexistantes sur la radiographie sont signalées chez 19 à 67 % des patients.Référence 17Référence 116Référence 117 Une tomodensitométrie (TDM) permet habituellement de démontrer un épaississement pleural lisse avec un épanchement associé. Des anomalies parenchymateuses sur la TDM pulmonaire sont signalées pour jusqu'à 86 % des cas.Référence 117Référence 118 Une échographie de la zone pleurale peut contribuer aux procédures de diagnostic de la TB pleurale, mais les résultats de cet examen d'imagerie ne sont pas spécifiques.Référence 119
Même chez les patients ne présentant pas d'anomalies parenchymateuses à la radiographie pulmonaire, le rendement de la culture d'expectorations induite pour M. tuberculosis est plus de 50 %.Référence 15Référence 120 Le liquide produit dans le cadre d'une TB pleurale est exsudatif et généralement de couleur paille. La glycémie du liquide pleural peut être faible ou normale. Le pH du liquide pleural est habituellement supérieur à 7,3. La majorité des épanchements pleuraux tuberculeux sont à prédominance lymphocytaire. Une prédominance de lymphocytes neutrophiles peut être observée dans les tout premiers stades de l'infection ou si un empyème tuberculeux se développe.Référence 113Référence 121 Le dosage de l'adénosine désaminase (ADA) dans le liquide pleural n'est pas utilisé au Canada (voir le Chapitre 3 : Le diagnostic de la tuberculose active et de la tuberculose pharmacorésistante). Le diagnostic repose sur la confirmation bactériologique (frottis positif pour les bacilles acido-alcoolo-résistants [BAAR], et (ou) culture positive, et (ou) TAAN), la confirmation histologique (granulomes avec ou sans nécrose, et avec ou sans frottis positif de BAAR sur la biopsie pleurale) ou les caractéristiques radiologiques habituelles avec TB confirmée dans d'autres sites. Le rendement diagnostique des examens microbiologiques de la tuberculose pleurale est résumé dans le Tableau 1.
Énoncé de bonnes pratiques :
- Chez les patients présentant un épanchement pleural pour qui une TB est suspectée, le liquide pleural devrait être soumis pour numération cellulaire et différentielle, analyse protéique, glycémie, pH, dosage du lactate déshydrogénase, frottis et culture de bacilles acido-alcoolo-résistants, coloration de Gram et culture, test d'amplification des acides nucléiques et cytologie.
Si les échantillons pleuraux et d'expectorations ne permettent pas de poser un diagnostic, il est recommandé d'envisager une biopsie pleurale pour le diagnostic définitif étant donné le rendement diagnostique plus élevé des échantillons de tissu. Le moment lors duquel la biopsie pleurale est réalisée (attente des résultats définitifs de la culture mycobactérienne de l'échantillon pleural/expectoration ou biopsie accélérée si le résultat du TAAN et du frottis est négatif) doit être déterminé au cas par cas, en fonction du scénario clinique du patient.
Les échantillons de biopsie doivent être soumis pour la réalisation d'un frottis de BAAR, d'un TAAN et d'une culture (dans une solution saline) et pour l'histopathologie dans une solution de cytolyte/formaline. Une biopsie pleurale fermée ou thoracoscopique guidée par l'imagerie peut être réalisée, en fonction des ressources et de l'expertise locales.
3.2.1. Traitement de la TB pleurale
Les données provenant de multiples études d'observation ont démontré des taux élevés d'achèvement du traitement avec un faible taux de rechute après 6 mois de traitement. Le traitement médical de l'épanchement pleural tuberculeux donne de bons résultats chez plus de 85 % des patients.Référence 122Référence 123Référence 124Référence 125
Selon les données tirées d'une revue de Cochrane, un traitement d'appoint au moyen de corticostéroïdes peut accélérer la résolution de l'épanchement pleural et réduire l'épaississement pleural. Il n'y a cependant pas de données probantes indiquant que l'utilisation de corticostéroïdes a un impact sur la fonction pulmonaire ou est associée à des effets indésirables.Référence 126
Deux petits essais à répartition aléatoire ont comparé des méthodes de drainage pleural (thoracentèse ou drain thoracique) et ont trouvé des résultats contradictoires.Référence 123Référence 127 Dans une étude, le drain thoracique n'a pas permis de réduire l'épaississement pleural résiduel ni d'améliorer la capacité vitale forcée (CVF) en fin de traitement.Référence 133 Dans l'autre étude, la thoracentèse a été associée à une diminution du volume de liquide résiduel et à une CVF en fin de traitement plus élevée, bien que la différence ait été minime et probablement pas cliniquement importante.Référence 137
Recommandations :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un schéma thérapeutique de référence de six mois contre la TB pour traiter la TB pleurale (données peu probantes).
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique de corticostéroïdes en cas de tuberculose pleurale comme traitement d'appoint (données peu probantes).
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique d'une thoracentèse thérapeutique et d'un drainage par sonde thoracique pour les épanchements pleuraux associés à la tuberculose (données peu probantes).
Énoncé de bonnes pratiques :
- Chez les patients présentant une dyspnée importante, une thoracentèse thérapeutique peut être envisagée au cas par cas afin de soulager les symptômes.
La fièvre disparaît généralement dans les 2 semaines suivant l'instauration du traitement, mais cela peut prendre jusqu'à 2 mois pour qu'elle disparaisse complètement dans certains cas.Référence 113Référence 128 Une aggravation radiologique paradoxale peut aussi être constatée peu de temps après l'instauration du traitement chez jusqu'à 26 % des patients.Référence 118 Dans la plupart des cas, l'épanchement pleural se résorbe au bout de 6 semaines, mais cela peut prendre jusqu'à 3 mois.Référence 128
L'empyème tuberculeux est diagnostiqué sur la base de liquide purulent chez un patient atteint d'une infection tuberculeuse de l'espace pleural.Référence 115 Selon l'avis des experts, le drainage et (ou) la décortication sont recommandés en plus du traitement normal contre la TB.Référence 113Référence 129 Les données permettant de guider la composition et la durée optimale du traitement ou l'utilisation de traitements d'appoint, tels que les thrombolytiques intrapleuraux, sont limitées.Référence 129Référence 130 Dans ces conditions, il est recommandé de consulter un expert de la tuberculose.
3.3. TB abdominale
La TB abdominale peut être subdivisée en manifestations cliniquement distinctes ou se chevauchant, y compris une maladie gastro-intestinale (luminale), péritonéale, viscérale et des ganglions lymphatiques abdominaux. Les formes gastro-intestinales et péritonéales de la TB active sont les plus fréquentes. La présente section se concentre donc sur celles-ci. La TB viscérale isolée et la TB des ganglions lymphatiques abdominaux sont des formes peu fréquentes de tuberculose abdominale.Référence 131Référence 132
3.3.1. TB gastro-intestinale
La TB peut toucher n'importe quelle partie du tractus gastro-intestinal. Les atteintes iléo-cæcale et jéjunoïdiennes représentent les cas plus fréquents de TB gastro-intestinale (jusqu'à 75 % des cas), suivies par les atteintes colorectales (majoritairement du côté droit).Référence 131Référence 132Référence 133Référence 134 Les patients atteints de TB gastro-intestinale, surtout la maladie iléo-cæcale, peuvent manifester des signes cliniques et radiographiques identiques à ceux de la maladie de Crohn, par exemple des douleurs abdominales chroniques, des symptômes généraux et une masse au quadrant inférieur droit.Référence 135Référence 136 Un élargissement des ganglions lymphatiques mésentériques est plus fréquemment observé dans le cadre des examens d'imagerie diagnostique réalisés chez les patients ayant une TB gastro-intestinale que chez les patients atteints d'une affection abdominale inflammatoire.Référence 137Référence 138Référence 139Référence 140
Les tests diagnostiques de la tuberculose gastro-intestinale comprennent une analyse des selles afin de détecter M. tuberculosis et, lorsque cela est possible, une endoscopie afin de pratiquer des biopsies pour obtenir plusieurs échantillons dédiés à la fois pour la culture/le TAAN dans une solution saline et l'histopathologie afin de maximiser le rendement diagnostique. Collectivement, ces tests peuvent appuyer ou confirmer le diagnostic de TB dans jusqu'à 70 % des cas (voir le Tableau 1).Référence 133Référence 141Référence 142Référence 143
Si l'endoscopie ne permet pas de poser le diagnostic, on peut pratiquer une laparoscopie ou laparotomie pour en arriver à un diagnostic formel; on peut aussi donner un traitement antituberculeux empirique dans certains cas si cela est requis. En plus des préoccupations habituelles concernant un traitement empirique, la réponse clinique partielle à court terme aux médicaments antituberculeux de la maladie de Crohn est bien décrite et peut confondre le diagnostic.Référence 144 Il a été montré que de tels retards dans le traitement de la maladie de Crohn aggravaient les résultats à long terme (augmentation des taux de sténose et de chirurgie future).Référence 135Référence 144Référence 145 Si un traitement empirique de la tuberculose est poursuivi, il peut s'avérer utile de réaliser une endoscopie de fin de traitement pour différencier une tuberculose active, étant donné qu'une guérison significative ou complète de la muqueuse est signalée dans plus de 75 % des cas.Référence 133Référence 143
3.3.2. TB péritonéale
Une TB avec atteinte péritonéale se manifeste généralement (dans plus de 60 % des cas) par un gonflement abdominal secondaire à une ascite, souvent accompagné de douleurs abdominales, de fièvres et (ou) d'une perte de poids.Référence 38Référence 40 Les personnes atteintes d'une maladie hépatique chronique (en particulier d'une maladie liée à la consommation d'alcool), d'une maladie rénale chronique et du VIH présentent un risque accru d'être atteint de cette forme de la maladie.Référence 7Référence 18Référence 146
Une évaluation radiologique peut être utile, mais elle ne permettra pas de poser un diagnostic de TB péritonéale.Référence 137Référence 140Référence 147 Le diagnostic d'une TB péritonéale commence généralement par un prélèvement percutané d'une ascite afin de réaliser une analyse complète du liquide, y compris une microscopie et une culture. L'examen révèle un liquide d'ascite exsudatif protéique à prédominance lymphocytaire (teneur en protéines supérieure à 30 grammes par litre), avec une prédominance de lymphocytes (plus de 70 %) et un faible gradient sérum-ascite d'albumine (GASA) (moins de 11 grammes par litre). Cependant, lorsque la péritonite tuberculeuse complique une dialyse péritonéale chronique ou une cirrhose décompensée, le profil d'ascite peut ne pas être typique. Le fluide d'ascite donne rarement un résultat positif au frottis BAAR, mais peut en donner pour la culture de M. tuberculosis dans jusqu'à 80 % des cas. Des échantillons dont le volume est plus grand (plus de 1 litre) ou plus concentré augmentent le rendement des cultures.Référence 38Référence 148 Si le liquide d'ascite ne permet pas de poser un diagnostic, alors une biopsie péritonéale (examen diagnostique guidé par l'image ou laparoscopique) afin de réaliser un frottis BAAR, une culture, un TAAN et une histopathologie doit être envisagée, étant donné que le rendement diagnostique des tissus péritonéaux est nettement supérieur à celui du liquide d'ascite seul (voir le Tableau 1).Référence 38Référence 41Référence 149 Le dosage de l'adénosine désaminase n'est pas utilisé au Canada (voir le Chapitre 3 : Le diagnostic de la tuberculose active et de la tuberculose pharmacorésistante).
Il est important de reconnaître que la tuberculose péritonéale, tout comme d'autres formes de la maladie, peut entraîner une élévation du taux de marqueur tumoral CA 125. Étant donné que les résultats radiographiques sont les mêmes que ceux de la carcinomatose péritonéale du cancer de l'ovaire métastatique, on retrouve de nombreux rapports de cas de diagnostic erroné de cancer, ce qui souligne l'importance de poursuivre le diagnostic tissulaire et (ou) par culture de la TB péritonéale.Référence 39Référence 150
3.3.3. Traitement de la TB abdominale
Trois essais cliniques évaluant le traitement de la TB abdominale ont montré de manière cohérente qu'un traitement antituberculeux standard de 6 mois est suffisant chez les personnes atteintes de tuberculose abdominale pharmacosensible et que la prolongation du traitement n'améliore pas la guérison clinique ni ne réduit le risque de rechute de manière significative. La disponibilité de données probantes est limitée chez les personnes séronégatives pour le VIH. Elles sont plus solides pour les formes gastro-intestinales de TB abdominale.Référence 151
Les interventions chirurgicales devraient être réservées aux cas de TB abdominale présentant des complications graves, comme une perforation, une hémorragie ou une obstruction.Référence 152
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un traitement antituberculeux standard de six mois pour toutes formes de tuberculose abdominale pharmacosensible (données peu probantes).
3.4. TB ostéo-articulaire
3.4.1. Maladie vertébrale/rachidienne
Une TB vertébrale, ou TB rachidienne (mal de Pott), s'observe dans environ 50 % des cas de TB ostéo-articulaire.Référence 52Référence 153Référence 154Référence 155
La plupart des patients se plaignent d'un mal de dos qui progresse lentement.Référence 156Référence 157 La fièvre et les symptômes généraux sont rares, sauf en présence d'une atteinte extravertébrale ou d'une TB disséminée. Étant donné les symptômes non spécifiques, le diagnostic de TB vertébrale n'est habituellement posé que plusieurs mois après leur apparition.Référence 72Référence 73Référence 80Référence 154Référence 155Référence 156Référence 157Référence 158Référence 159Référence 160Référence 161Référence 162 Les résultats radiographiques comprennent la perte de taille et l'érosion des corps vertébraux à cause de l'accumulation de liquide paravertébral; ces résultats manquent cependant de sensibilité.Référence 163 Les examens d'imagerie par TDM et par résonance magnétique (IRM) sont plus sensibles pour la détection d'anomalies vertébrales et des tissus mous associées à la TB vertébrale.Référence 163 Ces résultats comprennent l'atteinte antérieure des vertèbres thoraciques ou lombaires adjacentes à la plaque motrice avec des signes d'œdème médullaire et une sclérose minimale; une discite intéressant les disques situés entre les vertèbres touchées, qui sont conservés jusqu'à un stade avancé de la maladie; et de gros abcès paravertébraux (la calcification évoque fortement une TB). L'IRM est la modalité de choix pour déceler une atteinte ou des lésions de la moelle épinière.Référence 80Référence 159Référence 160Référence 163Référence 164Référence 165Référence 166Référence 167Référence 168
Une biopsie à l'aiguille sous contrôle tomodensitométrique et (ou) l'aspiration des accumulations de liquide paravertébral sont les approches générant le meilleur rendement diagnostique, à l'exception de la chirurgie; elles sont donc les méthodes de prélèvement recommandées pour la pose d'un diagnostic initial (voir le Tableau 1).Référence 23Référence 72Référence 73Référence 77 Si les résultats ne permettent pas de poser le diagnostic, une biopsie chirurgicale devrait être exécutée pour qu'on puisse en arriver à un diagnostic formel et pour déterminer si les signes et symptômes peuvent avoir une autre cause que l'ostéomyélite tuberculeuse.Référence 23Référence 50Référence 72Référence 78Référence 169Référence 170Référence 171Référence 172Référence 173Référence 174 Il est important d'évaluer le patient pour déceler d'autres manifestations de la TB active, car des études ont démontré que la TB vertébrale s'accompagnait d'une TB de localisation différente chez le tiers des patients, et le diagnostic de TB active a été posé chez le quart des patients au moyen d'échantillons de nature non vertébrale.Référence 73
3.4.2. TB articulaire (arthrite tuberculeuse)
D'ordinaire, la TB articulaire est une monoarthrite atteignant les grosses articulations portantes, telles que la hanche ou le genou. Au nombre des symptômes figurent l'œdème, la douleur et la perte de fonction. Les signes en foyer typiquement associés à l'arthrite septique, tels que l'érythème local et la chaleur, sont souvent absents, tout comme les symptômes généraux. L'érosion du cartilage, les déformations et les fistules ont été associées à une manifestation tardive. M. tuberculosis a également été mis en cause dans les infections sur prothèses articulaires. L'ostéomyélite atteint rarement d'autres régions du squelette, mais de tels cas ont été signalés.Référence 52Référence 175Référence 176Référence 177Référence 178 Les atteintes multifocales peuvent être présentes dans 15 à 20 % des cas, souvent chez des personnes immunodéprimées, et peuvent être confondues avec des métastases ou de l'arthrite inflammatoire.Référence 74Référence 179
Les résultats radiologiques évoquant une TB articulaire montrent des signes d'épaississement de la synoviale et d'épanchements articulaires; la différenciation avec d'autres affections arthritiques peut cependant être difficile. Les changements à l'IRM évocateurs de la TB articulaire comprennent un épaississement modéré, mais uniforme de la synoviale, contrairement à l'épaississement plus marqué et irrégulier constaté dans la polyarthrite rhumatoïde. Une fasciite et une cellulite adjacentes peuvent être présentes tant dans l'arthrite tuberculeuse que dans l'arthrite à bactéries pyogènes, mais elles sont plus fréquentes dans l'arthrite à bactéries pyogènes.Référence 153Référence 164Référence 177Référence 178Référence 179Référence 180Référence 181
Un examen du liquide synovial aspiré est une première étape raisonnable pour diagnostiquer une tuberculose articulaire.Référence 79Référence 153Référence 178Référence 182 Les résultats généralement rencontrés lors d'une analyse du liquide synovial sont une numération élevée de globules blancs (10 000 à 20 000 globules blancs/ml, avec prédominance de neutrophiles), une faible glycémie (moins de 2,2 mmol/L) et un taux élevé de protéines (plus de 25 g/L).Référence 79Référence 153Référence 157Référence 178 Le rendement d'un frottis BAAR de liquide synovial est faible (19 %); la sensibilité du TAAN et de la culture mycobactérienne du liquide synovial est cependant élevée, de l'ordre de 75 à 85 %.Référence 23Référence 50Référence 51Référence 74Référence 75Référence 79Référence 153Référence 178Référence 182 La biopsie synoviale, avec un échantillon prélevé pour la réalisation d'un TAAN, d'un frottis et d'une culture mycobactérienne et pour la réalisation d'un examen d'histopathologie, a le meilleur rendement diagnostique (94 %) et devrait être réalisée si un diagnostic de TB articulaire demeure une considération diagnostique et si l'examen mycobactérien du liquide synovial est négatif (Tableau 1).Référence 23Référence 50Référence 51Référence 74Référence 75Référence 79Référence 153Référence 178Référence 182
3.4.3. Traitement de la TB ostéo-articulaire
Dans une revue d'un traitement de la TB ostéo-articulaire au moyen d'isoniazide (INH) et de rifampicine (RMP) chez les personnes atteintes d'une TB pharmacosensible (la majorité des études portaient sur l'observation de cohortes d'adultes et d'enfants), le risque de rechute était de 1,35 % dans les 6 mois suivant la fin du traitement antituberculeux (539 personnes étudiées), 0,86 % dans les 6 à 12 mois suivant la fin du traitement antituberculeux (437 personnes étudiées) et 0,51 % après 12 mois ou plus suivant la fin du traitement antituberculeux (1 386 personnes étudiées).Référence 183 Des résultats similaires ont été identifiés dans 2 petits essais comparatifs à répartition aléatoire.Référence 184Référence 185Référence 186
Un risque accru d'échec thérapeutique a été associé à une maladie étendue au début du traitement (telle que définie en début de traitement ou en vertu des résultats de frottis positif au début du traitement), à des signes de sclérose osseuse à l'imagerie et à l'élévation de la vitesse de sédimentation érythrocytaire/protéine C réactive (CRP) (deux mesures de la réponse inflammatoire) en fin de traitement.Référence 162Référence 183 La guérison est difficile à définir dans la TB ostéo-articulaire, et des échantillons de suivi ne sont pas systématiquement prélevés pour démontrer l'absence de croissance mycobactérienne. D'autres définitions de la guérison reposent sur des marqueurs radiologiques; cependant, le retour aux observations radiographiques de base peut ne jamais se produire, et des études récentes de la TB vertébrale ont montré que 50 % des patients présenteront à l'IRM des signes d'activité tuberculeuse, même après 12 mois de traitement.Référence 165Référence 168Référence 187 Des études basées sur la tomographie par émission de positons (TEP) ont suggéré qu'une réduction de l'activité de la maladie comme montrée par TEP peut prédire lorsqu'un traitement antituberculeux pour TB vertébral peut être cessé en toute sécurité, mais les données probantes disponibles ne sont pas encore suffisantes pour le recommander.Référence 188 Il n'est pas nécessaire de réaliser de façon systématique une intervention chirurgicale pour obtenir la guérison de la TB ostéo-articulaire, mais cela doit être envisagé pour traiter les complications associées à cette forme de la maladie (atteinte neurologique) et les atteintes articulaires (douleur et immobilité).Référence 161Référence 185Référence 189
Recommandations :
- Nous recommandons de façon conditionnelle qu'un traitement standard antituberculeux de 6 mois soit administré aux personnes atteintes d'une TB ostéo-articulaire pharmacosensible, avec possibilité de prolonger le traitement jusqu'à 9 ou 12 mois chez les personnes ayant des marqueurs de risques accrus d'échec de traitement ou de rechute; chez les personnes pour qui le frottis diagnostique de recherche de BAAR réalisé à partir de l'échantillon de biopsie est positif et (ou) pour qui le taux de sédimentation érythrocytaire/protéine C réactive (TSÉ/CRP) est élevé à la fin du traitement prévu (données peu probantes).
- Nous déconseillons de façon conditionnelle la réalisation d'une intervention chirurgicale systématique pour le traitement d'une TB vertébrale. Le traitement chirurgical de la TB vertébrale ne devrait être envisagé que chez les personnes présentant une détérioration neurologique progressive et les personnes de moins de 15 ans présentant une cyphose importante (données peu probantes).
- Nous déconseillons de façon conditionnelle la réalisation d'une intervention chirurgicale systématique pour traiter la TB articulaire. Le traitement chirurgical ne devrait être envisagé que pour prévenir la prolongation de la maladie et offrir un soulagement de la douleur et de l'immobilité une fois l'infection sous contrôle (données peu probantes).
3.5. TB du système nerveux central (SNC)
La TB du SNC fait référence à la méningite tuberculeuse, à l'arachnoïdite spinale tuberculeuse et au tuberculome. L'épidémiologie de la TB du SNC varie selon la prévalence régionale de la TB. Dans les régions à prévalence élevée de la TB, cette forme de la maladie est plus fréquente chez les enfants et les jeunes adultes, alors que, dans les environnements à prévalence faible, la méningite tuberculeuse est plus fréquente chez les adultes, après réactivation de la maladie. Selon une série d'études rétrospectives canadiennes, 75 % des cas de TB du SNC active concernent des adultes avec méningite tuberculeuse.Référence 190Référence 191Référence 192
3.5.1. Méningite tuberculeuse
La méningite tuberculeuse est la forme la plus grave de la TB, et celle qui progresse le plus rapidement; les cas soupçonnés doivent donc être considérés comme des urgences médicales. Les enfants (de moins de 5 ans) et les personnes atteintes de VIH sont les plus à risque de méningite tuberculeuse. Bien que la méningite tuberculeuse soit classiquement considérée comme une méningite à progression lente, 50 % des patients qui la contractent sont malades pendant moins de 2 semaines avant la pose du diagnostic.Référence 193 La méningite tuberculeuse peut causer un prodrome de maux de tête, des malaises, de la fièvre, des changements de personnalité, puis dégénérer en méningisme, en paralysie des nerfs crâniens et en confusion.Référence 194
Avant le développement d'un traitement antituberculeux, la méningite tuberculeuse était invariablement mortelle. Malgré les avancées majeures en termes de diagnostic et de traitement, le taux de mortalité global estimé de la méningite tuberculeuse demeure élevé (20 à 40 %), avec jusqu'à 50 % des survivants de la maladie aux prises avec des déficits neurologiques permanents et des handicaps à long terme.Référence 194Référence 195Référence 196Référence 197 Les résultats défavorables de la méningite tuberculeuse sont en corrélation avec l'âge, le statut d'immunodépression, la présence d'hydrocéphalie et (ou) de vasculite et à l'avancement clinique de la maladie au moment de la manifestation.Référence 193Référence 198Référence 199 Des modèles pronostiques ont été mis au point afin de prédire les résultats défavorables chez les adultes (de 14 ans et plus) qui sont atteints d'une méningite tuberculeuse.Référence 198Référence 200
Un examen d'imagerie peut soutenir le diagnostic de méningite tuberculeuse, en informer le pronostic et permettre de déterminer si une intervention neurochirurgicale est nécessaire. La présence, à la TDM avec densification, d'un rehaussement méningé au niveau des citernes de la base, est un élément de haute spécificité élevée pour la méningite tuberculeuse (plus de 90 % chez les adultes et les enfants); cette spécificité peut être encore améliorée par la découverte d'infarctus cérébraux et d'hydrocéphalie lorsque la maladie est plus avancée.Référence 194Référence 201 L'IRM de contraste du cerveau avec gadolinium est une manière supérieure d'identification rapide de la maladie dans ses débuts grâce à la visualisation d'une maladie leptoméningée localisée, à la caractérisation de l'ischémie et de l'infarctus précoce et à l'évaluation supérieure de l'atteinte des nerfs crâniens et du tronc cérébral, ce que ne permet pas la TDM. La TDM et l'IRM manquent cependant toutes les deux de sensibilité diagnostique. Les caractéristiques typiques de la maladie peuvent être moins importantes ou absentes chez 15 à 30 % des enfants, des personnes dont la maladie est précoce et des personnes atteintes d'un VIH avancé.Référence 202Référence 203
Une ponction lombaire est habituellement la première épreuve diagnostique à envisager si l'on soupçonne une méningite tuberculeuse. Au début de la maladie, les résultats d'analyse du liquide céphalorachidien (LCR) sont souvent normaux. Ils deviennent anormaux à mesure que la maladie progresse. La pression d'ouverture devient élevée, avec un taux de glucose bas (moins de 2,5 mmol/L), un taux de protéines élevé (0,5 g/L ou plus) et une pléocytose modérée à prédominance lymphocytaire/mononucléaire (numération de globules blancs de 100 à 500 cellules/ml).Référence 204 L'identification de M. tuberculosis dans le LCR est la méthode de référence pour poser un diagnostic formel de méningite tuberculeuse (Tableau 1). La nature paucibacillaire de la méningite tuberculeuse limite cependant le rendement diagnostique des tests microbiens. Un volume plus élevé d'échantillon (de 7 à 15 ml, 3 échantillons en série), la plus grande concentration des échantillons, l'examen par un technicien de laboratoire expérimenté et l'inclusion d'un plus grand nombre de cibles génétiques dans les TAAN peuvent maximiser le rendement diagnostique.Référence 23Référence 205Référence 206Référence 207 Considérant le manque de sensibilité de la microscopie du LCR et les délais de diagnostic associés aux méthodes basées sur une culture, ce sont les TAAN qui devraient être privilégiés si un volume adéquat de LCR est disponible afin de pouvoir poser rapidement un diagnostic.Référence 208Référence 209 Parmi les TAAN disponibles dans le commerce, c'est le GeneXpert ULTRA qui présente les meilleures données disponibles en faveur d'une sensibilité élevée; il doit donc être privilégié dans la mesure du possible.Référence 32
3.5.2. Traitement de la méningite tuberculeuse
Toute suspicion clinique de méningite tuberculeuse doit être fondée sur la présence de facteurs de risque épidémiologiques et de caractéristiques cliniques de TB, de même que sur la suspicion relative d'un autre diagnostic. Un traitement entrepris à un stade précoce de la maladie réduit le taux de mortalité à moins de 10 %.Référence 206Référence 210Référence 211Référence 212
Énoncé de bonnes pratiques :
- Dans les cas de forte suspicion de méningite tuberculeuse, nous suggérons d'instaurer immédiatement un traitement empirique en attendant les résultats des tests diagnostiques afin de réduire la mortalité et de prévenir les complications.
Aucun schéma thérapeutique antituberculeux optimal pour la méningite tuberculeuse n'est certain. Les directives actuelles de l'American Thoracic Society/Centers for Disease Control and Prevention/Infectious Diseases Society of America, National Institute for Health and Care Excellence, American Academy of Pediatrics et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandent un traitement standard avec RMP, INH et pyrazinamide (PZA) pendant la phase intensive initiale de deux mois, mais il y a un manque de consensus sur le meilleur quatrième agent à utiliser.Référence 213Référence 214Référence 215Référence 216Référence 217Référence 218
Basé sur le faible passage méningé de la RMP dans le SNC, une série d'essais cliniques ont évalué les résultats cliniques et pharmacocinétiques de doses plus élevées (un traitement « intensifié ») de RMP dans le cadre de schémas thérapeutiques pendant la phase intensive pour le traitement de la méningite tuberculeuse (dans cette étude, la dose de RMP n'était pas élevée pendant toute la durée du traitement). Bien que les études publiées n'aient pas identifié de dose optimale ni démontré de manière concluante un bénéfice clinique d'un tel dosage, on trouve maintenant des résultats convaincants et cohérents qui indiquent une corrélation entre la concentration de RMP dans le SNC et la réponse avec la dose prise, et des études sur l'innocuité qui soutiennent l'utilisation d'un dosage de RMP plus élevé.Référence 219Référence 220Référence 221Référence 222Référence 223Référence 224Référence 225Référence 226
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle d'utiliser des doses plus élevées de rifampicine (plus de 15 mg/kg/jour par voie orale, jusqu'à une dose maximale de 35 mg/kg/jour par voie orale ou 20 mg/kg/jour par IV) ainsi qu'une dose normale d'isoniazide, pyrazinamide, et éthambutol pendant la phase intensive du traitement pour lutter contre la méningite tuberculeuse pharmacosensible (données peu probantes).
En l'absence de données cliniques probantes concernant l'utilisation d'un quatrième agent dans un schéma thérapeutique contre la méningite tuberculeuse, l'American Pediatric Association et l'OMS conseillent l'utilisation de la streptomycine ou de l'éthionamide à la place de l'éthambutol (EMB), en se basant sur le fait que l'EMB se diffuse mal dans le SNC et qu'il est difficile de surveiller la toxicité de l'EMB chez l'enfant.Référence 227 Bien que les fluoroquinolones aient un profil de passage méningé dans le SNC favorable, les essais cliniques évaluant leur utilisation comme quatrième agent pour la méningite tuberculeuse chez les adultes et les enfants n'ont pas montré de bénéfice en dehors des formes pharmacorésistantes de la maladie, en plus de soulever des inquiétudes quant aux effets indésirables de cette classe de médicaments.Référence 228Référence 229Référence 230Référence 231 Les médicaments de seconde intention ayant un profil de diffusion favorable dans le SNC (linézolide, éthionamide) ne sont pas soutenus par des données cliniques de qualité suffisante pour envisager leur utilisation pour le moment.Référence 219Référence 232Référence 233Référence 234Référence 235
Recommandation :
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation de fluoroquinolones pour traiter la méningite tuberculeuse, sauf si une pharmacorésistance est suspectée (données peu probantes).
Aucun essai clinique n'a évalué directement la durée du traitement antituberculeux dans le cas d'une TB du SNC. Une revue des études d'observation sur la méningite tuberculeuse n'a pas permis de trouver de taux accru de rechute chez les personnes traitées pendant 6 mois.Référence 236 Cependant, étant donné les préoccupations relatives au passage des médicaments dans le SNC et le potentiel d'un préjudice important dû à la rechute si la maladie n'est pas traitée adéquatement, les directives actuelles aux États-Unis, en Angleterre et de l'OMS continuent de recommander un traitement antituberculeux de neuf mois au minimum, et jusqu'à 12 mois pour toutes les formes de TB du SNC pharmacosensibles.Référence 190Référence 214Référence 217Référence 237Référence 238 Considérant le peu de données probantes soutenant une durée prolongée de traitement, si des problèmes liés à la tolérance du traitement antituberculeux surviennent, la poursuite du traitement au-delà de 6 mois doit être réévaluée en consultation avec un expert de la TB.
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle, étant donné la gravité de la maladie et le risque de morbidité si le traitement administré pour la TB du système nerveux central est inadéquat, que le traitement soit prolongé de 9 à 12 mois dans le cas d'une maladie pharmacosensible (données peu probantes).
En plus d'un traitement antituberculeux, il est important de prendre des mesures pour atténuer la pression intracrânienne élevée et prévenir l'hydrocéphalie et l'infarctus. Il a été montré que la prise de corticostéroïdes en traitement d'appoint réduisait le risque de mortalité à court terme de la méningite tuberculeuse, mais pas le risque de déficiences neurologiques, ni n'augmentait la survie à long terme (Tableau 2 Dosage des corticostéroïdes).Référence 194Référence 197Référence 239Référence 240
Recommandation :
- Nous recommandons fortement que toutes les personnes atteintes d'une méningite tuberculeuse suivent une cure de corticostéroïdes dont la dose est déterminée par la gravité de la maladie (données probantes).
Plusieurs petits essais comparatifs utilisant de l'aspirine (acide acétylsalicylique, AAS) en plus d'un traitement antituberculeux et d'une cure de corticostéroïdes, pour traiter la méningite tuberculeuse chez les adultes et les enfants ont suggéré un bénéfice potentiel (réduction des nouveaux infarctus et diminution de la mortalité à 60 jours), sans préjudice supplémentaire. Les schémas thérapeutiques d'AAS étudiés comprenaient des doses de 81 à 1 000 mg par jour pendant la phase initiale de traitement de 1 ou 2 mois.Référence 241Référence 242 Étant donné la nature préliminaire de ces résultats, il n'est pas possible de recommander l'ajout de l'AAS dans le traitement de la méningite tuberculeuse pour le moment, mais cela pourrait changer lorsque les résultats d'études en cours menées chez des adultes et des enfants seront connus.Référence 243Référence 244
Plusieurs études cliniques d'importance évaluant le traitement de la méningite tuberculeuse sont en cours (études INTENSE-TBM, HARVEST et TBM-KIDS) et les directives et recommandations pourront être affinées au fur et à mesure que les données de ces essais deviendront disponibles.Référence 219Référence 220Référence 221
3.5.3. Tuberculome et arachnoïdite spinale tuberculeuse
La méningite tuberculeuse peut entraîner un tuberculome et une arachnoïdite spinale tuberculeuse. La maladie spinale, qui est souvent cliniquement occulte, a été signalée dans jusqu'à 76 % des cas de méningite tuberculeuse. Des tuberculomes cérébraux, quant à eux, ont été signalés dans environ 10 % des cas. La prévalence de ces formes de la maladie est plus élevée chez les personnes atteintes de VIH.Référence 195Référence 242Référence 245 Lorsqu'ils se présentent en isolation, les symptômes sont plus souvent subaigus, de nature neurologique et liés à l'effet de masse (maux de tête et [ou] signes neurologiques focaux d'hémiplégie, de compression des racines nerveuses et de syndromes médullaires), contrairement aux manifestations infectieuses et inflammatoires plus aiguës de la méningite tuberculeuse.Référence 191Référence 212
Une TDM avec densification et une IRM de contraste avec gadolinium peuvent démontrer des lésions annulaires solitaires ou multiples suggérant un tuberculome dans le cerveau et la moelle épinière. L'IRM permet de mieux visualiser l'arachnoïdite spinale tuberculeuse, de même que toute infection associée de l'espace épidural, myélite, spondylite et atteinte des racines nerveuses.Référence 201 Lorsque cela est possible, il est préférable de poser un diagnostic tissulaire/microbien avant l'instauration du traitement (Tableau 1). Si un traitement empirique est instauré, il est important de noter que l'aggravation paradoxale clinique (30 %) et radiographique (65 %) des symptômes pendant les 6 premiers mois d'un traitement efficace est fréquente et rend difficile l'évaluation d'une réponse au traitement. La neuro-imagerie de suivi doit être utilisée principalement pour évaluer d'autres diagnostics et complications. Les résultats d'un tel examen doivent être interprétés de concert avec les informations cliniques et microbiologiques.Référence 246
3.5.4. Traitement du tuberculome
Il n'y a pas d'essais comparatifs qui évaluent la prise en charge optimale du tuberculome ou de l'arachnoïdite tuberculeuse. Les recommandations concernant la durée du traitement et l'utilisation de corticostéroïdes d'appoint sont extrapolées à partir de données d'observation tirées d'essais cliniques sur la méningite tuberculeuse.Référence 246
Énoncé de bonnes pratiques :
- En cas de tuberculome et d'arachnoïdite spinale tuberculeuse pharmacosensibles, il est suggéré d'instaurer un traitement antituberculeux standard de 9 à 12 mois, étant donné la gravité de la maladie et le risque de morbidité en cas de traitement inadéquat.
Par extrapolation à partir de données sur d'autres maladies inflammatoires parenchymateuses du SNC (c'est-à-dire le cancer) et de données observationnelles limitées, on considère que les corticostéroïdes peuvent avoir un rôle limité pour le soulagement des symptômes dans le contexte de tuberculomes avec des symptômes neurologiques associés à un œdème vasogénique.Référence 190
Recommandation :
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique de corticostéroïdes d'appoint en cas de tuberculose du système nerveux central sans méningite (données peu probantes).
Le Tuberculosis Meningitis International Research Consortium (en anglais seulement) a compilé une collection de revues d'experts en libre accès afin d'aborder le domaine rapidement évolutif du diagnostic et de la prise en charge de la TB du SNC. Une revue complète de la prise en charge des complications associées à la TB du SNC a récemment été publiée par Donovan, et al.Référence 247
3.6. TB disséminée
La TB disséminée est définie comme une maladie qui touche deux organes non contigus ou plus ou qui se caractérise par la présentation de M. tuberculosis dans le sang ou une biopsie de la moelle osseuse ou du foie.Référence 21 La TB miliaire est un sous-ensemble distinct de la tuberculose disséminée, une forme de TB pour laquelle le taux de mortalité est plus élevé.Référence 248 La dissémination hématogène de la TB en cas de maladie miliaire cause la formation de minuscules tubercules dans plusieurs organes, ce qui entraîne souvent des changements micronodulaires caractéristiques (1–5 mm) décelables sur l'imagerie pulmonaire de même qu'une maladie systémique mettant en jeu le pronostic vital.Référence 95
La manifestation clinique de la tuberculose disséminée est souvent non spécifique. Les symptômes les plus fréquemment signalés comprennent la fièvre, les sueurs nocturnes, l'anorexie, la perte de poids et la faiblesse, alors que les symptômes respiratoires et autres symptômes spécifiques à l'organe touché sont moins fréquents.Référence 94Référence 96Référence 249Référence 250 Le plus souvent, les manifestations cliniques sont subaiguës ou chroniques, bien que des formes fulminantes aiguës de détérioration (avec état de choc et syndrome de détresse respiratoire aiguë) ait été décrites.Référence 251Référence 252 La TB disséminée peut se manifester d'une manière ressemblant à un carcinome métastatique chez les personnes âgées, se caractérisant uniquement par une émaciation progressive. L'absence de fièvre et de changements radiologiques pulmonaires dans ce contexte peut causer de la confusion dans le bilan diagnostique de la TB.Référence 253Référence 254 L'ophtalmoscopie démontrant des tubercules choroïdiens est un résultat spécifique qui survient chez jusqu'à 20 % des cas chez les personnes séropositives au VIH.Référence 255Référence 256 Les manifestations non spécifiques et souvent variables de la TB disséminée mènent fréquemment à un délai ou même à une absence de diagnostic et à un taux de mortalité élevé.Référence 96Référence 257
Énoncé de bonnes pratiques :
- Chez les cas gravement malades ou chez ceux présentant un état immunodéprimé important, un traitement empirique de la TB devrait être envisagé pour prévenir la morbidité et le décès en attendant les résultats de la culture des mycobactéries.
Les résultats de laboratoire de la tuberculose disséminée ne sont pas spécifiques, bien que les anomalies hématologiques soient fréquentes. Une hypoalbuminémie, une hypercalcémie et une élévation de la ferritine sont quant à elles des signes avant-coureurs d'un pronostic défavorable.Référence 95Référence 96 De 30 à 50 % des cas ne présentent pas de motif micronodulaire (ou « miliaire ») classique discrète à la radiographie pulmonaire.Référence 95 La TDM avec densification est plus sensible que la radiographie pulmonaire, mais le résultat n'est pas nécessairement spécifique à une TB miliaire.Référence 258 Un examen rapide du frottis pour recherche de BAAR, du TAAN et de la culture d'expectoration et d'urine, de même que des échantillons prélevés à divers sièges potentiels de la maladie qui peuvent être apparents cliniquement ou à la radiographie (espace pleural, péricarde, péritoine, LCR, foie, moelle osseuse, sang) augmente la probabilité d'un résultat favorable et peut remplacer la nécessité de réaliser des prélèvements de biopsie plus effractifs (Tableau 1).Référence 93Référence 94Référence 96Référence 248 La TDM par émission de positons (TEP) peut aider dans le bilan menant au diagnostic de TB disséminée en permettant de déterminer de manière précise quels sont les ganglions lymphatiques atteints afin d'améliorer le rendement diagnostique d'échantillons minimalement effractifs.Référence 259 L'accessibilité limitée du TEP peut rendre son utilisation systématique impossible. Un accès retardé ne doit pas entraîner un retard dans les autres examens et dans le traitement. L'atteinte du SNC en cas de tuberculose disséminée peut survenir dans 10 à 30 % des cas. Cette atteinte a une prévalence accrue chez les personnes séropositives au VIH. Il est recommandé de réaliser une évaluation clinique approfondie et d'appliquer d'un seuil bas pour la neuro-imagerie et la ponction lombaire chez les personnes présentant des signes neurologiques objectifs si une TB disséminée est soupçonnée ou confirmée.
3.6.1. Traitement de la TB disséminée
Il n'y a pas d'essais cliniques évaluant spécifiquement le traitement optimal de la TB disséminée; les études d'observation sont quant à elles confondues par des définitions variables de la maladie. Les recommandations des lignes directrices existantes sont en grande partie basées sur des avis d'experts fondés sur l'extrapolation de données probantes sur le traitement d'autres formes de TB extrapulmonaire atteignant des organes spécifiques.Référence 95Référence 96Référence 213Référence 214
Recommandation :
- Dans le cas d'une TB disséminée pharmacosensible sans atteinte du système nerveux central, nous recommandons de façon conditionnelle un traitement antituberculeux standard de six mois. Il est possible de prolonger le traitement à 9 à 12 mois chez les patients immunodéprimés si la condition prédisposante n'est pas modifiée (par exemple, chez les personnes atteintes du virus de l'immunodéficience humaine qui ne suivent pas de traitement antirétroviral ou qui continuent de suivre un traitement immunosuppresseur) (données peu probantes).
3.7. TB génito-urinaire
3.7.1. Voies urinaires
La TB des voies urinaires est plus fréquente chez les hommes et chez les personnes atteintes d'une maladie rénale chronique nécessitant une hémodialyse.Référence 56Référence 260 Le plus souvent, la maladie débute de façon insidieuse, et les patients présentent une pyurie aseptique asymptomatique, une hématurie macroscopique, une pollakiurie et une dysurie.Référence 261Référence 262Référence 263Référence 264 Des douleurs rachidiennes ou lombaires, rappelant une pyélonéphrite aiguë, traduisent souvent une obstruction calicielle ou urétérale, bien que la colique néphrétique soit peu fréquente. L'atteinte vésicale (et la diminution de la capacité de stockage qui en découle) peut entraîner une incapacité à vider complètement la vessie et être associée à une surinfection bactérienne de la vessie.
L'échographie, la TDM et l'IRM sont des modalités diagnostiques utiles pour diagnostiquer une TB génito-urinaire.Référence 265Référence 266 Les anomalies radiologiques associées à la TB génito-urinaire sont des distorsions et des érosions calicielles, une hydronéphrose, la présence de cicatrices sur le parenchyme rénal et une calcification (qui peuvent tous simuler les changements observables dans la pyélonéphrite chronique).Référence 265Référence 267
Chez les patients souffrant d'une maladie des voies urinaires, les échantillons d'urine envoyés pour un frottis BAAR, un TAAN et une culture confirmeront le diagnostic dans plus de 90 % des cas (voir le Tableau 1 et le Chapitre 3 : Le diagnostic de la tuberculose active et de la tuberculose pharmacorésistante pour plus de détails).Référence 23Référence 54Référence 55Référence 56Référence 57Référence 268 Antibiothérapie avec des fluoroquinolones, utilisés pour traiter la surinfection bactérienne peuvent empêcher le laboratoire d'isoler M. tuberculosis dans les échantillons d'urine et devraient donc être interrompus plus de 48 heures avant les prélèvements d'urine destinés aux analyses mycobactériologiques.Référence 268 Une ponction par aiguille fine (PAF) échoguidée du rein peut être indiquée à l'occasion si les résultats de l'imagerie laissent croire à une TB rénale et si la recherche de mycobactéries par culture urinaire est négative.Référence 57Référence 58
3.7.2. Appareil génital
La TB de l'appareil génital peut résulter d'une propagation bacillaire depuis un foyer rénal; le diagnostic de TB génitale devrait par conséquent inciter à rechercher une maladie des voies urinaires. Cependant, l'atteinte de l'appareil génital féminin ou des vésicules séminales chez l'homme est le plus souvent due à une diffusion hématogène ou directe du bacille en provenance des organes voisins; par conséquent, une absence de confirmation d'une tuberculose urinaire ne doit pas empêcher la poursuite des examens pour déceler une TB de l'appareil génital.
3.7.2.1. TB de l'appareil génital féminin
L'infection peut toucher n'importe quelle partie de l'appareil génital féminin; cependant, pour des raisons qui demeurent obscures, 90 % à 100 % des patientes qui présentent une TB génito-urinaire souffrent d'une infection des trompes de Fallope, habituellement bilatérale, qui est associée à des taux élevés d'infertilité.Référence 269Référence 270Référence 271 La TB de l'appareil génital féminin est le plus souvent diagnostiquée dans le cadre d'un bilan d'infertilité ou d'une évaluation d'un saignement utérin anormal, de douleurs pelviennes ou de masses annexielles. Une atteinte cervicale ou vulvo-vaginale est également possible, quoique moins fréquente, et se manifeste souvent par des saignements vaginaux anormaux ou des ulcères.Référence 272 Le diagnostic de TB génitale chez la femme exige le recours à des techniques microbiologiques, histopathologiques et radiologiques.Référence 59Référence 60Référence 270Référence 271Référence 273 Les résultats de l'hystérosalpingographie peuvent évoquer une TB, mais, comme c'est le cas avec la TB rénale, l'imagerie est souvent non spécifique et les signes caractéristiques ne sont habituellement présents que lorsque la maladie est plus avancée.Référence 274 Les échantillons pouvant servir à une recherche de M. tuberculosis par culture sont variés : liquide menstruel, liquide péritonéal, pièce de biopsie de l'endomètre et pièce de biopsie de tissu anormal repéré à la laparoscopie.Référence 59Référence 60Référence 62Référence 273Référence 275 Des petites études ont examiné le rôle des TAAN dans le diagnostic de la TB de l'appareil génital féminin à partir d'échantillons de tissus de sensibilité élevée.Référence 61 Même lorsque la TB de l'appareil génital féminin est traitée adéquatement, les taux d'infertilité subséquents atteignent 10 à 30 %.Référence 60Référence 276Référence 277 L'importante de confirmer un diagnostic d'infertilité causé par la TB a été souligné par des cas de TB congénitale chez ceux dont le diagnostic n'avait pas été posé avant l'entreprise du processus de fécondation in vitro.Référence 278
3.7.2.2. TB de l'appareil génital masculin
Tout comme pour les femmes, la TB peut toucher n'importe quelle partie de l'appareil génital masculin. L'épididymite et l'orchite sont les manifestations les plus courantes.Référence 269 On observe rarement une atteinte du pénis ou de la prostate.Référence 269Référence 279Référence 280 La TB de l'appareil génital masculin se manifeste habituellement par un œdème du scrotum, parfois par des douleurs rectales ou pelviennes et moins souvent par une hydrocèle ou, dans les cas avancés, une fistule avec écoulement (« périnée en arrosoir »).Référence 269Référence 279 À l'examen, l'épididyme peut avoir une texture caoutchouteuse ou nodulaire, et on peut observer un épaississement de la prostate avec des nodules indurés. Un épaississement du canal déférent est palpable chez 50 % à 75 % des patients. De l'urine et du liquide s'écoulant des fistules devraient être envoyés au laboratoire en vue d'une recherche de BAAR par frottis, TAAN et culture.Référence 63Référence 64Référence 65Référence 66 Si ces échantillons ne permettent pas de poser le diagnostic, une biopsie (PAF ou biopsie excisionnelle) devrait être pratiquée.Référence 63Référence 64Référence 65Référence 66
3.7.3. Maladie du bacille de Calmette-Guérin (BCG)
Les personnes ayant reçu le BCG par voie intravésicale pour le traitement du cancer de la vessie sont à risque de développer une TB génito-urinaire locale (chez 1 % des patients) ou une maladie vertébrale ou disséminée (chez 0,4 % des patients).Référence 281Référence 282Référence 283Référence 284Référence 285Référence 286Référence 287 Les hommes sont plus susceptibles de développer une maladie par BCG active, avec un délai médian de diagnostic de 170 jours après administration.Référence 284 Le diagnostic peut être établi par un prélèvement d'urine afin de réaliser une analyse mycobactérienne et diagnostiquer une tuberculose génito-urinaire ou par prélèvement biopsique des organes touchés s'il est question d'une maladie disséminée.
3.7.4. Traitement de la TB génito-urinaire
Dans le cadre d'études d'observation de la TB de l'appareil génital masculin et de la TB génito-urinaire, le traitement antituberculeux standard de 6 mois dans le cas d'une TB génito-urinaire pharmacosensible a montré un taux de guérison adéquat; il s'agit donc du schéma thérapeutique suggéré.Référence 21Référence 288Référence 289Référence 290 Un essai comparatif à répartition aléatoire portant sur la TB de l'appareil génital féminin a comparé les traitements de 6 mois et de 9 mois et a conclu que les deux traitements entraînaient des résultats similaires; un traitement d'une durée de 6 mois est donc suggéré.Référence 291 Étant donné le profil de pharmacorésistance du BCG (sensibilité à l'INH et à la RMP, mais résistance au pyrazinamide), les personnes atteintes d'une maladie causée par cette mycobactérie sont généralement traitées au moyen d'un schéma de 9 mois d'INH et de RMP.Référence 281Référence 282Référence 285Référence 286Référence 287
Recommandations :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un traitement antituberculeux standard de six mois pour la TB génito-urinaire pharmacosensible (données peu probantes).
- Nous recommandons de façon conditionnelle un traitement d'une durée minimum de neuf mois avec de l'isoniazide et de la rifampicine pour traiter la maladie du BCG, étant donné la résistance inhérente au pyrazinamide (données peu probantes).
3.8. Péricardite tuberculeuse
Les symptômes les plus courants ne sont pas spécifiques et découlent du processus infectieux sous-jacent (fièvre, sueurs nocturnes), de l'atteinte cardiaque (dyspnée, orthopnée) ou de l'atteinte d'un autre siège (toux). Les signes physiques varient selon l'ampleur de l'atteinte cardiaque.Référence 86Référence 292 La péricardite tuberculeuse se manifeste d'abord par un épanchement exsudatif sérosanguin dans le péricarde qui peut disparaître spontanément en quelques semaines, mais qui peut aussi évoluer vers la tamponnade cardiaque ou la constriction péricardique.
Les techniques d'imagerie auxquelles on peut avoir recours en cas de péricardite tuberculeuse sont la radiographie, l'échocardiographie, l'IRM cardiaque et la TDM.Référence 86Référence 292 Les épanchements péricardiques associés à la TB sont plus probables qu'un épanchement péricardique viral/idiopathique si on constate une adénopathie médiastinale à la TDM; cela ne permet cependant pas de faire la distinction entre les épanchements liés à la TB de ceux liés à un cancer péricardique.Référence 293Référence 294
Le liquide péricardique est généralement un exsudat sanguinolent à prédominance lymphocytaire.Référence 84 Des résultats similaires sont cependant fréquemment trouvés dans le cadre d'épanchements péricardiques chroniques idiopathiques et cancéreux.Référence 295
Le diagnostic de péricardite tuberculeuse peut être confirmé par le prélèvement de liquide péricardique (sensibilité de 60 %) et (ou) de tissus péricardiques (sensibilité de 90 %) en vue de la réalisation d'un frottis pour la recherche de BAAR, d'un TAAN, d'une culture et d'une analyse histopathologique (Tableau 1). Étant donné les difficultés associées à la pose d'un diagnostic et le haut taux de morbidité et de mortalité associés à cette affection (80 à 90 % de mortalité avant l'arrivée des antibiotiques), un traitement empirique devrait être envisagé dans l'attente des résultats des tests microbiologiques/histologiques (surtout chez les personnes immunodéprimées, étant donné que les caractéristiques histopathologiques typiques peuvent ne pas être présentes).Référence 296Référence 297Référence 298
3.8.1. Traitement de la péricardite tuberculeuse
Les recommandations de schéma/durée de traitement sont basées sur des données d'observation ayant démontré une réduction de l'incidence de la constriction péricardique et du taux de mortalité par rapport aux résultats obtenus lors de l'ère préantibiotique.Référence 82Référence 84Référence 296Référence 299Référence 300Référence 301
Dans une revue de Cochrane analysant séparément des cohortes de personnes séronégatives et séropositives pour le VIH, l'utilisation de corticostéroïdes a réduit de manière significative le risque de décès par péricardite. Chez les personnes séropositives pour le VIH, l'utilisation de corticostéroïdes n'a pas amélioré de manière significative les résultats cliniques. Il est à remarquer que seulement 20 % des participants séropositifs pour le VIH prenaient des antirétroviraux. Il n'y a pas eu d'augmentation significative des infections opportunistes ou de cancer chez les personnes séropositives ou séronégatives pour le VIH, mais les données à ce sujet sont limitées. Il existe très peu de données sur les personnes séropositives suivant un traitement antirétroviral. Chez les patients présentant une bonne suppression virale obtenue par la prise d'antirétroviraux, les données découlant des patients séronégatifs pour le VIH peuvent être considérées plus applicables.Référence 296 Un traitement initial de prednisolone à 120 mg par voie orale une fois par jour pendant six semaines a été prescrit dans le cadre de l'une des plus importantes et plus récentes études comprises dans la méta-analyse de Cochrane en 2017 (Tableau 2).Référence 296Référence 301
Recommandations :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un traitement antituberculeux standard de six mois pour la péricardite tuberculeuse pharmacosensible (données peu probantes).
- Nous recommandons de façon conditionnelle l'instauration d'un traitement initial d'appoint au moyen de corticostéroïdes chez tous les patients séronégatifs au VIH atteints de péricardite tuberculeuse (données peu probantes).
- Nous déconseillons de façon conditionnelle l'utilisation systématique d'un traitement d'appoint au moyen de corticostéroïdes chez les personnes atteintes de VIH qui ne prennent pas de traitement antirétroviral (données peu probantes).
Énoncés de bonnes pratiques :
- Nous ne sommes pas en mesure de fournir une recommandation spécifique quant à l'utilisation de corticostéroïdes comme traitement d'appoint chez les personnes atteintes de VIH sous traitement antirétroviral qui sont aussi atteintes de péricardite tuberculeuse étant donné le manque de données. Nous suggérons une évaluation au cas par cas en attendant une étude plus approfondie.
- Nous suggérons que les patients présentant des épanchements péricardiques récurrents ou une élévation persistante des pressions veineuses centrales malgré le drainage du liquide péricardique et la prise d'antituberculeux soient orientés pour qu'une péricardectomie précoce soit envisagée.
3.9. TB oculaire
L'atteinte oculaire est une manifestation rare de la TB extrapulmonaire. Bien qu'on la retrouve fréquemment dans un contexte de maladie disséminée, la TB oculaire se présente plus souvent sans maladie systémique cliniquement apparente.Référence 255Référence 302 Dans un contexte où l'incidence de la TB est faible, comme au Canada, une évaluation par un ophtalmologiste d'une uvéite d'étiologie inconnue avec des marqueurs immunitaires d'infection tuberculeuse (identifiés par un test cutané à la tuberculine [TCT] ou un test de libération d'interféron gamma [TLIG]) mène souvent à une orientation vers un centre de traitement de la TB afin qu'un traitement antituberculeux empirique soit envisagé.Référence 303Référence 304
La TB peut toucher toutes les parties de l'œil et peut résulter d'une propagation hématogène ou des structures adjacentes. La TB oculaire peut être sous-catégorisée selon que les structures de l'œil atteintes soient périoculaires, superficielles ou intraoculaires; ces atteintes peuvent être isolées ou se chevaucher. La TB intraoculaire est la forme la plus courante de tuberculose oculaire; elle se manifeste principalement par une uvéite impliquant d'abord la partie postérieure vasculaire de l'œil (choroïde). La TB intraoculaire peut toucher un seul ou les deux yeux, et présenter des symptômes variables allant d'une vision floue à une ophtalmalgie, une conjonctivite et une perte de vision.Référence 302 La pathophysiologie de la TB intraoculaire n'est toujours pas complètement caractérisée, mais on suppose qu'elle implique une infection directe de l'œil ou une réaction d'hypersensibilité à médiation immunitaire déclenchée par une infection tuberculeuse ailleurs dans l'organisme.Référence 305
Le chevauchement clinique entre la TB intraoculaire et d'autres causes infectieuses et non infectieuses plus courantes d'uvéite constitue un défi diagnostique important. Bien que les granulomes choroïdiens, la vascularite rétinienne occlusive et la choroïdite serpigineuse multifocale observés à l'examen ophtalmologique ont été proposés comme étant des manifestations spécifiques à la TB intraoculaire dans des milieux à incidence de tuberculose élevée, la transférabilité de ces résultats aux milieux à faible incidence de la maladie a été mise en doute.Référence 302Référence 306 Il est rarement possible d'obtenir une confirmation de TB intraoculaire (par une culture, un test moléculaire ou une analyse pathologique) étant donné les risques associés au prélèvement d'un échantillon oculaire et le rendement diagnostique généralement faible de tels échantillons.Référence 307Référence 308 Par conséquent, un diagnostic présomptif de TB intraoculaire est souvent posé sur la base des résultats de l'examen ophtalmologique, des facteurs de risques épidémiologiques d'exposition à la TB et des marqueurs immunitaires positifs de l'infection par la TB (TCT et [ou] TLIG) en l'absence d'une autre cause possible.Référence 309Référence 310 Cette approche surestime le nombre de personnes atteintes de TB intraoculaire comparativement au nombre de personnes pour qui un échantillon oculaire analysé par réaction en chaîne par polymérase (PCR) (46,9 % contre 37,7 %) permet de poser un diagnostic formel ou pour qui une culture de TB confirme une atteinte à un autre siège (3,8 %).Référence 310Référence 311Référence 312Référence 313
3.9.1. Traitement de la TB oculaire
Un guide consensuel a récemment été publié pour résumer l'évaluation clinique et le traitement de la TB oculaire.Référence 311 Étant donné la nature traitable de la tuberculose oculaire et le risque de perte de vision en cas de retard de traitement, l'instauration d'un traitement antituberculeux ne devrait pas attendre une fois le bilan adéquat terminé.Référence 304Référence 312 Étant donné que le diagnostic de TB intraoculaire est généralement indirect et dépend fortement des résultats de l'examen oculaire, il est essentiel d'assurer des communications claires avec le prestataire de soins contre la TB concernant les résultats ophtalmologiques et le degré de suspicion clinique de TB oculaire pour assurer une prise en charge opportune et appropriée.
Bien qu'un traitement de 9 mois ou plus a été proposé pour réduire le risque de rechute, particulièrement avec des signes de changements inflammatoires persistants, la réponse inflammatoire intraoculaire à un traitement efficace peut être retardée et l'infection en cours peut devenir impossible à distinguer de l'inflammation associée à l'hypersensibilité.Référence 303Référence 304Référence 310Référence 312Référence 313Référence 314Référence 315Référence 316Référence 317
Le rôle des anti-inflammatoires oculaires ou à action générale demeure controversé; ils devraient être utilisés sous la direction et le suivi d'un ophtalmologiste.Référence 304Référence 318 Le traitement préventif de la tuberculose ne doit être utilisé que si une autre étiologie de maladie oculaire a été confirmée et qu'il est indiqué par ailleurs.Référence 311 L'EMB peut être utilisé en toute sécurité dans le cadre d'un traitement antituberculeux standard pour la tuberculose intraoculaire dans la mesure où un suivi étroit a lieu pour surveiller l'apparition de signes de neuropathie optique, surtout chez les personnes présentant des facteurs de risque à cet effet.Référence 311Référence 319
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle qu'un traitement antituberculeux standard de 6 mois soit utilisé pour une TB intraoculaire (suspectée ou avérée) pharmacosensible (données peu probantes).
3.10. Atteintes dermatologiques et autres manifestations rares de la tuberculose extrapulmonaire
On estime qu'une forme cutanée de la TB est présente dans 1 à 2 % des cas de TB extrapulmonaire. Sa présence peut découler d'une infection directe (TB cutanée) ou provenir de réactions à médiation immunitaire à une infection tuberculeuse ailleurs dans l'organisme (tuberculides).Référence 320 La TB cutanée découle typiquement d'une propagation endogène (directe et contiguë ou lymphohématogène) et rarement d'une inoculation exogène (chancre tuberculeux ou tuberculose verruqueuse).Référence 321 Les formes les plus courantes de tuberculose cutanée comprennent la scrofulodermie (érosions ulcératives), le lupus vulgaire (plaques) et la maladie orificielle (localisation anale et périanale). Les tuberculides sont souvent de nature papulonodulaire, allant de lésions superficielles et peu symptomatiques à profondes et douloureuses (tuberculides lichénoïdes) et, parfois, à une panniculite ulcéreuse (érythème induré de Bazin et maladie papulonécrotique).Référence 320Référence 321Référence 322
Le diagnostic de tuberculose cutanée se fait par biopsie, suivie d'une évaluation histopathologique et d'un frottis et d'une culture mycobactériens. Les mycobactéries non tuberculeuses et la lèpre peuvent également se manifester par une maladie cutanée, ce qui souligne l'importance diagnostique d'une analyse appropriée des échantillons de tissus.
Le diagnostic de tuberculides peut s'avérer difficile et nécessite souvent la combinaison d'une histopathologie cohérente de la biopsie, d'un processus d'exclusion d'autres diagnostics, d'une démonstration d'une infection ou d'une maladie tuberculeuse (culture confirmée sur un autre siège ou confirmée par une radiographie pulmonaire, TCT et [ou] TLIG et d'une réponse au traitement de la tuberculose.
Recommandation :
- Nous recommandons de façon conditionnelle un traitement antituberculeux standard de six mois pour la TB cutanée pharmacosensible, y compris les tuberculides (données peu probantes).
En plus des sièges les plus fréquents de TB extrapulmonaire qui ont été décrits précédemment, la TB peut aussi toucher le tissu glandulaire non ganglionnaire (p. ex. sein), les gros vaisseaux sanguins, l'endocarde et la moelle osseuse.Référence 321Référence 323Référence 324Référence 325Référence 326 Bien que rares, les réactions immunitaires à M. tuberculosis peuvent également se produire plus fréquemment avec la TB extrapulmonaire. Celles-ci comprennent, notamment, la lymphohistiocytose hémophagocytaire, le syndrome de détresse respiratoire aigu et la réaction d'hypersensibilité grave au traitement avec le BCG.Référence 251Référence 281Référence 327Référence 328
Énoncé de divulgation
Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse ont déclaré des conflits d'intérêts potentiels au moment de leur nomination et ceux-ci ont été mis à jour tout au long du processus, conformément à la politique de divulgation des conflits d'intérêts de la Société canadienne de thoracologie (SCT). Les déclarations de conflits d'intérêts des membres individuels sont publiées sur le site Web des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse.
Financement
Les Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse 8e édition sont financées par la SCT et l'Agence de la santé publique du Canada. Elles sont éditées par la SCT et publiées par la SCT en collaboration avec l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie (AMMI) Canada (en anglais seulement). Il importe cependant de souligner que les recommandations cliniques contenues dans les Normes ont été formulées par la SCT. Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse sont responsables devant le Comité des lignes directrices canadiennes en santé respiratoire de la SCT et le conseil d'administration de la SCT. Les éditeurs et auteurs des Normes canadiennes pour la lutte antituberculeuse de la SCT sont fonctionnellement et éditorialement indépendants de toute source de financement et n'ont reçu aucun financement direct de sources externes.
La SCT reçoit des subventions sans restriction qui sont combinées à un compte d'exploitation central afin de faciliter les activités d'application des connaissances assemblées de la SCT et de ses panels de directives et de normes. Aucun bailleur de fonds du milieu des affaires n'a joué un rôle dans la collecte, l'examen, l'analyse ou l'interprétation des publications scientifiques ou dans toute décision concernant les recommandations présentées dans ce document.
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