Mpox (variole simienne) : Mise à jour sur l'éclosion

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Situation actuelle

Canada

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) collabore avec ses partenaires provinciaux et territoriaux de la santé publique pour enquêter sur les cas de mpox (variole simienne) au Canada.

L'ASPC continue de recueillir et d'analyser les renseignements épidémiologiques signalés par les provinces et les territoires afin de définir l'ampleur de la maladie au pays et déterminer s'il y a un risque accru pour la santé de la population canadienne. À l'avenir, le nombre de cas pourrait changer à mesure que les provinces et les territoires continueront de recevoir les résultats des tests de confirmation du Laboratoire national de microbiologie de l'ASPC. De façon continue, les provinces et les territoires examinent les données sur les cas sur leur territoire et ceux qui répondent à la définition de cas seront signalés à l'ASPC pour être inclus dans l'enquête nationale.

Situation mondiale

Outre le Canada, d'autres pays où la mpox n'est pas endémique rapportent également des cas, ce qui représente une situation très inhabituelle. À ce jour, la surveillance dans les zones où la maladie n'est pas endémique a été limitée, mais elle est en train de s'étendre. D'après les données, la transmission interhumaine se produit chez les personnes qui ont des contacts physiques étroits avec des cas symptomatiques.

Le 23 juillet 2022, le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait une déclaration selon laquelle l'épidémie mondiale d'orthopoxvirose simienne constituait une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Depuis le début de l'épidémie, notre priorité absolue est de protéger la santé de tous les Canadiens. Le gouvernement du Canada tient compte de la détermination de l'OMS et continuera de collaborer avec les provinces et les territoires comme il le fait depuis le début de l'épidémie de mpox. Veuillez consulter la déclaration figurant ci-dessous pour en savoir plus sur l'intervention en cours en réponse à la mpox de l'ASPC.

Le site Web de l'OMS fournit de plus amples renseignements sur la situation mondiale.

Pour les voyageurs canadiens, les conseils de santé aux voyageurs de l'ASPC informent les risques potentiels pour la santé et recommandent des mesures à prendre pour les réduire.

Surveillance de la mpox (variole simienne) au Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille de pair avec les provinces et les territoires ainsi qu'avec des partenaires internationaux, dont l'Organisation mondiale de la Santé, pour surveiller la situation de près. Partout dans le monde, des mesures sont prises pour endiguer l'éclosion et empêcher la maladie de se propager davantage.

L'administratrice en chef de la santé publique du Canada communique activement avec les médecins hygiénistes en chef des provinces et des territoires pour s'assurer que tout cas de mpox survenant au Canada continue d'être rapidement détecté et pris en charge afin de protéger la santé des Canadiens.

Le Laboratoire national de microbiologie du Canada effectue des tests diagnostiques pour détecter le virus responsable de la mpox. De plus, le Laboratoire effectue le séquençage du génome entier, lequel s'apparente à une analyse approfondie d'une empreinte digitale, sur des échantillons canadiens du virus de la variole simienne. Ce séquençage aidera nos experts à comprendre les chaînes de transmission qui se produisent au Canada. Le Laboratoire travaille en étroite collaboration avec les laboratoires de santé publique provinciaux et territoriaux afin de fournir des conseils sur les tests et d'augmenter la capacité de dépistage de la mpox.

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