Obésité au Canada – Prévalence de l’obésité chez les adultes
Prévalence de l’obésité chez les adultes
Environ le quart des adultes canadiens souffre d’obésité, selon les données sur la taille et le poids mesurés tirées de l’ESCC de 2008 (25,4 %) et de l’ECMS de 2007-2009 (24,3 %)Note de bas de page 2. La prévalence de l’obésité est plus faible lorsqu’on s’appuie sur les données autodéclarées tirées de l’ESCC de 2007-2008 (17,4 %). Lorsque l’obésité est ajoutée à l’embonpoint, sa prévalence en 2008 était de 62,1 % lorsqu’on se basait sur des données mesurées, et de 51,1 % lorsqu’on s’appuyait sur des données autodéclarées. Les données autodéclarées sont plus faciles et moins coûteuses à recueillir dans des enquêtes menées auprès de la population, mais elles sous-estiment généralement la prévalence de l’obésité comparativement aux données mesuréesNote de bas de page 3. Dans une étude, il a été suggéré que le biais associé aux données autodéclarées avait augmenté depuis le début des années 1990Note de bas de page 4. Toutefois, les données mesurées et autodéclarées indiquent que la prévalence de l’obésité chez l’adulte au Canada a augmenté au cours des dernières décennies (figure 1).
Figure 1 : Prévalence de l’obésité chez les personnes âgées de plus de 18 ans, Canada, 1978-2009
Figure 1 - Équivalent textuel
La figure 1 indique la tendance sur 32 ans, de 1978 à 2009, de la prévalence de l’obésité chez les adultes au Canada selon les données disponibles pour ces années. Des données auto-déclarées sont disponibles pour les années suivantes : 1985 (6,2 %); 1990 (9,7 %); 1994 (13,1 %); 1996 (12,5 %); 1998 (14,5 %); 2000 (14,8 %); 2003 (15,2 %); 2004 (15,5 %); 2005 (15,9 %); 2007 (16,9 %); 2008 (17,4 %) et 2009 (17,9 %). Des données mesurées sont disponibles pour les années suivantes : 1978 (13,8 %); 1989 (14,8 %); 2004 (23,1 %); 2005 (24,2 %) et 2008 (25,4 %). Une ligne horizontale illustre la tendance estimative de la prévalence de l’obésité chez les adultes au Canada en fonction des données mesurées.
Remarque : Exclut les territoires.
Source : Analyse de l’Enquête de santé Canada de 1978-1979; de l’Enquête canadienne sur la santé cardiovasculaire de 1989 (sujets âgés de 18 à 74 ans); des enquêtes sur la promotion de la santé de 1985 et 1990; des enquêtes nationales sur la santé de la population de 1994-1995, de 1996-1997 et de 1998‑1999; des enquêtes sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001, de 2003, de 2004, de 2005, de 2007 et de 2008, de Statistique Canada et du tableau 105-0501Note de bas de page 5 du CANSIM; de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2009.
Boîte 2 : Indice de masse corporelle (IMC)
On obtient l’indice de masse corporelle (IMC) en divisant le poids du sujet en kilogrammes par sa taille en mètres au carré. Un IMC supérieur à 30 kg/m2 est considéré comme correspondant à la catégorie d’obésité chez les adultes âgés de 18 et plusNote de bas de page 6. L’IMC est la mesure du gras corporel global et des risques pour la santé associés la plus souvent citée dans les études réalisées au sein de la population. Toutefois, étant donné que l’IMC ne tient pas correctement compte de la masse musculaire et osseuse chez les différents sujets, chez les différents groupes ethnoculturels et chez les deux sexes, il doit être utilisé au niveau individuel dans le cadre d’une évaluation globale (tenant ainsi compte du tour de taille, du rapport taille-hanches ou de l’épaisseur des plis cutanés) du risque pour la santéNote de bas de page 7.
La préoccupation concernant l’obésité ne date pas d’hier. Dès les années 1930, les compagnies d’assurance-vie avaient commencé à utiliser des tableaux de la taille et du poids pour reconnaître les clients exposés à des risques de décès accrusNote de bas de page 8. Depuis les années 1950, les enquêtes sur la santé ont rendu possible l’étude du poids et de la taille des CanadiensNote de bas de page 9.
Une comparaison entre l’Enquête sur la condition physique Canada de 1981 et l’ECMS de 2007-2009 a permis de constater que l’obésité mesurée avait grosso modo doublé dans tous les groupes d’âge étudiésNote de bas de page 2. Les conclusions des études menées au cours des dernières décennies, comparant l’Enquête canadienne sur la santé cardiovasculaire de 1986-1992 et l’ESCC de 2004, ont également révélé des augmentations des cas d’obésitéNote de bas de page 2,Note de bas de page 10,Note de bas de page 11. De plus, ces études ont indiqué des augmentations des proportions d’hommes et de femmes dont l’IMC les classe parmi les obèsesNote de bas de page 10,Note de bas de page 11 et dont la mesure de la composition corporelle les range dans les catégories des personnes exposées à des risques élevésNote de bas de page 2.
On note un glissement marqué dans la distribution des IMC avec le temps, les augmentations les plus fortes survenant dans les catégories des poids les plus lourds :
- la proportion des adultes entrant dans la catégorie I d’obésité (IMC de 30,0 à 34,9 kg/m2) est passée de 10,5 % en 1978-1979 à 15,2 % en 2004Note de bas de page 2,Note de bas de page 12;
- la proportion des obèses entrant dans la catégorie II d’obésité (IMC de 35,0 à 39,0 kg/m2) a doublé entre 1978-1979 et 2004, passant de 2,3 % à 5,1 %Note de bas de page 12;
- la proportion des obèses entrant dans la catégorie III d’obésité (IMC égal ou supérieur à 40 kg/m2), tout en étant faible, semble avoir augmenté avec le temps; en 1978-1979, la proportion de sujets entrant dans la catégorie III d’obésité atteignait 0,9 % de la population et elle avait triplé, atteignant 2,7 % en 2004Note de bas de page 12.
La figure 2 montre la proportion d’hommes et de femmes entrant en 2007-2009 dans les catégories d’insuffisance de poids, de poids normal et d’embonpoint et les catégories I, II et III d’obésité, et les seuils définissant chacune de ces catégories pondérales. Même s’il semble plus probable pour les femmes que pour les hommes de se retrouver dans le groupe du poids normal, et qu’il est moins probable qu’elles entrent dans la catégorie de l’embonpoint, il est plus probable qu’elles se retrouvent dans les catégories d’obésité II et IIINote de bas de page 2.
Figure 2 : Distribution des catégories d’IMC selon le sexe, sujets âgés de 18 à 79 ans, 2007-2009
Figure 2 - Équivalent textuel
La figure 2 indique la répartition des catégories de l’indice de masse corporelle (IMC), selon le sexe, des adultes âgés de 18 à 79 ans en 2007-2009. Le diagramme à bandes superposées à gauche indique le pourcentage d’hommes classés dans les catégories suivantes : obésité classe III (IMC ≥ 40 kg/m2) (2,2 %), obésité classe II (IMC = 35,0 à 39,0 kg/m2) (4,6 %), obésité classe I (IMC = 30,0 à 34,9 kg/m2) (17,4 %), surpoids (IMC = 25,0 à 29,9 kg/m2) (44,1 %), poids normal (IMC = 18,5 à 24,9 kg/m2) (31,0 %), et insuffisance pondérale (IMC < 18,5 kg/m2) (0,8 %). Le diagramme à bandes superposées à droite indique le pourcentage de femmes classées dans les catégories suivantes : obésité classe III (IMC ≥ 40 kg/m2) (3,8 %), obésité classe II (IMC = 35,0 à 39,0 kg/m2) (7,1 %), obésité classe I (IMC = 30,0 à 34,9 kg/m2) (12,7 %), surpoids (IMC = 25,0 à 29,9 kg/m2) (29,5 %), poids normal (IMC = 18,5 à 24,9 kg/m2) (44,7 %), et insuffisance pondérale (IMC < 18,5 kg/m2) (2,2 %).
Source : Enquête canadienne sur les mesures de la santé de 2007-2009, Statistique CanadaNote de bas de page 2.
Variation selon l’âge et le sexe
Aussi bien pour les hommes que pour les femmes, les analyses de l’ESCC de 2007‑2008 montrent que la prévalence de l’obésité augmente généralement avec chaque groupe d’âge successif jusqu’à l’âge de 65 ans (figure 3). Après 65 ans, la prévalence de l’obésité décroît. Un schéma semblable de prévalence moindre de l’obésité chez les groupes d’âge les plus bas et les plus élevés a également été observé dans l’ESCC de 2004, enquête dans laquelle des données avaient été mesuréesNote de bas de page 12.
Figure 3 : Prévalence de l’obésité autodéclarée selon l’âge et le sexe, Canada, 2007-2008
Figure 3 - Équivalent textuel
La figure 3 indique la prévalence des cas d’obésité autodéclarés chez les hommes et les femmes adultes par groupe d’âge en 2007-2008. Chez les hommes : 18-19 ans (7,2 %), 20-24 ans (11,1 %), 25-34 ans (15,9 %), 35-44 ans (19,4 %), 45-54 ans (20,6 %), 55‑64 ans (23,3 %), 65-74 ans (21,2 %) et 75 ans et plus (12,0 %). Chez les femmes : 18‑19 ans (5,5 %), 20-24 ans (8,4 %), 25-34 ans (13,3 %), 35-44 ans (16,0 %), 45‑54 ans (17,5 %), 55-64 ans (21,4 %), 65-74 ans (20,2 %) et 75 ans et plus (14,3 %).
Source : Analyse de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2007-2008, Statistique Canada.
Dans l’ESCC de 2007-2008, l’obésité (selon les tailles et poids autodéclarés) était plus prévalente chez les hommes que chez les femmes, à l’exception du groupe d’âge le plus élevé (figure 3). En se fondant sur les mesures directes, les observations tirées de l’ECMS de 2007-2009 révèlent que, même si l’obésité avait augmenté avec l’âge, elle n’était pas toujours plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Ainsi, au sein de la population âgée de 20 à 39 ans, 19 % des hommes et 21 % des femmes étaient obèses. Chez les personnes âgées de 40 à 59 ans, 27 % des hommes et 24 % des femmes étaient obèses.
Variation selon les provinces et les territoires
En 2007-2008, l’obésité autodéclarée au Canada variait selon les provinces et les territoires, allant d’une valeur minimale de 12,8 % en Colombie-Britannique à un sommet de 25,4 % à Terre-Neuve-et-Labrador (figure 4). Selon les estimations, l’obésité en 2007-2008 était beaucoup plus élevée qu’en 2005 dans l’ensemble du Canada ainsi qu’en Alberta et en Ontario, et beaucoup plus élevée en 2005 qu’en 2003 à Terre‑Neuve-et-Labrador (figure 4). Étant donné les limitations relatives à la taille des échantillons sondés pour l’obésité mesurée, les calculs de la prévalence de l’obésité selon les provinces et les régions sanitaires se sont fondés sur des données autodéclarées.
Figure 4 : Prévalence de l’obésité autodéclarée selon les provinces et les territoires, sujets âgés de 18 ans et plus, en 2003 et en 2007-2008
Figure 4 - Équivalent textuel
La figure 4 indique la prévalence des cas d’obésité autodéclarés chez les adultes en 2003, 2005 et 2007-2008 pour le Canada (15,4 %, 15,8 % et 17,1 %, respectivement), le Yukon (20,7 %, 18,0 %, 22,4 %), les Territoires du Nord-Ouest (23,3 %, 24,6 %, 23,9 %), le Nunavut (21,5 %, 27,0 %, 22,9 %), la Colombie-Britannique (12,0 %, 13,4 %, 12,8 %), l’Alberta (15,9 %, 16,2 %, 19,0 %), la Saskatchewan (20,5 %, 21,2 %, 23,9 %), le Manitoba (18,8 %, 18,5 %, 19,6 %), l’Ontario (15,4 %, 15,5 %, 17,2 %), le Québec (14,2 %, 14,5 %, 15,6 %), le Nouveau-Brunswick (20,7 %, 23,1 %, 22,2 %), la Nouvelle-Écosse (20,6 %, 21,3 %, 23,2 %), l’Île-du-Prince-Édouard (21,5 %, 23,0 %, 23,7 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (20,6 %, 24,5 %, 25,4 %).
Remarques : * Valeurs très différentes des estimations de l’année précédente.
E Variabilité de l’échantillon élevée, à interpréter avec prudence.
Source : Analyse de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2007-2008, Statistique Canada.
Variation régionale
On a également observé une variation de l’obésité dans les régions sanitaires en 2007‑2008. Les estimations de la prévalence de l’obésité allaient d’un faible niveau de 5,3 %, dans la région de Richmond (ville et banlieue) en Colombie-Britannique, à un niveau élevé de 35,9 %, dans les régions sanitaires de Mamwetan, de Keewatin et d’Athabaska dans le nord de la Saskatchewan (figure 5, voir la liste de toutes les régions sanitaires à l’annexe 1). Des études ont révélé que la prévalence de l’obésité est généralement plus faible dans les régions urbaines, une étude montrant que sa prévalence était beaucoup plus faible que la moyenne nationale à Montréal, à Toronto et à Vancouver, selon les estimations de l’ESCC de 2003Note de bas de page 13,Note de bas de page 14. Chez les adultesNote de bas de page 15 et les jeunesNote de bas de page 16, la proportion de sujets atteints d’embonpoint est généralement plus élevée dans les régions rurales que dans les villes. Plus particulièrement, dans toutes les régions canadiennes étudiées, on a constaté que l’obésité atteignait son maximum de prévalence chez les garçons des petites villes de 2 500 à 19 999 habitants.
Figure 5 : Prévalence de l’obésité autodéclarée, sujets âgés de 18 ans et plus, 2007-2008: dix régions sanitaires dans lesquelles la prévalence de l’obésité est la plus faible ou la plus forte
Figure 5 - Équivalent textuel
La figure 5 indique les dix régions sanitaires du Canada où la prévalence des cas d’obésité autodéclarés chez les adultes est la plus forte en 2007-2008 ainsi que les dix régions sanitaires où elle est la plus faible en 2007-2008. Les régions où la prévalence est la plus forte sont : Mamawetan/Keewatin/Athabaska (Saskatchewan) (35,9 %); Kings County (Île-du-Prince-Édouard) (32,1 %); Burntwood/Churchill (Manitoba) (31,1 %); Interlake (Manitoba) (30,6 %); Central Regional Integrated Health Authority (Terre-Neuve-et-Labrador) (30,6 %); Norman (Manitoba) (30,5 %); Labrador-Grenfell Regional Integrated Health Authority (Terre-Neuve-et-Labrador) (29,6 %); Timiskaming Health Unit (Ontario) (29,6 %); Zone 1 (District Health Authority 1 et 2) (Nouvelle-Écosse) (29,5 %); et Peace Country Health (Alberta) (29,2 %). Les régions où la prévalence est la plus faible sont : Région de Laval (Québec) (13,4 %); Région de Montréal (Québec) (13,4 %); City of Toronto Health Unit (Ontario) (12,7 %); Fraser South (Colombie-Britannique) (12,0 %); Fraser North (Colombie-Britannique) (11,9 %); York Regional Health Unit (Ontario) (11,7 %); Région de l’Estrie (Québec) (11,6 %); North Shore/Coast Garibaldi (Colombie-Britannique) (10,3 %); Vancouver (Colombie-Britannique) (6,2 %) et Richmond (Colombie-Britannique) (5,3 %). Des intervalles de confiance de 95 % sont affichés pour chaque point de données.
Remarques : La ligne verticale représente la prévalence de l’obésité au Canada (17 %). La prévalence de l’obésité et les intervalles de confiance à 95 % pour les dix régions sanitaires dans lesquelles la prévalence de l'obésité est la plus faible ou la plus forte sont représentés par des traits horizontaux. Pour consulter l’ensemble des résultats pour toutes les régions sanitaires, voir l’annexe 1.
Source : Analyse de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2007-2008, Statistique Canada.
Comparaisons internationales
Le Canada n’est pas le seul pays à observer une augmentation de la prévalence de l’obésité. Des recherches menées aux États-Unis et au Royaume-Uni font également état d’une augmentation de la proportion de la population classée dans la catégorie obèseNote de bas de page 17,Note de bas de page 18, d’une augmentation de l’IMC moyenNote de bas de page 19 et d’une hausse de la proportion de la population située dans les catégories de poids les plus lourdsNote de bas de page 17,Note de bas de page 19.
Au cours des dernières décennies, l’obésité est devenue un problème à l’échelle mondiale. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que dans le monde entier, plus d’un milliard d’adultes souffrent d’embonpoint et qu’au moins 300 millions sont cliniquement obèsesNote de bas de page 6. La figure 6 donne les estimations récentes de la prévalence de l’obésité chez les adultes dans les pays membres de l’OCDE. Ces estimations révèlent que l’obésité mesurée varie de 3,4 % au Japon à 34,3 % aux États‑Unis, soit dans un rapport de 1 à 10.
Une autre analyse des données de l’OCDE provenant de 13 pays, dont le Canada, a permis de constater que la prévalence de l’obésité a augmenté chez les hommes et les femmes entre les années 1980 et 2005 au Canada, en Australie, en Autriche, en Angleterre, en France, en Hongrie, en Suède et aux États-UnisNote de bas de page 20. De plus, les chercheurs ont prévu qu’on pouvait s’attendre à d’autres augmentations marquées de l’obésité au Canada, en Australie, en Angleterre et aux États-Unis d’ici 2019Note de bas de page 20.
Figure 6 : Prévalence de l’obésité dans les pays de l’OCDE, de 2004 à 2008
Figure 6 - Équivalent textuel
La figure 6 indique, en ordre décroissant, la prévalence de l’obésité chez les adultes dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2004-2008 (l’année précise au cours de laquelle les données ont été recueillis varie selon le pays) : États-Unis (34,3 %, 2006); Mexique (30,0 %, 2006); Nouvelle-Zélande (26,5 %, 2007); Canada (25,5 %, 2008); Royaume-Uni (24,0 %, 2007); Islande (20,1 %, 2007); Luxembourg (20,0 %, 2007); Hongrie (18,8 %, 2003); Australie (18,7 %, 2004‑2005); Grèce (18,1 %, 2008), Canada (17,1 %, 2007-2008); République Tchèque (17,0 %, 2005); Slovaquie (16,7 %, 2007); Portugal (15,4 %, 2006); Irlande (15,0 %, 2007); Espagne (14,9 %, 2006); Finlande (14,8 %, 2007); Allemagne (13,6 %, 2007); Belgique (12,7 %, 2004); Pologne (12,4 %, 2004); Autriche (12,4 %, 2006-2007); Turquie (12,0 %, 2003); Danemark (11,4 %, 2005); Pays-Bas (11,2 %, 2007); France (10,5 %, 2006); Suède (10,2 %, 2007); Italie (9,9 %, 2007); Norvège (9,0 %, 2005); Suisse (8,1 %, 2007); Corée (3,5 %, 2005) et Japon (3,4 %, 2006). Les points de données pour les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada (2008), le Royaume-Uni, la République Tchèque, la Slovaquie et le Japon représentent des données mesurées. Les points de données pour tous les autres pays, y compris le Canada (2007-2008), représentent des données auto-déclarées.
Remarques : La définition de « population adulte » varie selon les pays. L’année indiquée pour chacun des pays correspond à l’année durant laquelle les données ont été recueillies.
Source : Données sur la santé de l’Organisation du développement et de la coopération économiques (OCDE) pour 2009.
Points à retenir
- Selon les tailles et les poids mesurés à partir de sources variées durant 2007-2009, plus d’un adulte sur quatre au Canada est obèse.
- L’obésité autodéclarée est plus faible (17,4 %) que les estimations ne le laissent présager, mais les deux indices présentent des augmentations depuis la fin des années 1970.
- Des augmentations notables de l’obésité autodéclarée au Canada ont également été signalées entre 2003 et 2008.
- L’obésité est plus prévalente chez les groupes d’âge plus élevé, jusqu’à l’âge de 65 ans environ.
- L’obésité est généralement plus prévalente chez les hommes que chez les femmes. Cependant, cette relation dépend dans une certaine mesure du groupe d’âge et du fait que l’obésité est autodéclarée ou mesurée.
- Il existe une variation correspondant à plus du sextuple de l’obésité autodéclarée d’une région à l’autre au Canada, et la variation entre les différents pays de l’OCDE va de 1 à 10.
- Une surveillance continue, des études longitudinales et de meilleures méthodes de mesure du poids et de l’adiposité pourraient améliorer notre compréhension de la prévalence et de la distribution de l’obésité.
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