Mauvais traitements envers les aînés

Entre 4 p. 100 et 10 p. 100 des aînés font l'objet de mauvais traitements au Canada. Un incident sur cinq de mauvais traitements envers les aînés est porté à l’attention des personnes qui peuvent aider. S'agit-il de la pointe de l'iceberg? Fort probablement, surtout dans le contexte du sérieux défi que pose la croissance rapide du vieillissement de la population.

La Division du vieillissement et des aînés est responsable du volet « santé publique » de l'Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés lancée par le gouvernement du Canada en juin 2008. Les autres participants clés à l'Initiative sont Ressources humaines et Développement des compétences Canada, le ministère de la Justice et la Gendarmerie royale du Canada.

Activités de la Division dans le cadre de l'Initiative :

• Promouvoir la collaboration avec les experts et les principaux intervenants du domaine, comme l'Initiative nationale pour le soin des personnes âgées, le Réseau ontarien de prévention des mauvais traitements envers les personnes âgées, la BC Association of Community Response Networks (disponible en anglais seulement) ainsi que d'autres partenaires fédéraux, comme le Centre national d'information sur la violence dans la famille et le Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières nations et des Inuits, de Santé Canada.
• Déterminer et évaluer les interventions de santé publique les plus prometteuses, y compris les stratégies culturelles appropriées pour les praticiens de soins de santé au sein des communautés des Premières nations et des Inuits, afin que le système canadien de santé publique soit en mesure de cerner plus efficacement les mauvais traitements envers les aînés.
• Examiner le problème des mauvais traitements envers les aînés sur le plan du genre, afin que les interventions de santé publique puissent permettre de plus efficacement contrôler, déceler et réagir lorsque se présentent des cas de femmes et d'hommes âgés dont l'expérience et la vulnérabilité sur le plan des mauvais traitements peuvent grandement différer.
• Élaborer et fournir des outils récents aux praticiens de santé publique afin qu'ils soient mieux préparés à prévenir les mauvais traitements envers les aînés et à intervenir le cas échéant.
• Concevoir et diffuser des renseignements sur la prévention aux auditoires cibles, dont les jeunes afin de favoriser les relations intergénérationnelles positives et minimiser les attitudes de discrimination fondées sur l'âge qui sont souvent la cause des mauvais traitements envers les aînés.