ARCHIVÉ - Maladies chroniques au Canada

 

Vol 30, No 2, mars 2010

Préface aux résumés sur les maladies chroniques présentés au congrès des étudiants de la SCEB* de 2009
Carrières en épidémiologie

Résumés sur les maladies chroniques présentés au congrès des étudiants de la SCEB de 2009

https://doi.org/10.24095/hpcdp.30.2.01f

John Last, M.B., M.D., D.H.P.

L’un des plaisirs de la vie à mon âge est d’être emporté par l’enthousiasme contagieux de la jeunesse grâce au contact avec les jeunes. La nature de ce contact a peu d’importance; il peut être direct (en personne) ou indirect, au moyen de l’écriture (ou de nos jours, de l’électronique). À première vue, les interactions en personne me semblaient de loin préférables, jusqu’à ce que j’y réfléchisse à temps perdu et que je me rende compte que lorsque la parole est écrite, je peux la faire réapparaître sur mon écran d’ordinateur à n’importe quel moment. Cette méthode comporte donc des avantages égaux, quoique différents. J’ai eu la chance de profiter de ces deux moyens de communication lors du congrès des étudiants des cycles supérieurs qui précédait la conférence de la SCEB de cette année à Ottawa.

Les travaux présentés par les étudiants des cycles supérieurs couvraient un vaste éventail de sujets et, dans bien des cas, étaient d’une très grande qualité, ce qui laisse entrevoir un avenir prometteur en matière de recherche et de pratique dans le domaine de l’épidémiologie. J’ai eu le plaisir de faire une présentation sur le sujet de leur choix, les carrières dans le domaine de l’épidémiologie, et d’interagir avec bon nombre d’entre eux lors de la réception en soirée et lors de la conférence de la SCEB par la suite.

Il existe une divergence entre la proportion des orientations de carrières évoquées par les préoccupations actuelles des étudiants des cycles supérieurs canadiens et mon point de vue concernant les domaines où les futures préoccupations épidémiologiques sont les plus apparentes. Dans mon propre exposé lors de la conférence de la SCEB, j’ai tenté de couvrir la presque totalité du vaste domaine de l’épidémiologie, mais j’ai tout de même mentionné qu’il existe un besoin imminent pour qu’un plus grand nombre d’épidémiologistes s’intéressent à l’épidémiologie environnementale, et tout particulièrement à la recherche et à la surveillance concernant les répercussions du changement climatique sur la santé humaine. J’étais quelque peu déçu qu’un seul travail au congrès des étudiants ait traité directement des conséquences du climat sur la santé, bien que beaucoup se penchaient sur d’autres sujets en épidémiologie environnementale. Beaucoup d’autres travaux, certains assez urgents, doivent être réalisés, par exemple sur les critères de surveillance et l’évaluation des risques et des stratégies d’intervention, en raison des risques imminents pour la santé attribuables aux changements climatiques.

Les défis futurs relatifs à la recherche et à la surveillance des répercussions sur la santé du changement climatique sont nombreux et déconcertants, mais ils sont de plus en plus urgents. J’espère que toute l’énergie et les aptitudes intellectuelles d’une grande proportion de la future génération d’épidémiologistes représentée au congrès des étudiants à Ottawa cette année seront consacrées à ce domaine important.

Résumés sur les maladies chroniques présentés au congrès des étudiants de la SCEB de 2009

Footnotes

*Société canadienne d’épidémiologie et de biostatistique

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