Tendances en matière d'embonpoint et d'obésité chez les enfants au Canada - PSPMC: Volume 36-9, septembre 2016

Volume 36 · numéro 9 · septembre 2016

Tendances en matière d'embonpoint et d'obésité chez les enfants au Canada

D. P. Rao, Ph. D.Note de bas de page i ; E. Kropac, M. Sc., I.A.Note de bas de page i ; M. T. Do, Ph. D.Note de bas de page i ; K. C. Roberts, M. Sc.Note de bas de page i ; G. C. Jayaraman, Ph. DNote de bas de page i .

https://doi.org/10.24095/hpcdp.36.9.03f

Cet article a fait l'objet d'une évaluation par les pairs.

Rattachement des auteurs :

 

Correspondance : Deepa P. Rao, Agence de la santé publique du Canada, 785, avenue Carling, bureau 707B1, Ottawa (Ont.)  K1A 0K9; tél. : 613-867-8303; téléc. : 613-941-2057; courriel : deepa.rao@canada.ca

Résumé

Introduction : L'excès de poids est un facteur de risque important de maladies chroniques. La collecte,  l'analyse et la diffusion systématiques des tendances clés dans ce domaine sont importantes pour la surveillance de l'embonpoint et de l'obésité.

Méthodologie : Nous avons utilisé des analyses univariées pour calculer des estimations de la prévalence actuelle de l'excès de poids chez les enfants et les jeunes canadiens.

Résultats : Près d'un enfant ou jeune sur sept est obèse. Les taux varient en fonction de facteurs sociodémographiques comme l'âge, le sexe, le statut socioéconomique et le lieu de résidence. Dans l'ensemble, les taux d'excès de poids sont demeurés relativement stables depuis dix ans.

Conclusion : Faire le suivi de l'obésité juvénile fournit des renseignements utiles à la prise de mesures à long terme pour la promotion d'un poids santé.

Mots clés : embonpoint, obésité, enfants, jeunes, facteurs sociodémographiques

Points saillants
  • La surveillance des tendances concernant l'excès de poids et l'obésité chez les enfants et les jeunes est importante pour la recherche, les programmes et les politiques.
  • Les auteurs ont analysé l'information issue de diverses enquêtes de population à l'échelle nationale, en particulier celles incluant des données reposant sur des mesures objectives, pour faire le point sur l'excès de poids durant l'enfance au Canada.
  • Presque 1 enfant sur 7 est obèse.
  • Les taux d'excès de poids et d'obésité varient en fonction de facteurs comme l'âge, le sexe, le statut socioéconomique et le lieu de résidence.

Introduction

L'obésité étant un facteur de risque important de maladie chronique Note de bas de page 1 , elle pèse sur le réseau de soins de santé, l'économie et la qualité de vie des Canadiens Note de bas de page 2. En 40 ans, la prévalence de l'obésité chez les enfants et les jeunes au Canada a connu une hausse considérable Note de bas de page 3. Ces derniers sont ainsi de plus en plus nombreux à recevoir un diagnostic de troubles de la santé liés à l'obésité, troubles auparavant presque exclusivement observés chez les adultes, en particulier le diabète de type 2, l'hypercholestérolémie, l'hypertension, la dépression, l'apnée du sommeil et les problèmes articulatoires Note de bas de page 1. Une source de préoccupation additionnelle est que l'obésité juvénile persiste à l'âge adulte Note de bas de page 2.

Nous avons déjà fait état des tendances et des projections relatives à l'obésité chez les Canadiens en général Note de bas de page 4. La production de rapports réguliers sur l'obésité chez les enfants, faisant partie du Cadre d'indicateurs des maladies chroniques et des blessures (CIMCB) Note de bas de page 5, fournit une ventilation de base de la prévalence de l'obésité chez les enfants et les jeunes en fonction de l'âge, du sexe et de facteurs sociodémographiques. Dans le présent article, nous tirerons profit de ces rapports en fournissant d'autres ventilations des résultats à l'aide de variables déjà présentes dans le CIMCB, qui jouent un rôle important quant à l'orientation de la recherche, des programmes et des politiques au Canada. Les tendances actualisées relativement au surpoids des enfants (en plus de l'obésité), les tendances relativement au surpoids et à l'obésité selon l'âge et le sexe, un examen des différences entre les sexes quand à la distribution du surpoids et de l'obésité selon l'adéquation du revenu (un facteur socioéconomique clé) et un examen de la distribution de l'obésité par lieu de résidence développent et complètent les données de surveillance contenue dans le CIMCB.

Méthodologie

Données et sources de données

L'indice de masse corporelle (IMC) est une mesure indirecte de l'adiposité (graisse corporelle) qui nous renseigne sur l'état de santé, à court comme à long terme Note de bas de page 6. L'Agence de la santé publique du Canada fonde ses tableaux de poids sur les courbes de croissance de référence de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) : les enfants dont l'IMC est d'au moins deux écarts-types (ET) au-dessus de la moyenne sont considérés comme obèses et ceux dont l'IMC se situe entre un et deux ET au-dessus de la moyenne sont considérés comme faisant de l'embonpoint Note de bas de page 7.

Les statistiques présentées ici reposent sur les résultats d'enquêtes de population à l'échelle nationale. Nous disposons depuis de nombreuses années de mesures autodéclarées de la taille et du poids chez les enfants et, depuis 2007, l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) procède à une collecte régulière de données anthropométriques fondées sur des mesures objectives. Nous avons utilisé l'Enquête Santé Canada (1978-1979) pour obtenir des mesures objectives de l'IMC d'enfants de 2 à 17 ans, les cycles annuels de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC, 2004 à 2014) pour des données sur l'IMC autodéclarées recueillies auprès d'enfants et de jeunes de 12 à 17 ans et des mesures objectives de l'IMC pour des enfants de 6 à 17 ans pour 2004, ainsi que l'ECMS (2007-2009, 2009-2011 et 2012-2013) pour les mesures objectives de l'IMC d'enfants et de jeunes de 5 à 17 ans.

Analyses

Nous avons examiné les tendances et les estimations actuelles en matière d'obésité juvénile en utilisant le système de classification de l'OMS. Pour réduire les erreurs de classification et le biais (en fonction du sexe) dans les estimations fondées sur l'autodéclaration, ces données ont été ajustées à l'aide d'un facteur de correction établi à partir d'une comparaison entre mesures autodéclarées et mesures objectives du poids Note de bas de page 8. Nous avons effectué des analyses descriptives à l'aide du logiciel SAS Enterprise Guide, version 5.1 (SAS Institute Inc., Cary, Caroline du Nord, États-Unis). Les relations entre variables ont été examinées au moyen de tests du chi carré, avec un seuil de signification à 0,05, pour déterminer les valeurs p. Les résultats ont été pondérés de façon à être représentatifs des ménages canadiens, et des méthodes de rééchantillonnage bootstrap ont permis de calculer des intervalles de confiance à 95 %. Dans la mesure du possible, nous avons indiqué les tendances décennales.

Résultats

Tendances

En 1978-1979, environ un enfant sur quatre (23,3 %; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 20,5 à 26,0) présentait de l'embonpoint ou était obèse Note de bas de page 9 . Cette proportion s'approche aujourd'hui d'un sur trois (31,4 %; IC à 95 % : 26,4 à 36,4).

Quoique les estimations de l'excès de poids reposant sur des mesures objectives chez les enfants et les jeunes aient doublé au cours des 40 dernières années, les mesures de l'obésité juvénile sont demeurées stables depuis dix ans (figure 1).

Figure 1
Prévalence de l'embonpoint et de l'obésité, jeunes de 6 à 17 ans, Canada, 2004 à 2012-2013

figure 1

Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2004 et Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009, 2009-2011 et 2012-2013.

Équivalent textuel - Figure 1

La trajectoire de la santé n'est pas linéaire, mais dynamique. Au cours d'une vie, les choix et les décisions d'une personne dans le cadre de ses constructions sociales, l'époque et l'endroit où elle vit, le déroule-ment des étapes de son développement et ses liens d'interdépendance ont tous une incidence sur sa santé. Cette perspective est également valable pour l'obésité. Même si nous savons que l'obésité relève d'un problème d'équilibre entre l'apport et la dépense énergétiques, l'approche simpliste « manger moins, bouger plus » a fait place à une approche tenant compte de l'ampleur des divers facteurs en jeu. Le paradigme actuel sur l'obésité adopte ainsi une per-spective socioécologique intégrative, qui reconnaît de plus en plus l'importance de facteurs plus larges comme les facteurs de risque et de protection individuels, le milieu de vie et divers niveaux d'influence.

Années
Embonpoint Obésité Embonpoint et obésité
2004 21,3 13,1 34,4
2007/09 19,5 15,1 34,6
2009/11 19,5 11,6 31,1
2012/13 18,3 13,1 31,4
Sexe

Les écarts concernant l'excès de poids peuvent s'expliquer à la fois par des facteurs biologiques, comme le modèle de répartition des graisses et les besoins énergétiques en fonction du sexe, et par des normes sociétales et culturelles sexospécifiques, comme les choix alimentaires et la satisfaction vis à vis de son corps Note de bas de page 10. L'examen de l'évolution de l'excès de poids fondé sur des mesures objectives et la comparaison des résultats obtenus entre les sexes à chaque moment ne révèlent aucune différence significative (tableau 1). Toutefois, l'examen des estimations fondées sur l'autodéclaration révèle une prévalence de l'obésité chez les garçons beaucoup plus élevée que chez les filles (figure 2), et des taux d'embonpoint qui semblent être demeurés stables.

Tableau 1
Déterminants sociodémographiques de l'obésité juvénile, jeunes de 6 à 17 ans, Canada, 2004 à 2012-2013
  Par sexe
Garçons Filles
Prévalence (%) IC à 95 % Prévalence (%) IC à 95 %
Embonpoint 2004 22,1 19,8 à 24,4 20,2 18,0 à 22,5
2007-09 20,8 16,3 à 25,4 18,1 14,7 à 21,5
2009-11 19,4 14,8 à 24,0 20,2 15,4 à 25,1
2012–13 18,7 15,2 à 22,2 18,6 12,4 à 24,8
Obésité 2004 15,5 13,4 à 17,7 10,6 8,9 à 12,3
2007–09 17,9 14,4 à 21,4 11,9 8,6 à 15,3
2009–11 14,7 11,8 à 17,6 8,2 5,5 à 11,0
2012–13 15,3 9,8 à 20,7 10,8 8,2 à 13,4
Embonpoint et obésité 2004 37,6 34,9 à 40,4 30,8 28,3 à 33,3
2007–09 38,7 32,8 à 44,7 30,0 24,1 à 35,9
2009–11 34,5 28,7 à 40,2 28,2 22,5 à 34,0
2012–13 33,3 28,7 à 37,9 28,9 21,8 à 35,9
  Par groupe d'âge
6 à 11 ans 12 à 17 ans
Prévalence (%) IC à 95 % Prévalence (%) IC à 95 %
Embonpoint 2004 22,1 19,7 à 24,6 20,3 18,3 à 22,3
2007–09 21,0 16,8 à 25,3 18,0 14,1 à 22,0
2009–11 19,0 15,5 à 22,5 19,9 15,0 à 24,8
2012–13 16,2 11,7 à 20,8 20,1 16,4 à 23,8
Obésité 2004 13,9 11,9 à 16,0 12,3 10,6 à 14,0
2007–09 14,6 11,6 à 17,6 15,3 10,1 à 20,5
2009–11 13,3 10,2 à 16,3 10,2 7,1 à 13,3
2012–13 9,6 7,3 à 11,9 16,6 11,6 à 21,7
Embonpoint et obésité 2004 36,1 33,3 à 38,8 32,6 30,3 à 34,9
2007–09 35,6 32,4 à 38,8 33,3 25,9 à 40,8
2009–11 32,3 29,3 à 35,2 30,1 23,7 à 36,5
2012–13 25,8 20,5 à 31,1 36,8 30,0 à 43,5

Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2004 et Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2007-2009, 2009-2011 et 2012-2013.
Abréviation : IC, intervalle de confiance.

Interpréter avec prudence en raison de la variabilité d'échantillonnage élevée (coefficient de variation de 16,6 % à 33,3 %).

Figure 2
Prévalence de l'embonpoint et de l'obésité selon le sexe, jeunes de 12 à 17 ans, Canada, 2004 à 2014

figure 2

Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2004-2014.
Équivalent textuel - Figure 2

En 1978-1979, environ un enfant sur qua-tre (23,3 %; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 20,5 à 26,0) présentait de l'embonpoint ou était obèse. Comme le montre la figure 2, cette proportion s'approche aujourd'hui d'un sur trois (31,4 %; IC à 95 % : 26,4 à 36,4). Quoique les estimations de l'excès de poids reposant sur des mesures objectives chez les enfants et les jeunes aient doublé au cours des 40 dernières années, les mesures de l'obésité juvénile sont demeurées sta-bles depuis dix ans.

Années Embonpoint Obésité
Embonpoint (Garçons) Embonpoint (Filles) Obésité (Garçons) Obésité(Filles)
2004 22,7 18,0 16,5 9,3
2005 19,0 16,3 13,6 7,8
2007 19,4 17,9 13,2 6,1
2008 17,7 17,6 13,3 7,4
2009 18,8 14,8 12,5 6,9
2010 19,5 16,9 13,4 7,5
2011 17,8 17,5 13,0 9,0
2012 20,1 16,2 14,4 7,6
2013 19,2 14,9 14,7 6,8
2014 18,7 14,6 16,2 9,3
Âge

Avec l'avancée en âge, les changements dans les profils d'activité, les concentrations d'hormone et la masse musculaire sont susceptibles de contribuer à modifier la catégorie de poids. Au Canada, l'obésité semble augmenter considérablement durant l'enfance et l'adolescence. D'après des estimations de 2012-2013, 8,5 % (IC à 95 % : 6,2 à 10,9) des enfants de 5 à 9 ans, 12,9 % (IC à 95 % : 7,2 à 18,6) des jeunes de 10 à 14 ans et 18,2 % (IC à 95 % : 12,5 à 24,0) des jeunes de 15 à 17 ans sont obèses. Les taux d'embonpoint en 2012-2013 étaient quant à eux de 15,4 % (IC à 95 % : 11,5 à 19,3), de 23,0 % (IC à 95 % : 16,4 à 29,6) et de 17,1 % (IC à 95 % : 12,5 à 21,7) pour les mêmes groupes d'âge, avec des écarts d'excès de poids fondés sur l'âge pas aussi clairs pour l'embonpoint que pour l'obésité. Les tendances de l'excès de poids depuis dix ans ne diffèrent pas beaucoup d'un groupe d'âge à l'autre (tableau 1).

Statut socioéconomique

On sait que les groupes de populations à faible revenu présentent un risque accru d'obésité Note de bas de page 11. On a constaté que le niveau de suffisance du revenu Note de bas de page *  était significativement associé (p = 0,02) à l'obésité juvénile, les personnes ayant un meilleur accès au revenu étant plus susceptibles d'avoir un poids santé. La figure 3 montre les estimations de la prévalence de l'excès de poids en fonction du niveau de suffisance du revenu, pour les deux sexes et pour chaque sexe.

Figure 3
Estimations de la prévalence de l'excès de poids selon le niveau de suffisance du revenu, jeunes de 5 à 17 ans, Canada, 2012-2013

figure 3

Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur les mesures de la santé 2012-2013.
Remarque : Le niveau 1 correspond au niveau de suffisance du revenu le plus faible et le niveau 3 correspond au niveau le plus élevé.

Équivalent textuel - Figure 3

L'examen de l'évolution de l'excès de poids fondé sur des mesures objectives et la comparaison des résultats obtenus entre les sexes à chaque moment ne révèlent aucune dif-férence significative. Toutefois, comme cette figure l'illustre, l'examen des estimations fondées sur l'autodéclaration révèle une prévalence de l'obésité chez les garçons beaucoup plus élevée que chez les filles, et des taux d'embonpoint qui semblent être demeurés stables.

  Les deux sexes Garçons Filles
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Poids normal 59,2 67,0 73,9 56,3 70,2 69,9 62,6 62,7 77,5
Embonpoint 23,9 17,9 16,8 22,9 16,6 18,0 25,0 19,5 15,7
Obésité 16,9 15,2 9,3 20,9 13,2 12,1 12,3 17,8 6,8
Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Lieu de résidence

La prévalence moyenne nationale de l'excès de poids chez les enfants et les jeunes est de 28,9 % (IC à 95 % : 27,4 à 30,4, ESCC 2013-2014), avec des différences entre les régions (figure 4). Des comparaisons à l'échelle internationale démontrent des taux semblables : la prévalence de l'obésité chez les enfants est de 13,1 % (IC à 95 % : 10,2 à 16,1) au Canada (6 à 17 ans), de 16,9 % (IC à 95 % : 14,9 à 19,2) aux États-Unis (2 à 19 ans, selon les courbes de croissance des Centers for Disease Control and Prevention [CDC])Note de bas de page 12 et de 20 % au Royaume‑Uni (2 à 15 ans)Note de bas de page 13.

Figure 4
Prévalence de l'embonpoint et de l'obésité par région sanitaire locale

figure 4

Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2013-2014, jeunes de 12 à 17 ans.

Équivalent textuel - Figure 4

On sait que les groupes de populations à faible revenu présentent un risque accru d'obésité. On a constaté que le niveau de suffisance du revenu était significative-ment associé (p = 0,02) à l'obésité juvé-nile, les personnes ayant un meilleur accès à la richesse étant plus susceptibles d'avoir un poids santé. La figure 4 montre les esti-mations de la prévalence de l'excès de poids en fonction du niveau de suffisance du revenu, pour les deux sexes et pour chaque sexe.

Conclusion

Les tendances stables en matière d'obésité juvénile depuis 10 ans sont encourageantes. Néanmoins, l'excès de poids demeure important. Faire le suivi de l'obésité chez les enfants fournit des renseignements utiles à la prise de mesures durables pour la promotion d'un poids santé.

Références

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