Incidence du cancer chez les enfants au Canada : variations démographiques et géographiques des tendances (1992‑2010)

Lin Xie, M. Sc.; Jay Onysko, M. A.; Howard Morrison, Ph. D.

https://doi.org/10.24095/hpcdp.38.3.01f

Cet article de recherche quantitative a fait l’objet d’une évaluation par les pairs.

Rattachement des auteurs :

Agence de la santé publique du Canada, Ottawa (Ontario), Canada

Correspondance : Lin Xie, Centre de surveillance et de recherche appliquée, Agence de la santé publique du Canada, 785, avenue Carling, I.A. 6807A, Ottawa (Ontario)  K1A 0K9; tél. : 613‑513‑6357; téléc. : 613-960-0944; courriel : lin.xie@canada.ca

Résumé

Introduction : La surveillance des tendances de l’incidence du cancer chez les enfants peut éclairer la recherche, les politiques et les programmes en matière d’étiologie. Cette étude donne lieu au premier rapport sur les variations démographiques et géographiques des tendances de l’incidence de groupes diagnostiques détaillés chez les enfants de la population générale au Canada.

Méthodologie : Les données du Registre canadien du cancer ont servi à calculer les taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA) annuels de 1992 à 2010 chez les enfants de moins de 15 ans selon le sexe, l’âge et la région pour les 12 principaux groupes et certains sous‑groupes diagnostiques de la 3e édition de la Classification internationale du cancer chez les enfants (CICE). Les tendances temporelles ont été examinées à partir des variations annuelles en pourcentage (VAP) au moyen d’une régression Joinpoint.

Résultats : Les TINA annuels du cancer chez les enfants ont augmenté de 0,5 % (intervalle de confiance [IC] à 95 % = 0,2 à 0,9) chez les garçons chaque année entre 1992 et 2010, tandis que l’incidence chez les filles a augmenté de 3,2 % (IC = 0,4 à 6,2) chaque année depuis 2004 après une stabilisation initiale. L’augmentation globale la plus importante a été observée chez les enfants de 1 à 4 ans (VAP = 0,9 %, IC = 0,4 à 1,3). Par région, c’est en Ontario entre 2006 et 2010 que les taux globaux ont le plus augmenté (VAP = 5,9 %, IC = 1,9 à 10,1) et ils ont augmenté de façon non significative dans les autres régions entre 1992 et 2010. On a mesuré de 2006 à 2010 les TINA annuels moyens de tous les cancers confondus les plus faibles dans les Prairies (149,4 pour 1 million) et les plus élevés en Ontario (170,1 pour 1 million). Les TINA des leucémies, du mélanome, des carcinomes, du cancer de la thyroïde, des épendymomes et de l’hépatoblastome ont augmenté dans tous les groupes d’âge, et les TINA du neuroblastome ont augmenté chez les enfants de 1 à 4 ans. L’incidence de l’astrocytome a diminué chez les enfants de 10 à 14 ans (VAP = −2,1 %, IC = −3,7 à −0,5) ainsi que chez les garçons (VAP = −2,4 %, IC = −4,6 à −0,2) et les filles (VAP = −3,7 %, IC = −5,8 à −1,6) en Ontario au cours de la période étudiée.

Conclusion : Les tendances à la hausse de l’incidence de tous les cancers confondus et de certaines tumeurs malignes correspondent aux tendances signalées dans d’autres pays développés. Elles sont explicables par des variations démographiques, par des variations de l’exposition aux facteurs étiologiques ou par des changements apportés aux méthodes de codification, de diagnostic et de déclaration du cancer. Une baisse significative de la tendance de l’astrocytome chez les 10 à 14 ans a été observée pour la première fois.

Mots-clés : cancer chez l’enfant, CICE, taux d’incidence normalisé selon l’âge, variation annuelle en pourcentage

Points saillants

  • L’incidence du cancer chez les enfants a augmenté de 0,5 % par année entre 1992 et 2010 chez les garçons et de 3,2 % entre 2004 et 2010 chez les filles.
  • On a observé au cours des dix dernières années une augmentation globale et une augmentation chez les enfants de 1 à 4 ans.
  • L’incidence globale a augmenté de manière générale dans chaque région entre 1992 et 2010. Les taux les plus faibles correspondaient aux Prairies et les plus élevés à l’Ontario pour la période de 2006 à 2010.
  • Des hausses significatives des leucémies, du mélanome, des carcinomes, du cancer de la thyroïde, des épendymomes et de l’hépatoblastome ont été observées dans tous les groupes d’âge combinés, et une hausse significative du neuroblastome a été constatée chez les enfants de 1 à 4 ans.
  • L’incidence de l’astrocytome a diminué chez les enfants de 10 à 14 ans.
  • Ces résultats sont susceptibles de contribuer à éclairer la recherche ainsi que les politiques et les programmes de santé publique en matière d’étiologie.

Introduction

Bien que le cancer chez les enfants soit rare et constitue moins de 1 % de tous les nouveaux cas de cancer au Canada, il est la cause la plus courante de décès (après les accidents) chez les enfants de plus d’un an au CanadaNote de bas de page 1,Note de bas de page 2. Même si les progrès dans les traitements ont permis d’augmenter le taux global de survie à 5 ans, qui est passé de 71 % à 83 % en 30 ans, le cancer chez les enfants a des répercussions à vie sur la santé, l’état psychosocial et la situation financière de ces enfants et de leurs famillesNote de bas de page 1,Note de bas de page 3. Les patients qui survivent 5 ans risquent de voir leur cancer primitif récidiver ou progresser et risquent davantage de développer plus tard des tumeurs malignes, des maladies chroniques et des incapacités fonctionnelles en raison des traitements.

Un rapport de Statistique Canada a fait état d’une augmentation statistiquement significative de 0,4 % par année de l’incidence globale des cancers chez les enfants entre 1992 et 2010 à l’échelle nationaleNote de bas de page 4. Au cours des dernières années, la possibilité que les taux d’incidence de certaines tumeurs malignes de l’enfant augmentent est devenue un sujet de préoccupation pour la population et pour la communauté scientifiqueNote de bas de page 5,Note de bas de page 6,Note de bas de page 7,Note de bas de page 8. Les raisons de ces variations ne sont pas encore comprises. La surveillance des tendances de l’incidence du cancer pourrait permettre de poser de nouvelles hypothèses pour les futures études étiologiques et révéler des besoins en services de santé pour des populations spécifiques. Or les tendances temporelles récentes de l’incidence n’ont jusqu’à présent jamais été examinées en détail par groupes diagnostiques chez l’enfant ou en fonction du contexte régional. Cette étude fournit des données populationnelles détaillées et récentes sur les variations démographiques et géographiques observées dans les tendances de l’incidence du cancer chez les enfants au Canada.

Méthodologie

Sources de données

Les données sur l’incidence du cancer ont été tirées du Registre canadien du cancer (RCC)Note de bas de page 9, sauf pour le Québec où, pour 2008 à 2010, les données ont été obtenues directement de la province sous forme synthétique. Les données sur l’incidence sont recueillies par les registres provinciaux et territoriaux du cancer puis transmises chaque année au RCC de Statistique Canada. Le RCC est une base de données populationnelles dynamique et axée sur les personnes qui recense les nouveaux cas diagnostiqués depuis 1992.

Les diagnostics de cancer ont été codés selon la topographie, la morphologie et le comportement à l’aide de la 3e édition de la Classification internationale des maladies pour l’oncologie (CIM-O-3)Note de bas de page 10 et ont été convertis pour correspondre à la 3e édition de la Classification internationale du cancer chez les enfants (CICE-3)Note de bas de page 11,Note de bas de page 12. Tous les cancers primitifs diagnostiqués entre 1992 et 2010 chez les enfants de la naissance à 14 ans ont été inclus. La CICE-3 classe les tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non malignes dans les catégories III et X. Conformément à cette classification, les tumeurs non malignes du système nerveux central (SNC) ont été incluses dans une analyse distincte.

Les estimations de la population du Canada et des provinces et territoires utilisées dans le calcul des taux d’incidence reposent sur les recensements quinquennaux menés de 1991 à 2011. Nous avons utilisé les estimations intercensitaires établies par Statistique Canada pour les années entre chaque recensementNote de bas de page 13.

Analyse statistique

Les données sur l’incidence du cancer et les estimations de la population ont été regroupées selon le groupe d’âge (moins de 1 an [nourrissons], 1 à 4 ans, 5 à 9 ans et 10 à 14 ans), l’année du diagnostic, le sexe et la région au moment du diagnostic (Colombie‑Britannique, provinces des Prairies [Alberta, Saskatchewan et Manitoba], Ontario, Québec, provinces de l’Atlantique [Nouveau-Brunswick, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle‑Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador] et territoires [Yukon, Territoires du Nord-Ouest et Nunavut]). Ce regroupement a été effectué pour notre analyse car le nombre de cas de cancer était trop faible pour fournir des estimations stables de certains cancers à l’échelle de chaque province pour les Prairies, les provinces de l’Atlantique et les territoires. Les taux pour chaque catégorie ont été calculés en divisant le nombre de cas par catégorie par les effectifs de population correspondants. Les taux selon l’âge ont été normalisés sur la base de la population du Canada de 2011, au moyen de la méthode directe, pour obtenir des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA) par million d’enfants.

Le Joinpoint Regression Program, un logiciel statistique d’analyse des tendances, a été utilisé pour déterminer les variations dans les tendances des TINA annuels de certains cancers de 1992 à 2010Note de bas de page 14. La variable réponse était le logarithme naturel du TINA et la variable indépendante était l’année de diagnostic du cancer. Nous avons effectué des analyses distinctes en fonction du type de cancer, du sexe, de l’âge et de la région. Nous avons calculé la variation annuelle en pourcentage (VAP) des taux d’incidence du cancer en adaptant un modèle de régression linéaire par morceaux, en supposant un taux constant de variation du logarithme du TINA annuel dans chaque segmentNote de bas de page 15. La pente estimée d’après ce modèle a ensuite été retransformée pour obtenir une augmentation ou une diminution annuelle en pourcentage du taux. Le test de la VAP est basé sur un test t asymptotique. La VAP a été jugée statistiquement significative lorsque son intervalle de confiance (IC) à 95 % ne comprenait pas zéro (< 0,05). Les points de connexion des segments linéaires sont appelés « points de retournement » ou « points de jonction ». Les modèles rendent compte des erreurs types estimées des TINA. Afin de réduire la probabilité d’obtenir des variations des tendances qui n’en sont pas réellement, nous avons utilisé au moins cinq observations d’un point de jonction à la fin des données et au moins quatre observations entre les points de jonction. La signification statistique des variations de tendances (points de jonction) a été déterminée au moyen de tests de permutation de Monte Carlo avec correction de Bonferroni pour tenir compte de la probabilité de surajustement des multiples tests (le niveau de signification global était de 0,05).

Pour assurer la confidentialité et éviter toute possibilité de divulgation par recoupements, conformément aux exigences de déclaration du RCC, les chiffres sur l’incidence présentés dans les tableaux et à la figure 1 ont été arrondis de façon aléatoire à un multiple de 5. De ce fait, une fois les données regroupées, les totaux ne correspondent pas nécessairement à la somme des valeurs individuelles. Les TINA ont été calculés avec les chiffres réels. Les TINA et les VAP ne sont pas présentés lorsque les données arrondies correspondantes sont inférieures à 30. En outre, les classifications élargies des leucémies lymphoïdes, à l’exception de la leucémie lymphoblastique à précurseurs, ne sont pas présentées, car les cas dans ces sous-groupes initialement codés dans la CIM-O-2 ne contiennent pas les renseignements requis pour être convertis pour la CIM-O-3Note de bas de page 10. De plus, les résultats par région ne sont fournis que pour les 12 grandes catégories diagnostiques et les sous-types dont les VAP sont significatives.

Figure 1 : Distribution des nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez les enfants de moins de 15 ans selon le sexe et les groupes d’âge au Canada, 2006-2010
Figure 1

Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Remarque : Les taux ont été normalisés selon la population canadienne de 2011 pour tous les âges combinés.

Figure 1 - Description textuel

Cette figure présente la répartition des cancers primitifs au Canada entre 2006 et 2010 en fonction du groupe d’âge pour les garçons et les filles, combinés et séparément. Au cours de cette période, en moyenne 910 nouveaux cas ont été diagnostiqués chaque année chez les enfants de 14 ans et moins au Canada, soit 4 550 nouveaux cas au total : 2 440 (53,6 %) chez les garçons et 2 110 (46,4 %) chez les filles, ce qui équivaut à un ratio garçons:filles de 1,2:1.

Dans l’ensemble, les cancers le plus couramment diagnostiqués chez les enfants entre 2006 et 2010 ont été les leucémies (32,3 %), les tumeurs du SNC (18,9 %) et les lymphomes (11,1 %), suivis du neuroblastome (7,8 %), du sarcome des tissus mous (6,5 %) et des tumeurs rénales (5,2 %). La répartition des cancers de l’enfant les plus fréquents était généralement équivalente chez les garçons et les filles, sauf pour les lymphomes, plus fréquents chez les garçons (13,6 % contre 8,2 %), et les carcinomes (en particulier le cancer de la thyroïde), plus fréquents chez les filles (6,1 % contre 3,2 %).

Environ la moitié des cas de cancer chez les enfants (47,4 %) ont été diagnostiqués chez les enfants de moins de 5 ans. Les taux d’incidence selon l’âge chez les enfants de moins de 5 ans étaient environ deux fois plus élevés que ceux des enfants plus âgés. L’incidence la plus élevée a été observée chez les nourrissons de moins d’un an, accompagnée en général d’une diminution avec l’âge. Les cancers diagnostiqués variaient considérablement en fonction du groupe d’âge. Chez les nourrissons, les neuroblastomes étaient les cancers les plus courants et constituaient près du tiers de tous les cas (26,4 %), suivis des leucémies (19,6 %) et des tumeurs du SNC (11,7 %). Les tumeurs embryonnaires de neuroblastomes, de rétinoblastomes et de néphroblastomes constituaient conjointement 42,6 % de tous les diagnostics chez les nourrissons. Les leucémies dominaient chez les 1 à 4 ans, constituant 42,4 % de tous les diagnostics, tandis que, chez les enfants de 5 à 9 ans et de 10 à 14 ans, les lymphomes et les tumeurs osseuses devenaient plus courants (lymphomes : respectivement 12,2 % et 21,0 %, cancer des os : 5,4 % et 9,5 %). De même, chez les enfants de 10 à 14 ans, les leucémies (21,5 %) et les tumeurs du SNC (19,0 %) prédominaient.

Résultats

Comme l’exhaustivité de la collecte de données sur les tumeurs bénignes du SNC était variable selon les provinces (données non illustrées), ce qui est susceptible d’avoir des répercussions sur les comparaisons dans le temps et d’une région à l’autre (voir la section Analyse), les résultats décrits dans cette section portant sur tous les cancers confondus et les tumeurs du SNC ne sont fondés que sur les tumeurs malignes alors que les résultats des modèles de régression Joinpoint les mieux ajustés présentés dans les tableaux 1 à 5 concernant ces deux catégories englobent les tumeurs bénignes du SNC.

Tableau 1 – Variations annuelles en pourcentage (VAP) des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA)Tableau 1 - Note a (pour 1 million) de certains diagnostics de l'ICCC selon le sexe, Canada, 1992-2010
Nombre total de cas % (y compris les tumeurs bénignes) % (tumeurs malignes seulement) Nombre moyen de cas par année TINA moyen VAP Année IC à 95 % Valeur p
Les deux sexes combinés
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 16955 97,54 100,00 890 155,71 0,45 1992 à 2010 0,08 à 0,81 0,02
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 17380 100,00 102,52 915 159,55 0,4 1992 à 2010 0,08 à 0,73 0,02
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 5485 31,57 32,36 285 50,74 0,64 1992 à 2010 0,08 à 1,20 0,03
I(A) Leucémies lymphoïdes
4305 24,78 25,41 225 39,86 0,61 1992 à 2010 0,09 à 1,13 0,02
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
4075 23,45 24,04 215 37,68 0,02 1992 à 2010 −0,78 à 0,83 0,95
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
755 4,36 4,47 40 6,98 −0,49 1992 à 2010 −2,20 à 1,25 0,56
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
140 0,81 0,83 10 1,29 0,01 1992 à 2010 −2,63 à 2,71 1,00
I(D) Syndrome myélodysplasique et autres maladies myéloprolifératives
85 0,48 0,49 5 0,78 4,06 1992 à 2010 −0,08 à 8,36 0,05
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
200 1,13 1,16 10 1,84 17,13 1992 à 2001 6,18 à 29,21 < 0,01
−31,47 2001 à 2004 Tableau 1 - Note 0,45
18,36 2004 à 2010 0,99 à 38,72 0,04
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 1905 10,94 11,22 100 17,01 0,48 1992 à 2010 −0,35 à 1,32 0,24
II(A) Lymphomes de Hodgkin
715 4,1 4,21 35 6,28 0,34 1992 à 2010 −1,00 à 1,70 0,6
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
600 3,45 3,53 35 5,39 0,14 1992 à 2010 −1,58 à 1,89 0,86
II(C) Lymphome de Burkitt
270 1,55 1,59 15 2,41 −2,54 1992 à 2010 −5,82 à 0,85 0,13
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
130 0,75 0,77 5 1,22 −0,4 1992-2006 −5,98 à 5,52 0,88
38,05 2006 à 2010 7,48 à 77,31 0,02
II(E) Lymphomes non spécifiés
190 1,09 1,12 10 1,71 3,41 1992 à 2010 0,72 à 6,18 0,02
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 3345 19,22 19,71 175 30,41 0,13 1992 à 2010 −0,46 à 0,71 0,65
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
325 1,86 1,91 15 3,02 2,25 1992 à 2010 0,23 à 4,31 0,03
III(B) Astrocytomes
1505 8,64 8,86 80 13,59 −0,97 1992 à 2010 −2,10 à 0,16 0,09
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
805 4,61 4,73 45 7,33 −0,45 1992 à 2010 −1,77 à 0,89 0,49
III(D) Autres gliomes
475 2,72 2,79 25 4,29 1,27 1992 à 2010 −0,82 à 3,41 0,22
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées
45 0,25 0,26 5 0,4 11,39 1992 à 2010 7,70 à 15,20 < 0,01
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
195 1,13 1,16 10 1,79 2,37 1992 à 2010 −2,96 à 7,98 0,37
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 3770 21,69 22,23 195 34,25 −0,03 1992 à 2010 −0,51 à 0,45 0,89
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
360 2,07 2,12 15 3,34 1,58 1992 à 2010 −0,22 à 3,42 0,08
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
1545 8,9 9,12 85 13,98 −0,98 1992 à 2010 −2,04 à 0,09 0,07
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
805 4,61 4,73 40 7,33 −0,45 1992 à 2010 −1,77 à 0,89 0,49
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
475 2,73 2,8 25 4,29 1,29 1992 à 2010 −0,80 à 3,43 0,21
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
320 1,85 1,9 20 2,89 1,88 1992 à 2010 −1,08 à 4,93 0,2
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
265 1,52 1,56 15 2,42 0,25 1992 à 2010 −4,24 à 4,95 0,91
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 1260 7,26 7,44 65 12,03 0,74 1992 à 2010 −0,45 à 1,95 0,21
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
1245 7,15 7,33 65 11,86 0,83 1992 à 2010 −0,30 à 1,98 0,14
Rétinoblastome 430 2,47 2,54 25 4,13 0,3 1992 à 2010 −1,66 à 2,30 0,75
Tumeurs rénales 950 5,47 5,6 50 8,9 −0,68 1992 à 2010 −2,07 à 0,73 0,32
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
895 5,16 5,29 50 8,42 −0,71 1992 à 2010 −2,16 à 0,77 0,33
VI(B) Carcinomes rénaux
30 0,18 0,19 5 0,28 −5,27 1992 à 2010 −9,53 à −0,81 0,02
Tumeurs hépatiques 260 1,49 1,53 15 2,47 1,35 1992 à 2010 −0,13 à 2,86 0,07
VII(A) Hépatoblastome
210 1,23 1,26 10 2,07 2,42 1992 à 2010 0,44 à 4,42 0,02
VII(B) Carcinomes hépatiques
35 0,21 0,22 5 0,33 −3 1992 à 2010 −7,92 à 2,18 0,23
Tumeurs osseuses malignes 760 4,39 4,5 40 6,76 −0,5 1992 à 2010 −1,66 à 0,66 0,37
VIII(A) Ostéosarcomes
380 2,19 2,24 20 3,35 −0,89 1992 à 2010 −2,61 à 0,85 0,29
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
300 1,73 1,77 15 2,66 0,63 1992 à 2010 −1,27 à 2,57 0,49
VIII(D) Autres tumeurs osseuses malignes spécifiées
30 0,17 0,18 0 0,27 −3,39 1992 à 2010 −7,70 à 1,12 0,13
VIII(E) Tumeurs osseuses malignes non spécifiées
35 0,22 0,22 5 0,34 −0,89 1992 à 2010 −5,83 à 4,31 0,72
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 1060 6,08 6,23 55 9,6 −0,08 1992 à 2010 −1,46 à 1,31 0,9
IX(A) Rhabdomyosarcomes
530 3,04 3,12 30 4,83 −0,52 1992 à 2010 −2,37 à 1,36 0,56
IX(B) Fibrosarcomes, tumeurs de la gaine nerveuse périphérique et autres tumeurs fibreuses
100 0,57 0,58 5 0,91 0,41 1992 à 2010 −3,51 à 4,49 0,83
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
305 1,75 1,79 15 2,73 0,25 1992 à 2010 −2,18 à 2,74 0,83
IX(E) Sarcomes des tissus mous non spécifiés
125 0,71 0,73 5 1,13 0,4 1992 à 2010 −3,38 à 4,33 0,83
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 555 3,19 3,27 30 5,05 −0,38 1992 à 2010 −1,64 à 0,90 0,54
X(A) Tumeurs à cellules germinales intracrâniennes et intramédullaires
155 0,91 0,94 10 1,42 1,91 1992 à 2010 −0,88 à 4,79 0,17
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
130 0,76 0,78 10 1,26 1,2 1992 à 2010 −1,12 à 3,57 0,29
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
230 1,33 1,36 10 2,07 −2,25 1992 à 2010 −4,42 à −0,03 0,05
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 670 3,86 3,95 35 5,99 2,45 1992 à 2010 0,23 à 4,72 0,03
XI(A) Carcinomes corticosurrénaliens
35 0,2 0,2 5 0,32 4,22 1992 à 2010 −0,95 à 9,66 0,1
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
260 1,49 1,53 10 2,29 4,2 1992 à 2010 1,37 à 7,11 0,01
XI(D) Mélanomes malins
155 0,87 0,89 5 1,36 2,68 1992 à 2010 0,08 à 5,35 0,04
XI(F) Carcinomes autres et non spécifiés
205 1,19 1,22 10 1,85 −0,84 1992 à 2010 −3,73 à 2,13 0,56
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 280 1,61 1,65 15 2,61 2,78 1992 à 2010 −0,02 à 5,65 0,05
XII(A) Autres tumeurs malignes spécifiées
35 0,21 0,22 5 0,35 15,83 1992 à 1999 5,45 à 27,22 0,01
−10,31 1999 à 2006 −33,63 à 21,19 0,44
32,16 2006 à 2010 12,48 à 55,27 < 0,01
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
245 1,4 1,43 10 2,26 1,68 1992 à 2010 −1,42 à 4,88 0,27
Garçons
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 9135 97,36 100,00 480 163,68 0,52 1992 à 2010 0,16 à 0,88 0,01
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 9380 100,00 102,72 495 168,01 0,45 1992 à 2010 0,09 à 0,81 0,02
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 3000 32,03 32,9 160 54,26 0,82 1992 à 2010 0,03 à 1,62 0,04
I(A) Leucémies lymphoïdes
2420 25,8 26,5 125 43,73 0,82 1992 à 2010 0,05 à 1,60 0,04
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
2280 24,31 24,97 120 41,14 0,19 1992 à 2010 −0,76 à 1,16 0,68
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
375 3,99 4,1 20 6,74 −0,5 1992 à 2010 −2,71 à 1,75 0,64
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
75 0,8 0,82 5 1,35 −0,43 1992 à 2010 −4,02 à 3,28 0,8
I(D) Syndrome myélodysplasique et autres maladies myéloprolifératives
45 0,5 0,51 0 0,86 7,68 1992 à 2010 2,51 à 13,11 0,01
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
90 0,94 0,96 5 1,58 0,97 1992 à 2010 −4,92 à 7,24 0,74
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 1260 13,46 13,82 70 22,04 0,51 1992 à 2010 −0,50 à 1,53 0,3
II(A) Lymphomes de Hodgkin
415 4,45 4,57 25 7,18 0,61 1992 à 2010 −1,39 à 2,66 0,53
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
400 4,28 4,39 20 7,03 0,47 1992 à 2010 −1,32 à 2,30 0,59
II(C) Lymphome de Burkitt
230 2,42 2,49 15 3,94 −2,72 1992 à 2010 −6,22 à 0,90 0,13
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
90 0,95 0,97 5 1,63 6,82 1992 à 2010 2,15 à 11,71 0,01
II(E) Lymphomes non spécifiés
130 1,36 1,4 10 2,25 3,29 1992 à 2010 0,50 à 6,15 0,02
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 1795 19,13 19,65 95 31,86 0,12 1992 à 2010 −0,85 à 1,11 0,79
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
185 1,96 2,02 10 3,32 1,71 1992 à 2010 −0,81 à 4,29 0,17
III(B) Astrocytomes
770 8,18 8,4 40 13,56 −0,83 1992 à 2010 −2,71 à 1,09 0,37
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
480 5,16 5,3 25 8,62 −0,38 1992 à 2010 −1,96 à 1,23 0,62
III(D) Autres gliomes
240 2,55 2,62 10 4,23 0,99 1992 à 2010 −1,77 à 3,82 0,46
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
100 1,07 1,1 5 1,78 1,95 1992 à 2010 −2,46 à 6,56 0,37
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 2040 21,77 22,36 105 36,19 −0,12 1992 à 2010 −0,93 à 0,69 0,75
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
205 2,2 2,26 10 3,7 0,94 1992 à 2010 −1,62 à 3,56 0,45
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
795 8,48 8,71 45 14,05 −0,83 1992 à 2010 −2,61 à 0,98 0,34
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
485 5,16 5,3 25 8,62 −0,38 1992 à 2010 −1,96 à 1,23 0,62
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
240 2,56 2,63 10 4,25 1,02 1992 à 2010 −1,70 à 3,81 0,44
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
170 1,86 1,91 10 3,04 −0,17 1992 à 2010 −3,67 à 3,45 0,92
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
145 1,52 1,57 10 2,53 −1,41 1992 à 2010 −4,66 à 1,94 0,38
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 650 6,94 7,13 35 12,15 1,37 1992 à 2010 0,15 à 2,60 0,03
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
645 6,86 7,04 35 12,01 1,36 1992 à 2010 0,14 à 2,60 0,03
Rétinoblastome 215 2,3 2,37 10 4,04 −1,3 1992 à 2010 −3,76 à 1,23 0,29
Tumeurs rénales 425 4,53 4,65 25 7,8 −0,25 1992 à 2010 −2,38 à 1,93 0,81
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
400 4,24 4,36 20 7,33 −0,36 1992 à 2010 −2,60 à 1,94 0,74
Tumeurs hépatiques 160 1,73 1,77 5 3,00 2,18 1992 à 2010 0,01 à 4,40 0,05
VII(A) Hépatoblastome
130 1,41 1,45 10 2,47 3,22 1992 à 2010 0,60 à 5,91 0,02
Tumeurs osseuses malignes 390 4,16 4,27 20 6,74 0,11 1992 à 2010 −1,86 à 2,12 0,91
VIII(A) Ostéosarcomes
195 2,04 2,09 10 3,29 −1,52 1992 à 2010 −4,19 à 1,22 0,25
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
160 1,7 1,74 10 2,76 2,28 1992 à 2010 −0,81 à 5,47 0,14
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 565 6,05 6,21 25 10,02 −0,84 1992 à 2010 −2,46 à 0,82 0,3
IX(A) Rhabdomyosarcomes
290 3,13 3,22 15 5,22 −0,87 1992 à 2010 −2,96 à 1,26 0,4
IX(B) Fibrosarcomes, tumeurs de la gaine nerveuse périphérique et autres tumeurs fibreuses
50 0,53 0,55 5 0,9 0,12 1992 à 2010 −4,22 à 4,65 0,96
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
155 1,66 1,71 5 2,72 −1,02 1992 à 2010 −4,58 à 2,66 0,56
IX(E) Sarcomes des tissus mous non spécifiés
70 0,71 0,73 5 1,18 0,16 1992 à 2010 −3,19 à 3,62 0,92
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 255 2,72 2,79 10 4,58 −0,49 1992 à 2010 −2,41 à 1,46 0,6
X(A) Tumeurs à cellules germinales intracrâniennes et intramédullaires
110 1,17 1,2 5 1,92 1,89 1992 à 2010 −1,80 à 5,72 0,3
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
45 0,5 0,51 0 0,88 1,15 1992 à 2010 −4,30 à 6,91 0,67
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
90 0,93 0,95 5 1,57 −4,02 1992 à 2010 −6,71 à −1,24 0,01
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 270 2,87 2,95 15 4,7 1,61 1992 à 2010 −1,37 à 4,69 0,27
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
75 0,77 0,79 5 1,24 2,88 1992 à 2010 −1,05 à 6,98 0,14
XI(D) Mélanomes malins
75 0,84 0,87 5 1,38 3,19 1992 à 2010 −0,89 à 7,44 0,12
XI(F) Carcinomes autres et non spécifiés
95 1,03 1,06 5 1,71 −0,22 1992 à 2010 −4,22 à 3,94 0,91
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 135 1,45 1,49 10 2,49 3,86 1992 à 2010 −0,55 à 8,46 0,08
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
120 1,28 1,31 5 2,19 2,31 1992 à 2010 −2,24 à 7,08 0,3
Filles
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 7820 97,75 100,00 415 147,32 −0,72 1992 à 2004 −1,71 à 0,29 0,15
3,23 2004 à 2010 0,35 à 6,20 0,03
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 8000 100,00 102,3 420 150,65 0,35 1992 à 2010 −0,22 à 0,92 0,22
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 2480 31,02 31,74 130 47,04 0,43 1992 à 2010 −0,32 à 1,19 0,24
I(A) Leucémies lymphoïdes
1885 23,58 24,13 100 35,79 0,36 1992 à 2010 −0,57 à 1,30 0,43
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
1795 22,45 22,96 95 34,04 −0,18 1992 à 2010 −1,31 à 0,96 0,74
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
380 4,8 4,91 25 7,22 −0,5 1992 à 2010 −2,55 à 1,60 0,62
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
70 0,82 0,84 5 1,22 0,71 1992 à 2010 −3,90 à 5,55 0,75
I(D) Syndrome myélodysplasique et autres maladies myéloprolifératives
40 0,45 0,46 0 0,7 1,65 1992 à 2010 −3,05 à 6,59 0,48
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
105 1,36 1,39 5 2,1 16,69 1992 à 2001 2,75 à 32,52 0,02
−34,96 2001 à 2004 Tableau 1 - Note 0,45
27,43 2004 à 2010 4,88 à 54,84 0,02
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 640 8,00 8,18 35 11,72 0,31 1992 à 2010 −1,08 à 1,72 0,64
II(A) Lymphomes de Hodgkin
295 3,7 3,78 15 5,34 −0,25 1992 à 2010 −1,88 à 1,41 0,75
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
200 2,47 2,53 10 3,66 −0,61 1992 à 2010 −3,66 à 2,53 0,68
II(C) Lymphome de Burkitt
40 0,54 0,55 0 0,79 −1,13 1992 à 2010 −5,41 à 3,34 0,59
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
40 0,51 0,52 5 0,79 4,57 1992 à 2010 0,72 à 8,57 0,02
II(E) Lymphomes non spécifiés
65 0,77 0,79 0 1,14 3,29 1992 à 2010 −1,97 à 8,83 0,21
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 1545 19,34 19,78 80 28,89 0,07 1992 à 2010 −0,96 à 1,10 0,89
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
140 1,75 1,79 5 2,7 2,99 1992 à 2010 0,60 à 5,43 0,02
III(B) Astrocytomes
735 9,19 9,4 40 13,62 −1,19 1992 à 2010 −2,76 à 0,39 0,13
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
315 3,97 4,07 15 5,97 −0,57 1992 à 2010 −2,84 à 1,76 0,61
III(D) Autres gliomes
235 2,92 2,99 15 4,34 0,88 1992 à 2010 −1,98 à 3,81 0,53
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées
25 0,3 0,31 0 0,45 11,38 1992 à 2010 5,49 à 17,60 < 0,01
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
95 1,2 1,23 5 1,8 58,43 1992 à 1996 Tableau 1 - Note 0,03
−16,38 1996 à 2001 −40,10 à 16,75 0,25
65,74 2001 à 2004 Tableau 1 - Note 0,28
−28,95 2004 à 2010 −40,97 à −14,47 < 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 1730 21,58 22,08 90 32,22 0,03 1992 à 2010 −0,96 à 1,04 0,95
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
155 1,92 1,97 10 2,96 2,37 1992 à 2010 0,27 à 4,51 0,03
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
750 9,39 9,6 40 13,91 −1,21 1992 à 2010 −2,71 à 0,32 0,11
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
315 3,97 4,07 20 5,97 −0,57 1992 à 2010 −2,84 à 1,76 0,61
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
235 2,92 2,99 15 4,34 0,88 1992 à 2010 −1,98 à 3,81 0,53
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
150 1,85 1,89 10 2,74 4,03 1992 à 2010 0,08 à 8,14 0,05
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
120 1,52 1,56 5 2,29 8,9 1992 à 2005 1,10 à 17,31 0,03
−31,76 2005 à 2010 −57,68 à 10,04 0,11
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 610 7,62 7,8 35 11,91 0,04 1992 à 2010 −1,62 à 1,74 0,96
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
595 7,49 7,66 30 11,71 0,22 1992 à 2010 −1,38 à 1,85 0,77
Rétinoblastome 215 2,67 2,74 10 4,23 2,23 1992 à 2010 −0,63 à 5,16 0,12
Tumeurs rénales 525 6,56 6,71 30 10,05 −0,85 1992 à 2010 −2,43 à 0,75 0,28
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
500 6,24 6,38 25 9,56 −0,76 1992 à 2010 −2,48 à 0,99 0,37
Tumeurs hépatiques 100 1,21 1,24 5 1,92 0,29 1992 à 2010 −3,04 à 3,75 0,86
VII(A) Hépatoblastome
85 1,02 1,05 5 1,64 1,58 1992 à 2010 −2,13 à 5,44 0,39
Tumeurs osseuses malignes 375 4,66 4,77 15 6,77 −1,21 1992 à 2010 −2,76 à 0,37 0,13
VIII(A) Ostéosarcomes
190 2,36 2,42 10 3,42 −0,43 1992 à 2010 −2,60 à 1,79 0,68
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
140 1,76 1,8 5 2,55 −0,63 1992 à 2010 −2,96 à 1,77 0,59
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 490 6,11 6,25 25 9,17 0,82 1992 à 2010 −0,66 à 2,33 0,26
IX(A) Rhabdomyosarcomes
235 2,94 3,00 10 4,42 −0,12 1992 à 2010 −2,14 à 1,94 0,9
IX(B) Fibrosarcomes, tumeurs de la gaine nerveuse périphérique et autres tumeurs fibreuses
50 0,61 0,63 5 0,92 0,58 1992 à 2010 −3,10 à 4,39 0,75
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
150 1,85 1,89 10 2,75 2,07 1992 à 2010 −0,45 à 4,65 0,1
IX(E) Sarcomes des tissus mous non spécifiés
60 0,71 0,73 0 1,07 0,86 1992 à 2010 −4,36 à 6,37 0,74
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 300 3,74 3,82 20 5,55 −0,35 1992 à 2010 −2,58 à 1,93 0,75
X(A) Tumeurs à cellules germinales intracrâniennes et intramédullaires
50 0,61 0,63 0 0,89 3,43 1992 à 2010 −0,58 à 7,59 0,09
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
85 1,06 1,09 5 1,67 1,1 1992 à 2010 −1,49 à 3,75 0,39
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
145 1,8 1,84 10 2,6 −1,39 1992 à 2010 −4,72 à 2,06 0,4
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 405 5,01 5,13 20 7,34 2,93 1992 à 2010 0,56 à 5,36 0,02
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
185 2,34 2,39 10 3,4 4,85 1992 à 2010 1,80 à 7,99 < 0,01
XI(D) Mélanomes malins
75 0,9 0,92 5 1,34 1,27 1992 à 2010 −2,84 à 5,57 0,53
XI(F) Carcinomes autres et non spécifiés
110 1,36 1,39 5 1,99 −0,8 1992 à 2010 −4,17 à 2,68 0,63
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 145 1,8 1,84 5 2,73 1,46 1992 à 2010 −1,48 à 4,50 0,31
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
125 1,54 1,57 5 2,34 1,00 1992 à 2010 −2,56 à 4,69 0,57
Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Tableau 2 – Variations annuelles en pourcentage (VAP) des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA)Tableau 2 - Note a (pour 1 million) de certains diagnostics de la CICE selon l'âge, Canada, 1992-2010
Nombre total de cas % (y compris les tumeurs bénignes) % (tumeurs malignes seulement) Nombre moyen de cas par année TINA moyen VAP Année IC à 95 % Valeur p
Moins de 1 an
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1705 98,1 100,00 85 248,64 −0,16 1992 à 2010 −1,21 à 0,90 0,75
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1735 100,00 101,94 95 253,47 −0,2 1992 à 2010 −1,23 à 0,84 0,69
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 340 19,38 19,75 20 49,23 −0,27 1992 à 2010 −1,95 à 1,44 0,74
I(A) Leucémies lymphoïdes
125 7,15 7,29 5 18,22 −1,83 1992 à 2010 −4,62 à 1,04 0,19
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
120 6,81 6,94 5 17,3 −2,54 1992 à 2010 −5,45 à 0,46 0,09
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
110 6,4 6,53 5 16,19 −2,06 1992 à 2010 −4,49 à 0,43 0,1
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
35 2,13 2,18 0 5,37 −0,1 1992 à 2010 −4,01 à 3,97 0,96
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
45 2,6 2,65 5 6,67 0,97 1992 à 2010 −4,41 à 6,66 0,71
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 55 3,17 3,23 5 8,05 −2,81 1992 à 2010 −6,55 à 1,08 0,14
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
35 1,9 1,94 0 4,78 −4,43 1992 à 2010 −8,14 à −0,58 0,03
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 185 10,78 10,99 10 27,33 0,41 1992 à 2010 −2,29 à 3,18 0,75
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
35 2,02 2,06 0 5,15 5,6 1992 à 2010 1,94 à 9,38 < 0,01
III(B) Astrocytomes
60 3,69 3,76 5 9,26 −0,24 1992 à 2010 −4,22 à 3,91 0,9
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
50 2,88 2,94 0 7,4 −1,01 1992 à 2010 −5,92 à 4,15 0,68
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 220 12,69 12,93 10 32,16 0,19 1992 à 2010 −1,64 à 2,06 0,83
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
40 2,25 2,29 5 5,73 5,04 1992 à 2010 1,20 à 9,03 0,01
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
65 3,81 3,88 5 9,57 −0,16 1992 à 2010 −4,06 à 3,90 0,94
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
50 2,88 2,94 5 7,4 −1,01 1992 à 2010 −5,92 à 4,15 0,68
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
30 1,9 1,94 0 4,78 −5,87 1992 à 2010 −8,37 à −3,30 < 0,01
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 445 25,61 26,1 25 64,56 −14 1992 à 1996 −28,97 à 4,13 0,11
2,78 1996 à 2010 −0,50 à 6,17 0,09
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
440 25,55 26,04 25 64,41 −14,22 1992 à 1996 −29,13 à 3,83 0,11
2,86 1996 à 2010 −0,43 à 6,25 0,08
Rétinoblastome 150 8,59 8,76 5 21,7 −0,6 1992 à 2010 −4,08 à 3,02 0,73
Tumeurs rénales 130 7,38 7,52 5 18,89 0,38 1992 à 2010 −2,72 à 3,58 0,8
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
120 6,98 7,11 5 17,86 0,65 1992 à 2010 −2,34 à 3,74 0,65
Tumeurs hépatiques 60 3,58 3,64 5 9,16 1,95 1992 à 2010 −3,15 à 7,31 0,44
VII(A) Hépatoblastome
60 3,46 3,53 0 8,85 1,93 1992 à 2010 −3,02 à 7,12 0,43
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 110 6,29 6,41 5 15,93 0,4 1992 à 2010 −2,95 à 3,87 0,81
IX(A) Rhabdomyosarcomes
30 1,79 1,82 5 4,53 −4,82 1992 à 2010 −9,23 à −0,19 0,04
IX(B) Fibrosarcomes, tumeurs de la gaine nerveuse périphérique et autres tumeurs fibreuses
30 1,85 1,88 0 4,7 0,73 1992 à 2010 −4,53 à 6,27 0,78
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 105 6,00 6,11 5 15,2 1,86 1992 à 2010 −1,38 à 5,21 0,25
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
65 3,81 3,88 5 9,71 3,44 1992 à 2010 0,17 à 6,82 0,04
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
30 1,56 1,59 5 3,87 −0,28 1992 à 2010 −5,42 à 5,15 0,91
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 50 2,88 2,94 5 7,34 1,03 1992 à 2010 −3,63 à 5,92 0,65
XI(F) Carcinomes autres et non spécifiés
30 1,73 1,76 5 4,36 −2,09 1992 à 2010 −6,45 à 2,47 0,34
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 70 4,15 4,23 0 10,52 −5,42 1992 à 2010 −10,35 à −0,21 0,04
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
65 3,81 3,88 5 9,63 −6,47 1992 à 2010 −11,68 à −0,96 0,02
1 à 4 ans
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 6165 98,69 100,00 325 219,32 0,89 1992 à 2010 0,44 à 1,34 < 0,01
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 6245 100,00 101,33 325 222,24 0,87 1992 à 2010 0,42 à 1,32 < 0,01
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 2640 42,27 42,83 135 93,95 0,82 1992 à 2010 −0,10 à 1,74 0,08
I(A) Leucémies lymphoïdes
2265 36,25 36,73 120 80,59 0,92 1992 à 2010 0,09 à 1,76 0,03
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
2160 34,63 35,09 115 76,82 0,43 1992 à 2010 −0,61 à 1,49 0,39
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
260 4,13 4,19 15 9,15 −0,11 1992 à 2010 −2,80 à 2,65 0,93
I(D) Syndrome myélodysplasique et autres maladies myéloprolifératives
30 0,43 0,44 0 0,98 17,66 1992 à 2002 8,49 à 27,61 < 0,01
−7,1 2002 à 2010 −20,03 à 7,91 0,31
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
65 1,04 1,05 0 2,32 2,6 1992 à 2010 −2,41 à 7,86 0,29
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 300 4,77 4,83 15 10,63 2,22 1992 à 2010 −0,03 à 4,52 0,05
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
130 2,05 2,08 5 4,59 3,03 1992 à 2010 −0,39 à 6,56 0,08
II(C) Lymphome de Burkitt
60 0,94 0,96 5 2,08 −2,82 1992 à 2010 −5,91 à 0,36 0,08
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
50 0,82 0,83 5 1,82 6,91 1992 à 2010 2,31 à 11,73 0,01
II(E) Lymphomes non spécifiés
35 0,54 0,55 0 1,23 2,09 1992 à 2010 −2,89 à 7,34 0,4
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 1070 17,11 17,34 55 38,1 1,2 1992 à 2010 −0,09 à 2,51 0,07
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
170 2,69 2,73 10 5,97 1,59 1992 à 2010 −0,70 à 3,94 0,16
III(B) Astrocytomes
415 6,61 6,7 20 14,7 0,52 1992 à 2010 −1,59 à 2,67 0,61
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
290 4,64 4,7 15 10,32 1,2 1992 à 2010 −1,22 à 3,68 0,31
III(D) Autres gliomes
135 2,15 2,17 5 4,8 1,46 1992 à 2010 −1,37 à 4,38 0,29
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
55 0,88 0,89 5 1,98 1,15 1992 à 2010 −4,95 à 7,65 0,7
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 1155 18,43 18,67 65 41,02 1,06 1992 à 2010 −0,22 à 2,35 0,1
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
170 2,79 2,82 10 6,18 1,77 1992 à 2010 −0,57 à 4,16 0,13
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
425 6,76 6,85 20 15,03 0,5 1992 à 2010 −1,53 à 2,57 0,61
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
290 4,64 4,7 15 10,32 1,2 1992 à 2010 −1,22 à 3,68 0,31
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
135 2,15 2,17 10 4,8 1,46 1992 à 2010 −1,37 à 4,38 0,29
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
55 0,9 0,91 0 2,02 1,12 1992 à 2010 −2,63 à 5,02 0,54
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
75 1,2 1,22 5 2,68 −0,52 1992 à 2010 −5,58 à 4,81 0,84
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 620 9,97 10,11 35 22,22 1,62 1992 à 2010 0,20 à 3,05 0,03
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
620 9,88 10,01 30 22,01 1,66 1992 à 2010 0,28 à 3,07 0,02
Rétinoblastome 260 4,18 4,23 10 9,26 0,85 1992 à 2010 −1,56 à 3,32 0,47
Tumeurs rénales 555 8,84 8,96 25 19,53 −0,86 1992 à 2010 −2,50 à 0,80 0,29
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
540 8,61 8,73 30 19,04 −0,88 1992 à 2010 −2,62 à 0,89 0,31
Tumeurs hépatiques 145 2,34 2,37 5 5,21 2,83 1992 à 2010 0,04 à 5,70 0,05
VII(A) Hépatoblastome
135 2,18 2,21 5 4,87 3,73 1992 à 2010 1,10 à 6,43 0,01
Tumeurs osseuses malignes 60 1,02 1,04 5 2,27 −0,89 1992 à 2010 −4,79 à 3,18 0,65
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
35 0,61 0,62 5 1,35 1,67 1992 à 2010 −3,41 à 7,03 0,5
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 280 4,48 4,54 15 9,9 −4,09 1992 à 2003 −8,31 à 0,33 0,07
8,78 2003 à 2010 −0,57 à 19,01 0,06
IX(A) Rhabdomyosarcomes
215 3,41 3,46 10 7,51 −5,42 1992 à 2004 −10,76 à 0,24 0,06
15,86 2004 à 2010 −1,97 à 36,94 0,08
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
40 0,64 0,65 5 1,44 −1,06 1992 à 2010 −5,28 à 3,34 0,61
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 110 1,71 1,74 10 3,78 −1,74 1992 à 2010 −4,81 à 1,43 0,26
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
45 0,75 0,76 0 1,66 −1,78 1992 à 2010 −4,77 à 1,30 0,24
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
35 0,61 0,62 0 1,33 −4,2 1992 à 2010 −10,68 à 2,75 0,21
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 50 0,77 0,78 0 1,71 6,00 1992 à 2010 0,61 à 11,69 0,03
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 75 1,22 1,23 5 2,75 3,9 1992 à 2010 −0,81 à 8,83 0,1
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
60 1,01 1,02 5 2,28 2,71 1992 à 2010 −3,05 à 8,81 0,34
5 à 9 ans
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 4335 97,31 100,00 225 118,00 0,37 1992 à 2010 −0,01 à 0,76 0,05
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 4460 100,00 102,77 235 121,22 0,36 1992 à 2010 0,00 à 0,73 0,05
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 1485 33,3 34,22 80 40,42 0,85 1992 à 2010 −0,14 à 1,86 0,09
I(A) Leucémies lymphoïdes
1235 27,7 28,46 65 33,62 0,6 1992 à 2010 −0,45 à 1,66 0,25
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
1165 26,06 26,78 60 31,57 −0,14 1992 à 2010 −1,27 à 1,01 0,8
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
160 3,57 3,66 10 4,33 0,5 1992 à 2010 −2,89 à 4,01 0,76
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
45 1,08 1,11 0 1,31 31,75 1992 à 1999 −2,28 à 77,63 0,07
−2,34 1999 à 2010 −10,19 à 6,20 0,55
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 540 12,13 12,47 30 14,71 0,1 1992 à 2010 −1,40 à 1,62 0,89
II(A) Lymphomes de Hodgkin
135 2,96 3,04 5 3,59 −1,62 1992 à 2010 −4,65 à 1,50 0,29
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
210 4,69 4,82 15 5,66 −0,59 1992 à 2010 −3,02 à 1,90 0,62
II(C) Lymphome de Burkitt
110 2,44 2,51 5 2,95 −0,41 1992 à 2010 −3,84 à 3,14 0,81
II(E) Lymphomes non spécifiés
65 1,46 1,5 5 1,77 2,78 1992 à 2010 −1,89 à 7,67 0,23
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 1140 25,57 26,27 60 30,95 −0,24 1992 à 2010 −1,38 à 0,92 0,67
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
60 1,35 1,38 5 1,62 −1,11 1992 à 2010 −5,38 à 3,36 0,6
III(B) Astrocytomes
530 11,89 12,21 30 14,39 −0,85 1992 à 2010 −2,44 à 0,77 0,28
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
290 6,53 6,71 15 7,87 −0,67 1992 à 2010 −3,01 à 1,73 0,56
III(D) Autres gliomes
190 4,19 4,31 10 5,09 0,93 1992 à 2010 −2,26 à 4,23 0,55
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
55 1,28 1,31 5 1,56 14,98 1992 à 2005 5,25 à 25,61 < 0,01
−32,87 2005 à 2010 −55,39 à 1,03 0,06
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 1260 28,26 29,04 65 34,18 −0,24 1992 à 2010 −1,34 à 0,88 0,66
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
70 1,53 1,57 5 1,84 −2,04 1992 à 2010 −6,20 à 2,30 0,33
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
550 12,27 12,61 25 14,84 −0,81 1992 à 2010 −2,38 à 0,78 0,3
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
290 6,53 6,71 15 7,87 −0,67 1992 à 2010 −3,01 à 1,73 0,56
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
185 4,19 4,31 10 5,09 0,93 1992 à 2010 −2,26 à 4,23 0,55
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
100 2,15 2,21 5 2,6 17,06 1992 à 2001 4,32 à 31,35 0,01
−4,6 2001 à 2010 −13,20 à 4,85 0,3
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
70 1,59 1,64 5 1,94 11,58 1992 à 2005 2,22 à 21,81 0,02
−34 2005 à 2010 −60,57 à 10,46 0,11
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 150 3,41 3,5 10 4,14 −0,32 1992 à 2010 −2,89 à 2,31 0,8
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
150 3,34 3,43 5 4,06 −0,01 1992 à 2010 −2,61 à 2,67 1,00
Tumeurs rénales 220 4,84 4,98 15 5,83 −0,83 1992 à 2010 −3,55 à 1,97 0,54
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
205 4,6 4,72 10 5,54 −0,97 1992 à 2010 −3,77 à 1,91 0,48
Tumeurs osseuses malignes 225 4,98 5,12 10 6,03 −0,95 1992 à 2010 −4,17 à 2,38 0,55
VIII(A) Ostéosarcomes
105 2,33 2,4 5 2,84 −0,75 1992 à 2010 −4,41 à 3,04 0,68
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
95 2,2 2,26 5 2,66 −1,26 1992 à 2010 −6,25 à 3,99 0,61
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 295 6,71 6,89 15 8,15 0,15 1992 à 2010 −1,72 à 2,05 0,87
IX(A) Rhabdomyosarcomes
170 3,79 3,89 10 4,59 0,00 1992 à 2010 −1,82 à 1,85 1,00
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
85 1,86 1,91 5 2,26 −0,16 1992 à 2010 −4,18 à 4,03 0,94
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 70 1,59 1,64 5 1,93 1,65 1992 à 2010 −2,95 à 6,47 0,47
X(A) Tumeurs à cellules germinales intracrâniennes et intramédullaires
35 0,76 0,78 0 0,93 16,29 1992 à 1999 2,48 à 31,96 0,02
−10,62 1999 à 2006 −23,06 à 3,83 0,13
18,51 2006 à 2010 −7,47 à 51,80 0,16
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
35 0,76 0,78 0 0,91 −1,2 1992 à 2010 −6,37 à 4,26 0,64
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 120 2,69 2,77 5 3,28 3,24 1992 à 2010 −0,06 à 6,65 0,05
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
55 1,23 1,27 0 1,51 3,19 1992 à 2010 −0,33 à 6,84 0,07
XI(D) Mélanomes malins
35 0,74 0,76 0 0,92 6,13 1992 à 2010 3,16 à 9,19 < 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 55 1,19 1,22 0 1,46 2,07 1992 à 2010 −1,70 à 5,98 0,27
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
45 1,03 1,06 0 1,26 0,63 1992 à 2010 −3,58 à 5,03 0,76
10 à 14 ans
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 4750 96,09 100,00 250 122,57 0,17 1992 à 2010 −0,54 à 0,88 0,62
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 4945 100,00 104,06 260 127,53 0,08 1992 à 2010 −0,57 à 0,72 0,8
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 1025 20,74 21,59 50 26,47 0,36 1992 à 2010 −0,85 à 1,57 0,54
I(A) Leucémies lymphoïdes
685 13,84 14,41 35 17,67 0,09 1992 à 2010 −1,06 à 1,25 0,87
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
630 12,81 13,33 30 16,38 −0,54 1992 à 2010 −2,10 à 1,04 0,48
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
230 4,65 4,84 10 5,95 −0,34 1992 à 2010 −2,87 à 2,26 0,78
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
50 1,03 1,07 0 1,31 3,27 1992 à 2010 −1,35 à 8,11 0,16
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
40 0,79 0,82 5 1,01 4,39 1992 à 2010 −1,28 à 10,38 0,12
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 1010 20,4 21,23 55 26,00 0,36 1992 à 2010 −0,94 à 1,68 0,56
II(A) Lymphomes de Hodgkin
555 11,21 11,67 30 14,29 0,82 1992 à 2010 −0,87 à 2,53 0,32
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
250 5,02 5,22 15 6,41 −1,06 1992 à 2010 −4,20 à 2,17 0,49
II(C) Lymphome de Burkitt
100 2,06 2,15 5 2,63 −4,35 1992 à 2010 −9,35 à 0,94 0,1
II(E) Lymphomes non spécifiés
85 1,7 1,77 5 2,16 5,25 1992 à 2010 2,30 à 8,28 < 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 945 19,13 19,9 50 24,4 −0,77 1992 à 2010 −1,98 à 0,45 0,2
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
60 1,23 1,28 0 1,56 5,11 1992 à 2010 1,45 à 8,91 0,01
III(B) Astrocytomes
495 10,02 10,43 25 12,8 −2,07 1992 à 2010 −3,67 à −0,45 0,02
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
170 3,46 3,6 10 4,43 −2,34 1992 à 2010 −4,64 à 0,02 0,05
III(D) Autres gliomes
140 2,83 2,95 5 3,62 0,69 1992 à 2010 −2,82 à 4,34 0,69
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
65 1,3 1,35 5 1,63 4,34 1992 à 2010 0,19 à 8,67 0,04
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 1135 23,03 23,97 60 29,36 −1,02 1992 à 2010 −2,31 à 0,28 0,12
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes, y compris les tumeurs bénignes
80 1,6 1,66 5 2,02 3,82 1992 à 2010 0,37 à 7,38 0,03
III(B) Astrocytomes, y compris les tumeurs bénignes
510 10,34 10,76 25 13,22 −2,11 1992 à 2010 −3,69 à −0,50 0,01
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
170 3,46 3,6 10 4,43 −2,34 1992 à 2010 −4,64 à 0,02 0,05
III(D) Autres gliomes, y compris les tumeurs bénignes
145 2,85 2,97 10 3,64 0,73 1992 à 2010 −2,70 à 4,28 0,66
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
150 3,04 3,16 10 3,86 −0,3 1992 à 2010 −3,85 à 3,38 0,86
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
85 1,74 1,81 5 2,2 1,79 1992 à 2010 −1,93 à 5,65 0,33
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 40 0,85 0,88 5 1,08 −1,01 1992 à 2010 −4,58 à 2,68 0,56
IV(A) Neuroblastome et ganglioneuroblastome
35 0,67 0,7 0 0,85 −0,01 1992 à 2010 −4,72 à 4,92 0,99
Tumeurs rénales 55 1,09 1,14 0 1,39 −1,32 1992 à 2010 −5,91 à 3,50 0,56
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
35 0,67 0,7 0 0,85 −0,32 1992 à 2010 −5,27 à 4,89 0,9
Tumeurs hépatiques 30 0,55 0,57 5 0,7 −5,02 1992 à 2010 −8,68 à −1,21 0,01
Tumeurs osseuses malignes 475 9,55 9,94 25 12,18 −0,3 1992 à 2010 −1,59 à 1,01 0,64
VIII(A) Ostéosarcomes
260 5,32 5,54 15 6,79 −0,56 1992 à 2010 −2,90 à 1,85 0,63
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
160 3,3 3,43 10 4,19 1,39 1992 à 2010 −0,94 à 3,78 0,23
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 370 7,45 7,75 15 9,49 −0,54 1992 à 2010 −3,05 à 2,04 0,66
IX(A) Rhabdomyosarcomes
115 2,35 2,44 5 3,00 −1,54 1992 à 2010 −5,18 à 2,23 0,4
IX(B) Fibrosarcomes, tumeurs de la gaine nerveuse périphérique et autres tumeurs fibreuses
35 0,73 0,76 0 0,93 −0,81 1992 à 2010 −4,85 à 3,41 0,69
IX(D) Autres sarcomes des tissus mous spécifiés
155 3,2 3,33 10 4,07 −1,03 1992 à 2010 −4,40 à 2,45 0,54
IX(E) Sarcomes des tissus mous non spécifiés
55 1,17 1,22 0 1,5 1,8 1992 à 2010 −2,11 à 5,86 0,35
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 270 5,5 5,73 15 7,03 −0,8 1992 à 2010 −3,31 à 1,78 0,52
X(A) Tumeurs à cellules germinales intracrâniennes et intramédullaires
100 2,04 2,13 5 2,62 −0,16 1992 à 2010 −3,37 à 3,15 0,92
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
130 2,67 2,78 10 3,41 −0,61 1992 à 2010 −3,81 à 2,71 0,7
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 455 9,15 9,52 25 11,67 1,72 1992 à 2010 −0,77 à 4,27 0,16
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
190 3,93 4,09 15 5,01 3,47 1992 à 2010 −0,37 à 7,47 0,07
XI(D) Mélanomes malins
95 1,92 2,00 5 2,45 −1,34 1992 à 2010 −4,01 à 1,41 0,32
XI(F) Carcinomes autres et non spécifiés
135 2,73 2,84 10 3,49 −0,28 1992 à 2010 −3,78 à 3,34 0,87
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 80 1,6 1,66 5 2,03 7,2 1992 à 2010 3,71 à 10,80 < 0,01
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
70 1,38 1,43 5 1,75 7,52 1992 à 2010 3,84 à 11,32 < 0,01
Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et au Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Tableau 3 – Variations annuelles en pourcentage (VAP) des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA)Tableau 3 - Note a (pour 1 million) de certaines catégories diagnostiques de la CICE selon la région géographique, garçons et filles combinés, Canada, 1992–2010
Nombre total de cas % (y compris les tumeurs bénignes) % (tumeurs malignes seulement) Nombre moyen de cas par année TINA moyen VAP Année IC à 95 % Valeur p
Colombie-Britannique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 2030 96,26 100,00 105 152,22 0,23 1992 à 2010 −0,80 à 1,27 0,65
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 2110 100,00 103,89 110 158,01 0,32 1992 à 2010 −0,67 à 1,31 0,51
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 695 32,92 34,2 40 52,82 0,33 1992 à 2010 −1,14 à 1,83 0,64
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 220 10,37 10,78 10 15,81 1,03 1992 à 2010 −1,92 à 4,06 0,48
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 380 18,00 18,7 20 28,3 0,43 1992 à 2010 −1,29 à 2,18 0,61
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 460 21,74 22,59 25 34,09 0,79 1992 à 2010 −0,87 à 2,47 0,33
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 155 7,34 7,63 5 12,19 2,44 1992 à 2010 −0,11 à 5,06 0,06
Rétinoblastome 50 2,32 2,41 5 3,87 −1,54 1992 à 2010 −4,88 à 1,92 0,36
Tumeurs rénales 110 5,07 5,27 5 8,15 −1,32 1992 à 2010 −3,89 à 1,32 0,3
Tumeurs hépatiques 35 1,61 1,67 0 2,61 9,86 1992 à 1999 −0,72 à 21,56 0,06
−32,48 1999 à 2002 −71,72 à 61,22 0,33
43,69 2002 à 2005 Tableau 3 - Note 0,37
−14,53 2005 à 2010 −29,37 à 3,43 0,09
Tumeurs osseuses malignes 115 5,45 5,66 5 8,18 −1,12 1992 à 2010 −4,46 à 2,34 0,5
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 135 6,3 6,55 5 9,74 −0,69 1992 à 2010 −3,58 à 2,29 0,63
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 75 3,55 3,69 5 5,44 −2,11 1992 à 2010 −6,51 à 2,49 0,34
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 60 2,98 3,1 5 4,56 0,49 1992 à 2010 −3,65 à 4,79 0,81
Région des Prairies
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 2885 94,97 100,00 155 141,12 0,35 1992 à 2010 −0,39 à 1,10 0,33
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 3040 100,00 105,3 160 148,5 0,26 1992 à 2010 −0,47 à 1,00 0,47
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 945 31,16 32,81 50 46,71 0,84 1992 à 2010 −0,55 à 2,25 0,22
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 325 10,73 11,3 15 15,64 1,86 1992 à 2010 −0,17 à 3,94 0,07
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
115 3,82 4,02 5 5,6 4,81 1992 à 2010 1,58 à 8,14 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 610 20,04 21,1 30 29,47 −0,09 1992 à 2010 −1,49 à 1,33 0,9
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 760 25,07 26,4 40 36,85 −0,39 1992 à 2010 −1,69 à 0,92 0,53
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 205 6,68 7,03 10 10,22 0,17 1992 à 2010 −1,43 à 1,79 0,83
Rétinoblastome 75 2,44 2,56 5 3,71 −0,31 1992 à 2010 −4,14 à 3,68 0,87
Tumeurs rénales 185 6,02 6,34 10 9,1 −1,65 1992 à 2010 −4,29 à 1,07 0,22
Tumeurs hépatiques 55 1,68 1,77 0 2,57 3,48 1992 à 2010 −1,25 à 8,44 0,14
Tumeurs osseuses malignes 125 4,15 4,37 10 5,98 1,25 1992 à 2010 −1,90 à 4,50 0,42
VIII(C) Sarcome d’Ewing et sarcomes osseux apparentés
45 1,55 1,63 0 2,23 4,14 1992 à 2010 0,72 à 7,68 0,02
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 175 5,69 5,99 5 8,4 −0,12 1992 à 2010 −2,68 à 2,52 0,92
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 105 3,49 3,67 5 5,12 −0,68 1992 à 2010 −3,56 à 2,28 0,63
X(C) Tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes
40 1,32 1,39 0 1,93 −5,85 1992 à 2010 −9,49 à −2,06 0,01
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 80 2,67 2,81 0 3,87 −1,39 1992 à 2010 −5,45 à 2,85 0,49
OntarioTableau 3 - Note b
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 6655 100,00 100,00 350 157,62 −0,05 1992 à 2006 −0,67 à 0,56 0,85
5,91 2006 à 2010 1,90 à 10,08 0,01
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 2110 31,69 31,69 110 50,12 0,78 1992 à 2010 −0,34 à 1,92 0,16
I(A) Leucémies lymphoïdes
1675 25,17 25,17 90 39,87 1,33 1992 à 2010 0,24 à 2,44 0,02
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
1480 22,29 22,29 80 35,26 1,12 1992 à 2000 −2,78 à 5,17 0,55
−13,91 2000 à 2004 −29,82 à 5,62 0,14
14,23 2004 à 2010 7,50 à 21,37 < 0,01
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
30 0,45 0,45 0 0,7 −9,02 1992 à 2010 −13,48 à −4,33 < 0,01
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
90 1,4 1,4 5 2,21 18,5 1992 à 2001 5,61 à 32,96 0,01
−12,68 2001 à 2010 −22,51 à −1,59 0,03
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 775 11,63 11,63 40 17,91 0,64 1992 à 2010 −0,83 à 2,12 0,37
II(D) Divers néoplasmes lymphoréticulaires
65 0,98 0,98 0 1,55 7,59 1992 à 2010 3,09 à 12,29 < 0,01
II(E) Lymphomes non spécifiés
155 2,28 2,28 5 3,5 4,34 1992 à 2010 1,27 à 7,51 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 1340 20,14 20,14 70 31,49 −1,4 1992 à 2004 −2,82 à 0,05 0,06
4,99 2004 à 2010 0,96 à 9,18 0,02
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
115 1,68 1,68 5 2,69 3,33 1992 à 2010 0,68 à 6,05 0,02
III(B) Astrocytomes
575 8,65 8,65 30 13,47 −5,9 1992 à 2004 −7,96 à −3,80 < 0,01
5,65 2004 à 2010 −1,56 à 13,39 0,12
III(D) Autres gliomes
185 2,76 2,76 5 4,32 4,52 1992 à 2010 2,34 à 6,74 < 0,01
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
145 2,16 2,16 5 3,35 12,13 1992 à 2005 3,76 à 21,17 0,01
−21,74 2005 à 2010 −40,25 à 2,51 0,07
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 445 6,67 6,67 25 10,94 1,85 1992 à 2010 −0,35 à 4,09 0,09
Rétinoblastome 165 2,43 2,43 10 4,03 1,1 1992 à 2010 −1,26 à 3,52 0,34
Tumeurs rénales 350 5,29 5,29 15 8,45 −0,63 1992 à 2010 −2,40 à 1,17 0,47
Tumeurs hépatiques 105 1,59 1,59 5 2,6 1,15 1992 à 2010 −2,01 à 4,42 0,46
Tumeurs osseuses malignes 285 4,28 4,28 15 6,58 −0,9 1992 à 2010 −3,02 à 1,28 0,39
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 395 5,93 5,93 25 9,32 0,28 1992 à 2010 −1,49 à 2,08 0,75
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 205 3,06 3,06 10 4,82 1,46 1992 à 2010 −0,88 à 3,85 0,21
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 290 4,33 4,33 15 6,66 3,85 1992 à 2010 1,07 à 6,71 0,01
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
110 1,65 1,65 10 2,49 6,34 1992 à 2010 2,98 à 9,81 < 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 195 2,96 2,96 10 4,69 2,17 1992 à 2010 −2,01 à 6,54 0,29
XII(B) Autres tumeurs malignes non spécifiées
180 2,7 2,7 10 4,27 65,13 1992 à 1996 5,53 à 158,41 0,03
−2,18 1996 à 2010 −6,07 à 1,87 0,26
Québec
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 4140 96,6 100,00 220 168,59 0,13 1992 à 2010 −0,53 à 0,79 0,69
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 4290 100,00 103,52 225 174,36 0,05 1992 à 2010 −0,60 à 0,71 0,87
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 1310 30,54 31,61 70 53,7 0,57 1992 à 2010 −0,52 à 1,67 0,29
I(D) Syndrome myélodysplasique et autres maladies myéloprolifératives
35 0,77 0,8 0 1,38 18,53 1992 à 2004 4,42 à 34,55 0,01
−12,36 2004 à 2010 −24,97 à 2,35 0,09
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 460 10,72 11,1 25 18,16 −1,06 1992 à 2010 −2,97 à 0,90 0,27
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 770 17,88 18,51 40 31,01 0,5 1992 à 2010 −0,75 à 1,77 0,41
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 910 21,28 22,03 45 36,78 2,58 1992 à 2005 1,19 à 3,99 < 0,01
−10,14 2005 à 2010 −16,05 à −3,83 < 0,01
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
80 1,84 1,91 5 3,14 −14,7 1992 à 2001 −25,16 à −2,77 0,02
47,35 2001 à 2004 Tableau 3 - Note 0,55
−33,06 2004 à 2010 −54,59 à −1,34 0,04
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 385 8,97 9,29 20 16,08 −1,27 1992 à 2010 −3,56 à 1,08 0,27
Rétinoblastome 115 2,66 2,75 5 4,79 −0,2 1992 à 2010 −3,46 à 3,17 0,9
Tumeurs rénales 235 5,57 5,77 15 10,01 0,08 1992 à 2010 −2,61 à 2,85 0,95
Tumeurs hépatiques 45 1,1 1,13 5 1,99 4,06 1992 à 2010 −0,33 à 8,64 0,07
Tumeurs osseuses malignes 185 4,31 4,46 5 7,21 −4,88 1992 à 2002 −8,45 à −1,16 0,01
6,19 2002 à 2010 0,39 à 12,32 0,04
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 265 6,25 6,47 15 10,78 0,04 1992 à 2010 −2,27 à 2,41 0,97
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 130 3,05 3,16 10 5,31 −1,21 1992 à 2010 −4,90 à 2,63 0,51
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
35 0,77 0,8 0 1,41 9,46 1992 à 2004 2,62 à 16,75 0,01
−26,73 2004 à 2010 −40,96 à −9,06 0,01
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 180 4,22 4,37 10 7,2 3,47 1992 à 2010 0,40 à 6,63 0,03
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
75 1,72 1,79 5 2,94 8,21 1992 à 2010 3,61 à 13,02 < 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 60 1,33 1,38 0 2,36 1,09 1992 à 2010 −4,07 à 6,53 0,67
Provinces de l’Atlantique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1180 96,00 100,00 60 152,27 0,34 1992 à 2010 −0,90 à 1,59 0,57
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1225 100,00 104,16 65 158,19 0,23 1992 à 2010 −1,01 à 1,49 0,7
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 410 33,44 34,83 20 53,9 0,9 1992 à 2010 −1,20 à 3,05 0,38
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 120 9,71 10,11 5 14,72 1,38 1992 à 2010 −1,47 à 4,30 0,33
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 230 18,68 19,46 10 28,77 8,63 1992 à 1998 −1,07 à 19,29 0,08
−6,38 1998 à 2010 −10,19 à −2,40 < 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 280 22,68 23,62 15 34,69 10,74 1992 à 1998 1,84 à 20,43 0,02
−7,22 1998 à 2010 −10,52 à −3,79 < 0,01
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 75 5,87 6,12 5 10,12 2,22 1992 à 2010 −0,60 à 5,11 0,12
Rétinoblastome 30 2,45 2,55 0 4,19 55,5 1992 à 1996 Tableau 3 - Note 0,23
−30,8 1996 à 2002 −44,84 à −13,17 0,01
163,12 2002 à 2006 Tableau 3 - Note 0,04
−55,12 2006 à 2010 −71,86 à −28,43 < 0,01
Tumeurs rénales 65 5,22 5,44 5 8,81 1,27 1992 à 2010 −2,62 à 5,32 0,51
Tumeurs osseuses malignes 50 4,00 4,16 5 5,91 3,84 1992 à 2010 −1,65 à 9,64 0,16
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 90 7,01 7,31 5 10,77 0,07 1992 à 2010 −4,28 à 4,62 0,97
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 35 3,1 3,23 0 4,88 −0,87 1992 à 2010 −3,88 à 2,23 0,56
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 50 4,32 4,5 0 6,43 0,63 1992 à 2010 −2,27 à 3,61 0,66
Territoires
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 55 98,21 100,00 5 106,35 0,51 1992 à 2010 −2,90 à 4,04 0,76
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs bénignes du SNC 55 100,00 101,82 5 108,15 0,53 1992 à 2010 −2,88 à 4,07 0,75
Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Tableau 4 – Variations annuelles en pourcentage (VAP) des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA)Tableau 4 - Note a (pour 1 million) de certaines catégories diagnostiques de la CICE selon la région géographique, garçons, Canada, 1992–2010
Nombre total de cas % (y compris les tumeurs bénignes) % (tumeurs malignes seulement) Nombre moyen de cas par année TINA moyen VAP Année IC à 95 % Valeur p
Colombie-Britannique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1095 96,21 100,00 55 158,93 0,41 1992 à 2010 −1,06 à 1,90 0,56
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1135 100,00 103,94 60 165,02 0,53 1992 à 2010 −0,90 à 1,98 0,45
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 380 33,66 34,98 20 56,45 0,94 1992 à 2010 −0,84 à 2,74 0,28
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 150 13,04 13,55 10 20,83 2,72 1992 à 2010 −0,77 à 6,32 0,12
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 190 16,92 17,58 10 27,64 −0,24 1992 à 2010 −2,61 à 2,18 0,83
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 235 20,7 21,52 10 33,73 0,48 1992 à 2010 −2,05 à 3,08 0,7
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 70 6,17 6,41 5 10,7 3,71 1992 à 2010 −0,41 à 8,00 0,08
Rétinoblastome 30 2,47 2,56 5 4,26 −3,92 1992 à 2010 −6,78 à −0,97 0,01
Tumeurs rénales 60 5,02 5,22 0 8,48 0,68 1992 à 2010 −2,70 à 4,19 0,68
Tumeurs osseuses malignes 55 4,85 5,04 0 7,64 −1,88 1992 à 2010 −7,61 à 4,22 0,52
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 70 5,99 6,23 5 9,66 −0,62 1992 à 2010 −4,66 à 3,59 0,76
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 40 3,52 3,66 0 5,72 −4,24 1992 à 2010 −8,65 à 0,37 0,07
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 30 2,29 2,38 5 3,68 0,15 1992 à 2010 −4,13 à 4,63 0,94
Région des Prairies
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1580 95,13 100,00 85 150,77 0,85 1992 à 2010 −0,09 à 1,79 0,07
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1660 100,00 105,12 85 158,35 0,76 1992 à 2010 −0,12 à 1,64 0,09
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 535 32,35 34,01 30 51,7 1,54 1992 à 2010 −0,40 à 3,52 0,11
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 210 12,75 13,4 15 19,78 1,16 1992 à 2010 −1,15 à 3,52 0,31
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
75 4,45 4,68 0 6,91 3,84 1992 à 2010 0,29 à 7,51 0,04
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 335 19,96 20,99 15 31,36 0,99 1992 à 2010 −0,72 à 2,74 0,24
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
75 4,63 4,87 5 7,27 −18,75 1992 à 1996 −43,00 à 15,83 0,23
6,34 1996 à 2010 0,33 à 12,71 0,04
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 410 24,83 26,11 20 38,94 0,64 1992 à 2010 −0,80 à 2,10 0,36
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
80 4,63 4,87 5 7,27 −18,75 1992 à 1996 −43,00 à 15,83 0,23
6,34 1996 à 2010 0,33 à 12,71 0,04
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 100 6,01 6,32 5 9,84 1,04 1992 à 2010 −1,98 à 4,15 0,48
Rétinoblastome 30 1,98 2,09 0 3,27 −2,99 1992 à 2010 −7,49 à 1,73 0,2
Tumeurs rénales 90 5,29 5,56 5 8,5 −3,27 1992 à 2010 −6,35 à −0,09 0,04
Tumeurs hépatiques 35 2,1 2,21 0 3,43 4,34 1992 à 2010 −0,78 à 9,71 0,09
Tumeurs osseuses malignes 65 3,67 3,86 5 5,67 1,32 1992 à 2010 −2,64 à 5,45 0,5
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 95 5,65 5,94 5 8,87 −1,35 1992 à 2010 −4,96 à 2,40 0,45
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 50 2,89 3,03 0 4,55 −2,61 1992 à 2010 −6,80 à 1,76 0,22
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 40 2,22 2,34 0 3,44 1,75 1992 à 2010 −2,90 à 6,62 0,44
OntarioTableau 4 - Note b
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 3585 100,00 100,00 190 165,7 1,55 1992 à 2002 0,45 à 2,66 0,01
−5,12 2002 à 2005 −17,46 à 9,05 0,42
5,00 2005 à 2010 1,87 à 8,23 < 0,01
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 1150 32,11 32,11 60 53,46 0,89 1992 à 2010 −0,06 à 1,84 0,06
I(A) Leucémies lymphoïdes
935 26,05 26,05 45 43,43 1,36 1992 à 2010 0,28 à 2,45 0,02
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
820 22,93 22,93 45 38,16 1,28 1992 à 2001 −2,63 à 5,34 0,49
−18,31 2001 à 2004 −50,22 à 34,07 0,39
13,6 2004 à 2010 5,26 à 22,61 < 0,01
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 505 14,06 14,06 25 22,79 1,15 1992 à 2010 −0,76 à 3,09 0,22
II(E) Lymphomes non spécifiés
100 2,79 2,79 5 4,51 4,46 1992 à 2010 1,69 à 7,30 < 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 730 20,31 20,31 40 33,34 0,26 1992 à 2010 −1,07 à 1,61 0,68
III(B) Astrocytomes
285 8,01 8,01 15 13,09 −2,42 1992 à 2010 −4,58 à −0,22 0,03
III(D) Autres gliomes
90 2,51 2,51 5 4,14 4,71 1992 à 2010 1,01 à 8,54 0,02
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 250 6,89 6,89 10 11,87 1,3 1992 à 2010 −1,16 à 3,83 0,28
Rétinoblastome 80 2,26 2,26 0 3,92 −1,36 1992 à 2010 −5,10 à 2,53 0,47
Tumeurs rénales 150 4,13 4,13 10 7,00 −0,15 1992 à 2010 −2,75 à 2,53 0,91
Tumeurs hépatiques 65 1,84 1,84 5 3,13 3,58 1992 à 2010 0,32 à 6,94 0,03
VII(A) Hépatoblastome
55 1,48 1,48 5 2,54 5,8 1992 à 2010 2,68 à 9,02 < 0,01
Tumeurs osseuses malignes 145 4,02 4,02 5 6,47 −0,71 1992 à 2010 −3,66 à 2,32 0,62
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 220 6,19 6,19 10 10,17 −0,74 1992 à 2010 −3,30 à 1,89 0,56
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 85 2,48 2,48 5 4,14 1,31 1992 à 2010 −2,62 à 5,39 0,5
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 115 3,18 3,18 5 5,16 1,36 1992 à 2010 −2,09 à 4,93 0,42
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
35 0,86 0,86 0 1,36 5,68 1992 à 2010 1,91 à 9,58 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 95 2,54 2,54 5 4,25 1,2 1992 à 2010 −4,34 à 7,06 0,66
Québec
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 2230 95,92 100,00 115 177,37 0,14 1992 à 2010 −0,63 à 0,92 0,71
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 2325 100,00 104,25 125 184,65 −0,05 1992 à 2010 −0,79 à 0,70 0,89
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 715 30,63 31,93 35 56,99 0,14 1992 à 2010 −1,49 à 1,80 0,86
I(C) Maladies myéloprolifératives chroniques
30 1,25 1,3 0 2,35 5,96 1992 à 2010 1,38 à 10,75 0,01
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 320 13,57 14,15 20 24,37 −1,8 1992 à 2010 −3,96 à 0,40 0,1
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 425 18,08 18,85 20 33,3 0,35 1992 à 2010 −1,50 à 2,24 0,69
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 515 22,16 23,11 25 40,59 2,06 1992 à 2004 0,14 à 4,01 0,04
−7,38 2004 à 2010 −12,91 à −1,50 0,02
III(E) Autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
55 2,28 2,37 0 4,05 −13,6 1992 à 2000 −22,56 à −3,60 0,01
14,61 2000 à 2006 −2,67 à 34,97 0,09
−47,06 2006 à 2010 −73,25 à 4,77 0,06
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées, y compris les tumeurs bénignes
50 2,1 2,19 5 3,78 −7,94 1992 à 2010 −12,27 à −3,41 < 0,01
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 195 8,29 8,64 10 15,87 0,38 1992 à 2010 −2,10 à 2,93 0,75
Rétinoblastome 60 2,58 2,69 5 4,89 −0,92 1992 à 2010 −4,05 à 2,32 0,55
Tumeurs rénales 105 4,38 4,57 5 8,4 0,97 1992 à 2010 −3,36 à 5,50 0,65
Tumeurs hépatiques 30 1,29 1,34 0 2,49 2,12 1992 à 2010 −2,37 à 6,81 0,34
Tumeurs osseuses malignes 100 4,17 4,34 5 7,38 0,99 1992 à 2010 −1,95 à 4,02 0,49
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 140 6,01 6,27 10 10,93 −0,58 1992 à 2010 −3,89 à 2,85 0,72
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 60 2,66 2,78 5 4,94 1,02 1992 à 2010 −2,55 à 4,73 0,56
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 70 2,92 3,05 5 5,28 2,62 1992 à 2010 −2,05 à 7,51 0,26
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 30 1,33 1,39 5 2,54 4,58 1992 à 2010 0,13 à 9,23 0,04
Provinces de l’Atlantique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 615 95,49 100,00 35 154,99 0,06 1992 à 2010 −1,81 à 1,96 0,95
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 645 100,00 104,72 35 161,76 −0,12 1992 à 2010 −2,08 à 1,89 0,9
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 210 33,13 34,69 10 54,85 1,61 1992 à 2010 −1,38 à 4,68 0,27
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 80 12,29 12,87 5 19,19 1,72 1992 à 2010 −2,17 à 5,77 0,37
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 120 18,2 19,06 5 28,53 −2,78 1992 à 2010 −5,99 à 0,54 0,09
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 145 22,71 23,78 5 35,3 12,16 1992 à 1997 −5,79 à 33,52 0,18
−7,45 1997 à 2010 −12,19 à −2,45 0,01
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 40 6,22 6,51 5 10,96 0,35 1992 à 2010 −3,31 à 4,15 0,84
Tumeurs osseuses malignes 30 4,67 4,89 5 7,12 1,69 1992 à 2010 −4,36 à 8,13 0,57
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 45 6,53 6,84 5 10,22 −24,4 1992 à 1998 −37,07 à −9,17 0,01
21,86 1998 à 2006 0,80 à 47,31 0,04
−25,26 2006 à 2010 −49,89 à 11,46 0,14
Territoires
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 25 100,00 100,00 0 95,99 0,42 1992 à 2010 −3,46 à 4,45 0,82
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs bénignes du SNC 25 100,00 100,00 0 95,99 0,42 1992 à 2010 −3,46 à 4,45 0,82
Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Tableau 5 – Variations annuelles en pourcentage (VAP) des taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA)Tableau 5 - Note a (pour 1 million) de certaines catégories diagnostiques de la CICE selon la région géographique, filles, Canada, 1992–2010
Nombre total de cas % (y compris les tumeurs bénignes) % (tumeurs malignes seulement) Nombre moyen de cas par année TINA moyen VAP Année IC à 95 % Valeur p
Colombie-Britannique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 940 96,31 100,00 50 145,09 −0,07 1992 à 2010 −1,56 à 1,43 0,92
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 975 100,00 103,83 50 150,57 0,00 1992 à 2010 −1,50 à 1,52 1,00
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 310 32,07 33,3 20 48,97 −0,57 1992 à 2010 −2,78 à 1,70 0,6
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
50 5,02 5,21 5 7,5 −17,65 1992 à 1996 −37,50 à 8,50 0,15
38,45 1996 à 1999 Tableau 5 - Note 0,38
−10,68 1999 à 2010 −16,27 à −4,72 < 0,01
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 70 7,27 7,55 5 10,49 −1,96 1992 à 2010 −6,17 à 2,43 0,35
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 190 19,26 20,00 10 29,01 0,95 1992 à 2010 −1,80 à 3,77 0,48
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 220 22,95 23,83 15 34,49 0,93 1992 à 2010 −1,73 à 3,67 0,47
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 85 8,71 9,04 5 13,76 1,44 1992 à 2010 −2,01 à 5,01 0,4
Tumeurs rénales 50 5,12 5,32 0 7,8 −2,06 1992 à 2010 −6,62 à 2,73 0,37
Tumeurs osseuses malignes 60 6,15 6,38 5 8,75 −1,8 1992 à 2010 −5,81 à 2,37 0,37
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 65 6,66 6,91 5 9,83 0,67 1992 à 2010 −3,22 à 4,73 0,72
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 35 3,59 3,72 5 5,14 2,86 1992 à 2010 −2,08 à 8,04 0,24
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 40 3,79 3,94 5 5,48 0,3 1992 à 2010 −4,31 à 5,14 0,89
Région des Prairies
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1305 94,77 100,00 70 130,92 −0,24 1992 à 2010 −1,18 à 0,72 0,61
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1375 100,00 105,52 75 138,09 −0,35 1992 à 2010 −1,31 à 0,62 0,45
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 410 29,72 31,37 20 41,42 −0,02 1992 à 2010 −1,47 à 1,46 0,98
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 110 8,28 8,74 5 11,28 3,5 1992 à 2010 0,26 à 6,84 0,04
II(B) Lymphomes non hodgkiniens (à l'exception du lymphome de Burkitt)
45 3,05 3,22 0 4,21 6,03 1992 à 2010 1,64 à 10,61 0,01
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 280 20,13 21,24 15 27,47 −1,38 1992 à 2010 −3,43 à 0,72 0,18
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 350 25,36 26,76 15 34,64 −1,62 1992 à 2010 −3,76 à 0,56 0,13
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 100 7,49 7,9 5 10,61 −1,29 1992 à 2010 −4,42 à 1,93 0,4
Rétinoblastome 45 2,98 3,14 0 4,18 −1,5 1992 à 2010 −4,86 à 1,99 0,37
Tumeurs rénales 95 6,9 7,29 5 9,73 −0,07 1992 à 2010 −3,92 à 3,94 0,97
Tumeurs osseuses malignes 65 4,72 4,98 5 6,3 0,64 1992 à 2010 −4,14 à 5,66 0,79
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 75 5,74 6,06 0 7,92 1,72 1992 à 2010 −1,76 à 5,33 0,32
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 60 4,22 4,45 0 5,73 −4 1992 à 2005 −8,39 à 0,60 0,08
11,42 2005 à 2010 −7,78 à 34,62 0,24
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 40 3,2 3,37 0 4,32 −4,46 1992 à 2010 −8,19 à −0,59 0,03
OntarioTableau 5 - Note b
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 3070 100,00 100,00 165 149,15 −0,48 1992 à 2006 −1,82 à 0,87 0,45
8,96 2006 à 2010 0,15 à 18,56 0,05
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 960 31,21 31,21 50 46,64 0,58 1992 à 2010 −1,29 à 2,48 0,53
Leucémies lymphoïdes, leucémies à précurseurs
665 21,54 21,54 35 32,22 10,41 1992 à 1996 −8,74 à 33,58 0,28
−8,94 1996 à 2004 −16,60 à −0,57 0,04
14,42 2004 à 2010 3,53 à 26,46 0,01
I(E) Leucémies non spécifiées et autres leucémies spécifiées
45 1,5 1,5 5 2,26 17,14 1992 à 1999 1,88 à 34,69 0,03
−5,28 1999 à 2010 −10,93 à 0,73 0,08
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 270 8,79 8,79 15 12,79 −0,41 1992 à 2010 −2,34 à 1,56 0,66
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 615 19,95 19,95 35 29,54 0,34 1992 à 2010 −1,17 à 1,86 0,64
III(A) Épendymomes et tumeurs des plexus choroïdes
50 1,56 1,56 5 2,38 −4,6 1992 à 2003 −11,72 à 3,08 0,21
17,38 2003 à 2010 3,29 à 33,38 0,02
III(B) Astrocytomes
285 9,4 9,4 15 13,86 −3,74 1992 à 2010 −5,84 à −1,59 < 0,01
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
100 3,29 3,29 5 4,91 4,01 1992 à 2010 1,83 à 6,24 < 0,01
III(D) Autres gliomes
95 3,06 3,06 5 4,52 3,26 1992 à 2010 0,62 à 5,98 0,02
III(F) Tumeurs intracrâniennes et intramédullaires non spécifiées
75 2,41 2,41 5 3,54 15,32 1992 à 2005 6,45 à 24,93 < 0,01
−36,13 2005 à 2010 −57,62 à −3,75 0,03
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 195 6,41 6,41 10 9,97 2,5 1992 à 2010 −0,51 à 5,60 0,1
Rétinoblastome 80 2,64 2,64 5 4,15 3,98 1992 à 2010 0,91 à 7,15 0,01
Tumeurs rénales 205 6,64 6,64 15 9,98 10,47 1992 à 1998 0,76 à 21,12 0,04
−19,07 1998 à 2002 −38,41 à 6,33 0,12
7,57 2002 à 2010 1,47 à 14,05 0,02
VI(A) Néphroblastome et autres tumeurs rénales non épithéliales
180 5,92 5,92 10 8,91 12,18 1992 à 1998 0,83 à 24,81 0,04
−20,4 1998 à 2002 −42,21 à 9,65 0,15
8,81 2002 à 2010 1,69 à 16,43 0,02
Tumeurs hépatiques 40 1,3 1,3 0 2,04 −1,61 1992 à 2010 −6,45 à 3,48 0,51
Tumeurs osseuses malignes 140 4,59 4,59 5 6,7 −1,37 1992 à 2010 −3,93 à 1,26 0,28
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 170 5,63 5,63 10 8,43 1,43 1992 à 2010 −0,58 à 3,48 0,15
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 115 3,74 3,74 10 5,54 1,28 1992 à 2010 −1,79 à 4,45 0,4
X(B) Tumeurs à cellules germinales extracrâniennes et extragonadiques malignes
35 1,11 1,11 0 1,74 4,76 1992 à 2010 0,38 à 9,34 0,03
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 175 5,66 5,66 10 8,23 5,25 1992 à 2010 1,67 à 8,97 0,01
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
75 2,57 2,57 5 3,69 7,33 1992 à 2010 2,42 à 12,47 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 105 3,45 3,45 5 5,14 2,82 1992 à 2010 −1,04 à 6,83 0,14
Québec
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 1910 97,4 100,00 100 159,41 0,12 1992 à 2010 −0,73 à 0,99 0,76
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 1965 100,00 102,67 105 163,57 0,18 1992 à 2010 −0,68 à 1,04 0,67
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 600 30,43 31,24 30 50,25 1,06 1992 à 2010 −0,30 à 2,43 0,12
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 145 7,34 7,54 5 11,64 0,39 1992 à 2010 −3,03 à 3,93 0,82
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 345 17,64 18,11 15 28,61 0,6 1992 à 2010 −1,48 à 2,73 0,55
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires
75 3,87 3,98 5 6,24 −4,69 1992 à 2010 −8,61 à −0,61 0,03
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 395 20,23 20,77 25 32,77 0,92 1992 à 2010 −1,54 à 3,44 0,44
III(C) Tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes
75 3,87 3,98 0 6,24 −4,69 1992 à 2010 −8,61 à −0,61 0,03
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 195 9,79 10,05 10 16,3 −16,35 1992 à 1997 −28,80 à −1,73 0,03
2,01 1997 à 2010 −2,54 à 6,78 0,37
Rétinoblastome 55 2,75 2,83 0 4,68 1,03 1992 à 2010 −3,59 à 5,87 0,65
Tumeurs rénales 135 6,98 7,17 10 11,71 −1,3 1992 à 2010 −3,55 à 1,00 0,25
Tumeurs osseuses malignes 90 4,49 4,6 5 7,02 −2,39 1992 à 2010 −5,30 à 0,60 0,11
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 130 6,52 6,7 5 10,63 0,83 1992 à 2010 −1,51 à 3,24 0,47
Tumeurs à cellules germinales, tumeurs trophoblastiques et tumeurs gonadiques 65 3,52 3,61 5 5,69 −2,02 1992 à 2010 −6,55 à 2,73 0,37
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 110 5,76 5,91 5 9,22 3,63 1992 à 2010 0,25 à 7,12 0,04
XI(B) Carcinomes thyroïdiens
50 2,7 2,77 5 4,32 8,43 1992 à 2010 3,96 à 13,09 < 0,01
Tumeurs malignes autres et non spécifiées 30 1,33 1,36 0 2,19 26,9 1992 à 1996 −4,07 à 67,87 0,09
−66,08 1996 à 1999 Tableau 5 - Note 0,98
88,43 1999 à 2003 Tableau 5 - Note 0,39
−13,52 2003 à 2010 −29,24 à 5,70 0,13
Provinces de l’Atlantique
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 565 96,57 100,00 30 149,37 0,42 1992 à 2010 −1,69 à 2,58 0,68
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs cérébrales bénignes 585 100,00 103,55 30 154,41 0,35 1992 à 2010 −1,67 à 2,41 0,72
Leucémies, maladies myéloprolifératives et maladies myélodysplasiques 195 33,79 34,99 15 52,9 0,3 1992 à 2010 −2,58 à 3,27 0,83
I(B) Leucémies aiguës myéloïdes
35 6,52 6,75 0 10,43 14,42 1992 à 2003 4,23 à 25,60 0,01
−13,02 2003 à 2010 −24,21 à −0,17 0,05
Lymphomes et néoplasmes réticulo-endothéliaux 40 6,86 7,1 5 10,02 −0,94 1992 à 2010 −4,82 à 3,09 0,62
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires 115 19,21 19,89 10 29,00 −0,32 1992 à 2010 −4,18 à 3,69 0,87
Tumeurs du SNC et diverses tumeurs intracrâniennes et intramédullaires, y compris les tumeurs bénignes 130 22,64 23,45 5 34,04 −0,49 1992 à 2010 −4,13 à 3,29 0,79
Neuroblastome et autres tumeurs du système nerveux périphérique 35 5,49 5,68 5 9,25 −38,68 1992 à 1996 −57,57 à −11,37 0,01
71,74 1996 à 1999 Tableau 5 - Note 0,46
2,00 1999 à 2010 −5,28 à 9,83 0,57
Tumeurs rénales 35 6,17 6,39 0 10,08 −0,16 1992 à 2010 −3,71 à 3,51 0,92
Sarcomes des tissus mous et autres sarcomes extra-osseux 45 7,55 7,82 0 11,35 2,6 1992 à 2010 −2,42 à 7,88 0,29
Autres tumeurs épithéliales malignes et mélanomes malins 30 5,15 5,33 5 7,5 4,07 1992 à 2010 −0,19 à 8,52 0,06
Territoires
Tous les cancers de l'enfant (pathologies malignes seulement) 30 96,77 100,00 0 117,51 −1,43 1992 à 2010 −6,31 à 3,72 0,56
Tous les cancers de l'enfant, y compris les tumeurs bénignes du SNC 35 100,00 103,33 5 121,2 −1,33 1992 à 2010 −6,34 à 3,96 0,6
Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).

Nombre de cas et taux d’incidence récents (2006 à 2010)

La figure 1 présente la répartition des cancers primitifs au Canada entre 2006 et 2010 en fonction du groupe d’âge pour les garçons et les filles, combinés et séparément. Au cours de cette période, en moyenne 910 nouveaux cas ont été diagnostiqués chaque année chez les enfants de 14 ans et moins au Canada, soit 4 550 nouveaux cas au total : 2 440 (53,6 %) chez les garçons et 2 110 (46,4 %) chez les filles, ce qui équivaut à un ratio garçons:filles de 1,2:1. Le TINA annuel moyen était de 163,4 pour 1 million d’enfants, les garçons affichant un taux supérieur à celui des filles (170,9 contre 155,5 pour 106 enfants). On a mesuré les TINA annuels moyens pour tous les cancers confondus en 2006-2010 les plus faibles dans les Prairies (149,4 pour 106) et les plus élevés en Ontario (170,1 pour 106) (figure 2).

Figure 2 : Taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA) annuels moyens (pour 1 000 000) de tous les cancers confondus et des cancers les plus courants (%) selon la région chez les enfants de moins de 15 ans, Canada, 2006-2010
Figure 2

Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008 à 2010).
Remarques :

  1. Les diagrammes en secteurs représentent la répartition en pourcentage des nouveaux cas de cancer dans chaque région.
  2. Les TINA ont été normalisés selon la population du Canada en 2011.
Figure 2 - Description textuel

Dans cette figure, qui présente une carte du Canada, on peut voir les taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA) annuels moyens (pour 1 000 000) de tous les cancers confondus et des cancers les plus courants selon la région. On a mesuré les TINA annuels moyens pour tous les cancers confondus en 2006-2010 les plus faibles dans les Prairies (149,4 pour 106) et les plus élevés en Ontario (170,1 pour 106). Les cinq types de cancer les plus courants (leucémies, tumeurs du SNC, lymphomes, neuroblastome et sarcome des tissus mous) étaient répartis de façon similaire dans chaque région, mais nous avons observé quelques variations dans les proportions et le classement dans la région de l’Atlantique, sans doute en raison d’une erreur de type I attribuable aux faibles effectifs de population de la région.

Alors que la plupart des cancers chez les adultes sont des carcinomes, les cancers de l’enfant présentent une grande diversité histologique et biologique et ne sont généralement pas d’origine épithéliale. Dans l’ensemble, les cancers le plus couramment diagnostiqués chez les enfants entre 2006 et 2010 ont été les leucémies (32,3 %), les tumeurs du SNC (18,9 %) et les lymphomes (11,1 %) (figure 1), suivis du neuroblastome (7,8 %), du sarcome des tissus mous (6,5 %) et des tumeurs rénales (5,2 %). Les cinq types de cancer les plus courants étaient répartis de façon similaire dans chaque région, mais nous avons observé quelques variations dans les proportions et le classement dans la région de l’Atlantique (figure 2), sans doute en raison d’une erreur de type I attribuable aux faibles effectifs de population de la région. La répartition des cancers de l’enfant les plus fréquents était généralement équivalente chez les garçons et les filles, sauf pour les lymphomes, plus fréquents chez les garçons (13,6 % contre 8,2 %), et les carcinomes (en particulier le cancer de la thyroïde), plus fréquents chez les filles (6,1 % contre 3,2 %) (figure 1).

Environ la moitié des cas de cancer chez les enfants (47,4 %) ont été diagnostiqués chez les enfants de moins de 5 ans (figure 1). Les taux d’incidence selon l’âge chez les enfants de moins de 5 ans étaient environ deux fois plus élevés que ceux des enfants plus âgés. L’incidence la plus élevée a été observée chez les nourrissons de moins d’un an, accompagnée en général d’une diminution avec l’âge. Les cancers diagnostiqués variaient considérablement en fonction du groupe d’âge. Chez les nourrissons, les neuroblastomes étaient les cancers les plus courants et constituaient près du tiers de tous les cas (26,4 %), suivis des leucémies (19,6 %) et des tumeurs du SNC (11,7 %). Les tumeurs embryonnaires de neuroblastomes, de rétinoblastomes et de néphroblastomes constituaient conjointement 42,6 % de tous les diagnostics chez les nourrissons. Les leucémies dominaient chez les 1 à 4 ans, constituant 42,4 % de tous les diagnostics, tandis que, chez les enfants de 5 à 9 ans et de 10 à 14 ans, les lymphomes et les tumeurs osseuses devenaient plus courants (lymphomes : respectivement 12,2 % et 21,0 %, cancer des os : 5,4 % et 9,5 %). De même, chez les enfants de 10 à 14 ans, les leucémies (21,5 %) et les tumeurs du SNC (19,0 %) prédominaient.

Tendances temporelles globales (1992 à 2010)

Les tendances variaient beaucoup en fonction du type de cancer, sachant que le petit nombre de cas pour certains types ont pu entraîner des fluctuations aléatoires importantes des taux malgré une tendance statistiquement significative. Les taux d’incidence du cancer chez les enfants ont augmenté en moyenne de 0,4 % par année (IC à 95 % = 0,1 à 0,8), passant de 154,8 pour 1 million d’enfants en 1992 à 169,7 pour 1 million en 2010 (tableau 1). La leucémie tous types confondus et la leucémie lymphoïde plus spécifiquement ont connu une hausse tout aussi importante de 1992 à 2010 (VAP = 0,6 %, IC = 0,1 à 1,2). La leucémie lymphoïde est le type le plus répandu chez les enfants. Elle constitue près des quatre cinquièmes (78,5 %) de toutes les leucémies et, de ce fait, elle détermine largement le profil d’incidence de la leucémie tous types confondus. Les taux qui ont augmenté d’au moins 2 % par année au cours de la période d’étude étaient les suivants : lymphomes non spécifiés (VAP = 3,4 %, IC = 0,7 à 6,2), épendymomes (VAP = 2,3 %, IC = 0,2 à 4,3), hépatoblastome (VAP = 2,4 %, IC = 0,4 à 4,4), carcinomes (VAP = 2,5 %, IC = 0,2 à 4,7), cancer de la thyroïde (VAP = 4,2 %; IC = 1,4 à 7,1) et mélanome (VAP = 2,7 %, IC = 0,1 à 5,4). Les données laissent envisager une diminution des tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes (VAP = −2,3 %, IC = −4,4 à −0,03). La figure 3 présente les tendances de tous les cancers confondus et des cinq cancers les plus courants chez les enfants de moins de 15 ans.

Figure 3 : Taux d’incidence normalisés selon l’âge (TINA) de tous les cancers confondus et des cinq cancers les plus courants chez les enfants de moins de 15 ans, Canada, 1992 à 2010
Figure 3

Sources des données : Base de données du Registre canadien du cancer (RCC) à Statistique Canada et Registre du cancer du Québec (2008-2010).
Abréviations : SNC, système nerveux central; TINA, taux d’incidence normalisé selon l’âge.
Remarque : Les TINA ont été normalisés selon la population du Canada en 2011.

Figure 3 - Description textuel

Cette figure présente les tendances de tous les cancers confondus par sexe et des cinq cancers les plus courants chez les enfants de moins de 15 ans. Les taux d’incidence du cancer chez les enfants ont augmenté en moyenne de 0,4 % par année (IC à 95 % = 0,1 à 0,8), passant de 154,8 pour 1 million d’enfants en 1992 à 169,7 pour 1 million en 2010. La tendance de tous les cancers confondus (VAP = 0,5 %, IC = 0,2 à 0,9) chez les garçons correspondaient aux augmentations observées dans l’ensemble. Une rupture de la tendance a été observée pour tous les cancers confondus chez les filles : le taux a augmenté de 3,2 % par année (IC = 0,4 à 6,2) de 2004 à 2010 après une période initiale de stabilité. Les taux d’incidence des tumeurs du SNC, des lymphomes, du neuroblastome et des sarcomes des tissus mous sont demeurés stables.

Tendances selon le sexe

Les tendances de tous les cancers confondus (VAP = 0,5 %, IC = 0,2 à 0,9) et des leucémies (VAP = 0,8 %, IC = 0,03 à 1,6) chez les garçons correspondaient aux augmentations observées dans l’ensemble (tableau 1). Une rupture de la tendance a été observée pour tous les cancers confondus chez les filles : le taux a augmenté de 3,2 % par année (IC = 0,4 à 6,2) de 2004 à 2010 après une période initiale de stabilité. Des tendances positives ont également été observées pour d’autres hémopathies malignes sur l’ensemble de la période : divers néoplasmes lymphoréticulaires chez les garçons (VAP = 6,8 %, IC = 2,2 à 11,7) et les filles (VAP = 4,6 %, IC = 0,7 à 8,6) et lymphomes non spécifiés chez les garçons (VAP = 3,3 %; IC = 0,5 à 6,2). Certaines tumeurs embryonnaires affichaient des tendances à la hausse chez les garçons. Il y a eu augmentation des neuroblastomes tous types confondus chez les garçons (VAP = 1,4 %, IC = 0,2 à 2,6), tout comme dans le sous-groupe des neuroblastomes et des ganglioneuroblastomes (IV(A)), qui constituaient presque tous les cas de neuroblastome chez les garçons. Les hépatoblastomes constituaient les quatre cinquièmes (81,3 %) de tous les cancers du foie chez les garçons, les taux d’hépatoblastome ayant augmenté de 3,2 % par année (IC = 0,6 à 5,9) et étant à l’origine de la hausse de 2,2 % par année des cancers du foie tous types confondus (IC = 0,01 à 4,4).

Même si les taux d’incidence des tumeurs du SNC sont demeurés stables, certaines de ses divisions ont connu des variations importantes. En particulier, les cas d’épendymome ont augmenté chez les filles (VAP = 3,0 %, IC = 0,6 à 5,4), faisant écho à la transition des taux de cette maladie dans son ensemble. L’incidence des carcinomes a augmenté chez les filles (VAP = 2,9 %, IC = 0,6 à 5,4), tout comme son sous-groupe de cancer de la thyroïde (VAP = 4,9 %, IC = 1,8 à 8,0). Dans le cas des tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes, le taux a diminué chez les garçons (VAP = −4,0 %, IC = −6,7 à −1,2) et une diminution non significative moins rapide a été observée chez les filles (VAP = −1,4 %, IC = −4,7 à 2,1).

Tendances selon le groupe d’âge

Une tendance globale à la hausse des cancers tous types confondus s’est dessinée chez les enfants de 1 à 4 ans (VAP = 0,9 %, IC = 0,4 à 1,3) alors que les taux ont semblé stables dans les autres groupes d’âge (tableau 2). C’est plus précisément le taux d’incidence des leucémies lymphoïdes qui a augmenté chez les enfants de 1 à 4 ans (VAP = 0,9 %, IC = 0,1 à 1,8).

L’astrocytome était le plus grand sous-groupe des tumeurs du SNC tous types confondus, constituant plus des deux cinquièmes (45,0 %) du total. L’incidence de l’astrocytome augmentait avec l’âge, passant de 32,4 % chez les nourrissons à 52,4 % chez les 10 à 14 ans. Les taux d’astrocytome ont diminué de 2,1 % par année chez les 10 à 14 ans (IC = −3,7 à −0,5) et sont demeurés stables chez les enfants de moins de 10 ans pendant toute la période à l’étude. En accord avec la tendance observée dans l’ensemble et chez les filles, les taux d’épendymomes ont augmenté chez les nourrissons (VAP = 5,6 %, IC = 1,9 à 9,4) et chez les 10 à 14 ans (VAP = 5,1 %, IC = 1,5 à 8,9,) quoique les taux soient basés sur un petit nombre de cas.

Les tendances de l’incidence de plusieurs types de tumeurs embryonnaires variaient en fonction de l’âge. Les taux de neuroblastomes tous types confondus ont augmenté de 1,6 % par année chez les enfants de 1 à 4 ans (IC = 0,2 à 3,1), tous comme ceux du neuroblastome et du ganglioneuroblastome (IV(A)). L’hépatoblastome expliquait presque tous les cas de cancer du foie chez les moins de 5 ans. Chez les enfants de 1 à 4 ans, les taux d’hépatoblastome ont augmenté de 3,7 % par année (IC = 1,1 à 6,4).

Tendances selon la région

Les tendances par région sont présentées pour les deux sexes ensemble (tableau 3) et séparément (tableaux 4 et 5). C’est en Ontario que les taux combinés de tous les cancers confondus ont augmenté le plus depuis 2006 (VAP = 5,9 %, IC = 1,9 à 10,1), après une période stable, et ils ont augmenté de façon non significative dans les autres régions entre 1992 et 2010. Des tendances positives ont été observées en Ontario pour les deux sexes : tandis que la tendance chez les filles était très semblable à celle observée dans l’ensemble, les tendances observées chez les garçons ont augmenté entre 1992 et 2002 (VAP = 1,6 %, IC = 0,5 à 2,7), et plus rapidement encore entre 2005 et 2010 (VAP = 5,0 %, IC = 1,9 à 8,2).

Certaines cancers lymphohématopoïétiques affichaient des tendances à la hausse en Ontario et dans les Prairies : leucémies lymphoïdes chez les garçons (VAP = 1,4 %, IC = 0,3 à 2,5) et chez tous les enfants (VAP = 1,3 %, IC = 0,2 à 2,4) et lymphomes non spécifiés (VAP = 4,3 %, IC = 1,3 à 7,5) en Ontario; lymphomes chez les filles (VAP = 3,5 %, IC = 0,3 à 6,8) et lymphomes non hodgkiniens (à l’exception du lymphome de Burkitt) chez les garçons et les filles ensemble (VAP = 4,8 %, IC = 1,6 à 8,1) et séparément (garçons : VAP = 3,8 %, IC = 0,3 à 7,5; filles : VAP = 6,0 %, IC = 1,6 à 10,6) dans les Prairies. Deux points de jonction semblent indiquer un changement de direction de la tendance d’un sous-groupe de la leucémie lymphoïde, soit la leucémie lymphoblastique à précurseurs en Ontario chez les deux sexes, séparément et ensemble : une hausse non significative en début de période et une augmentation significative récente plus rapide depuis 2004.

Des tendances amphidirectionnelles de l’incidence des tumeurs du SNC ont été observées dans certaines régions. Les taux de tumeurs du SNC en Ontario ont diminué de façon non significative de 1,4 % par année de 1992 à 2004 (IC = −2,8 à 0,1), puis ils ont significativement augmenté de 5,0 % par année de 2004 à 2010 (IC = 1,0 à 9,2). Les taux dans la région de l’Atlantique affichaient quant à eux une tendance inverse : les TINA des tumeurs du SNC dans la région de l’Atlantique étaient les plus élevés au Canada entre 2002 et 2004, puis ils ont chuté au minimum en 2005 et entre 2007 et 2010 (données non présentées). L’incidence de l’astrocytome en Ontario a constamment diminué pendant la période à l’étude chez les garçons (VAP = −2,4 %, IC = −4,6 à ‑0,2) et les filles (VAP = −3,7 %, IC = −5,8 à −1,6), mais il y a eu augmentation des épendymomes (VAP = 3,3 %, IC = 0,7 à 6,1), des tumeurs embryonnaires intracrâniennes et intramédullaires chez les filles (VAP = 4,0 %, IC = 1,8 à 6,2) et d’autres gliomes chez les garçons et les filles dans leur ensemble (VAP = 4,5 %, IC = 2,3 à 6,7) et séparément (garçons : VAP = 4,7 %, IC = 1,0 à 8,5; filles : VAP = 3,3 %, IC = 0,6 à 6,0).

Des changements significatifs ont également été observés concernant d’autres tumeurs embryonnaires dans le centre du Canada. Le taux de neuroblastomes chez les filles au Québec a diminué significativement de 16,4 % par année de 1992 à 1997, mais il a augmenté de façon non significative de 2 % par la suite. En ce qui concerne le neuroblastome chez les garçons au Québec, aucun point de jonction n’a été suggéré dans le modèle le mieux ajusté, mais un modèle à un point de jonction a révélé une tendance semblable, mais non significative, à celle observée chez les filles : les taux ont chuté de 7,0 % (IC = −22,6 à 11,7) par année entre 1992 et 1997, puis ils ont augmenté de 2,6 % (IC = −2,1 à 7,5) (données non présentées). Le taux d’incidence du rétinoblastome a augmenté de 4 % par année (IC = 0,9 à 7,2) pendant toute la période chez les filles en Ontario. Deux ruptures de la tendance montrent qu’il y a eu des hausses significatives de l’incidence des néphroblastomes chez les filles en Ontario au début de la période (dans les années 1990) et plus récemment (depuis 2002), et une tendance correspondante a été observée pour l’ensemble des tumeurs rénales. Toutefois, il semble que les tumeurs rénales chez les garçons ont diminué de 3,3 % par année (IC = −6,4 à −0,1) dans les Prairies.

La hausse des carcinomes s’est révélée similaire en Ontario et au Québec, surtout en raison de l’augmentation des cancers de la thyroïde, plus particulièrement chez les filles. Au Québec, le cancer des os a diminué de 4,9 % (IC = −8,5 à −1,2) par année de 1992 à 2002 chez les garçons et les filles ensemble et il a augmenté de 6,2 % (IC = 0,4 à 12,3) par la suite.

Analyse

Notre étude a révélé que les taux d’incidence des cancers de l’enfant ont augmenté en moyenne de 0,4 % par année de 1992 à 2010. Des augmentations analogues ont été constatées aux États‑UnisNote de bas de page 5, en AustralieNote de bas de page 6, dans les pays européensNote de bas de page 7, les nations asiatiquesNote de bas de page 8 et à l’échelle internationaleNote de bas de page 16. Une étude fondée sur les données du programme Surveillance, Epidemiology and End Results (SEER) du National Cancer Institute a révélé que les taux globaux d’incidence du cancer ont augmenté de façon non significative de 0,4 % par année entre 1992 et 2004 aux États-UnisNote de bas de page 5, ce qui correspond à l’ampleur de nos variations. Une augmentation non significative a également été observée (VAP = 0,3 %, IC = −0,1 à 0,7) entre 2001 et 2009, d’après des données assurant une plus grande couverture de la populationNote de bas de page 17. Si l’on compare les résultats obtenus par Ellison et ses collaborateurs pour tous les cancers confondus (ces auteurs ayant examiné les cinq cancers les plus courants à l’échelle nationale au cours de la même périodeNote de bas de page 4) et les nôtres, on observe des similarités pour les garçons et pour les deux sexes combinés, mais nous avons constaté une augmentation substantielle récente chez les filles.

Pour la période 2001-2010, notre étude a révélé une augmentation annuelle des taux globaux de 1,5 % (IC = 0,6 à 2,4), surtout attribuable à l’augmentation des taux de cancer chez les filles (VAP = 2,5 %, IC = 1,2 à 3,8) (données non présentées). Cette tendance globale chez les filles est due en grande partie à la hausse des taux de leucémies (VAP = 2,3 %, IC = 0,5 à 4,2), de lymphomes (VAP = 1,8 %, IC = −1,9 à 5,6), de neuroblastome (VAP = 3,7 %, IC = −0,8 à 8,5) et de sarcome des tissus mous (VAP = 3,9 %, IC = −0,8 à 8,8), et surtout à une hausse marquée du taux de cancer de la thyroïde (VAP = 10,4 %, IC = 3,4 à 17,8) (données non présentées). Pour une période antérieure (1985-1992), Santé Canada a indiqué que les taux d’incidence de tous les cancers confondus chez les enfants et les adolescents de moins de 20 ans avaient tendance à augmenter légèrementNote de bas de page 18.

Les grandes similitudes de l’augmentation des TINA de certains cancers soulèvent des questions quant à la possibilité de causes communes, étant donné que les causes du cancer chez les enfants sont globalement inconnues. Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer ces tendances. Les changements peuvent s’expliquer en partie par des modifications apportées à la classification, à l’utilisation accrue de techniques spécialisées de diagnostic et à une meilleure déclaration des cas de cancer. Les augmentations globales ont été limitées aux périodes 1992-1999 et 2003-2010 et correspondaient aux tendances des leucémies, des lymphomes, du sarcome des tissus mous et des tumeurs du SNC (données non présentées). Les augmentations entre 1992 et 1999 coïncident avec la publication de la CICE en 1996 et l’utilisation accrue de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) entre 1990 et 2001, et la hausse observée entre 2003 et 2010 coïncide avec la publication de la CIM-O-3 en 2001 et l’utilisation accrue de tests moléculaires en sus du diagnostic histopathologique visant à améliorer la précision et l’objectivité de ce dernier. Les tendances de l’incidence chez les enfants ont aussi été associées à des modifications de l’exposition à l’environnement, aux interactions entre gène et environnement, au mode de vie parental, au poids à la naissance et à des structures socialesNote de bas de page 7.

Les tendances à la hausse de l’incidence pourraient être en partie dues à une survie prolongée. Le pronostic s’est en effet amélioré au cours des 30 dernières années grâce à des diagnostics plus exacts et à de meilleures stratégies de traitement. En effet, des recherches ont montré que le risque de néoplasme malin subséquent est plus élevé chez les survivants d’un cancer de l’enfant que le risque de cancer chez les personnes du même âge dans la population généraleNote de bas de page 19. Nos données montrent que le pourcentage de deuxièmes ou de troisièmes cancers est passé de 0,7 % en 1992 à 4,1 % en 2006 (avec une interruption en 2004) puis a chuté considérablement chez les garçons, ainsi que chez les filles mais dans une moindre mesure (données non présentées). Ces hausses des néoplasmes malins subséquents au Canada coïncident avec l’ampleur et l’importance des hausses dans les tendances de l’incidence globale.

Un lien a été établi entre le risque de cancer chez l’enfant et l’âge de la mère à la naissance. Une vaste étude cas-témoins menée aux États-Unis a fait état d’une élévation de 8 % du risque global de cancer chez les enfants pour chaque hausse de cinq ans de l’âge de la mère, les augmentations étant similaires pour la plupart des cancers fréquentsNote de bas de page 20. L’âge de la mère pourrait également constituer l’indicateur d’expositions environnementales inconnues qui pourraient avoir changé au fil du tempsNote de bas de page 6. Au Canada comme dans la plupart des pays développés, l’âge maternel moyen au premier et à l’ensemble des accouchements a augmenté depuis le milieu des années 1970Note de bas de page 21. Au cours de notre période à l’étude, l’âge moyen à l’ensemble des accouchements est passé de 27,9 ans en 1992 à 30,1 ans en 2010Note de bas de page 21. Cette augmentation de l’âge maternel a peut-être contribué à la hausse de l’incidence mais nous ignorons dans quelle mesure.

Le cancer chez l’enfant se caractérise par son hétérogénéité, les différents cancers ayant probablement des causes différentes. Pour faire suite à nos résultats, il serait utile de déterminer les types de tumeurs et les groupes de populations précisément touchés par ces tendances. L’augmentation la plus marquée des TINA de tous les cancers confondus s’observe chez les enfants de 1 à 4 ans. Cette hausse est attribuable en grande partie à l’augmentation de la leucémie, le cancer le plus courant chez les enfants (le tiers de tous les cancers). L’Ontario a connu entre 2006 et 2010 la hausse la plus marquée de tous les cancers confondus et de la leucémie, des sous-groupes de lymphomes, des tumeurs du SNC, des tumeurs embryonnaires, des carcinomes et du cancer de la thyroïde. Bien qu’il puisse exister des différences démographiques ou étiologiques entre régions, la variation dans les pratiques des registres du cancer pourrait également expliquer ces différences géographiques dans l’incidence du cancer.

Les leucémies tous types confondus et la leucémie lymphoïde en particulier ont connu une hausse significative équivalente. Le taux d’incidence de la leucémie lymphoïde a aussi augmenté significativement chez les enfants de 1 à 4 ans. Des augmentations similaires des leucémies ont été signalées dans d’autres pays développésNote de bas de page 5,Note de bas de page 6,Note de bas de page 22. Des études antérieures ont démontré que le rayonnement ionisant, certaines anomalies génétiques, un poids élevé à la naissance, les agents alkylants cytotoxiques, l’âge des parents, leur tabagisme, l’exposition aux pesticides avant et après la naissance, la pollution atmosphérique liée à la circulation résidentielle et l’exposition prénatale à des agents infectieux comme le virus John Cunningham ont été associés à la leucémie chez les enfantsNote de bas de page 23,Note de bas de page 24,Note de bas de page 25,Note de bas de page 26,Note de bas de page 27. Les fœtus et les jeunes enfants peuvent être plus vulnérables aux expositions en raison du sous‑développement de leurs mécanismes de détoxication ou des taux d’ingestion plus élevés par rapport à leur poids comparativement aux enfants plus âgés. Il existe un grand nombre de données probantes établissant une association positive entre l’amélioration du statut socioéconomique et un pic d’incidence de la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) à précurseurs B chez les enfants de 2 à 3 ansNote de bas de page 28. Il a également été avancé qu’une réponse immunitaire aberrante à l’infection retardée par des agents inconnus pourrait jouer un rôle dans la conversion des clones préleucémiques en LAL à précurseurs B patenteNote de bas de page 23. La leucémie lymphoblastique à précurseurs a augmenté de façon non significative de 0,4 % par année (IC = −0,6 à 1,5) chez les enfants canadiens de 1 à 4 ans de 1992 à 2010 (tableau 2) mais, en Ontario, on a observé une hausse significative de la maladie entre 2004 et 2010 seulement (tableau 3). Une étude spatiale canadienne a révélé que les régions où la proportion d’immigrants était plus forte présentaient des taux d’incidence plus élevés de leucémies chez les enfantsNote de bas de page 29. La proportion d’immigrants au Canada est en hausse constante, étant passée de 16,1 % de la population en 1991 à 18,4 % en 2001 et à 20,6 % en 2011Note de bas de page 30. Le pourcentage d’immigrants établis en Ontario dépassait 50 % de 1992 à 2006Note de bas de page 31, et ils constituaient 25,6 % de la population de la province en 1996, 26,8 % en 2001 et 28,3 % en 2006Note de bas de page 32. L’augmentation de la population d’immigrants pourrait jouer un rôle dans les hausses observées de l’incidence du cancer, mais cette association n’a été établie que dans une étude.

Le taux stable de tumeurs du SNC a aussi été observé aux États-Unis au cours de périodes de déclaration semblables (1992 à 2004Note de bas de page 5 et 1987 à 2009Note de bas de page 33). L’augmentation des tumeurs du SNC aux États-Unis, limitée à la période 2000-2010, est comparable à la tendance en OntarioNote de bas de page 22. De plus, une variation significative du taux de tumeurs cérébrales bénignes a été constatée dans la population américaine. Selon certains, l’augmentation serait probablement attribuable à la modification des méthodes de détection et de déclaration de ces maladiesNote de bas de page 34. L’augmentation récente des tumeurs du SNC en Ontario pourrait s’expliquer par l’utilisation accrue de marqueurs moléculaires pour compléter le diagnostic histopathologique.

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a déclaré que les rayons X et les rayons gamma, deux types de rayonnement ionisant, sont les seuls facteurs de risque établis des cancers du SNCNote de bas de page 35. Le CIRC inclut également le rayonnement non ionisant des radiofréquences des télécommunications comme cause possible de tumeurs malignes du SNC, mais les données probantes sont limitéesNote de bas de page 35,Note de bas de page 36. Les maladies génétiques et héréditaires sont associées à un risque accru. Les modifications de l’exposition environnementale et médicale et des interactions entre gène et environnement, comme le rayonnement ionisant et les pesticides, ont été associés aux récentes augmentations de l’incidence des tumeurs du SNCNote de bas de page 37. Une étude canadienne a constaté une association positive entre l’astrocytome et l’exposition maternelle à la pollution de l’air résidentielNote de bas de page 24.

Notre étude montre que l’incidence de l’hépatoblastome a augmenté de 2,4 % par année entre 1992 et 2010. Une augmentation annuelle de 4 % a été observée aux États-Unis entre 1992 et 2004Note de bas de page 5. Même si on a pu déterminer peu de causes à l’hépatoblastome, on dispose de plusieurs indices. Des étudesNote de bas de page 38,Note de bas de page 39,Note de bas de page 40 ont révélé une forte association entre l’hépatoblastome et un très petit poids à la naissance (TPPN) (moins de 1 500 g), ce qui laisse entrevoir une étiologie iatrogène. Le risque d’hépatoblastome était 20 fois plus élevé chez les enfants ayant un TPPN et doublait chez les enfants ayant un poids modérément petit à la naissance (1 500 à 2 500 g)Note de bas de page 38. Des chercheurs avaient déjà observé que l’augmentation des cas d’hépatoblastome correspondait à une hausse de la fréquence du petit ou du très petit poids à la naissance aux États-UnisNote de bas de page 41. Selon l’Agence de la santé publique du Canada, le taux de petit poids à la naissance a en général augmenté entre 2001 et 2010 au CanadaNote de bas de page 42. En outre, le taux de survie des bébés de petit poids à la naissance au Canada s’est accru grâce à de meilleurs soins néonataux. Ensemble, ces facteurs pourraient expliquer la tendance à la hausse de l’hépatoblastome que nous avons observée.

Comme le confirment nos données, le neuroblastome est le cancer de l’enfant le plus couramment diagnostiqué chez les nourrissonsNote de bas de page 43, correspondant à 26,4 % de tous les diagnostics de cancer au Canada. Il s’agit du troisième cancer en importance chez les enfants de 1 à 4 ans, rassemblant 10,5 % de tous les cas (figure 1). L’incidence du neuroblastome a augmenté significativement chez les enfants de 1 à 4 ans entre 1992 et 2010, tout comme en EuropeNote de bas de page 43. L’utilisation accrue de techniques spécialisées de diagnostic permettant de détecter des tumeurs latentes ou asymptomatiques peut avoir contribué à cette augmentation de l’incidenceNote de bas de page 44. Ainsi, la forte baisse des cas de neuroblastome observée au Québec entre 1992 et 1997 correspond à la fin d’un vaste essai de dépistage en 1994 qui a donné lieu à la détection de nombreux cas de neuroblastomes qui, autrement, n’auraient jamais été cliniquement détectésNote de bas de page 45.

D’autres études ont confirmé l’augmentation rapide du cancer de la thyroïde chez les enfantsNote de bas de page 17,Note de bas de page 46. Selon Siegel et ses collaborateurs, les taux d’incidence du cancer de la thyroïde ont augmenté de 4,9 % par année (IC = 3,2 à 6,6) chez les enfants et les adolescents (moins de 20 ans) des États‑Unis entre 2001 et 2009Note de bas de page 17. Des études antérieures ont également révélé une hausse des taux de cancer de la thyroïde chez les adultes au Canada et dans d’autres paysNote de bas de page 1,Note de bas de page 47,Note de bas de page 48. On ignore si les causes de l’augmentation des carcinomes de la thyroïde chez les enfants sont les mêmes que chez les adultes. L’utilisation accrue de techniques spécialisées de diagnostic a contribué à la détection de petites tumeurs infracliniques de la thyroïdeNote de bas de page 49. L’utilisation plus fréquente de l’imagerie pour diagnostiquer les maladies thyroïdiennes bénignes, plus courantes chez la femme que chez l’homme, pourrait expliquer la plus grande hausse des cas de cancer de la thyroïde chez la femmeNote de bas de page 49. De plus, il a été démontré que l’exposition au rayonnement résultant d’une utilisation accrue de la tomodensitométrieNote de bas de page 50 pouvait augmenter le risque de cancer de la thyroïdeNote de bas de page 51,Note de bas de page 52. Des données probantes ont aussi révélé une association positive entre l’obésité et le risque de cancer de la thyroïde chez les adultesNote de bas de page 53,Note de bas de page 54. La prévalence accrue de l’obésité chez les enfantsNote de bas de page 55,Note de bas de page 56,Note de bas de page 57 pourrait expliquer en partie la hausse du cancer de la thyroïde.

La diminution annuelle significative de 2,1 % de l’incidence de l’astrocytome chez les enfants de 10 à 14 ans est similaire à la diminution non significative (VAP = −1,9, IC = −4,4 à 0,8) observée aux États-Unis dans le même groupe d’âge entre 1992 et 2004Note de bas de page 5. La diminution des cas d’astrocytome pourrait s’expliquer en partie par l’amélioration du diagnostic et de la classification depuis l’adoption de la CIM-O-3 en 2001. Dans la CIM-O-3, l’astrocytome pilocytique est codifié comme une tumeur indéterminée ou à la limite de la malignité (code morphologique 9421/1), ce qui explique son exclusion de l’analyse des cas malins. En outre, la diminution de l’incidence des astrocytomes sans autre indication (SAI) laisse envisager une classification diagnostique plus précise des tumeurs du SNCNote de bas de page 33. La tendance à la baisse de l’incidence des tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes concorde avec la diminution de la prévalence des anomalies congénitalesNote de bas de page 20,Note de bas de page 58.

Points forts et limites

Nos résultats doivent être interprétés en tenant compte des limites et des points forts de notre étude. Bien que les registres du cancer des provinces et des territoires s’efforcent de répertorier et de définir les nouveaux cas de cancer en suivant la norme nationale, les procédures de déclaration et l’exhaustivité des données ne sont pas uniformes dans l’ensemble des registresNote de bas de page 1. L’incidence de certains cancers au Québec, en particulier ceux dont le diagnostic repose avant tout sur l’examen anatomopathologique, est sous-estimée du fait de la dépendance du registre aux données d’hospitalisation pendant la période à l’étude. Même si tous les registres du cancer des provinces et des territoires enregistrent maintenant les cancers selon les règles du programme SEER pour de multiples cancers primitifs, ils n’ont pas tous été en mesure de le faire en respectant les nouvelles exigences de 2007Note de bas de page 9.

L’incidence du cancer pourrait être sous-déclarée dans certaines provinces en raison de l’absence d’information sur les cas pour lesquels on disposait d’un « certificat de décès seulement » (CDS) ou d’un jumelage incomplet des données sur le cancer avec l’information des statistiques de l’état civil pour les données utilisées dans notre étude. Ainsi, le nombre de cas de CDS de 2008 à 2010 à Terre‑Neuve-et-Labrador a été estimé d’après les données de 2007. Cette province a récemment mis en œuvre des processus de confirmation des décès afin de confirmer les cas et a amélioré la déclaration des cas dans les régions où on observait auparavant un sous‑enregistrement. Au Québec, les cas de CDS ont été enregistrés de façon incomplète avant 2000. Le nombre de cas de CDS inscrit pour 2010 au Québec est la moyenne des données de 2005 à 2009. L’Ontario n’ayant pas déclaré de cas de CDS entre 2008 et 2010, le nombre de cas pour ces trois années dans la province a été estimé en calculant la moyenne des cas de CDS entre 2003 et 2007. Le nombre de cas de CDS est inférieur à 2 % du nombre total de nouveaux cas.

Les tumeurs cérébrales bénignes ne sont pas systématiquement saisies ou déclarées au RCC, ce qui conduit à une sous-déclaration de ces cas dans le RCC d’après notre analyse (données non présentées). L’inclusion des tumeurs cérébrales bénignes dans l’analyse pourrait produire de fausses tendances si l’on comparait les incidences dans le temps et selon les régions, étant donné cette collecte incomplète des données. Par exemple, l’analyse fondée sur l’ensemble de données regroupant les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes du SNC n’a pas permis de déceler la rupture statistiquement significative de la tendance du TINA de tous les cancers confondus chez les filles. Autre exemple : l’ajout des cas prépondérants de tumeurs bénignes (86 %) au total des autres tumeurs intracrâniennes et intramédullaires spécifiées (III(E)) a donné lieu à une forte tendance de points de jonction chez les enfants de 5 à 9 ans (tableau 2).

Une erreur de type I peut avoir faussé les résultats des groupes diagnostiques comptant seulement un petit nombre de cas. Plusieurs tests ont été effectués avec ajustement pour neutraliser la probabilité générale d’erreur de surajustement de 0,05 mais du fait de ces petits effectifs, les fluctuations aléatoires des taux peuvent conduire à de fausses tendances significatives. Les tendances touchant un petit nombre de cas et celles dont les intervalles de confiance sont larges doivent donc être interprétées de façon critique. Par exemple, l’augmentation des lymphomes non hodgkiniens (à l’exception du lymphome de Burkitt) chez les filles dans les Prairies repose sur un petit nombre de cas (45) entre 1992 et 2010. Pour certains résultats significatifs, la signification est proche du seuil de 0,05, par exemple pour la diminution des tumeurs à cellules germinales gonadiques malignes et l’augmentation des cancers du foie chez les garçons. Ces tendances demandent donc à être validées.

La hausse de tous les cancers confondus et de certains néoplasmes variaient d’une région à l’autre en ampleur comme en signification. La signification statistique obtenue en Ontario pourrait s’expliquer par la taille de sa population.

Nous avons décrit dans notre étude les différences entre les tendances en fonction du type de tumeur, du sexe, de l’âge et de la région, mais nous n’avons pas analysé statistiquement les relations entre ces tendances, ce qui peut conduire à inclure des associations fallacieuses dans les résultats.

La principale force du RCC est la couverture complète de la population et l’excellente qualité des données. Notre analyse présente les tendances actuelles de l’incidence du cancer chez les enfants et, à notre connaissance, elle constitue le premier rapport concernant les groupes diagnostiques détaillés dans un contexte à la fois démographique et géographique.

Conclusion

En résumé, les taux globaux d’incidence du cancer chez les enfants ont lentement augmenté depuis 1992. Des hausses statistiquement significatives de plusieurs cancers tels la leucémie, les lymphomes non spécifiés, l’épendymome, l’hépatoblastome, le cancer de la thyroïde et le mélanome ont été observées. Les différences dans les tendances temporelles ont aussi été enregistrées selon le sexe, l’âge et la région. L’augmentation la plus importante des taux de tous les cancers confondus a eu lieu en Ontario et les taux ont augmenté de façon non significative dans les autres régions de 1992 à 2010. Autre nouvelle constatation : le taux d’incidence de l’astrocytome a significativement diminué chez les enfants de 10 à 14 ans. Compte tenu de notre compréhension limitée de l’étiologie des cancers chez l’enfant, notre étude révèle l’importance de la surveillance, qui fournit l’occasion de mieux comprendre les facteurs à l’origine des tendances de l’incidence. Ces connaissances pourraient un jour être utiles aux politiques et aux programmes en santé publique.

Remerciements

Nous sommes reconnaissants envers les registres provinciaux et territoriaux du cancer et la Division de la statistique de la santé de Statistique Canada, dont la collaboration nous a permis d’obtenir les données du Registre canadien du cancer (RCC). Nous remercions le Registre du cancer du Québec d’avoir fourni les données agrégées pour 2008-2010. Nos remerciements vont également à M. Robert Semenciw, anciennement de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), pour ses conseils d’expert sur la surveillance du cancer et pour son examen du manuscrit. Nous remercions également Dianne Zakaria, Ph. D., de l’ASPC, pour les discussions sur la méthode d’analyse, le Dr Shiliang Liu pour les discussions sur les facteurs de risque, et Mme Judy Snider pour l’examen du manuscrit.

Conflits d’intérêts

Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêts.

Contributions des auteurs et avis

Tous les auteurs ont contribué à la conception de l’étude, à l’interprétation des données et à la rédaction ou à la révision de l’article. LX a effectué l’analyse.

Le contenu de l’article et les points de vue qui y sont exprimés n’engagent que les auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du gouvernement du Canada.

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