Syphilis infectieuse et syphilis congénitale au Canada, 2023


Publié par : L'Agence de la santé publique du Canada
Numéro : RMTC : Volume 51-2/3, février/mars 2025 : Économie de la santé en santé publique
Date de publication : février 2025
ISSN : 1719-3109
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Volume 51-2/3, février/mars 2025 : Économie de la santé en santé publique
Infographie

Équivalent textuel : Infographie
Syphilis infectieuse et syphilis congénitale au Canada, 2023Note *
Les déterminants sociaux et structurels de la santé, ainsi que les inégalités de santé, jouent un rôle dans les différences de taux de syphilis au sein de différentes populationsNote ‡‡.
Le dépistage de la syphilis et un traitement en temps opportun sont essentiels pour prévenir la transmission et les complications. Retrouvez les recommandations de l'Agence de la santé publique du Canada (l'Agence) relatives au dépistage de la syphilis, récemment mises à jour, dans le Guide sur la Syphilis : Dépistage et test diagnostiques, qui fait partie d'Infections transmissibles sexuellement at par le sang (ITSS) : Guides à l'intention des professionnels de la santé de l'Agence.
Syphilis infectieuse
En 2023, 12 135 cas de syphilis infectieuseNote ** ont été déclarés au niveau national, pour un taux de 30,5 cas pour 100 000 personnes. Le taux national de syphilis infectieuse en 2023 était :
- 16 % plus bas que le taux de 2022
- 77 % plus élevé que le taux de 2018Note ┼
C'est la première année depuis 2014 que le nombre national de cas et le taux de syphilis infectieuse ont diminué. Toutefois, les données pour 2023 ne peuvent être considérées comme une tendance et doivent être interprétées avec prudence. Une future collecte de données est nécessaire pour déterminer si une tendance à la baisse des taux de syphilis infectieuse est en train de s'établirNote ѱ.
Le taux national de syphilis infectieuse déclaré a augmenté de 32 % entre 2014 et 2015, et de 20 % entre 2015 et 2016. Le taux est resté relativement stable de 2016 à 2017, augmentant de 5 %. Des augmentations importantes du taux national de cas déclarés de syphilis infectieuse ont été observées au cours des années subséquentesNote ४:
- De 2017 à 2018, une augmentation de 52 %
- De 2018 à 2019, une augmentation de 42 %
- De 2019 à 2020, un taux relativement stable, avec une augmentation de 2 %Note ѱ
- De 2020 à 2021, une augmentation de 30 %Note ѱ
- De 2021 à 2022, une augmentation de 13 %Note ѱ
Tendances selon le sexe
À l'échelle nationale, 64 % des cas déclarés en 2023 étaient des hommes, avec un ratio hommes/femmes de 1,8. En comparaison, en 2018, 79 % des cas étaient des hommes, avec un ratio hommes/femmes de 3,8 (veuillez consulter le tableau 5 de l'appendice A, pour les tendances par genre).
- En 2023, le taux national de syphilis infectieuse déclaré a augmenté de 204 % chez les femmes et a augmenté de 43 % chez les hommes, comparativement à 2018
Année | Nombre de cas chez les hommes | Nombre de cas chez les femmes | Nombre total de cas | Taux total pour 100 000 personnes |
Taux pour 100 000 hommes |
Taux pour 100 000 femmes | Changement du taux total en pourcentage | Changement du taux en pourcentage parmi les hommes | Changement du taux en pourcentage parmi les femmes |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2014 | 2 232 | 164 | 2 399 | 6,8 | 12,7 | 0,9 | NC | NC | NC |
2015 | 3 008 | 187 | 3 200 | 9,0 | 17,0 | 1,0 | 32,3 % | 33,7 % | 13,1 % |
2016 | 3 551 | 311 | 3 877 | 10,8 | 19,9 | 1,7 | 19,9 % | 16,9 % | 64,6 % |
2017 | 3 664 | 449 | 4 130 | 11,3 | 20,3 | 2,4 | 5,3 % | 1,9 % | 42,8 % |
2018 | 5 022 | 1 315 | 6 371 | 17,3 | 27,4 | 7,1 | 52,1 % | 35,1 % | 189,1 % |
2019 | 6 544 | 2 607 | 9 176 | 24,5 | 35,2 | 13,8 | 42,0 % | 28,3 % | 95,6 % |
2020 | 6 564 | 2 902 | 9 498 | 25,0 | 34,7 | 15,2 | 2,0 % | −1,3 % | 9,7 % |
2021 | 7 989 | 4 343 | 12 378 | 32,5 | 42,1 | 22,7 | 29,9 % | 21,2 % | 49,2 % |
2022 | 9 045 | 5 031 | 14 135 | 36,5 | 47,0 | 25,9 | 12,6 % | 11,6 % | 14,3 % |
2023 | 7 784 | 4 284 | 12 135 | 30,5 | 39,3 | 21,5 | −16,4 % | −16,3 % | −17,0 % |
Abréviation : NC : non calculable (changement de taux non calculable en raison d'un dénominateur de 0) Notes : Le nombre de cas et les taux nationaux totaux incluent les cas déclarés parmi tous les sexes. La variation en pourcentage du taux fait référence à l'augmentation ou à la diminution proportionnelle du taux par rapport à l'année précédente |
Tendances selon le sexe et le groupe d'âge
En 2023, les taux de syphilis infectieuse déclarés à l'échelle nationale étaient les plus élevés dans le groupe d'âge des 20 à 39 ans (veuillez consulter le tableau 6 et tableau 7 de l'annexe A). Les taux étaient les plus élevés :
- Dans le groupe d'âge des 25 à 29 et 30 à 39 ans parmi les hommes
- Dans le groupe d'âge des 20 à 24 et 25 à 29 ans parmi les femmes
En 2023, les hommes âgés de 30 à 39 ans avaient le taux national le plus élevé de syphilis infectieuse parmi tous les groupes d'âge, hommes ou femmes, avec 90,4 cas pour 100 000 hommes âgés de 30 à 39 ans. Suivant de près, les hommes âgés de 25 à 29 ans avait le deuxième taux le plus élevé, avec un taux de 81,7 cas pour 100 000 hommes âgés de 25 à 29 ans.
- Les taux en 2023 ont augmenté par rapport à 2018 dans tous les groupes d'âge, avec les plus fortes augmentations de taux observées chez les 30 à 39 ans (46 %) et les 40 à 59 ans (67 %)
- Les taux en 2023 ont diminué par rapport à 2022 dans la plupart des groupes d'âge, avec les plus fortes baisses de taux observées chez les 15 à 19 ans (24 %) et les 20 à 24 ans (21 %)
- Le taux en 2023 parmi ceux de moins de 15 ans a augmenté de 32 % par rapport à 2022
Parmi les femmes, celles âgées de 20 à 24 ans avaient le taux national le plus élevé de syphilis infectieuse, avec un taux de 67,4 cas pour 100 000 femmes âgées de 20 à 24 ans, suivies de celles âgées de 25 à 29 ans, avec un taux de 66,2 cas pour 100 000 femmes âgées de 25 à 29 ans.
- Les taux en 2023 ont augmenté par rapport à 2018 dans tous les groupes d'âge, avec les plus fortes augmentations de taux observées chez les 30 à 39 ans (243 %) et les 40 à 59 ans (444 %)
- Les taux en 2023 ont diminué par rapport à 2022 dans la plupart des groupes d'âge, avec les plus fortes baisses de taux observées chez les 25 à 29 ans (22 %) et les 30 à 39 ans (23 %)
- Le taux en 2023 parmi ceux de plus de 60 ans a augmenté de 24 % par rapport à 2022
Tendances selon le comportement sexuel
Les cas de syphilis infectieuse déclarés parmi les hommes cisgenres gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (GBHARSAH)Note § représentaient 27 % de tous les cas déclarés en 2023 (veuillez consulter l'annexe A, tableau 8).
- Les GBHARSAH représentaient 42 % du total des cas masculins déclarés en 2023, soit une augmentation de 1 % par rapport à 2022 et une diminution de 37 % par rapport à 2018
- Le nombre de cas déclarés parmi les GBHARSAH est demeuré relativement stable au fil du temps, même si la proportion de cas parmi les GBHARSAH par rapport aux cas dans la population totale (cas combinés de syphilis infectieuse parmi les hommes, les femmes, etc.) a diminué
Tendances par province et territoire
- Entre 2014 et 2022, on a observé une tendance à la hausse du nombre de cas et des taux de syphilis infectieuse déclarés dans toutes les provinces et territoires. Toutefois, 2023 a été caractérisée par des changements non uniformes dans le nombre de cas et les taux d'une province ou territoire à l'autre. Les données provinciales et territoriales de 2023 sont les suivantes :
- Les taux en 2023 ont diminué par rapport à 2022 dans la plupart des provinces et territoires. L'Alberta et le Manitoba ont présenté les plus fortes diminutions (31 % et 24 %, respectivement)
- Les taux en 2023 ont augmenté par rapport à 2022 à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nunavut, et au Québec (données non indiquées [DNI] pour réduire le risque d'identification des individus, 137 %, et 6 %, respectivement)
- En 2023, le nombre le plus élevé de cas de syphilis infectieuse déclarés a été noté en Ontario (n = 3 189), suivi de l'Alberta (n = 2 380), de la Saskatchewan (n = 1 913) et du Manitoba (n = 1 487)
- Les provinces et territoires qui ont déclarés des taux de syphilis infectieuse supérieurs au taux national de 30,5 cas pour 100 000 personnes étaient les suivants :
- Territoires du Nord-Ouest (311,1 cas pour 100 000 personnes)
- Nunavut (269,3 cas pour 100 000 personnes)
- Saskatchewan (159,3 cas pour 100 000 personnes)
- Yukon (132,3 cas pour 100 000 personnes)
- Manitoba (103,0 cas pour 100 000 personnes)
- Alberta (51,2 cas pour 100 000 personnes)
- Les provinces et territoires qui ont déclarés des taux de syphilis infectieuse inférieurs au taux national de 30,5 cas pour 100 000 personnes étaient les suivants :
- Colombie-Britannique (25,1 cas pour 100 000 personnes)
- Ontario (20,6 cas pour 100 000 personnes)
- Québec (15,5 cas pour 100 000 personnes)
- Terre-Neuve-et-Labrador (DNI)
- Nouveau-Brunswick (4,7 cas pour 100 000 personnes)
- Nouvelle-Écosse (4,4 cas pour 100 000 personnes)
- Île–du–Prince–Édouard (DNI)
Province or territory | Number of cases | Rate per 100,000 population, 2023 | Change in rate since 2022 | Change in rate since 2018 |
---|---|---|---|---|
British Columbia | 1,373 | 25.1 | ↓−9.6% | ↑63.7% |
Alberta | 2,380 | 51.2 | ↓−31.0% | ↑41.8% |
Saskatchewan | 1,913 | 159.3 | ↓−15.7% | ↑1,212.9% |
Manitoba | 1,487 | 103.0 | ↓−24.3% | ↑68.3% |
Ontario | 3,189 | 20.6 | ↓−13.0% | ↑52.1% |
Québec | 1,362 | 15.5 | ↑5.9% | ↑36.2% |
New Brunswick | 39 | 4.7 | ↓−0.5% | ↑72.7% |
Nova Scotia | 46 | 4.4 | ↓−3.1% | ↑27.4% |
Prince Edward Island | DNS | DNS | DNS | DNS |
Newfoundland and Labrador | DNS | DNS | DNS | DNS |
Yukon | 59 | 132.3 | ↓5.8% | ↑2,548.4% |
Northwest Territories | 139 | 311.1 | ↓−16.0% | ↑722.3% |
Nunavut | 109 | 269.3 | ↑137.0% | ↑2.3% |
Canada | 12,135 | 30.5 | ↓−16.4% | ↑76.9% |
Abréviation : DNI, donnée non indiquée afin de réduire le risque d'identification des individus |
Tendances selon le sexe et par province et territoire
En 2023, la proportion d'hommes touchés par la syphilis infectieuse, par rapport aux femmes, a variée selon les provinces et les territoires (veuillez consulter le tableau 9 de l'annexe A).
- Les provinces et territoires qui ont déclarés un ratio de taux hommes-femmes inférieur au ratio national de 1,8, ou en d'autres termes qui ont eu une proportion de femmes touchées plus élevée que la moyenne nationale, étaient les suivants :
- Saskatchewan (ratio de taux : 0,8)
- Manitoba (ratio de taux : 0,9)
- Yukon (ratio de taux : 1,0)
- Nunavut (ratio de taux : 1,0)
- Territoires du Nord-Ouest (ratio de taux : 1,2)
- Alberta (ratio de taux : 1,2)
- Île–du–Prince–Édouard (ratio de taux : 1,6)
Syphilis congénitale
En 2023, 53 cas de syphilis congénitale précoce confirmée ont été déclarésNote ╪ à l'échelle nationale, pour un taux de 14,5 cas pour 100 000 naissances vivantes. Le taux national de syphilis infectieuse de 2023 était :
- 56 % plus bas que le taux de 2022
- 220 % plus élevé que le taux de 2018Note ┼
Les taux nationaux de syphilis congénitale précoce confirmée ont augmenté chaque année de 2018 à 2022. Toutefois, en 2023, le taux a diminué, parallèlement à la diminution du taux déclaré de syphilis infectieuse parmi les femmes âgées de 15 à 39 ans.
Comme pour la syphilis infectieuse, il s'agit de la première année depuis 2014 où le nombre total de cas et le taux de syphilis congénitale ont considérablement diminué à l'échelle nationale. Toutefois, les données pour 2023 ne peuvent être considérées comme une tendance et doivent être interprétées avec prudence. Une future collecte de données est nécessaire pour déterminer si une tendance à la baisse des taux de syphilis congénitale est en train de s'établirNote ѱ.
En 2023, à la suite des augmentations annuelles de 2018 à 2022, le taux de syphilis infectieuse parmi les femmes âgées de 15 à 39 ans a diminué.
- En 2023, le taux national déclaré de syphilis infectieuse parmi les femmes âgées de 15 à 39 ans était :
- 21 % plus bas que le taux de 2022
- 176 % plus élevé que le taux de 2018
Province ou territoire | Nombre de cas | Taux pour 100 000 personnes, 2023 | Changement du taux depuis 2022 | Changement du taux depuis 2018 |
---|---|---|---|---|
Colombie-Britannique | 1 373 | 25,1 | ↓−9,6 % | ↑63,7% |
Alberta | 2 380 | 51,2 | ↓−31,0 % | ↑41,8 % |
Saskatchewan | 1 913 | 159,3 | ↓−15,7% | ↑1 212,9 % |
Manitoba | 1 487 | 103,0 | ↓−24,3 % | ↑68,3 % |
Ontario | 3 189 | 20,6 | ↓−13,0 % | ↑52,1 % |
Québec | 1 362 | 15,5 | ↑5,9 % | ↑36,2 % |
Nouveau–Brunswick | 39 | 4,7 | ↓−0,5 % | ↑72,7 % |
Nouvelle–Écosse | 46 | 4,4 | ↓−3,1 % | ↑27,4 % |
Île–du–Prince–Édouard | DNI | DNI | DNI | DNI |
Terre-Neuve-et-Labrador | DNI | DNI | DNI | DNI |
Yukon | 59 | 132,3 | ↓5,8 % | ↑2 548,4 % |
Territoires du Nord–Ouest | 139 | 311,1 | ↓−16,0 % | ↑722,3 % |
Nunavut | 109 | 269,3 | ↑137,0 % | ↑2,3 % |
Canada | 12 135 | 30,5 | ↓−16,4 % | ↑76,9 % |
Abréviation : ND, données non disponibles |
En 2023, il y a eu 174 cas de syphilis congénitale, ce qui comprend la syphilis congénitale précoce confirmée, la syphilis congénitale précoce probable, la mortinaissance syphilitique et la syphilis congénitale à un stade inconnuNote ╪.
Tendances par province et territoire
Entre 2014 et 2022, il y a eu une tendance à la hausse du nombre de cas déclarés et des taux de syphilis congénitale dans toutes les provinces et territoires. Toutefois, en 2023, le nombre de cas déclarés de syphilis congénitale précoce confirmée a diminué ou est demeuré stable d'une province ou territoire à l'autre. Les données provinciales et territoriales de 2023 sont les suivantes :
- En 2023, les taux ont diminué par rapport à 2022 en Colombie-Britannique (24 %), en Alberta (78 %), en Saskatchewan (65 %), au Manitoba (50 %) et en Ontario (55 %). Cependant, on a observé une augmentation du nombre de cas déclarés au Québec (107 %) et au Yukon (variation de taux non calculable)
- Aucun cas de syphilis congénitale précoce confirmée n'a été déclaré au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nunavut
- Le nombre de cas est demeuré stable dans les Territoires du Nord-Ouest
- Dans le contexte de la diminution du nombre de cas nationaux, le plus grand nombre de cas de syphilis congénitale précoce confirmée a été déclaré, dans l'ensemble, en 2023 en Ontario (n = 13; taux = 9,1 cas pour 100 000 naissances vivantes, diminution de 55 %) et au Manitoba (n = 12; taux = 68,0 cas pour 100 000 naissances vivantes, diminution de 50 %)
- Les provinces et territoires qui ont déclaré des taux de syphilis congénitale supérieurs au taux national de 14,5 cas pour 100 000 naissances vivantes étaient les suivants :
- Territoires du Nord-Ouest (DNI)
- Yukon (DNI)
- Manitoba (68,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Saskatchewan (DNI)
- Alberta (DNI)
- Les provinces et territoires qui ont déclaré des taux de syphilis congénitale inférieurs au taux national de 14,5 cas pour 100 000 naissances vivantes étaient les suivants :
- Ontario (9,1 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Colombie-Britannique (DNI)
- Québec (DNI)
- Nouveau-Brunswick (0,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Nouvelle-Écosse (0,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Île-du-Prince-Édouard (0,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Terre-Neuve-et-Labrador (0,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
- Nunavut (0,0 cas pour 100 000 naissances vivantes)
Province ou territoire | Nombre de cas | Taux pour 100 000 naissances vivantes, 2023 | Changement du taux depuis 2022 | Changement du taux depuis 2018 |
---|---|---|---|---|
Colombie–Britannique | DNI | DNI | ↓DNI | NC |
Alberta | DNI | DNI | ↓DNI | ↑DNI |
Saskatchewan | DNI | DNI | ↓DNI | NC |
Manitoba | 12 | 68,0 | ↓−50,4 % | ↑66,0 % |
Ontario | 13 | 9,1 | ↓−54,5 % | ↑1 188,2 % |
Québec | DNI | DNI | ↑DNI | ↑DNI |
Nouveau–Brunswick | 0 | 0,0 | NC | NC |
Nouvelle–Écosse | 0 | 0,0 | NC | NC |
Île–du–Prince–Édouard | 0 | 0,0 | NC | NC |
Terre-Neuve-et-Labrador | 0 | 0,0 | NC | ↓−100 % |
Yukon | DNI | DNI | NC | NC |
Territoires du Nord–Ouest | DNI | DNI | ↓DNI | NC |
Nunavut | 0 | 0,0 | NC | NC |
Canada | 53 | 14,5 | ↓−55,6 % | ↑220,2 % |
Abréviations : DNI, donnée non indiquée afin de réduire le risque d'identification des individus; NC, non calculable (changement de taux non calculable en raison d'un dénominateur de 0) |
Pour en savoir plus sur la syphilis, visitez : www.canada.ca/la-syphilis.
Appendice A : Liste des tableaux supplémentaires
Les tableaux supplémentaires sont disponibles sur demande à sti-hep-its@phac-aspc.gc.ca.
- Tableau 5 : Nombre et proportion de cas déclarés de syphilis infectieuse au Canada, selon le genre, 2018–2023Note ४
- Tableau 6 : Taux pour 100 000 personnes de cas déclarés de syphilis infectieuse, selon le groupe d'âge, Canada, 2014–2023Note ४
- Tableau 7 : Taux pour 100 000 personnes de cas déclarés de syphilis infectieuse, selon le sexe et le groupe d'âge, Canada, 2014–2023Note ४
- Tableau 8 : Nombre de cas déclarés de syphilis infectieuse, selon le comportement sexuel, Canada, 2018–2023Note §Note ४
- Tableau 9: Nombre et taux de cas déclarés de syphilis infectieuse pour 100 000 personnes selon le sexe et par province et territoire, 2023Note ¥
Notes
- Note *
-
Les données ont été obtenues directement auprès des provinces et territoires par le biais des systèmes de surveillance de routine et rehaussée de la syphilis. Les données pour l'années 2023 ont été reçues de 12 des 13 provinces et territoires; les données pour l'Alberta sont projetées à partir des données partielles de l'année. Les données pour 2023 sont préliminaires.
- Note **
-
La syphilis infectieuse comprend les stades d'infection primaire, secondaire, latent précoce et de neurosyphilis infectieuse (moins d'un an après l'infection), au cours desquels la syphilis est la plus transmissible. Référence : Agence de la santé publique du Canada. Définition nationale de cas : Syphilis ASPC; 2008. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/syphilis/professionnels-sante/definition-nationale-cas.html. Veuillez noter que la syphilis latente de durée inconnue, dont certaines peuvent être déclarées par les provinces et territoires comme étant infectieuses, n'est actuellement pas prise en compte dans les déclarations nationales.
- Note ┼
-
Les taux sont comparés à un point de référence de 2018 afin de s'aligner, à des fins de comparabilité, sur les engagements du gouvernement du Canada en 20181 envers les cibles mondiales de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les ITSS en 20302. Les cibles comprennent une réduction de 90 % de l'incidence de syphilis et 50 cas ou moins de syphilis congénitale pour 100 000 naissances vivantes. 1) Agence de la santé publique du Canada. Réduction des répercussions sur la santé des infections transmissibles sexuellement et par le sang au Canada d'ici 2030 : Un cadre d'action pancanadien sur les ITSS. ASPC; 2018. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/rapports-publications/infections-transmissibles-sexuellement-sang-cadre-action.html 2) Organisation mondiale de la Santé. Stratégies mondiales du secteur de la santé contre, respectivement, le VIH, l'hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles pour la période 2022–2030. OMS; 2022. https://www.who.int/fr/publications-detail/9789240053779
- Note Ѱ
-
Entre 2020 et 2022, les déclarations ont été faites dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, qui incluait une période de diminution de la demande et de l'accès aux services liés aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Référence : Agence de la santé publique du Canada. Rapport national : Résultats de l'enquête concernant l'incidence de la COVID-19 sur la prestation des services de prévention, de dépistage ou de traitement des ITSS, y compris les services de réduction des méfaits, au Canada. ASPC; 2022. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/enquete-incidence-covid-19-prestation-services-prevention-depistage-traitement-itss.html . Cette diminution de la demande et de l'accès aux services liés aux ITSS, y compris la prévention, le dépistage, le traitement et d'autres services de soutien a probablement contribué à une diminution des cas déclarés de syphilis infectieuse et congénitale entre 2020 et 2022. Étant donné que certaines régions du pays ont connu divers degrés de perturbations en raison de la COVID-19 de 2020 à 2022, les comparaisons des nombres et des taux de cas déclarés de syphilis infectieuse et congénitale entre les provinces et territoires peuvent également être imprécises. Les répercussions de la pandémie de la COVID-19 sur les services liés aux ITSS se poursuivent et continuent d'être vécues à des degrés variables selon la province et territoire.
- Note ४
-
En raison des mises à jour périodiques des données de surveillance des provinces et territoires et des estimations démographiques de Statistique Canada, le nombre de cas et les taux peuvent changer au fil du temps. En cas d'écart entre les données déclarées par l'Agence et celles déclarées par les provinces et territoires, les données provinciales et territoriales devraient être considérées comme les plus exactes, car elles sont les plus récentes. Les estimations démographiques utilisées par Statistique Canada comme dénominateurs pour calculer les taux de syphilis intègre désormais le concept de genre, plutôt que celui de sexe comme c'était le cas auparavant. Ce changement a été introduit dans le Recensement de la population de 2021. Avant 2021, les estimations démographiques étaient basées sur la notion de sexe à la naissance. Cette modification peut entraîner des variations dans les taux calculés pour les années précédentes, bien que ce ne soit pas significatif, car les deux concepts produisent des distributions très similaires. Référence : Statistique Canada. Tableau 17‑10‑0005‑01 Estimations de la population le 1er juillet, par âge et par genre. https://doi.org/10.25318/1710000501-fra. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1710000501
- Note §
-
GBHARSAH : Hommes cisgenres gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Notez que seules huit provinces et territoires (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Ontario, Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Yukon et Territoires du Nord-Ouest) ont soumis des données sur les cas parmi les GBHARSAH de façon continue depuis 2018. Par conséquent, seules ces provinces et territoires sont inclus dans les calculs des proportions de cas GBHARSAH. Les données sur d’autres populations clés ne sont actuellement pas disponibles pour analyse.
- Note ¥
-
Il faut faire preuve de prudence lors de l'interprétation des changements des taux de syphilis congénitale et lors de la comparaison des taux de syphilis infectieuse ou congénitale entre les provinces et territoires. Lorsque les dénominateurs de population sont petits, même de petites fluctuations dans le nombre de cas peuvent entraîner des changements importants de taux. Pour contextualiser les taux et les changements de taux, il est également important de tenir compte du nombre de cas. Considérer les résultats dans leur contexte global est crucial pour comprendre le portrait de la syphilis au Canada afin de traiter la syphilis comme une menace pour la santé publique, conformément au plan d'action sur les ITSS.
- Note ‡‡
-
Aho J, Lybeck C, Tetteh A, Issa C, Kouyoumdjian F, Wong J, Anderson A, Popovic N. Hausse des taux de syphilis au Canada, 2011 à 2020. Relevé des maladies transmissibles au Canada 2022;48(2/3):58–67. https://doi.org/10.14745/ccdr.v48i23a01f
- Note ╪
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Au cours des années 2014 à 2023, la définition nationale de cas de syphilis congénitale ne comprenait qu'une seule classification des cas, à savoir la syphilis congénitale précoce confirmée. Celle-ci était définie comme une confirmation en laboratoire de l'infection par Treponema pallidum survenant au cours des deux premières années suivant la naissance. Référence : Définitions nosologiques des maladies transmissibles faisant l'objet d'une surveillance nationale Relevé des maladies transmissibles au Canada 2009;35S2. Disponible à l'adresse suivante : https://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/09pdf/35s2-fra.pdf. Les provinces et territoires ont soumis des données selon leurs propres définitions de cas de syphilis congénitale. Toutes les provinces et territoires avaient une classification des cas de syphilis congénitale précoce confirmée. La Colombie-Britannique, le Québec et le Yukon disposaient d'une classification des cas de syphilis congénitale précoce confirmée qui incluait les mortinaissances. La Colombie-Britannique disposait également d'une classification des cas de syphilis congénitale précoce probable qui incluait les mortinaissances. L'Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba disposaient des classifications des cas de syphilis congénitale précoce probable et de mortinaissance syphilitique. Les Territoires du Nord-Ouest disposaient d'une classification des cas de mortinaissance syphilitique, mais ils n'en avaient pas pour les cas probables de syphilis congénitale précoce. L'Agence de la santé publique du Canada en collaboration avec les provinces et les territoires a révisé la définition nationale de cas de syphilis congénitale en janvier 2024.
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre de la Santé, 2025.

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