Comparution de la contrôleure générale du Canada devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) le 8 octobre 2024
Sur cette page
- Notes d’allocution
- Aperçu du comité
- Foire aux questions
- Présentation sur les paiements de transfert
- Approvisionnement auprès des entreprises autochtones
- Aperçu – Audit de l’administration des subventions et des contributions à Environnement et Changement climatique Canada
- Audit de l’administration des subventions et des contributions à Environnement et Changement climatique Canada – Rapport 1
- Progrès réalisés quant à l’examen du Comité de gestion des subventions et des contributions de 2021 et autres observations – Rapport 2
- Plan pour réformer l’administration des programmes de subventions et de contributions : Rapport de 2017 sur les résultats
1. Notes d’allocution d’Annie Boudreau, contrôleure générale du Canada devant le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires sur le processus de subventions et de contributions fédérales
Le 8 octobre 2024
Ottawa
Le texte prononcé fait foi
Introduction
Je vous remercie, Monsieur le Président, de me donner l’occasion de m’adresser au Comité au sujet du processus de subventions et de contributions fédérales.
Je suis accompagnée aujourd’hui de Monia Lahaie, contrôleure générale adjointe du Secteur de la gestion financière, et de Nicole Thomas, directrice exécutive des Coûts, de l’imputation et des paiements de transfert.
Rôle de la contrôleure générale
En tant que contrôleure générale, j’ai la responsabilité de fournir une orientation et une assurance fonctionnelles en matière de gestion financière, d’audit interne, de planification des investissements, d’acquisitions, de gestion des projets, ainsi que de gestion des biens immobiliers, du matériel et des paiements de transfert à l’échelle du gouvernement fédéral.
Les subventions et les contributions fédérales sont régies par la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor, qui présente les rôles, les responsabilités et les obligations en matière de gestion des paiements de transfert.
L’objectif consiste à faire en sorte que les programmes de paiements de transfert répondent aux priorités du gouvernement, produisent des résultats pour les Canadiens et Canadiennes et soient gérés avec intégrité, transparence et responsabilité.
Des mécanismes de contrôle sont en place tout au long du processus, à commencer par l’exigence pour les ministères d’obtenir une autorisation de principe pour les programmes gouvernementaux en déposant un mémoire au Cabinet.
Rôle du Conseil du Trésor et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Les ministères doivent ensuite demander au Conseil du Trésor d’approuver leurs modalités de programme dans le cadre du processus lié aux présentations au Conseil du Trésor.
Les modalités définissent les paramètres selon lesquels les paiements de transfert peuvent être effectués pour un programme donné, y compris les objectifs, le financement, les résultats, les critères d’éligibilité tels que les bénéficiaires éligibles, les activités ou les initiatives, et les dépenses.
Le rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada est de s’assurer que les modalités s’alignent sur la Directive du Cabinet et la Politique et directive sur les paiements de transfert, ainsi que les autres politiques applicables de l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor, par exemple les résultats, l’ACS+, les langues officielles.
Le Secrétariat fournit des commentaires aux ministères pendant le processus d’examen pour assurer la conformité avec la politique du Conseil du Trésor.
Rôle des ministères
Une fois que le Conseil du Trésor approuve la présentation, les administrateurs généraux et administratrices générales jouent un rôle important dans la prestation et la gestion des paiements de transfert.
Il leur appartient de veiller à ce que les programmes de subventions et de contributions soient accessibles, utilisables et compréhensibles pour les demandeurs et les bénéficiaires.
Les administrateurs généraux et administratrices générales veillent à ce que les pratiques et procédures ministérielles soient en place et recherchent les possibilités de normalisation au sein du ministère, afin de soutenir l’administration des subventions et des contributions, en veillant à ce que les exigences soient proportionnelles aux risques encourus.
De plus, il leur incombe de surveiller la conformité avec la politique et ses directives connexes, notamment au moyen d’audits périodiques et d’autres évaluations permettant d’en assurer la mise en œuvre efficace.
Il s’agit notamment de veiller à ce que les exigences administratives imposées aux bénéficiaires soient proportionnées au niveau de risque.
La surveillance, l’établissement de rapports et la vérification devraient tenir compte des risques propres au programme, de la valeur du financement et du profil de risque des bénéficiaires.
Les audits et les évaluations des ministères permettent de cerner les pratiques exemplaires et les points à améliorer et à déterminer la mesure dans laquelle le programme atteint les résultats prévus.
Les résultats serviront à orienter la conception des futurs programmes et les modifications sur le plan des politiques.
Une fois que les bénéficiaires des programmes de paiements de transfert font l’objet d’une entente de financement avec le gouvernement fédéral. Cette entente décrit les exigences relatives au financement, y compris les exigences de rapport, les calendriers des paiements et les attentes relatives au rendement.
Cela permet au gouvernement de surveiller l’utilisation des fonds et de s’assurer que le programme est en voie d’atteindre ses objectifs.
La transparence et les rapports
Pour améliorer la transparence, les ministères sont tenus par la loi et la politique de publier de façon proactive les subventions et contributions de plus de 25 000 $ qui ont été accordés.
Cela signifie que l’information sur les personnes qui ont reçu le financement, le montant et l’objet du financement est mise à la disposition du public, notamment sur le site Web du gouvernement ouvert.
De plus, les rapports d’audit et d’évaluation concernant les programmes de subventions et de contributions sont présentés sur les sites Web des ministères.
Ces pratiques permettent de maintenir la confiance du public et la responsabilité dans la gestion des fonds publics.
En tant que contrôleure générale, je soutiens ces processus en veillant à ce que des politiques et des pratiques saines soient en place, en supervisant et en surveillant la conformité avec la politique du Conseil du Trésor sur les paiements de transfert dans l’ensemble du gouvernement, et en fournissant un leadership pour le développement de la communauté des praticiens fédéraux impliqués dans la conception, l’exécution et la gestion des programmes de paiements de transfert.
Monsieur le Président, je serais maintenant heureuse de répondre à vos questions. Je vous remercie.
2. Aperçu du comité
Comité permanent des opérations gouvernementales et des dépenses budgétaires
Mandat du comité
Le Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) s’occupe du processus d’examen des prévisions budgétaires, de l’efficacité et du bon fonctionnement des opérations gouvernementales.
Selon l’article 108(3)c) du Règlement de la Chambre des communes, le mandat consiste à étudier :
- la présentation et le contenu de tous les documents budgétaires;
- l’efficacité, l’administration, et les plans de dépenses :
- des ministères et organismes centraux;
- des nouvelles technologies de l’information et de la communication adoptées par le gouvernement;
- des mandats interministériels, dont les programmes relevant de plus d’un ministère ou organisme;
- des sociétés d’État et agences gouvernementales dont l’examen n’a pas été spécifiquement renvoyé à un autre comité permanent;
- des programmes législatifs, des dépenses fiscales, des garanties d’emprunt, des fonds de prévoyance et des fondations privées financées en grande partie par le gouvernement du Canada.
Procédures de fonctionnement du comité
Déclarations d’ouverture des témoins : 5 minutes
Premier tour de questions
- Conservateurs : 6 minutes
- Libéraux : 6 minutes
- Bloc Québécois : 6 minutes
- Nouveau parti démocratique : 6 minutes
Deuxième tour de questions (et tours suivants)
- Conservateurs : 5 minutes
- Libéraux : 5 minutes
- Bloc Québécois : 2,5 minutes
- Nouveau parti démocratique : 2,5 minutes
- Conservateurs : 5 minutes
- Libéraux : 5 minutes
Activités liées au SCT – 44e législature
- Transfert du Régime de soins de santé de la fonction publique de Sun Life à Canada Vie
- Rapport #20 présenté à la Chambre le 3 juin 2024
- Projet de loi C-290, Loi modifiant la Loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d’actes répréhensibles
- Rapport #10 présenté à la Chambre le 18 septembre 2023
- Budget principal des dépenses, budget supplémentaire des dépenses et plans ministériels
- Études liées à l’approvisionnement
- Les études en cours incluent les contrats avec McKinsey & Company, l’externalisation des marchés publics, la diversité dans le processus de passation des marchés publics et ArriveCAN
Membres du comité
Nom et rôle | Parti | Circonscription | Membre depuis |
---|---|---|---|
Kelly McCauley | Conservateur | Edmonton-Ouest | Président depuis octobre 2022, membre depuis 2016 |
Nom et rôle | Parti | Circonscription | Membre depuis |
---|---|---|---|
Majid Jowhari | Libéral | Richmond Hill | Membre depuis janvier 2018, vice-président depuis décembre 2021 |
Julie Vignola, porte-parole responsable des services publics, tourisme, approvisionnement et opérations gouvernementales | Bloc Québécois | Beauport–Limoilou | Membre et vice-présidente depuis février 2020 |
Nom et rôle | Parti | Circonscription | Membre depuis |
---|---|---|---|
Garnett Genuis, porte-parole responsable du développement international | Conservateur | Sherwood Park–Fort Saskatchewan | Septembre 2023 |
Kelly Block, porte-parole responsable des services publics et de l’approvisionnement | Conservateur | Sentier Carlton–Eagle Creek | Octobre 2022 Aussi membre de 2011 à 2020 |
Stephanie Kusie, porte-parole responsable du Conseil du Trésor | Conservateur | Calgary Midnapore | Octobre 2022 |
Taylor Bachrach, porte-parole responsable des services publics et l’approvisionnement et des transports | Nouveau parti démocratique | Skeena–Bulkley Valley | Janvier 2024 |
Parm Bains | Libéral | Steveston–Richmond-Est | Décembre 2021 |
Jenica Atwin, secrétaire parlementaire de la ministre des Services aux Autochtones | Libéral | Fredericton | Septembre 2023 |
Irek Kusmierczyk, secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre, et des langues officielles | Libéral | Windsor–Tecumseh | Février 2020 |
Charles Sousa, secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’approvisionnement | Libéral | Mississauga–Lakeshore | Septembre 2023 |
Récents travaux du comité d’intérêt
Comparution d’Environnement et Changement climatique Canada sur le Processus des subventions et contributions fédérales (1er octobre 2024)
Questions des conservateurs
La députée Kelly Block a demandé qui, au sein d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), a approuvé (ou quel processus ministériel a permis) l’augmentation du budget d’ECCC et l’augmentation de 625 millions de dollars du financement des subventions et des contributions. Elle a insisté sur la nécessité de réduire les dépenses liées aux subventions et aux contributions jusqu’à ce qu’un contrôle et un audit adéquats des fonds puissent être réalisés. Elle a également mentionné la nécessité de renforcer les règles relatives aux subventions et aux contributions, car l’élimination de toute incohérence dans les conditions de financement d’ECCC permettrait d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des fonds.
La députée Stephanie Kusie a demandé pourquoi les subventions et les contributions fédérales étaient accordées à de riches entreprises étrangères (comme Glencore), à des entreprises nationales problématiques (Rio Tinto) et à des universités américaines (comme Cornell). Elle a également fait valoir que davantage de subventions et de programmes relevant d’ECCC devraient faire l’objet d’un audit plus approfondi et qu’ECCC devrait coopérer avec le Bureau du vérificateur général. Elle a mentionné l’examen horizontal du Conseil du Trésor de 2019, qui a révélé de nombreux problèmes d’accès aux dossiers relatifs aux projets et programmes du gouvernement.
Le député Garnett Genuis a également contesté la distribution des fonds aux universités américaines, et a également fait valoir que davantage de programmes devraient être audités. Il a également posé des questions sur l’approvisionnement autochtone et sur les normes utilisées par ECCC pour garantir le caractère autochtone des candidats aux subventions et contributions autochtones.
Questions des libéraux
Le député Majid Jowhari s’est concentré sur la façon dont le financement des subventions et des contributions est directement lié à la lettre de mandat d’ECCC et à la sophistication des projets financés.
Le député Parm Bains a demandé s’il y avait des avantages et des inconvénients à concevoir des programmes qui fonctionnent par le biais du processus de subventions et de contributions, et ce que fera ECCC pour atténuer les risques futurs et assurer une utilisation efficace des fonds.
Le député Charles Sousa s’est également intéressé à ce que fait ECCC pour améliorer la distribution équitable des fonds dans toutes les provinces, et s’est demandé si l’on peut affirmer que les Canadiens obtiennent un bon retour sur investissement.
La députée Jenica Atwin a demandé comment les programmes financés par ECCC produisent des résultats positifs dans les écosystèmes locaux, et ce qu’ECCC fait pour améliorer l’accès aux programmes de subventions et de contributions pour les bénéficiaires autochtones.
Questionnement du Bloc Québécois
La députée Julie Vignola s’est intéressée aux moyens d’améliorer la gestion des subventions et des contributions. Elle a demandé s’il était nécessaire de normaliser davantage la gestion des programmes et s’il fallait adopter une approche plus pangouvernementale. Elle a fait remarquer que le processus actuel de passation des marchés n’est pas pratique et lourd (pas seulement pour ECCC, mais dans toute la bureaucratie fédérale), et qu’il doit être modifié. Elle a soutenu que le gouvernement devrait être plus strict et exiger plus d’informations sur les projets individuels, et suivre plus d’indicateurs de performance de la part des candidats qui souhaitent accéder au financement ECCC.
Questions des néo-démocrates
Le député Randall Garrison a déclaré qu’il était nécessaire de trouver un équilibre entre l’efficacité en termes de temps et l’efficacité en termes d’argent. Il s’est interrogé sur la nécessité de renforcer les ressources et les capacités des ministères afin de mieux contrôler l’efficacité de l’utilisation de l’argent. Ses préoccupations portent sur:
- la nécessité d’une plus grande transparence des audits;
- un meilleur accès au processus de demande de subvention pour les régions rurales et éloignées;
- une plus grande équité (en veillant à ce que davantage de subventions et de contributions soient accessibles aux groupes dirigés par des femmes, des personnes LGBTNote en bas de page 1 ou des Canadiens racialisés).
Comparution de la contrôleure générale sur McKinsey & Company (19 septembre 2024)
Questions des conservateurs
La députée Stephanie Kusie a demandé pourquoi le gouvernement continuait à passer des contrats de services professionnels, compte tenu de tous les problèmes qui y sont associés. Elle a également demandé pourquoi McKinsey était encore autorisé à soumissionner pour des contrats. Ses questions portaient sur la valeur de l’argent pour les Canadiens et sur la manière de dépenser plus efficacement les ressources du gouvernement et d’assurer un contrôle adéquat des contrats.
Questions des libéraux
Le député Parm Bains a posé des questions sur le guide des gestionnaires du SCT et sur les considérations clés, ainsi que sur les améliorations apportées à la surveillance des risques et de la conformité. D’autres questions (posées par les députés Bains et Charles Sousa) portaient sur les réductions prévues des dépenses pour les services professionnels et sur l’objectif de mesures telles que l’audit horizontal.
Questionnement du Bloc Québécois
La députée Julie Vignola a axé ses questions sur la manière dont les processus gouvernementaux pourraient mieux faire respecter les attentes en matière de marchés publics et de contrats, plus précisément sur les politiques gouvernementales déjà en place et sur les personnes qui, au sein du gouvernement, les approuvent.
Questions des néo-démocrates
Le député Taylor Bachrach a posé des questions sur l’examen interne, notamment sur les aspects du processus de passation des marchés qui seront modifiés. En ce qui concerne plus particulièrement McKinsey, M. Bachrach a demandé pourquoi il semblait que la personne impliquée dans l’attribution de ces contrats ne connaissait les règles en matière de documentation lors de l’attribution des contrats à McKinsey.
Portrait des membres du comité
Président
Kelly McCauley (Edmonton-Ouest, Alberta), Conservateur

- Élu député d’Edmonton-Ouest en 2015.
- Ancien ministre fantôme conservateur du Conseil du Trésor.
- Siège également sur le comité permanent des comptes publics et le sous-comité du programme et de la procédure d’OGGO.
- Avant son élection en 2015, M. McCauley était un cadre du secteur de l’hôtellerie spécialisé dans la gestion d’hôtels et de centres de congrès.
- Il est diplômé du BCIT dans le programme de gestion hôtelière.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : pousse à une réforme de la LPFDAR pour protéger les dénonciateurs; a été l’un des députés les plus critiques concernant l’état du système d’AIPRP; a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant le dépôt tardif des comptes publics.
1er vice-président
Majid Jowhari (Richmond Hill, Ontario), Libéral

- Élu député en 2015 pour Richmond Hill.
- Siège également sur le comité permanent de la santé, le comité permanent des ressources naturelles et le sous-comité du programme et de la procédure de l’OGGO.
- A précédemment siégé sur le comité de la santé, le comité de l’industrie, de la science et de la technologie, ainsi que sur le comité de la pandémie de la COVID‑19.
- Né en Iran, premier député fédéral avec un héritage iranien.
- Titulaire d’un diplôme en génie industriel de l’Université Ryerson et d’une M.B.A. de la Schulich School of Business de l’Université York.
- Avant son élection en 2015, M. Jowhari était consultant et ingénieur.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : a manifesté son intérêt pour l’initiative de recentrage des dépenses publiques et pour le respect des lignes directrices du SCT en matière de passation de marchés et de gestion des biens immobiliers.
2e vice-présidente
Julie Vignola (Beauport-Limoilou, Québec), Bloc Québécois

- Élue comme députée en 2019 pour Beauport-Limoilou.
- Porte-parole du Bloc Québécois en matière de services publics, de tourisme, d’opérations gouvernementales et d’approvisionnement.
- Siège également sur le sous-comité du programme et de la procédure d’OGGO.
- A précédemment siégé sur le comité de la pandémie de la COVID-19.
- Avant son élection en 2019, elle était enseignante dans une école secondaire privée.
- Titulaire d’un baccalauréat en enseignement de l’histoire et de la géographie de l’Université du Québec à Rimouski.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : estime que le projet de loi C‑290 devrait être adopté; estime que la sous-traitance devrait être réduite de manière drastique et que la dépendance à l’égard des consultants privés sape l’expertise de la fonction publique; a critiqué les lacunes du système d’approvisionnement en ce qui concerne McKinsey, ainsi que le manque de respect des langues officielles de la part de cette société.
Garnett Genuis (Sherwood Park–Fort Saskatchewan, Alberta), Conservateur

- Élu député de Sherwood Park-Fort Saskatchewan en 2015.
- Ministre fantôme du Développement international.
- A déjà siégé à de nombreux comités, notamment le comité des Comptes publics.
- Il a étudié à l’université de Carleton, où il a obtenu une licence en affaires publiques et en gestion des politiques, ainsi qu’une maîtrise en politique publique de la London School of Economics.
- Avant son élection, il a été correspondant politique, assistant du premier ministre Stephen Harper et conseiller de Rona Ambrose.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : dans ses études récentes, il s’est principalement attaché à identifier la responsabilité ministérielle dans le processus de passation des marchés; il se concentre souvent sur les relations entre les contractants et le gouvernement.
Kelly Block (Carlton Trail–Eagle Creek, Saskatchewan), Conservateur

- Élue députée de la circonscription de Sentier Carlton–Eagle Creek en 2008.
- Ministre fantôme des Services publics et de l’Approvisionnement.
- Siège également sur le sous-comité du programme et de la procédure d’OGGO.
- A déjà été secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et membre du Groupe des présidents (41e législature).
- A siégé aux comités des comptes publics, des anciens combattants, de la liaison, de la santé et des ressources naturelles.
- Avant son élection, Mme Block a rempli deux mandats en tant que maire de Waldheim, en Saskatchewan.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude quant au manque de contrôle perçu dans les différents ministères et au manque d’application de la Loi sur la gestion des finances publiques.
Stephanie Kusie (Calgary Midnapore, Alberta), Conservateur

- Élue députée en 2017 dans la circonscription de Calgary Midnapore.
- Ministre fantôme du Conseil du Trésor.
- Siège également sur le comité des langues officielles.
- Est titulaire d’un B.A. en sciences politiques de l’Université de Calgary et d’une M.B.A. de l’Université Rutgers.
- Avant son élection, Mme Kusie était de chargée d’affaires ad intérim du Canada au Salvador, de consul du Canada à Dallas, au Texas, et de conseillère principale en politiques auprès de Peter Kent en Amérique latine. Elle s’occupait de la négociation d’accords de libre-échange, le travail lié au projet de pipeline Keystone et le lobbying auprès des Nations Unies pour que le Canada siège au Conseil de sécurité.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : estime que le SCT manque de reddition de compte et de transparence; a récemment été saisi de questions de double emploi et de conflit d’intérêts dans le service public; a critiqué le calendrier et les méthodes du processus des subsides.
Taylor Bachrach (Skeena–Bulkley Valley, Colombie-Britannique), Nouveau parti démocratique

- Élu député de Skeena-Bulkley Valley (Colombie-Britannique) en 2019.
- Porte-parole du NPD pour les services publics et l’approvisionnement, en matière de transports, ainsi que porte-parole adjoint pour l’infrastructure et les collectivités et pour les pêches, les océans et la Garde côtière canadienne.
- Siège également au comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités.
- Avant son élection, M. Bachrach a d’abord été conseiller municipal du village de Telkwa, puis maire de la ville de Smithers de 2011 à 2019.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : estime que le gouvernement devrait investir davantage dans la fonction publique tout en réduisant drastiquement l’externalisation; a exprimé des préoccupations concernant le mandat de retour au bureau dans le service public et le fait que les syndicats n’ont pas été consultés.
Parm Bains (Stevenston–Richmond East, Colombie-Britannique), Libéral

- Élu comme député pour Stevenston–Richmond-Est en 2021.
- Siège également sur le comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique
- Avant son élection, M. Bains était un enseignant à la Kwantlen Polytechnic University. Il a également travaillé entant qu’agent aux relations publiques et médiatiques pour le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique.
- A fait ses études de baccalauréat à la British Columbia Institute of Technology et sa maîtrise à la Royal Roads University.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : parle souvent de l’importance de la protection de la cybersécurité et de la numérisation des services; s’est montré intéressé par l’amélioration de l’efficacité et de la reddition de compte dans la fonction publique en ce qui concerne le processus d’approvisionnement.
Jenica Atwin (Fredericton, Nouveau-Brunswick), Libéral, Secrétaire parlementaire du ministre des Services aux Autochtones

- Élue députée de la circonscription de Fredericton en 2019 en tant que représentante du Parti vert et réélue en 2021 en tant que représentante du Parti libéral.
- Siège également au Comité mixte permanent de la Bibliothèque du Parlement.
- Elle a obtenu une maîtrise en éducation à l’Université du Nouveau-Brunswick.
- A des liens personnels avec la communauté autochtone.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant le racisme systémique et les questions de discrimination au sein de la fonction publique.
Irek Kusmierczyk (Windsor–Tecumseh, Ontario), Libéral, Secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des langues officielles

- Élu député pour Windsor–Tecumseh (Ontario) en 2019.
- Né en Pologne, il a immigré au Canada en 1983 après que son père s’est fait emprisonner pour être membre d’un mouvement opposé au communisme.
- Avant son élection, était conseiller municipal au conseil municipal de Windsor.
- Détient un doctorat en sciences politiques de l’Université Veterbilt, une maîtrise en administration publique de la London School of Economics et un baccalauréat en journalisme de l’Université Carleton.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : a montré de l’intérêt pour les initiatives d’écologisation du gouvernement; pose souvent des questions sur le respect des politiques du SCT dans le cadre du processus de passation de marchés.
Charles Sousa (Mississauga-Lakeshore, Ontario), Libéral, Secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

- Élu député de Mississauga-Lakeshore en 2022.
- Secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement.
- A déjà siégé au comité de la défense nationale et au comité de la science et de la recherche.
- Avant son élection, il a rejoint le cabinet provincial en tant que ministre du Travail en 2010 et est devenu ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration de l’Ontario en 2011. Il a également été ministre des Finances de l’Ontario de 2013 à 2018.
- Diplômé de l’Université Wilfrid Laurier en 1982 avec un diplôme en administration des affaires en septembre 2023.
- Intérêt pour le portefeuille du SCT : a posé plusieurs questions sur ce que les fonctionnaires peuvent faire pour s’assurer que les meilleures pratiques sont appliquées dans le système de passation des marchés, y compris la mise en œuvre de plus de formations.
3. Foire aux questions
Processus lié au Conseil du Trésor et participation du Bureau du contrôleur général
1. Création des programmes de paiements de transfert : mémoires au Cabinet et présentation au Conseil du Trésor
Les programmes de paiements de transfert servent à répondre aux priorités gouvernementales et à produire des résultats pour les Canadiens, conformément à la Politique sur les paiements de transfert et à la Directive sur les paiements de transfert.
Les ministères commencent par obtenir l’autorisation politique pour les programmes gouvernementaux en présentant un mémoire au Cabinet.
Ils demanderont ensuite l’approbation du Conseil du Trésor pour cette demande en présentant un dossier au Conseil du Trésor afin de confirmer la décision relative à l’autorité du programme.
Pour les subventions et les contributions, les ministères demandent l’approbation des modalités du programme dans le cadre de leur présentation au Conseil du Trésor. Les ministères recommandent également si un programme de financement doit offrir des subventions ou des contributions.
2. Quel est le rôle du Conseil du Trésor pour les nouveaux paiements de transfert?
Comme l’indique la Politique sur les paiements de transfert, le Conseil du Trésor est responsable de l’approbation des modalités des nouveaux programmes de paiements de transfert.
Dans le cas où le Cabinet approuve un financement ponctuel, lorsque le développement d’un programme (et des modalités associées) n’est pas nécessaire, le Conseil du Trésor approuvera les ententes de financement.
3. Quel est le rôle du Conseil du Trésor pour les programmes de paiements de transfert existants?
Le Conseil du Trésor approuve les modifications des modalités existantes, notamment :
- les modifications aux objectifs du programme,
- les obligations de remboursement,
- le financement pluriannuel initial.
De plus, le Conseil du Trésor approuvera les exceptions aux modalités existantes qui pourraient être nécessaires pour soutenir les exigences particulières d’un projet.
Le Conseil du Trésor doit aussi évaluer l’efficacité des programmes de paiements de transfert pour répondre aux priorités du gouvernement et contribuer aux résultats ministériels. Cela peut prendre la forme d’une évaluation formelle du programme ou être évalué par l’intermédiaire du Cadre de responsabilisation de gestion, qui est en cours de renouvellement.
4. Quelle est la responsabilité de la ministre pour les programmes de paiements de transfert existants?
Une fois que le Conseil du Trésor a approuvé un programme de paiements de transfert, la ministre peut modifier les éléments suivants des modalités :
- les activités, initiatives ou projets admissibles (par exemple, le financement pour la construction d’un pont, le soutien à un festival communautaire, les fonds de secours d’urgence en cas de catastrophes naturelles au Canada);
- la catégorie des bénéficiaires admissibles (par exemple, les organismes à but non lucratif, les particuliers, les provinces ou les territoires);
- le montant maximal de financement disponible pour un bénéficiaire;
- la limite de cumul (c’est-à-dire le pourcentage du financement total fédéral, provincial et municipal destiné au même projet);
- les modifications qui consolident une décision ou une orientation du Cabinet.
En outre, comme le mentionne la Politique sur les paiements de transfert, la ministre peut approuver deux exceptions aux modalités, selon chaque cas :
- autoriser un paiement allant jusqu’à 25 % de plus que le montant maximum payable;
- un bénéficiaire n’a pas à rembourser une contribution remboursable lorsque le financement est inférieur à 250 000 $.
5. Quel est le rôle du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à l’égard des subventions et des contributions?
Le SCT est responsable des tâches suivantes :
- faire des recommandations au Conseil du Trésor concernant l’approbation des programmes de subventions et de contributions;
- surveiller, fournir des orientations et recommander des mesures correctives concernant le respect de la Politique sur les paiements de transfert (par exemple, les mesures correctives peuvent inclure la recommandation à un ministère de revoir ses pratiques en matière de gestion des risques, ses documents d’évaluation interne ou ses politiques internes pour améliorer le suivi des fonds);
- encourager et faciliter la collaboration ainsi que le partage des meilleures pratiques entre les ministères;
- exercer un leadership pour le développement professionnel de la communauté des subventions et des contributions.
6. Quel est le rôle de la contrôleure générale du Canada?
La contrôleure générale du Canada est chargée d’assurer une orientation fonctionnelle et une assurance à l’échelle gouvernementale pour les tâches suivantes :
- la gestion financière;
- les paiements de transfert;
- l’audit interne;
- la planification des investissements;
- l’approvisionnement;
- la gestion de projets;
- la gestion des biens immobiliers et du matériel.
Le Centre de décision sur les paiements de transfert assure un soutien à la contrôleure générale du Canada en effectuant ce qui suit :
- s’assurer que la Politique sur les paiements de transfert et ses instruments connexes soutiennent les programmes ministériels de subventions et de contributions;
- superviser la conformité à l’échelle du gouvernement fédéral et interpréter les politiques lors de l’examen des propositions ministérielles, y compris les présentations au Conseil du Trésor;
- offrir un leadership en consolidant et en développant une communauté professionnelle dédiée aux subventions et aux contributions par des activités opérationnelles, de gouvernance et de formation.
7. À quelle fréquence le Conseil du Trésor augmente-t-il les limites de délégation ministérielle?
Bien qu’aucune disposition ou référence sur les limites de délégation ne figure dans la Politique sur les paiements de transfert, certains ministères ou programmes (surtout ceux qui gèrent des projets de grande envergure) ont des limites inscrites dans leurs modalités approuvées par le Conseil du Trésor, précisant quand l’approbation du Conseil du Trésor est nécessaire.
La Politique ne requiert pas que les modalités soient rendues accessibles au public. Les ministères élaborent généralement des guides de programme tirés de leurs modalités pour aider les demandeurs à obtenir des financements.
En l’absence de toute limite documentée dans les modalités approuvées, les ministres ont l’autorité totale pour conclure des ententes de financement. Cette autorité et toute délégation supplémentaire sont généralement régies par la matrice de la délégation des pouvoirs de signature en matière financière du ministère.
8. Quelles sont les responsabilités des administrateurs généraux dans l’administration des subventions et des contributions?
Les administrateurs généraux jouent un rôle essentiel dans la conception, la mise en œuvre et la gestion des paiements de transfert.
Ils veillent à ce que les programmes de subventions et de contributions soient accessibles, utilisables et compréhensibles pour les demandeurs et les bénéficiaires.
Les administrateurs généraux veillent à que des pratiques et des procédures ministérielles soient en place et cherchent à normaliser l’administration des subventions et des contributions au sein du ministère ainsi qu’avec d’autres ministères, en s’assurant que les exigences sont proportionnelles aux risques encourus.
Ils surveillent également si le ministère respecte la Politique sur les paiements de transfert et ses instruments connexes, conformément au Cadre stratégique sur la gestion de la conformité.
9. Quel est le rôle du dirigeant principal des finances responsable de la Politique sur les paiements de transfert (y compris des contrôles internes)?
La Politique sur les paiements de transfert ne prévoit pas d’exigences spécifiques pour les dirigeants principaux des finances, afin d’éviter la duplication des responsabilités dans d’autres politiques. La Politique sur les paiements de transfert renvoie plutôt à la Politique sur la gestion financière comme référence principale.
La Politique sur la gestion financière définit les principales responsabilités des administrateurs généraux, des dirigeants principaux des finances et des cadres supérieurs des ministères en matière de contrôles internes sur la gestion financière et la communication des rapports financiers :
- les dirigeants principaux des finances aident les administrateurs généraux en mettant en place, surveillant et maintenant un système de contrôles internes en matière de gestion financière axé sur les risques pour fournir une assurance raisonnable que :
- les ressources sont utilisées de manière prudente et économique;
- les processus de gestion financière sont efficaces;
- les lois, les règlements et les instruments de politique de gestion financière pertinents sont respectés.
Pour les ministères ayant des programmes de paiements de transfert importants, le dirigeant principal des finances doit garantir l’établissement, la surveillance et le maintien de contrôles internes suffisants pour la gestion financière et la communication des rapports financiers. Cela inclut des contrôles comme vérifier que les articles 32, 33 et 34 de la Loi sur la gestion des finances publiques sont appliqués correctement avant les paiements et que des informations suffisantes sont documentées pour les justifier.
Conception et prestation de services – Participation du BCG
10. Quel est le rôle de l’audit interne du ministère?
Rôle des ministères dans l’audit interne et l’élaboration du plan d’audit axé sur les risques
Les administrateurs généraux sont responsables de l’approbation d’un plan d’audit axé les risques qui prend en compte les domaines à haut risque et importants pour le ministère.
Rôle des comités ministériels d’audit
Les comités ministériels d’audit fournissent des conseils objectifs aux administrateurs généraux sur des questions liées à la fonction interne, y compris le plan d’audit axé sur les risques.
Ils examinent et surveillent également la mise en œuvre des plans d’action de la direction élaborés pour répondre aux recommandations formulées dans les audits internes.
Rôle du BCG – Politiques et collectivités
Fournir un leadership à la fonction d’audit interne dans l’administration publique fédérale pour le développement et la pérennité de la collectivité de l’audit interne.
- Les plans d’audit axé sur les risques approuvés sont soumis au BCG aux fins d’examen;
- Le BCG veille à l’équilibre entre les missions d’assurance et de consultation;
- Il suit également les tendances dans les domaines à risque ainsi que le niveau d’achèvement des missions d’audit incluses dans les plans d’audit axé sur les risques;
- Des travaux d’analyse supplémentaires sont réalisés pour répondre aux besoins ou aux demandes spécifiques de la collectivité de l’audit.
Missions d’audit interne sur les subventions et les contributions
Le Secteur de l’audit interne a réalisé 14 examens au cours des trois dernières années dans divers ministères.
Les ministères ont cerné des améliorations à apporter aux contrôles internes, à la gestion des documents et de l’information et aux pratiques d’assurance qualité, par exemple :
- clarté des rôles, responsabilités et obligations à l’échelle du ministère;
- directives et processus documentés;
- examen ou mise à jour des profils de risque et de la méthodologie d’échantillonnage;
- documentation des dossiers;
- cohérence des pratiques de suivi et conformité aux exigences de documentation des ententes de financement.
Liste des missions (de 2022 à 2024)
2024
- Environnement et Changement climatique Canada : Audit de l’administration des subventions et des contributions;
- Patrimoine canadien : Audit du Portail de financement de Patrimoine canadien (Intégration et transition).
2023
- Pêches et Océans Canada : Audit de la gestion des subventions et des contributions;
- Emploi et Développement social Canada : Audit des contrôles des processus de paiement des programmes;
- Services aux Autochtones Canada : Audit du Programme d’aide à la vie autonome;
- Affaires Mondiales Canada : Audit de l’aide internationale à la Tanzanie;
- Transports Canada : Audit interne du Fonds national des corridors commerciaux;
- Sécurité publique Canada : Audit de la gestion du Fonds de réponse à la COVID‑19;
- Agence spatiale canadienne : Audit du programme d’accélération de l’exploration lunaire.
2022
- Infrastructures Canada : Audit juste-à-temps du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada : Volet Résilience à la COVID-19 pour l’exercice 2021-2022;
- Agriculture et Agroalimentaire Canada : Audit des demandes au titre des programmes de contributions;
- Services aux Autochtones Canada : Audit des processus de Services aux Autochtones Canada pour soutenir la participation aux subventions de dix ans;
- Sécurité publique Canada : Projet conjoint d’audit et d’évaluation du programme des Accords d’aide financière en cas de catastrophe;
- Transports Canada : Audit du Programme d’incitatifs pour les véhicules zéro émission.
11. Opérations d’audit du BCG
La contrôleure générale du Canada assume les responsabilités suivantes :
- diriger les missions d’audit interne qui traitent des risques ou des enjeux horizontaux, sectoriels ou thématiques, ou toute autre mission d’audit interne demandée par la secrétaire ou la contrôleure générale;
- diriger les missions d’audit interne axées sur les ministères qui ne disposent pas d’une fonction d’audit interne (c’est-à-dire les petits ministères – liste fournie en annexe).
Ce travail est défini chaque année par les Opérations d’audit du BCG et présenté dans le Plan d’audit axé sur les risques du bureau, qui est distribué à tous les administrateurs généraux. Le Plan d’audit axé sur les risques du BCG comprend une liste des principaux risques à l’échelle du gouvernement, ainsi que les audits associés prévus :
- les audits internes horizontaux dans les grands et petits ministères dans des domaines à haut risque (environ un audit horizontal par an);
- la portée des audits spécifiquement adaptés aux petits ministères qui comprend des autoévaluations sur un cycle de cinq ans dans les domaines clés de la politique sur la gestion financière, ainsi que des audits de suivi pour évaluer l’exactitude des autoévaluations dans un échantillon de ministères.
En raison de la portée des fonctions d’audit interne ministérielles dans le domaine des paiements de transfert, aucun audit interne horizontal n’a été réalisé par le BCG dans ce domaine ces dernières années. Aucun audit n’est prévu pour l’instant.
Pour les petits ministères
- En juin 2022, le BCG a lancé la première année du cycle d’autoévaluation ou d’audit de suivi, qui incluait les paiements de transfert.
- Dans l’ensemble, les petits ministères ont déclaré :
- un taux de conformité élevé (plus de 89 % au niveau des critères) dans le domaine des paiements de transfert;
- que les modifications aux ententes de financement ne sont pas toujours signées par l’autorité compétente ou exécutées avant la date de fin de l’accord (la note la plus basse est de 82 %).
Acronyme | Nom de ministère |
---|---|
ACFC | Agence de la consommation en matière financière du Canada |
AEIC | Agence d’évaluation d’impact du Canada |
APECA | Agence de promotion économique du Canada atlantique |
APN | Administration du pipe-line du Nord Canada |
BAC | Bibliothèque et Archives Canada |
BCR | Bureau du commissaire au renseignement |
BEC | L’enquêteur correctionnel Canada |
BRCSC | Bureau du registraire de la Cour suprême du Canada |
BSGG | Bureau du secrétaire du gouverneur général |
BST | Bureau de la sécurité des transports du Canada |
CANAFE | Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada |
CanNor | Agence canadienne de développement économique du Nord |
CCBN | Commission des champs de bataille nationaux |
CCDP | Commission canadienne des droits de la personne |
CCETP | Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la Gendarmerie royale du Canada |
CCHST | Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail |
CDA | Commission du droit d’auteur Canada |
CDC | Commission du droit du Canada |
CEEGM | Comité externe d’examen des griefs militaires |
CEE | Comité externe d’examen de la Gendarmerie royale du Canada |
CEPMB | Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés Canada |
CISR | Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada |
CLCC | Commission des libérations conditionnelles du Canada |
CMF | Commissariat à la magistrature fédérale Canada |
CPAC | Conseil des produits agricoles du Canada |
CPPM | Commission d’examen des plaintes concernant la police militaire du Canada |
SCPSNR | Secrétariat du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement |
CRTC | Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes |
DEC | Développement économique Canada pour les régions du Québec |
EFPC | École de la fonction publique du Canada |
FedDev Ontario | Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario |
FedNor | Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario |
FEGC | Femmes et Égalité des genres Canada |
NAC | Normes d’accessibilité Canada |
ONF | Office national du film |
OSSNR | Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement |
OTC | Office des transports du Canada |
PacifiCan | Développement économique Canada pour le Pacifique |
POLAIRE | Savoir polaire Canada |
PrairiesCan | Développement économique Canada pour les Prairies |
REC | Régie de l’énergie du Canada |
SCDATA | Service canadien d’appui aux tribunaux administratifs |
SCIC | Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes |
TACRA | Tribunal des anciens combattants (révision et appel) |
12. Politique sur les résultats (renseignements fournis par le Secteur de la gestion des dépenses)
La Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP) exige que tous les programmes de subventions et de contributions fassent l’objet d’un examen de leur pertinence et de leur efficacité tous les cinq ans (LGFP, art. 42.1).
La Politique sur les résultats précise cette exigence, définit les responsabilités des ministres et des administrateurs généraux, et décrit les procédures d’évaluation obligatoires.
Le Conseil du Trésor a précisé, par l’intermédiaire de la Politique sur les résultats, que ces examens obligatoires sont en réalité des évaluations et que cette exigence ne s’applique qu’aux subventions et aux contributions dont les dépenses annuelles moyennes dépassent 5 M$ (Politique sur les résultats, art. 2.5).
Cependant, même si un programme de subventions et de contributions est exempté de l’exigence prévue par la LGFP, les ministères doivent tout de même évaluer si les risques, les besoins et les priorités justifient une évaluation (par exemple, pour soutenir le renouvellement du financement ou l’amélioration du rendement).
13. Combien d’évaluations de subventions et de contributions le gouvernement du Canada a-t-il réalisées?
Selon une enquête annuelle réalisée par le SCT, le gouvernement du Canada a réalisé un total de 331 évaluations au cours des trois dernières années :
2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 | Total |
---|---|---|---|
108 | 120 | 103 | 331 |
Source : Enquête sur la capacité des fonctions des résultats de 2023-2024
Environ un tiers, soit 100 évaluations, concernaient des programmes de subventions et de contributions de plus de 5 M$.
Voici quelques exemples d’évaluations de subventions et de contributions réalisées en 2023-2024 :
- Évaluation de la gestion et de la mise en œuvre de l’entente et des traités (RCAANC);
- Évaluation horizontale de la Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (SCC);
- Évaluation des fonds des pêches (MPO);
- Évaluation du programme Mesures d’atténuation de base des changements climatiques (T1 2022 à 2023) (ECCC);
- Évaluation du programme Compétences futures (EDSC);
- Programmes d’aide au renforcement des capacités de lutte contre la criminalité et des capacités antiterroristes (AMC);
- Stratégie canadienne sur les drogues et autres substances (y compris la crise des surdoses d’opioïdes et de drogues au Canada) (SC);
- Évaluation thématique du programme Ordinateurs pour les écoles et du Programme de stages ordinateurs pour les écoles (ISDE).
14. Quelles observations peut-on tirer des évaluations, y compris celles portant sur les subventions et les contributions?
Un examen récent de la Politique du Conseil du Trésor sur les résultats a révélé que :
- les évaluations sont utilisées par les ministères et les organismes centraux pour améliorer les programmes, rendre compte publiquement des résultats et orienter les décisions en matière d’allocation des ressources;
- la plupart des décideurs de haut niveau ont jugé que les résultats des évaluations étaient utiles pour atteindre ces objectifs.
Autre
15. Quels mécanismes garantissent la transparence des subventions et des contributions?
La publication proactive des subventions et contributions relève de l’article 87 de la Loi sur l’accès à l’information qui exige que :
- les entités gouvernementales divulguent publiquement les subventions et les contributions d’une valeur de plus de 25 000 $, ainsi que les modifications.
Le financement des subventions et des contributions doit être publié sur le Portail du gouvernement ouvert dans les 30 jours suivant la fin du trimestre au cours duquel une entente a été conclue.
De plus, les renseignements sur les programmes de subventions et de contributions, ainsi que les résultats et les renseignements financiers, sont présentés dans les tableaux de renseignements supplémentaires sur les sites Web des ministères.
Ces tableaux de renseignements supplémentaires sont publiés en même temps que le plan ministériel et les rapports sur les résultats ministériels, qui sont déposés au Parlement par la présidente du Conseil du Trésor.
16. Les ministères doivent-ils encore rendre compte des subventions et des contributions de moins de 25 000 $?
La Loi sur l’accès à l’information s’applique aux subventions et aux contributions de plus de 25 000 $ [paragraphe 87(1)] de même qu’aux subventions et aux contributions de 25 000 $ ou moins, mais qui ont été modifiées pour avoir une valeur de plus de 25 000 $ [paragraphe 87(2)].
Cependant, les Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions du SCT encouragent que les ministères rendent compte de tous les paiements de transfert, quelle que soit leur valeur.
17. Comment les programmes de subventions et de contributions gèrent-ils les conflits d’intérêts?
La Politique sur les paiements de transfert et ses instruments connexes exige que les ententes de financement des bénéficiaires incluent une disposition stipulant qu’aucun fonctionnaire actuel ou ancien, ni titulaire d’une fonction publique, ne puisse recevoir d’avantage direct du financement.
18. Les paiements de transfert disposent-ils d’un régime d’intégrité?
La Politique sur les paiements de transfert ne dispose pas d’un régime d’intégrité formel comme celui des contrats d’approvisionnement.
Cependant, la Politique exige que les subventions et les contributions soient gérées selon une approche axée sur les risques.
Dans le cadre de l’évaluation des risques du ministère, les gestionnaires de programme examineront la capacité du bénéficiaire et d’autres critères en fonction du niveau de tolérance au risque de la ministre.
19. Quelles sont les pratiques exemplaires en matière de subventions et de contributions?
Les pratiques exemplaires en matière de subventions et de contributions comprennent une conception et une mise en œuvre bien réfléchies qui :
- répondent aux priorités gouvernementales et obtiennent des résultats pour la population canadienne;
- assurent une supervision suffisante et efficace pour gérer les risques inhérents;
- sont axés sur les bénéficiaires et offrent un bon rapport qualité-prix.
Voici quelques exemples concrets de meilleures pratiques exemplaires :
- des rôles, responsabilités et obligations clairement définis pour la gestion des subventions et des contributions au sein d’un ministère;
- les bénéficiaires potentiels peuvent accéder à des programmes ayant des processus de demande clairs et conformes aux normes d’accessibilité;
- des pratiques administratives normalisées au sein des programmes d’un ministère pour garantir une approche et une expérience utilisateur cohérentes;
- la mise en place d’une structure de gouvernance interne pour examiner les processus existants, améliorer en continu la prestation des services et, le cas échéant, faire des recommandations de financement pour les projets à risque élevé;
- Une formation continue est disponible pour les employés concernant la conception, la mise en œuvre et la gestion des subventions et des contributions.
20. Quels sont les défis de la décentralisation et les pratiques exemplaires pour normaliser les pratiques ministérielles?
La décentralisation de l’administration des programmes ou l’existence de politiques et procédures uniques pour chaque programme pose des défis aux demandeurs et aux bénéficiaires.
Les ministères fonctionnant selon un modèle décentralisé peuvent avoir une compréhension différente des approches de prestation de programme, comme les éléments des ententes de financement, l’utilisation des paiements anticipés ou le suivi des bénéficiaires à risque élevé.
À l’inverse, des pratiques et des procédures normalisées au sein d’un ministère garantissent une approche cohérente pour la prestation des subventions et des contributions.
Cela permet aux demandeurs et bénéficiaires de comprendre et d’anticiper les exigences pour obtenir des financements gouvernementaux.
La normalisation aide aussi les responsables ministériels en clarifiant les rôles et les responsabilités et en garantissant des pratiques opérationnelles efficaces pour une gestion rigoureuse des fonds publics.
Voici quelques pratiques exemplaires pour la normalisation :
- l’élaboration d’outils et de modèles communs pour l’évaluation des risques, les recommandations d’approbation, les ententes de financement et les demandes de paiement;
- des guides et des formations évolutifs pour définir les attentes et garantir une compréhension commune parmi les praticiens;
- la mise en place d’un système de rétroaction pour assurer l’efficacité des outils, des modèles et des formations;
- une fonction de surveillance qui facilite les discussions et l’échange d’informations pour résoudre les questions opérationnelles et soutenir une prise de décision éclairée.
21. Que fait le SCT pour soutenir l’innovation dans la conception et la prestation des subventions et des contributions au sein du gouvernement?
La pandémie a accéléré le rythme du changement et nous a obligés à repenser la conception et la prestation des subventions et des contributions et à explorer des moyens novateurs de soutenir le changement systémique au sein du gouvernement.
Le SCT a demandé aux ministères chargés de la prestation des subventions et des contributions de 2022 à 2023 de mettre en lumière les innovations et les initiatives de modernisation, et a élaboré un programme de travail interministériel. Cette approche globale, élaborée dans le cadre d’une collaboration avec les ministères, traite des systèmes et ressources clés répartis sur trois grands axes :
- Numérique et données : transformer les capacités en matière de numérique et de données pour soutenir la conception et la prestation;
- Politiques et processus : soutenir la flexibilité, l’intégrité et les résultats dans la prestation des subventions et des contributions;
- Personnes et culture : renforcer les compétences de nos praticiens des subventions et des contributions grâce à des occasions d’apprentissage, de formation et de perfectionnement.
Cette initiative collaborative encourage des projets pilotes intergouvernementaux, fait émerger les pratiques exemplaires et crée des approches globales du gouvernement lorsque cela est pertinent.
22. Quelles mesures de soutien à la formation le Bureau du contrôleur général propose-t-il aux ministères?
Le BCG a travaillé en étroite collaboration avec l’École de la fonction publique du Canada pour lancer une Série d’apprentissage sur les subventions et les contributions en ligne, composée de 4 parties, en mode autodirigé.
Les quatre cours suivants ont été lancés entre octobre 2023 et mai 2024 :
- Notions de base sur les paiements de transfert;
- Autorisations liées aux paiements de transfert;
- Conclure une entente de financement;
- Gérer une entente de financement et en faire le suivi.
La Série d’apprentissage sur les subventions et les contributions compte presque 3 700 participants à ce jour et est disponible comme outil de référence continu pour tous les participants. Elle comprend également le contenu du cours, des références et des outils de travail.
23. Dans quelle mesure les subventions et les contributions sont-elles attribuées aux groupes sous-représentés?
Lorsque le Conseil du Trésor approuve un programme de subventions et de contributions, les ministères doivent justifier pourquoi et comment l’initiative permettra d’atteindre les résultats visés, y compris pour les groupes spécifiques et divers. Cela est pris en compte grâce à une analyse comparative entre les sexes plus.
De plus, conformément à la Politique sur les paiements de transfert, les administrateurs généraux doivent s’assurer que les programmes de paiements de transfert sont conçus et exécutés de manière inclusive et sensible aux enjeux de genre et de diversité.
Le SCT est conscient que les ministères peuvent soutenir les groupes sous‑représentés de la manière suivante :
- lancer des appels à propositions spécifiques ciblant les groupes sous‑représentés;
- allouer une partie du budget global des subventions et des contributions pour combler les lacunes de financement;
- accorder une attention supplémentaire aux demandeurs sous-représentés lors de la formulation des recommandations de financement.
24. Y a-t-il des subventions ou des contributions spécifiquement destinées aux bénéficiaires autochtones?
Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada accordent des subventions et des contributions conçues pour les bénéficiaires autochtones et destinées à ces derniers.
D’autres ministères tiennent compte de l’importance d’attribuer du financement aux bénéficiaires autochtones dans le cadre de la conception des programmes de subventions et de contributions.
Le SCT est conscient que les ministères peuvent mettre en œuvre ces éléments de conception de la manière suivante :
- lancer des appels à propositions spécifiques ciblant les bénéficiaires autochtones;
- allouer une partie du budget global des subventions et des contributions pour combler les lacunes de financement;
- accorder une attention supplémentaire aux demandeurs sous-représentés lors de la formulation des recommandations de financement.
25. Comment les Autochtones sont-ils définis dans le cadre des subventions et des contributions?
Les instruments de la Politique sur les paiements de transfert définissent les Autochtones et les bénéficiaires.
La désignation « Autochtones » reflète la définition des peuples autochtones du Canada dans la Loi constitutionnelle de 1982, notamment les Premières Nations, les Inuit et les Métis.
Un bénéficiaire autochtone est la personne ou l’entité autochtone ayant reçu une subvention ou une contribution.
Les modalités d’un programme de subventions et de contributions définissent généralement et délimitent cette admissibilité de manière spécifique. Par exemple, elles peuvent énumérer leurs bénéficiaires admissibles comme :
- un corps dirigeant autochtone (Premières Nations, Inuit ou Métis) ou l’un de leurs organismes qui a historiquement démontré son engagement envers les activités artistiques ou patrimoniales, y compris le patrimoine autochtone ou les pratiques culturelles dans leur communauté;
- les gouvernements et communautés des Premières Nations au Canada, y compris les bandes, les districts, les conseils tribaux et les associations;
- les organisations représentatives inuit, les gouvernements inuit et les communautés inuit;
- les organisations métisses et les établissements métis représentatifs.
26. Y a-t-il des considérations particulières pour les petites organisations en tant que bénéficiaires?
La Directive sur les paiements de transfert exige la responsabilité, la transparence et un contrôle efficace dans la gestion des paiements de transfert, quelle que soit la taille de l’organisation bénéficiaire.
Les petites organisations peuvent présenter divers niveaux de risque et d’exigences administratives, qui sont déterminés grâce aux évaluations des risques effectuées par les ministères.
Document d’information
27. Qu’est-ce qu’une subvention? Une contribution? Un approvisionnement?
Les paiements de transfert, qui incluent les subventions et les contributions, sont des paiements monétaires qui n’entraînent pas la fourniture d’un bien ou la prestation d’un service par le bénéficiaire pour le compte du gouvernement du Canada.
Ce sont des paiements qui aident les bénéficiaires admissibles à réaliser leurs activités ou leurs projets, contribuant ainsi aux priorités et aux objectifs du gouvernement.
- Plus précisément, les subventions sont des paiements accordés aux bénéficiaires qui remplissent les critères d’admissibilité. Il n’y a pas d’autres conditions, sauf que les bénéficiaires peuvent être invités à rendre compte de leurs résultats, conformément aux pratiques ministérielles;
- En revanche, les contributions sont des paiements accordés aux bénéficiaires assortis de conditions, notamment en matière de résultats et de rapports financiers.
Les contrats d’approvisionnement sont des ententes entre une autorité contractante et une personne ou une entreprise pour fournir un bien, un service, une construction ou pour louer un bien immobilier. Les contrats sont des instruments utilisés pour fournir un bien ou un service au gouvernement fédéral.
En résumé, il n’y a pas réellement d’avantages ou d’inconvénients à utiliser des subventions, des contributions ou des contrats d’approvisionnement. Il s’agit plutôt de choisir l’instrument approprié en fonction du contexte. Le choix de l’instrument dépend du bénéficiaire de l’avantage.
28. Quels critères permettent de choisir entre une subvention et une contribution?
Les ministères recommandent également si un programme de financement doit offrir des subventions ou des contributions dans le cadre du processus de présentation au Conseil du Trésor.
Les subventions ne nécessitent pas de comptabilité financière, mais peuvent exiger un rapport sur les résultats en fonction des pratiques ministérielles. Ainsi, elles sont attrayantes pour les bénéficiaires considérés comme à faible risque, telles que les établissements universitaires, qui ont démontré leur capacité à atteindre les objectifs fixés.
Les contributions sont utilisées lorsque la surveillance du rendement et financière est nécessaire pour donner au ministère l’assurance que le bénéficiaire est sur la voie de la réussite. Bien que les bénéficiaires puissent trouver les exigences de rapport contraignantes, elles permettent au ministère de suivre les progrès par rapport aux activités et aux dépenses admissibles afin de s’assurer qu’elles sont appropriées et raisonnables.
29. Quelles sont les exigences de la Politique en matière de rapport qualité/prix?
La Politique des paiements de transfert définit le rapport qualité/prix par la pertinence et les résultats d’un programme de paiements de transfert.
- La pertinence est atteinte en répondant à un besoin qui est approprié pour le gouvernement fédéral et aux attentes des Canadiens;
- Le rendement est atteint en utilisant les ressources des contribuables pour soutenir des résultats qui sont conformes aux objectifs du programme de paiements de transfert.
La Politique exige que les administrateurs généraux tiennent à jour les programmes de subventions et de contributions ainsi que leurs modalités afin de garantir l’atteinte des objectifs du programme.
30. Pourquoi la gestion de l’information est-elle difficile pour les praticiens des subventions et des contributions?
La gestion de l’information n’est pas une exigence de la Politique des paiements de transfert.
Cependant, d’autres politiques du Conseil du Trésor régissent la manière dont l’information doit être conservée et stockée pour soutenir la prise de décision et les mécanismes de surveillance, tels que les audits internes et les évaluations de programmes.
De plus, la Loi sur la gestion des finances publiques exige des documents pour soutenir les articles 32, 33 et 34. Il s’agit de processus clés de gestion financière qui doivent être suivis.
31. La politique permet-elle d’octroyer des subventions et des contributions à des bénéficiaires résidant à l’extérieur du Canada (c’est-à-dire des bénéficiaires étrangers)?
La politique sur les paiements de transfert n’impose aucune restriction sur les types de demandeurs admissibles aux financements.
Les ministères peuvent déterminer qui est admissible à recevoir des financements, pour quelles activités et quelles dépenses.
Les ministères prennent en compte ces éléments lorsqu’ils conçoivent le programme de subventions et de contributions et les précisent dans les modalités du programme. Le financement aux bénéficiaires étrangers peut être accordé si le ministère estime que ce financement est nécessaire pour atteindre les objectifs du programme.
32. Combien de ministères utilisent actuellement des systèmes informatiques pour les subventions et les contributions qui ne sont pas intégrés?
En fonction des données du sondage de 2022-2023 et des missions en cours avec plus de 50 ministères et organismes de gestion des subventions et des contributions :
- très peu de ministères disposent d’un seul système informatique pour soutenir tous leurs programmes de subventions et de contributions;
- les organisations de gestion qui disposent d’un système unique ont tendance à être plus petites et à gérer des programmes de subventions et de contributions spécialisés (par exemple APECA, DEC-Q, IRCC, JUS, FEGC);
- parmi ces organisations, l’APECA, la DEC-Q et le ministère de la Justice ont entièrement intégré leur système de subventions et de contributions avec leur système financier;
- environ douze organisations (AAC, CSA, EDSC, SC, SAC, ISDE, ASPC, SP, TC, IRSC, CRSNG, CRSH) ont une intégration partielle de leur système de subventions et de contributions avec leur système financier pour au moins l’un de leurs programmes de portefeuille;
- ECCC, le MPP, BAC et RNCan sont en phase de planification pour intégrer leur système financier avec celui des subventions et contributions;
- le SCT (Bureau du contrôleur général) continue de collaborer avec les ministères et les organismes pour soutenir la mise en œuvre de leurs subventions et contributions en adoptant une approche commune pour les systèmes et les données.
4. Présentation sur les paiements de transfert
Paiements de transfert
Année | Stat | Voté | COVID-Statutaire | Nouveau vote |
---|---|---|---|---|
2013-2014 | 110 milliards de dollars (79 %) | 29 milliards de dollars (21 %) | Sans objet | Sans objet |
2014-2015 | 116 milliards de dollars (82 %) | 26 milliards de dollars (18 %) | Sans objet | Sans objet |
2015-2016 | 125 milliards de dollars (82 %) | 27 milliards de dollars (18 %) | Sans objet | Sans objet |
2016-2017 | 125 milliards de dollars (80 %) | 31 milliards de dollars (20 %) | Sans objet | Sans objet |
2017-2018 | 128 milliards de dollars (78 %) | 36 milliards de dollars (22 %) | Sans objet | Sans objet |
2018-2019 | 134 milliards de dollars (77 %) | 41 milliards de dollars (23 %) | Sans objet | Sans objet |
2019-2020 | 145 milliards de dollars (75 %) | 44 milliards de dollars (23 %) | 5 milliards de dollars (2 %) | Sans objet |
2020-2021 | 166 milliards de dollars (52 %) | 54 milliards de dollars (17 %) | 99 milliards de dollars (31 %) | Sans objet |
2021-2022 | 170 milliards de dollars (70 %) | 60 milliards de dollars (25 %) | 13 milliards de dollars (5 %) | Sans objet |
2022-2023 | 173 milliards de dollars (70 %) | 66 milliards de dollars (26 %) | Sans objet | 10 milliards de dollars (4 %) |
Année | Subventions | Contributions | Autres |
---|---|---|---|
2013-2014 | 56 milliards de dollars (40 %) | 20 milliards de dollars (14 %) | 64 milliards de dollars (46 %) |
2014-2015 | 58 milliards de dollars (42 %) | 19 milliards de dollars (14 %) | 65 milliards de dollars (47 %) |
2015-2016 | 66 milliards de dollars (47 %) | 19 milliards de dollars (13 %) | 68 milliards de dollars (48 %) |
2016-2017 | 63 milliards de dollars (45 %) | 23 milliards de dollars (16 %) | 70 milliards de dollars (50 %) |
2017-2018 | 66 milliards de dollars (48 %) | 25 milliards de dollars (18 %) | 73 milliards de dollars (52 %) |
2018-2019 | 70 milliards de dollars (50 %) | 28 milliards de dollars (20 %) | 77 milliards de dollars (55 %) |
2019-2020 | 79 milliards de dollars (57 %) | 31 milliards de dollars (22 %) | 84 milliards de dollars (60 %) |
2020-2021 | 173 milliards de dollars (124 %) | 39 milliards de dollars (28 %) | 107 milliards de dollars (76 %) |
2021-2022 | 102 milliards de dollars (73 %) | 42 milliards de dollars (30 %) | 99 milliards de dollars (71 %) |
2022-2023 | 98 milliards de dollars (70 %) | 49 milliards de dollars (35 %) | 102 milliards de dollars (73 %) |
Dix principales organisations
Organisation | Montant | Programme |
---|---|---|
Services aux Autochtones Canada | 17,7 milliards de dollars | Construction et entretien d’infrastructures communautaires (3,2 milliards de dollars) |
Emploi et Développement social Canada | 10,1 milliards de dollars | Apprentissage et garde des jeunes enfants (5,2 milliards de dollars) |
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada | 7,1 milliards de dollars | Revendications particulières (3,6 milliards de dollars) |
Affaires mondiales Canada | 6,4 milliards de dollars | Programme d’aide au développement international pour la programmation multilatérale (3,6 milliards de dollars) |
Logement, Infrastructures et Collectivités Canada (Bureau de l’infrastructure du Canada) | 4,3 milliards de dollars | Programme d’infrastructure Investir dans le Canada (1,9 milliard de dollars) |
Anciens Combattants Canada | 4,2 milliards de dollars | Indemnité pour douleur et souffrance (1,4 milliard de dollars) |
Sécurité publique Canada | 3,0 milliards de dollars | Contribution aux provinces pour l’aide liée aux catastrophes naturelles (2,4 milliards de dollars) |
Innovation, Sciences Développement économique Canada | 2,8 milliards de dollars | Fonds stratégique pour l’innovation (1 milliard de dollars) |
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada | 2,8 milliards de dollars | Programme d’établissement (1 milliard de dollars) |
Patrimoine canadien | 2,0 milliards de dollars | Programme Développement des communautés de langue officielle (0,4 milliard de dollars) |
Autres | 15,7 milliards de dollars | Soins à domicile et santé mentale (Santé; 1,2 milliard de dollars) |
Total | 76,1 milliards de dollars | Sans objet |
Ministères | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 |
---|---|---|---|---|---|
Services aux Autochtones | 9,8 milliards de dollars | 11,1 milliards de dollars | 12,5 milliards de dollars | 15,8 milliards de dollars | 17,7 milliards de dollars |
Emploi et Développement social | 2,4 milliards de dollars | 3,0 milliards de dollars | 3,0 milliards de dollars | 4,8 milliards de dollars | 10,1 milliards de dollars |
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord | 3,5 milliards de dollars | 2,7 milliards de dollars | 3,8 milliards de dollars | 2,9 milliards de dollars | 7,1 milliards de dollars |
Affaires étrangères, Commerce et Développement | 4,6 milliards de dollars | 4,7 milliards de dollars | 6,8 milliards de dollars | 5,6 milliards de dollars | 6,4 milliards de dollars |
Bureau de l’Infrastructure Canada | 3,3 milliards de dollars | 3,2 milliards de dollars | 3,1 milliards de dollars | 4,2 milliards de dollars | 4,3 milliards de dollars |
Anciens Combattants | 3,7 milliards de dollars | 3,6 milliards de dollars | 3,7 milliards de dollars | 4,2 milliards de dollars | 4,2 milliards de dollars |
Sécurité publique et Protection civile | 0,6 milliard de dollars | 0,7 milliard de dollars | 0,6 milliard de dollars | 0,9 milliard de dollars | 3,0 milliards de dollars |
Industrie | 1,7 milliard de dollars | 1,7 milliard de dollars | 2,1 milliards de dollars | 2,3 milliards de dollars | 2,8 milliards de dollars |
Citoyenneté et Immigration | 1,4 milliard de dollars | 1,8 milliard de dollars | 1,7 milliard de dollars | 1,8 milliard de dollars | 2,8 milliards de dollars |
Patrimoine canadien | 1,2 milliard de dollars | 1,3 milliard de dollars | 1,3 milliard de dollars | 1,7 milliard de dollars | 2,0 milliards de dollars |
Autres | 8,8 milliards de dollars | 10,1 milliards de dollars | 15,0 milliards de dollars | 15,3 milliards de dollars | 15,7 milliards de dollars |
Total | 40,8 milliards de dollars | 44,0 milliards de dollars | 53,6 milliards de dollars | 59,5 milliards de dollars | 76,1 milliards de dollars |
Organisation | Montant | Programme |
---|---|---|
Ministère des Finances Canada | 84,9 milliards de dollars | Transfert canadien en matière de santé (45,1 milliards de dollars); Péréquation (21,9 milliards de dollars); Transfert canadien en matière de programmes sociaux (15,9 milliards de dollars) |
Emploi et Développement social Canada | 75,4 milliards de dollars | Paiements, Sécurité de la vieillesse (52,7 milliards de dollars); Supplément de revenu garanti (16,1 milliards de dollars) |
Agence du Revenu du Canada | 7,4 milliards de dollars | Distribution des redevances sur les combustibles (6,8 milliards de dollars) |
Bureau de l’infrastructure du Canada | 2,3 milliards de dollars | Fonds pour le développement des collectivités du Canada (2,3 G) |
Agriculture et Agroalimentaire Canada | 2,1 milliards de dollars | Programme Agri-protection (1,1 milliard de dollars) |
Ressources naturelles Canada | 0,5 milliard de dollars | Fonds terre-neuvien des recettes provenant des ressources en hydrocarbures (0,5 milliard de dollars) |
Affaires mondiales Canada | 0,3 milliard de dollars | Institutions financières internationales – Paiements directs (0,3 milliard de dollars) |
Santé Canada | 0,2 milliard de dollars | Loi sur la prestation dentaire (0,2 milliard de dollars) |
Agence de la santé publique du Canada | 0,1 milliard de dollars | Preuve de vaccination conformément à la Loi d’exécution de la mise à jour économique et budgétaire de 2021 (0,1 milliard de dollars) |
Agence canadienne d’inspection des aliments | 0,1 milliard de dollars | Indemnités versées en vertu de la Loi sur l’Agence canadienne d’inspection des aliments (0,1 milliard de dollars) |
Autres | 0,2 milliard de dollars | Sans objet |
Total | 173,4 milliards de dollars | Sans objet |
Dix principaux paiements de transfert
Programme | Montant | Organisation |
---|---|---|
Apprentissage et garde des jeunes enfants | 5,2 milliards de dollars | Emploi et Développement social Canada |
Programme d’aide au développement international pour la programmation multilatérale | 3,6 milliards de dollars | Affaires mondiales Canada |
Revendications particulières | 3,6 milliards de dollars | Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada |
Construction et entretien d’infrastructures communautaires | 3,2 milliards de dollars | Services aux Autochtones Canada |
Contributions visant à fournir aux enfants, aux jeunes, aux jeunes adultes, aux familles et aux communautés des services de prévention et de protection | 2,8 milliards de dollars | Services aux Autochtones Canada |
Contribution aux provinces pour l’aide liée aux catastrophes naturelles | 2,4 milliards de dollars | Sécurité publique Canada |
Essor de l’éducation primaire et secondaire des Premières Nations | 2,4 milliards de dollars | Services aux Autochtones Canada |
Soins de santé primaires aux Premières Nations et aux Inuit | 2,4 milliards de dollars | Services aux Autochtones Canada |
Programme d’infrastructure Investir dans le Canada | 1,9 milliard de dollars | Bureau de l’infrastructure du Canada |
Article 35 – Ententes sur les revendications territoriales globales et l’autonomie et autres ententes | 1,9 milliard de dollars | Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada |
Autres | 46,8 milliards de dollars | Sans objet |
Total | 76,1 milliards de dollars | Sans objet |
Programmes | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 |
---|---|---|---|---|---|
L’apprentissage et la garde des jeunes enfants | 0,4 milliard de dollars | 0,4 milliard de dollars | 0,4 milliard de dollars | 0,9 milliard de dollars | 5,2 milliards de dollars |
Aide au développement international pour la programmation multilatérale | 2,2 milliards de dollars | 2,2 milliards de dollars | 3,8 milliards de dollars | 3,1 milliards de dollars | 3,6 milliards de dollars |
Revendications particulières | 1,5 milliard de dollars | 0,8 milliard de dollars | 1,7 milliard de dollars | 0,4 milliard de dollars | 3,6 milliards de dollars |
Construction et entretien des infrastructures communautaires | 2,1 milliards de dollars | 2,0 milliards de dollars | 2,0 milliards de dollars | 2,7 milliards de dollars | 3,2 milliards de dollars |
Fournir aux enfants, aux jeunes, aux jeunes adultes, aux familles et aux communautés des services de prévention et de protection | 0,0 milliard de dollars | 0,0 milliard de dollars | 0,0 milliard de dollars | 0,0 milliard de dollars | 2,8 milliards de dollars |
Contribution aux provinces pour l’aide liée aux catastrophes naturelles | 0,3 milliard de dollars | 0,4 milliard de dollars | 0,2 milliard de dollars | 0,4 milliard de dollars | 2,4 milliards de dollars |
Avancement de l’éducation primaire et secondaire des Premières Nations | 1,9 milliard de dollars | 2,1 milliards de dollars | 2,0 milliards de dollars | 2,3 milliards de dollars | 2,4 milliards de dollars |
Soins de santé primaires pour les Premières Nations et les Inuit | 1,2 milliard de dollars | 1,4 milliard de dollars | 1,8 milliard de dollars | 2,3 milliards de dollars | 2,4 milliards de dollars |
Programme d’infrastructure Investir dans le Canada | 0,0 milliard de dollars | 0,1 milliard de dollars | 0,7 milliard de dollars | 1,5 milliard de dollars | 1,9 milliard de dollars |
Article 35 - revendications territoriales globales, ententes sur l’autonomie gouvernementale et autres ententes | 0,6 milliard de dollars | 0,8 milliard de dollars | 0,8 milliard de dollars | 1,2 milliard de dollars | 1,9 milliard de dollars |
Autres | 30,6 milliards de dollars | 33,9 milliards de dollars | 40,2 milliards de dollars | 44,8 milliards de dollars | 46,8 milliards de dollars |
Total | 40,8 milliards de dollars | 44,0 milliards de dollars | 53,6 milliards de dollars | 59,5 milliards de dollars | 76,1 milliards de dollars |
Programme | Montant | Organisation | |
---|---|---|---|
Paiements, Sécurité de la vieillesse | 52,7 milliards de dollars | Emploi et Développement social Canada | |
Transfert canadien en matière de santé | 45,1 milliards de dollars | Ministère des Finances Canada | |
Péréquation | 21,9 milliards de dollars | Ministère des Finances Canada | |
Paiements du Supplément de revenu garanti | 16,1 milliards de dollars | Emploi et Développement social Canada | |
Transfert canadien en matière de programmes sociaux | 15,9 milliards de dollars | Ministère des Finances Canada | |
Distribution des redevances sur les combustibles | 6,8 milliards de dollars | Agence du Revenu du Canada | |
Financement des territoires | 4,6 milliards de dollars | Ministère des Finances Canada | |
Programme canadien de bourses aux étudiantstableau 1 note * | 3,4 milliards de dollars | Emploi et Développement social Canada | |
Fonds pour le développement des collectivités du Canada | 2,3 milliards de dollars | Bureau de l’infrastructure du Canada | |
Paiements liés au Transfert canadien en matière de santé | 2,0 milliards de dollars | Ministère des Finances Canada | |
Autres | 2,5 milliards de dollars | Sans objet | |
Total | 173,4 milliards de dollars | Sans objet | |
Tableau 1 Notes
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5. Approvisionnement auprès des entreprises autochtones
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Dans cette section
- Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) – responsable de Services aux Autochtones Canada (SAC)
- Cible d’au moins 5 % (responsable de SPAC, soutien de SAC et du SCT)
- Stratégie de transformation de l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (responsable de SAC)
Le gouvernement du Canada s’est engagé à renouveler et à renforcer ses relations avec les fournisseurs et les communautés autochtones en offrant plus de possibilités économiques dans le cadre du processus d’approvisionnement fédéral. Cela peut englober le respect des obligations en matière d’approvisionnement découlant des traités modernes (par exemple l’Accord sur le Nunavut/la Directive sur les marchés du Nunavut), les plans de participation des Autochtones, ainsi que trois initiatives clés énoncées ci-dessous.
1. Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) – responsable de Services aux Autochtones Canada (SAC)
La SAEA est une politique fédérale qui réserve ou met de côté certains contrats exclusivement pour la concurrence entre les entreprises autochtones qualifiées, lorsque la capacité des entreprises autochtones existe. Plus précisément, les ministères peuvent recourir à un marché réservé lorsque l’approvisionnement est destiné à une région où les Autochtones représentent au moins 51 % de la population ou si la population autochtone sera le bénéficiaire du bien, du service ou de la construction, pourvu qu’il n’y ait aucun conflit avec des obligations en matière d’approvisionnement stipulées dans un traité moderne.
Pour que sa soumission soit prise en considération dans le cadre d’un appel d’offres limité lancé par le gouvernement fédéral en vertu de la SAEA, l’entreprise doit être inscrite au Répertoire des entreprises autochtones du gouvernement du Canada, ou figurer dans la liste ou le répertoire des entreprises bénéficiaires d’un traité moderne (consultez la page Liste ou répertoire d’entreprises).
Les entreprises qui s’inscrivent au Répertoire des entreprises autochtones (REA) doivent fournir la preuve qu’elles sont détenues et contrôlées à 51 % par des Autochtones. Font exception à cet égard les conseils tribaux et les bandes pour lesquels Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) dispose d’une base de données vérifiées au préalable que SAC utilise pour confirmer leur identité.
SAC supervise des vérifications antérieures et des vérifications postérieures. SAC mène des vérifications antérieures pour les marchés d’une valeur égale ou supérieure à 2 M$. Ces vérifications évaluent la propriété autochtone (au d’au moins 51 %) et le contrôle autochtone (par exemple, les actionnaires majoritaires, la composition du conseil d’administration, la participation aux activités quotidiennes, etc.)
SAC peut mener des vérifications postérieures de façon aléatoire ou à la demande d’un ministère et s’assurer que le contrat a respecté les critères de la SAEA, y compris celui du critère de teneur autochtone de 33 %.
2. Cible d’au moins 5 % (responsable de SPAC, soutien de SAC et du SCT)
En août 2021, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d’une obligation pour les ministères et organismes fédéraux de s’assurer qu’au moins 5 % de la valeur totale des marchés sont détenus par des entreprises autochtones chaque année.
Aux fins de la mesure du rendement par rapport à la cible d’au moins 5 %, il n’y a pas de disposition relative à la teneur autochtone comme dans le cas de la SAEA (c’est-à‑dire aucune exigence de contenu de 33 %). SAC définit plutôt les « entreprises autochtones » comme suit :
- les entreprises inscrites au Répertoire des entreprises autochtones (REA) du gouvernement du Canada;
- les entreprises dont le propriétaire-exploitant ou la propriétaire-exploitante est un Aîné ou une Aînée, un conseil de bande ou un conseil tribal;
- les entreprises inscrites dans une liste d’entreprises bénéficiaires d’un traité moderne.
Cet engagement est inclus dans la lettre de mandat de SPAC, le SCT et SAC fournissant le soutien. Le soutien clé du SCT comprenait l’élaboration de Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones (annexe E) en vertu de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement, qui fournit les exigences en matière de planification, de suivi et de production de rapports sur la cible minimale de 5 %. Cette procédure a été élaborée en collaboration avec des groupes autochtones.
La conformité à la cible est atteinte grâce à la production de rapports publics. SAC publie un rapport annuel, et chaque ministère doit publier ses résultats individuels au moyen des plans ministériels et des rapports sur les résultats.
3. Stratégie de transformation de l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (responsable de SAC)
En 2021, SAC a établi un processus quinquennal pour mobiliser les partenaires et élaborer conjointement une stratégie de transformation de l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones afin d’améliorer les politiques et les programmes d’approvisionnement autochtones existants.
Ce processus quinquennal est en cours. SAC écoute activement les conseils et l’expérience des partenaires et des entreprises autochtones et travaille avec eux pour améliorer les politiques et les programmes fédéraux d’approvisionnement auprès des Autochtones.
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