Comparution devant le Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes - Le 11 mai 2021
Sur cette page
- Rapport d’audit du vérificateur général : mars 2021
- Aperçu général du Comité
- Rôle du SCT au titre du plan Investir dans le Canada
- Remaniement de l’ensemble des politiques du SCT
- Aperçu de la Politique sur les paiements de transfert
- Cadre de responsabilisation de gestion
1. Rapport d’audit du vérificateur général : mars 2021
Dans cette section
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(Rapport 9 — Le plan Investir dans le Canada (oag-bvg.gc.ca)]
Rapport 9 : Le plan Investir dans le Canada : Recommandation et conclusions principales
Objet
Le 25 mars 2021, la vérificatrice générale a déposé un rapport d’audit sur le rendement du plan Investir dans le Canada.
Faits saillants
- Le 29 janvier 2020, la Chambre des communes a adopté une motion demandant à la vérificatrice générale de réaliser un audit du plan Investir dans le Canada (le Plan).
- L’audit a porté sur la période allant de l’automne 2016 à décembre 2020 et concernait Infrastructure Canada (INFC), le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT), le Bureau du Conseil privé (BCP), la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et Services aux Autochtones Canada (SAC).
- Le Plan regroupe un grand nombre de programmes, anciens et nouveaux, qui représentent des engagements de dépenses publiques de 188 milliards de dollars en vue de relever les défis économiques, environnementaux et sociaux à long terme du pays.
- Les cinq thèmes du Plan sont le transport en commun, l’infrastructure verte, l’infrastructure sociale, l’infrastructure du commerce et du transport, ainsi que les collectivités rurales et nordiques.
- Vingt ministères, sociétés d’État et organismes fédéraux sont chargés d’aider Infrastructure Canada à mettre en œuvre le Plan.
- INFC, la SCHL et SAC représentent environ 83 % de l’engagement de 188 milliards de dollars annoncé dans le Plan.
Réponse
- Le gouvernement accepte le rapport de la vérificatrice générale et est en accord avec les recommandations qu’il contient.
- Infrastructure Canada et ses ministères partenaires se sont engagés à fournir aux Canadiens et aux Canadiennes des renseignements utiles sur le Plan, et procède à l’élaboration du plan d’action de la gestion en menant une réflexion approfondie.
- Le SCT continuera d’appuyer INFC en fournissant des conseils et un soutien à l’appui du Plan.
Contexte
Objectif de l’audit : Cet audit visait à déterminer si INFC et des organisations clés pouvaient démontrer que le Plan atteignait ses objectifs, et s’ils fournissaient des rapports exhaustifs, fiables et opportuns sur le Plan à la population canadienne.
L’audit a porté particulièrement sur INFC, la SCHL et SAC, car, ensemble, ils représentent la majeure partie des sommes engagées dans le cadre du Plan
Conclusions : Dans l’ensemble, le Bureau du vérificateur général (BVG) a constaté qu’INFC, à titre de ministère responsable de la surveillance et de la mise en œuvre du Plan, n’a pas réussi à présenter des rapports publics satisfaisants sur les progrès globaux réalisés à l’égard du Plan, pour les raisons ci‑dessous :
- INFC devait s’appuyer sur des données désordonnées fournies par d’autres organisations partenaires, ce qui a donné lieu à des rapports incomplets et incohérents.
- Les rapports portant sur les résultats attendus ne comprenaient pas les programmes hérités qui étaient en place avant la création du Plan, mais qui étaient tout de même inclus dans le Plan et constituaient près de la moitié de l’ensemble des engagements de dépenses au titre du Plan.
Par ailleurs, les fonds octroyés n’ont pas été dépensés aussi rapidement que prévu, entraînant ainsi un risque que le Plan n’atteigne pas ses objectifs.
Recommandation : Le rapport formule une recommandation à INFC à titre de seul responsable, tout en mentionnant les « partenaires fédéraux » et les « organismes centraux ».
Recommandation (paragraphe 53)
Afin d’améliorer la surveillance et le suivi des progrès réalisés à l’égard des objectifs du plan Investir dans le Canada, ainsi que les rapports connexes à ce sujet, Infrastructure Canada devrait collaborer avec ses partenaires fédéraux et les organismes centraux dans le but de déterminer :
- une façon de mieux mesurer les progrès réalisés dans le cadre des projets liés aux objectifs du Plan;
- les programmes hérités qui contribuent à la réalisation des objectifs du Plan et la façon de produire des rapports à leur sujet;
- les renseignements dont le Ministère a besoin de ses partenaires fédéraux pour présenter des rapports publics sur le Plan qui sont uniformes, exhaustifs et faciles à comprendre.
Réponse d’Infrastructure Canada
La recommandation est acceptée. Infrastructure Canada continuera de collaborer avec ses partenaires fédéraux dans le cadre du plan Investir dans le Canada ainsi qu’avec les organismes centraux afin de faire ce qui suit :
- améliorer la mesure des progrès et la production de rapports à ce sujet quant à la réalisation des résultats et des objectifs du Plan en intégrant des données qui illustrent les effets de ces investissements au fur et à mesure qu’elles deviennent disponibles;
- améliorer les rapports, et y inclure plus de précisions, sur la contribution des programmes hérités aux objectifs du plan.
Dans le cadre de son engagement continu à produire des rapports publics uniformes, exhaustifs et faciles à comprendre sur le Plan, Infrastructure Canada collaborera avec ses partenaires au niveau de l’automatisation des données pour les rapports publics portant sur les progrès, en s’appuyant sur les leçons tirées de processus de production de rapports horizontaux automatisés existants.
Répercussions pour le SCT
Le rôle du SCT dans le cadre du plan d’action de la gestion pour le présent audit sera défini en consultation avec Infrastructure Canada et reflétera les responsabilités du SCT en matière de prestation de conseils et de soutien aux organisations pour la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexesFootnote 1.
À titre de ministère responsable du Plan, Infrastructure Canada recueille des renseignements sur le Plan auprès de tous les partenaires fédéraux aux fins d’établissement de rapports. Par la suite, ces renseignements sont consignés dans le plan ministériel et le rapport sur les résultats ministériels d’Infrastructure Canada.
De façon plus générale, le SCT travaille en étroite collaboration avec les ministères pour s’assurer que les dépenses et les programmes fédéraux respectent les politiques du Conseil du Trésor, les décisions du Cabinet et les décisions de financement, et pour présenter les propositions de programme au Comité du Cabinet du Conseil du Trésor.
Dans le but d’aider les ministères à exercer une surveillance efficace de leurs dépenses, le SCT met à leur disposition des directives et des politiques précises sur la gestion des programmes, y compris les programmes de nature horizontale et la production de rapports connexes.
Politiques du Conseil du Trésor mentionnées dans le Rapport 9 : Le plan Investir dans le Canada
Critère 1 : Infrastructure Canada dispose d’un cadre horizontal d’établissement de rapports qui comprend des objectifs clairs et mesurables et qui permet de suivre et de communiquer des résultats précis et opportuns par rapport aux résultats du plan Investir dans le Canada.
- Pour soutenir des évaluations efficaces : Guide d’élaboration de stratégies de mesure du rendement
- Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes
- Guide et outils de gestion par analyse de résultat
- Politique sur les résultats
- Directive sur les résultats
- Politique sur les paiements de transfert
Critère 2 : Infrastructure Canada dispose d’un cadre horizontal d’établissement de rapports qui fournit des renseignements complets et fiables en temps opportun aux Canadiens et aux Canadiennes.
- Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes
- Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions
- Pour soutenir des évaluations efficaces : Guide d’élaboration de stratégies de mesure du rendement
- Guide de gestion intégrée du risque
- Politique sur les paiements de transfert
Critère 3 : Certains programmes d’Infrastructure Canada, de la Société canadienne d’hypothèques et de logement et de Services aux Autochtones Canada sont harmonisés avec les objectifs du plan Investir dans le Canada, et les organisations assurent le suivi, l’évaluation et la communication de résultats complets, opportuns et exacts pour appuyer la réalisation des objectifs du plan.
- Pour soutenir des évaluations efficaces : Guide d’élaboration de stratégies de mesure du rendement
- Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes
- Guide et outils de gestion par analyse de résultat
- Lignes directrices sur la divulgation des octrois de subventions et de contributions
- Politique sur les résultats
- Directive sur les résultats
Critère 4 : La structure de gouvernance horizontale du plan Investir dans le Canada permet d’assurer la responsabilisation et la production de rapports complets et fiables en temps opportun.
- Pour soutenir des évaluations efficaces : Guide d’élaboration de stratégies de mesure du rendement
- Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes
- Guide et outils de gestion par analyse de résultat
- Politique sur les résultats
- Politique sur les paiements de transfert
*La vérificatrice générale a également fait référence à plusieurs politiques archivées et annulées du CT, notamment les suivantes :
- Directive sur la fonction d’évaluation, Conseil du Trésor, 2009 (annulée le 1er juillet 2016)
- Politique sur l’évaluation, Conseil du Trésor, 2009 (annulée le 1er juillet 2016)
- Politique sur la structure de la gestion, des ressources et des résultats, Conseil du Trésor, 2012 (annulée le 1er juillet 2016)
- Politique de communication du gouvernement du Canada, Conseil du Trésor, 2012 (annulée le 11 mai 2016)
- Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes : Un cadre de gestion pour le gouvernement du Canada, Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, 2000 (archivée)
- Politique sur la gestion de l’information, Conseil du Trésor, 2018 (annulée le 31 mars 2020)
2. Aperçu général du Comité
Dans cette section
- Comité permanent des comptes publics (PACP)
- Rapports du Bureau du vérificateur général du printemps 2021
- Réunions du Comité concernant le SCT
- Kelly Block (Saskatchewan : Carlton Trail–Eagle Creek) : Conservateur (présidente)
- Lloyd Longfield (Ontario : Guelph) : Libéral (premier vice‑président)
- Maxime Blanchette‑Joncas (Québec : Rimouski‑Neigette–Témiscouata–Les Basques) : Bloc Québécois (deuxième vice‑président)
- Luc Berthold (Mégantic–L’Érable) : Conservateur (membre)
- Philip Lawrence (Northumberland–Peterborough South) : Conservateur (membre)
- Len Webber (Calgary Confederation) : Conservateur (membre)
- Matthew Green (Ontario : Hamilton Centre) : Nouveau Parti démocratique (membre)
- Kody Blois (Kings–Hants) : Libéral (membre)
- Greg Fergus (Hull–Alymer) : Libéral (membre et secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique)
- Francesco Sorbara (Vaughn–Woodbridge) : Libéral (membre)
- Jean Yip (Scarborough–Agincourt) : Libéral (membre)
Comité permanent des comptes publics (PACP)
Mandat du Comité
Lorsque le rapport de la vérificatrice générale est déposé à la Chambre des communes par le Président, il est renvoyé d’office au Comité des comptes publics (le Comité). Le Comité sélectionne les chapitres du rapport qu’il souhaite étudier et convoque la vérificatrice générale et les hauts fonctionnaires des organisations ayant fait l’objet de l’audit pour qu’ils viennent répondre aux conclusions de la vérificatrice générale. Le Comité examine également les états financiers consolidés du gouvernement fédéral, c’est‑à‑dire les comptes publics du Canada, et se penche sur les failles de nature financière et comptable soulevées dans le rapport de la vérificatrice générale. À l’issue d’une étude, le Comité peut présenter un rapport à la Chambre des communes qui comprend ses recommandations au gouvernement pour améliorer les pratiques ainsi que les contrôles administratifs et financiers des ministères et organismes fédéraux.
Le Comité n’a généralement pas à étudier la politique gouvernementale ni à déterminer dans quelle mesure les objectifs de cette politique sont atteints. Il se préoccupe plutôt de l’administration gouvernementale, à savoir l’économie et l’efficience de la prestation des programmes ainsi que le respect des politiques, des directives et des normes du gouvernement. Le Comité cherche à obliger le gouvernement à produire des rapports sur l’efficacité de son administration publique et sur l’utilisation qu’il fait des fonds publics.
Conformément à l’article 108(3) du Règlement de la Chambre des communes, le Comité permanent des comptes publics a pour mandat de faire des études et de présenter des rapports sur ce qui suit :
- les comptes publics du Canada;
- tous les rapports de la vérificatrice générale du Canada;
- le plan ministériel et le rapport sur les résultats ministériels du Bureau du vérificateur général;
- toute autre question que la Chambre des communes lui soumettra de temps à autre.
De plus, le Comité :
- examine les états financiers consolidés du gouvernement fédéral;
- examine les comptes publics du Canada;
- fait des recommandations au gouvernement pour améliorer les pratiques liées aux dépenses;
- examine les budgets des dépenses du Bureau du vérificateur général.
Autres responsabilités :
- l’économie, l’efficience et l’efficacité de l’administration publique;
- la qualité des pratiques administratives dans la mise en œuvre des programmes fédéraux;
- la responsabilité du gouvernement envers le Parlement en ce qui concerne les dépenses fédérales.
Membres du Comité
Présidente | |||
---|---|---|---|
Kelly Block | Conservateur | Sentier Carlton–Eagle Creek | Membre et présidente du PACP depuis octobre 2020 |
Vice‑présidents | |||
Lloyd Longfield | Libéral | Guelph | Membre et vice‑président du PACP depuis février 2020 |
Maxime Blanchette‑Joncas | Bloc Québécois | Rimouski‑Neigette–Témiscouata–Les Basques | Membre et vice‑président du PACP depuis février 2020 Critique des comptes publics |
Membres | |||
Luc Berthold | Conservateur | Mégantic–L’Érable | Membre du PACP depuis octobre 2020 Critique du SCT |
Philip Lawrence | Conservateur | Northumberland–Peterborough South | Membre du PACP depuis octobre 2020 Critique du Revenu national |
Len Webber | Conservateur | Calgary Confederation | Membre du PACP depuis octobre 2020 |
Matthew Green | Nouveau Parti démocratique | Hamilton Centre | Membre du PACP depuis février 2020 Critique du SCT |
Kody Blois | Libéral | Kings–Hants | Membre du PACP depuis février 2020 |
Greg Fergus | Libéral | Hull–Alymer | Membre du PACP depuis mai 2019 Secrétaire parlementaire du SCT et du Gouvernement numérique |
Francesco Sorbara | Libéral | Vaughan–Woodbridge | Membre du PACP depuis février 2020 |
Jean Yip | Libéral | Scarborough–Agincourt | Membre du PACP depuis janvier 2018 |
Rapports du Bureau du vérificateur général du printemps 2021
Sommaires des réunions
Mardi 13 avril 2021 : Lors d’une séance d’information avec la vérificatrice générale sur les rapports déposés le 25 mars 2021, elle a soulevé des préoccupations tirées de son rapport concernant le plan Investir dans le Canada. Infrastructure Canada n’était pas en mesure de dresser un portrait complet des résultats obtenus et des progrès réalisés dans le cadre du Plan et ne produisait pas de rapports sur les programmes hérités par rapport aux résultats attendus, qui représentaient près de la moitié du financement.
Les questions posées au cours de la séance d’information ont porté principalement sur le plan Investir dans le Canada. Les membres du comité ont soulevé des préoccupations au sujet de la conclusion de la vérificatrice générale selon laquelle Infrastructure Canada n’a pas fourni de rapports clairs et complets, ainsi que sur les défis liés à la coordination et à l’échange de renseignements entre les différents ordres de gouvernement.
La vérificatrice générale a également indiqué que son bureau avait reçu 25 millions de dollars en financement supplémentaire, ce qui lui a permis d’embaucher 100 nouveaux employés. Elle a confirmé que l’augmentation du nombre d’employés améliorerait la capacité du BVG à effectuer des audits.
Conservateur
- Le parti a soulevé des préoccupations concernant la tenue des dossiers ainsi que la confidentialité et sécurité en raison du travail à domicile des fonctionnaires
:
- La vérificatrice générale a indiqué qu’il ne s’agissait pas de problèmes décelés par son bureau et que tout problème de confidentialité et de sécurité est immédiatement signalé à l’administrateur général.
- Il demande des renseignements supplémentaires sur l’absence de rapports clairs et complets pour le plan Investir dans le Canada :
- La vérificatrice générale a expliqué qu’une initiative horizontale rend difficile la production de rapports, car les partenaires fédéraux rédigent des rapports de différentes façons. Les rapports produits annuellement par Infrastructure Canada ne traitent pas des mêmes programmes, projets ou mesures, et il est difficile de déterminer si des progrès ont été réalisés. La vérificatrice générale a recommandé de définir clairement les mesures des progrès réalisés. Infrastructure Canada ne peut pas obliger les autres ministres à faire certaines choses et l’importance de rôles et de responsabilités clairs, de la production de rapports et de bons mécanismes de rapport est évidente dans ce cas.
Libéral
- Rien à signaler.
Bloc Québécois
- Le parti demande une mise à jour sur le financement et la capacité du Bureau du vérificateur général :
- La vérificatrice générale confirme qu’elle a reçu 25 millions de dollars et qu’elle a embauché de nouveaux employés.
Nouveau Parti démocratique
- Rien à signaler.
Autres activités parlementaires pertinentes
- Le 25 mars 2021 : Dépôt des rapports de la vérificatrice générale de 2021 : Rapport 9 : plan Investir dans le Canada.
- Réunion du 24 mars 2021 : Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) : le député Irek Kusmierczyk (PLC) a parlé d’une section du Rapport sur les résultats ministériels (RRM) de 2019‑2020 de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et a demandé quel était le pourcentage actuel des marchés gouvernementaux accordés aux entreprises autochtones et comment ce pourcentage avait évolué.
- Le sous‑ministre adjoint de SPAC, Lorenzo Ieraci, a répondu que le Ministère entreprend un certain nombre d’activités en collaboration avec d’autres ministères comme SAC et le SCT.
Réunions du Comité concernant le SCT
Sommaire des réunions
43e législature
Mardi 9 mars 2021 : Le secrétaire a comparu aux côtés du contrôleur général et d’un des sous‑secrétaires du Cabinet du BCP pendant une heure pour discuter du Rapport sur le message du vérificateur général dans les rapports du printemps 2018 (culture de la fonction publique). Les questions ont porté sur la façon dont le régime de responsabilisation de la fonction publique s’est amélioré; l’avenir de la fonction publique en ce qui concerne le travail à domicile et la modernisation des technologies pour mieux servir le public; les plans pour éviter un autre échec du système de paye Phénix, et les mesures concrètes sur la façon dont le gouvernement prévoit traiter les questions de diversité et d’inclusion parallèlement au recours collectif.
Mardi 23 février 2021 : Le secrétaire du Conseil du Trésor a comparu avec le sous‑ministre de SPAC et le Bureau du vérificateur général au sujet du Rapport 4 : La surveillance de la publicité du gouvernement du Canada, des rapports du printemps 2019.
- Dans l’ensemble, la réunion s’est déroulée de manière polie et professionnelle, et les membres se sont montrés très intéressés par la période de questions avec les fonctionnaires.
- Les membres du Parti conservateur du Canada (PC), du Bloc Québécois (BQ) et du Nouveau Parti démocratique (NPD) étaient préoccupés par les exigences relatives aux langues officielles dans les normes de publicité du gouvernement du Canada.
Mardi 26 janvier 2021 : Le contrôleur général a comparu avec le sous‑ministre du ministère des Finances Canada et la vérificatrice générale sur les comptes publics du Canada 2020.
- Le ton était cordial, et les membres ne se sont pas écartés du sujet.
- Maxime Blanchette‑Joncas (BQ) a soulevé à plusieurs reprises des inquiétudes après que la vérificatrice générale ait indiqué que 51 % d’un échantillon de fonctionnaires avaient connu des problèmes de paye au cours de l’exercice 2019‑2020.
Discussion liée au portefeuille SCT‑BMDG
Conservateur
- L’ancien président (Kevin Sorenson) fait un commentaire général au comité indiquant que des fonctionnaires lui ont écrit pour dire qu’ils étaient d’accord que la culture doit être corrigée.
- Les décisions et processus d’approbation requis sont soulevés pour les grands projets liés à la technologie de l’information (sous‑ministre adjoint, sous‑ministre, ministre).
- Les enjeux des dénonciateurs dans la culture de la fonction publique font l’objet d’une discussion.
- La fonction publique est opposée aux risques. Il faut augmenter l’encouragement par rapport à l’innovation.
- Une discussion a lieu au sujet des résultats des rapports sur les ententes de gestion du rendement.
- Les problèmes de responsabilité dans la fonction publique (y compris les conséquences pour les hauts fonctionnaires responsables de Phénix) sont soulevés.
- Des préoccupations sont exprimées concernant le manque de renseignements communiqués au niveau du ministre.
- Les plans pour la modernisation future du gouvernement numérique sont abordés.
Libéral
- Des préoccupations sont exprimées concernant le nombre de processus d’approbation pour les fonctionnaires.
- Les décisions et processus d’approbation requis sont soulevés pour les grands projets liés à la technologie de l’information (sous‑ministre adjoint, sous‑ministre, ministre).
- Les problèmes de responsabilité dans la fonction publique (y compris les conséquences pour les hauts fonctionnaires responsables de Phénix) sont soulevés.
- Les prochaines étapes de la prochaine génération du système et de la stabilisation de Phénix sont abordées.
Bloc Québécois
- Les répercussions pour les fonctionnaires qui ont participé à la mise en œuvre de Phénix sont évaluées.
Nouveau Parti démocratique
- Le parti a exprimé sa déception face à la réticence du greffier à accepter le rapport.
- Les contrôles et bilans pour les grands projets liés à la technologie de l’information sont soulevés.
- Le parti a exprimé son intérêt à savoir comment le gouvernement améliorera la diversité et l’inclusion dans la fonction publique.
Autres activités parlementaires pertinentes
- 19 novembre 2018 : Comité permanent des comptes publics (PACP) : Rapport 53 : Rapport 1, La création et le déploiement du système de paye Phénix, des rapports du printemps 2018 du vérificateur général du Canada.
- 19 mars 2019 : Réponse du gouvernement.
- 24 octobre 2018 : Comité permanent des comptes publics (PACP) : Rapport 52 : rapport sur le message du vérificateur général, des rapports du printemps 2018.
- 19 mars 2019 : Réponse du gouvernement.
- 30 mai 2019 : Réponse à la recommandation 2 reçue du Secrétariat du Conseil du Trésor, du cinquante‑deuxième (52e) rapport du Comité intitulé : Rapport sur le message du vérificateur général dans les rapports du printemps 2018.
Kelly Block (Saskatchewan : Carlton Trail–Eagle Creek) : Conservateur (présidente)

- Elle a été élue députée de la circonscription de Carlton Trail–Eagle Creek aux élections fédérales de 2015, précédemment pour Saskatoon–Rosetown–Biggar de 2008 à 2015.
- Elle a été vice‑présidente du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités au cours de la 42e législature.
- Elle est membre du Comité permanent de liaison.
- Elle était anciennement membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires au cours des 43e et 41e législatures, ainsi que du Comité permanent des finances pendant la 40e législature.
- Elle exerce le rôle de critique de l’opposition pour Services publics et Approvisionnement Canada (nommée par Andrew Scheer).
- Avant son élection, Kelly Block a servi deux mandats à titre de première mairesse de Waldheim en Saskatchewan, a été présidente du district de santé de Gabriel Springs et a reçu le prix Parlementaire de l’année, étoile montante, de Maclean’s en juin 2010.
Lloyd Longfield (Ontario : Guelph) : Libéral (premier vice‑président)

- Il est le député élu de la circonscription de Guelph depuis 2015.
- Il était anciennement membre du Comité permanent des comptes publics (PACP) pendant la 43e législature et membre actuel du Comité permanent de l’environnement et du développement durable.
- Il est l’ancien directeur exécutif de la Chambre de commerce de Guelph et ancien directeur des affaires.
Maxime Blanchette‑Joncas (Québec : Rimouski‑Neigette–Témiscouata–Les Basques) : Bloc Québécois (deuxième vice‑président)

- Il a été élu aux élections fédérales de 2019 à titre de député de Rimouski‑Neigette–Témiscouata–Les Basques.
- Il exerce le rôle de critique en matière de comptes publics pour le Bloc Québécois.
- Il est précédé dans sa circonscription par Guy Caron, qui a été chef du Nouveau Parti démocratique de 2017 à 2019.
- Il a obtenu un diplôme en administration des affaires de l’Université du Québec à Rimouski et est un ancien agent d’administration à la Banque de développement du Canada.
- Anciennement, il était le président régional du Forum de la jeunesse du Bloc Québécois.
Luc Berthold (Mégantic–L’Érable) : Conservateur (membre)

- Il est le député élu de Mégantic–L’Érable depuis 2015.
- Il exerce le rôle de critique pour le SCT.
- Il est l’ancien vice‑président du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités et du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
- Avant son élection, Luc Berthold était l’attaché politique de Nathalie Normandeau. Il a également été conseiller en communications pour le chef de l’opposition officielle en 1999, directeur intérimaire des communications pour le Parti libéral du Québec en 2006 et a travaillé comme conférencier et coach, en plus de donner des séances de formation en leadership.
Philip Lawrence (Northumberland–Peterborough South) : Conservateur (membre)

- Il a été élu député de la circonscription de Northumberland–Peterborough South aux élections fédérales de 2019.
- Il est le ministre du cabinet fantôme du Revenu national.
- Il est un ancien membre du Comité permanent de la justice et des droits de la personne.
- Avant son élection, Philip Lawrence a obtenu un baccalauréat de l’Université Brock en sciences politiques, a étudié à l’École de droit Osgoode Hall et à l’école de commerce Schulich en vue d’obtenir son diplôme en droit et une maîtrise en administration des affaires. De plus, il a fait du bénévolat pour le Conseil relatif aux standards des planificateurs financiers.
Len Webber (Calgary Confederation) : Conservateur (membre)

- Il a été élu député de la circonscription de Calgary Confederation en 2015.
- Il était vice‑président du Comité permanent de la santé au cours de la 42e législature.
- Il est anciennement membre du Comité permanent de la santé, du Sous‑comité sur les commotions cérébrales liées au sport au Canada, du Comité permanent de la santé et du Sous‑comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la santé.
- Avant son élection, Len Webber a été membre de l’Assemblée législative de l’Alberta, représentant la circonscription de Calgary–Foothills de 2004 à 2014, a travaillé comme apprenti électricien, a géré sa propre entreprise de sous‑traitance pendant 10 ans, et a été vice‑président et directeur de la Webber Academy, une école privée, fondée par son père et à but non lucratif, du sud‑ouest de Calgary pour les enfants de la maternelle à la 12e année.
Matthew Green (Ontario : Hamilton Centre) : Nouveau Parti démocratique (membre)

- Il a été élu aux élections fédérales de 2019 dans la circonscription de Hamilton Centre, rôle précédemment tenu par le député néo‑démocrate David Christopherson.
- Il exerce le rôle de critique néo‑démocrate pour le Revenu national, l’Agence du revenu du Canada et Services publics et Approvisionnement Canada.
- Il est l’ancien conseiller de la ville de Hamilton (de 2014 à 2018).
- Il est membre du Comité permanent des comptes publics, du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, et du Sous‑comité du programme et de la procédure du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes.
- Il est membre de l’Association parlementaire Canada‑Afrique et de la Section canadienne de ParlAmericas.
Kody Blois (Kings–Hants) : Libéral (membre)

- Il a été élu député de la circonscription de Kings–Hants en 2019, circonscription précédemment tenue par l’ancien président du SCT, Scott Brison.
- Il est actuellement membre du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire et du Sous‑comité du programme et de la procédure du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
- Il est un ancien membre du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire et du Comité permanent des comptes publics.
- Il a obtenu des diplômes en commerce, en droit et en administration publique, ce qui a suscité son intérêt pour le service de sa communauté.
Greg Fergus (Hull–Alymer) : Libéral (membre et secrétaire parlementaire de la présidente du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique)

- Il a été élu député de la circonscription de Hull–Aylmer en 2015.
- Il est membre du Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique.
- Il est un ancien membre du Comité permanent des finances et du Comité permanent des comptes publics.
- Il est le secrétaire parlementaire actuel et ancien de la présidente du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique et ancien secrétaire parlementaire du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique.
- Il est l’ancien directeur national du Parti libéral du Canada et un ancien collaborateur politique dans divers bureaux ministériels.
Francesco Sorbara (Vaughn–Woodbridge) : Libéral (membre)

- Il a été élu député de la circonscription de Vaughan–Woodbridge en 2015.
- Il est membre du Comité permanent de l’accès à l’information, de la protection des renseignements personnels et de l’éthique.
- Il est l’ancien membre du Comité permanent des finances, du Sous‑comité du programme et de la procédure du Comité permanent des finances et du Comité permanent des comptes publics.
- Il est le secrétaire parlementaire du ministre du Revenu national.
- Il est analyste financier agréé et a travaillé sur les marchés financiers mondiaux pendant près de 20 ans au Canada et aux États‑Unis pour la Banque Scotia, JPMorgan Chase et l’agence de notation de crédit internationale DBRS.
Jean Yip (Scarborough–Agincourt) : Libéral (membre)

- Elle a été élue pour la première fois lors d’une élection partielle le 11 décembre 2017 à titre de députée de la circonscription de Scarborough–Agincourt.
- Elle a été élue en 2019 comme députée de la circonscription de Scarborough–Agincourt.
- Elle est membre du Comité spécial sur les relations sino‑canadiennes.
- Elle était anciennement membre du Comité permanent des comptes publics et du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.
3. Rôle du SCT au titre du plan Investir dans le Canada
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Objet
Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) donne des conseils sur les structures de gouvernance et les cadres d’établissement de rapports sur les résultats pour toutes les initiatives horizontales officiellement désignées dans l’administration publique fédérale, dont le plan Investir dans le Canada (PIC). Bien que le Bureau du vérificateur général (BVG) n’ait pas soulevé de préoccupations au sujet des directives du SCT, le ministère responsable, Infrastructure Canada et le SCT se sont déjà engagés à combler les lacunes en matière de rapports relevées dans l’audit, comme mentionné dans le plan d’action de la gestion.
Faits saillants
- Le PIC est une initiative horizontale officiellement désignée. Elle comprend plus de 90 programmes nouveaux et existants qui consacrent plus de 180 milliards de dollars de fonds publics à la résolution à long terme des problèmes économiques, environnementaux et sociaux des Canadiens.
- Infrastructure Canada (INFC), en tant que ministère responsable, collabore avec 21 organisations partenaires fédérales et deux organismes centraux pour répondre aux exigences en matière d’établissement de rapports et superviser la mise en œuvre du PIC.
- L’orientation de la politique sur la composition et la direction du PIC (y compris pour les organisations partenaires et la programmation) était du ressort d’INFC et du Bureau du Conseil privé (BCP). Toutes les initiatives horizontales officiellement désignées sont assujetties aux exigences énoncées par le SCT dans le Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes, qui porte sur la mise en place de cadres de gouvernance et d’établissement de rapports sur les résultats.
- Le BVG n’a pas soulevé de préoccupations concernant le cadre du SCT pour la gestion des initiatives horizontales et l’établissement des rapports connexes.
- Le SCT proposera un soutien supplémentaire à Infrastructure Canada pour donner suite aux recommandations du BVG.
Réponse
- Dans le cadre des efforts constants qu’il déploie pour améliorer la transparence et à la suite des recommandations formulées par le BVG, le SCT fournit un Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes.
- Ce guide a été conçu pour aider les ministères responsables à mettre en place les éléments essentiels de chacune des initiatives horizontales, entre autres :
- la gouvernance, pour faciliter une gestion saine et coordonnée de l’initiative;
- un cadre d’établissement de rapports décrivant les activités, les ressources et les résultats du programme;
- un mécanisme permettant de faire produire des rapports sur les progrès réalisés.
- Le SCT continuera d’appuyer Infrastructure Canada dans la réalisation du plan d’action de la gestion du ministère. Il fournira notamment des conseils au ministère sur l’élaboration d’une stratégie efficace de communication des résultats qui est cohérente, exhaustive et facile à comprendre.
Contexte
Voici les éléments essentiels décrits dans le Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes :
- Gouvernance : faciliter une gestion saine et coordonnée de l’initiative.
- Cadre d’établissement de rapports liés à l’initiative horizontale : décrire les activités, les ressources et les résultats.
- Établissement de rapports d’étape : communiquer les résultats obtenus et les dépenses.
1. Gouvernance
Les ministères concernés sont tenus de mettre en place, au minimum, un comité de surveillance pour l’initiative horizontale au niveau de la haute direction qui est chargé de ce qui suit :
- l’élaboration de cadres de ressources et de résultats;
- la collecte et consolidation des données (y compris les critères considérés comme figurant dans la portée);
- la surveillance des indicateurs et des dépenses;
- le contenu et la fréquence de l’établissement des rapports;
- les enjeux imprévus et corrections qui surviennent pendant le cycle de vie d’une initiative;
- le règlement des différends;
- la liaison et collaboration continues avec les organismes centraux;
- la coordination de toutes les évaluations et de tous les audits horizontaux;
- le calendrier des réunions et ordres du jour;
- les stratégies de communication;
- les facteurs et approche de la clôture.
Le ministère responsable est tenu de convoquer ce comité et de lui apporter son soutien.
2. Cadre de l’initiative horizontale
Le cadre de l’initiative horizontale devrait avoir pour but de faciliter ce qui suit :
- l’évaluation des progrès réalisés par rapport aux résultats énoncés;
- les décisions concernant le renouvellement de l’initiative et les nouveaux domaines d’intérêt;
- les décisions sur les rajustements au chapitre de l’affectation des ressources;
- l’établissement de rapports aux organismes centraux et au Parlement.
La gestion efficace d’une initiative horizontale nécessite la collecte et la surveillance continues des données sur le rendement, y compris les mesures qui permettent d’évaluer les progrès quant à l’atteinte des résultats communs.
3. Établissement de rapports d’étape
Les rapports d’étape devraient faciliter une détermination proactive des enjeux et être faciles à comprendre pour le public cible. Le rapport d’étape devrait renfermer les éléments suivants :
- une évaluation des progrès réalisés afin d’obtenir les résultats à l’aide des données sur le rendement par rapport aux cibles et une analyse des écarts, le cas échéant;
- une explication du rendement observé;
- les dépenses prévues et réelles, et une explication des écarts importants;
- les faits concernant les changements importants au niveau du financement;
- tout changement dans l’environnement contextuel et les hypothèses;
- une description de tous les changements apportés au plan de la mesure ou de l’évaluation du rendement, par exemple :
- les changements apportés aux indicateurs ou aux objectifs,
- les nouvelles évaluations prévues ou changements aux évaluations prévues;
- une description des décisions requises;
- des bilans sur la mise en œuvre des recommandations découlant des évaluations ou des audits.
Des renseignements sommaires sur les initiatives horizontales, regroupant les données de tous les ministères participants, sont communiqués au Parlement et à la population canadienne par le biais du plan ministériel et du rapport sur les résultats ministériels du ministère responsable.
À titre de référence
Le lien ci‑dessous est le Tableau de renseignements supplémentaires sur les initiatives horizontales d’Infrastructure Canada tiré de son rapport sur les résultats ministériels de 2019‑2020 (déposé le 7 décembre 2020). Le plan Investir dans le Canada est la seule initiative horizontale figurant dans le tableau.
- Rapport sur les résultats ministériels de 2019‑2020 : Tableau de renseignements supplémentaires — Initiatives horizontales
4. Remaniement de l’ensemble des politiques du SCT
Dans cette section
Objet
La vérificatrice générale a déposé un rapport d’audit sur le rendement du plan Investir dans le Canada le 25 mars 2021. Bien qu’aucune préoccupation n’ait été soulevée au sujet des directives du SCT, le Bureau du vérificateur général (BVG) a indiqué que l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor faisait partie de ses critères d’évaluation.
Faits saillants
- Depuis 2005, le Secrétariat du Conseil du Trésor a entrepris deux grands examens de l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor. Chaque examen a progressivement :
- réduit le nombre de politiques et d’exigences imposées aux ministères;
- précisé les responsabilités (c’est‑à‑dire, celles des administrateurs généraux et des hauts fonctionnaires au sein des ministères);
- amélioré la structure des politiques du Conseil du Trésor pour que celles‑ci soient plus conviviales.
Au cumul, ces examens ont diminué le nombre de politiques du Conseil du Trésor, les faisant passer de 196 à 31.
Réponse
- Le remaniement de l’ensemble des politiques du SCT a apporté au cours des dernières années d’importants changements qui ont amélioré la gestion horizontale des ministères dans tous les secteurs fonctionnels, notamment dans les domaines de la gestion intégrée de la technologie de l’information, de l’information et des données, et des services.
- Le remaniement a aussi intégré une certaine souplesse qui permet aux règles régissant la gestion administrative d’être plus adaptées aux changements dans le contexte opérationnel (par exemple, les avancées technologiques) tout en continuant de gérer les risques.
- Pour l’avenir, l’ensemble des politiques peut faire l’objet de modifications continues qui sont adaptées à l’évolution de l’environnement et fondées sur des preuves.
- Plus précisément, en ce qui concerne les initiatives horizontales, le rôle du SCT, en tant qu’organisme central, est d’établir un cadre commun pour les ministères quant à la gestion de toutes les initiatives horizontales et à l’établissement de rapports connexes.
- Ce cadre commun, établi dans le Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes de 2018, est fondé sur les pratiques exemplaires, les leçons apprises et les consultations tenues auprès de divers ministères.
- Le leadership proposé dans le Guide vise à servir de point de départ.
- Le SCT revoit régulièrement les directives qu’il publie afin d’en améliorer la clarté et d’aider les ministères à les respecter plus facilement.
Contexte
- En 2005, le SCT a lancé l’initiative de remaniement de l’ensemble de ses politiques (2005‑2013).
- La Loi fédérale sur la responsabilité de 2006 a été l’un des principaux moteurs des changements apportés, notamment en raison de l’établissement des administrateurs généraux en tant qu’« agents comptables » des ministères.
- Le remaniement également instauré la Charte des règles intelligentes, qui prévoit que les règles ne seront mises en place que si les autres mesures (par exemple, les mesures volontaires) s’avèrent insuffisantes.
- En 2014, le SCT a lancé l’initiative de remaniement de l’ensemble des politiques, qui est maintenant en grande partie terminée. L’initiative a permis de mettre en place de nouvelles politiques simplifiées dans chaque domaine de gestion de l’ensemble de politiques du Conseil du Trésor. Le remaniement de l’ensemble des politiques visait à :
- réduire le nombre d’outils de politique, assurer qu’ils sont rédigés dans un langage clair et regrouper façon logique;
- rendre les politiques plus conviviales;
- éliminer les chevauchements au sein des politiques et entre celles‑ci;
- optimiser le fardeau associé à l’établissement de rapports;
- veiller à ce que des examens réguliers soient effectués.
- Toutes les initiatives horizontales officiellement désignées, y compris le plan Investir dans le Canada, sont assujetties aux exigences établies par le SCT dans le Guide à l’intention des ministères sur la gestion des initiatives horizontales et l’établissement de rapports connexes de 2018.
- Le guide contient des directives sur la mise en place de mécanismes de gouvernance, ainsi que des modèles pour définir le suivi et la communication des renseignements financiers et non financiers sur le rendement. Il comprend une structure de gestion collective, une comptabilisation complète, ainsi que la présentation régulière de rapports sur les résultats à l’aide d’indicateurs de rendement.
- Le guide a été mis à jour récemment, principalement en raison du rapport de 2016 du vérificateur général. Il expose maintenant mieux les rôles et les responsabilités en matière de rapports, clarifie les directives à l’intention des ministères responsables et partenaires relativement à la présentation de rapports sur une vue d’ensemble des progrès, et explique clairement les exigences d’un cadre d’établissement des coûts financiers pour les initiatives horizontales.
5. Aperçu de la Politique sur les paiements de transfert
Dans cette section
Objet
Comparution du secrétaire devant le Comité permanent des comptes publics de la Chambre des communes au sujet du Rapport 9 : le plan Investir dans le Canada, issu des rapports du vérificateur général de 2021, qui mentionne la Politique sur les paiements de transfert.
Faits saillants
- Les paiements de transfert représentent environ 50 milliards de dollars de dépenses discrétionnaires annuelles et constituent un instrument essentiel du gouvernement afin de mettre à l’avant ses vastes objectifs et priorités en matière de politique.
- La Politique sur les paiements de transfert établit les rôles, les responsabilités et les obligations en matière de gestion des paiements de transfert de plus de 45 ministères et plus de 800 programmes.
- Le Conseil du Trésor du Canada approuve les modalités des nouveaux programmes de paiements de transfert, sauf dans les situations où un ministre est autorisé, en vertu d’une loi (article 6.1.1), à modifier ces modalités.
- Le secrétaire du Conseil du Trésor est chargé de fournir son leadership et son aide afin de promouvoir et de faciliter la collaboration entre les ministères en vue de favoriser l’harmonisation des programmes de paiements de transfert dans l’ensemble du gouvernement, de l’uniformisation des processus, des procédures et des exigences administratives, et de la mise en commun de pratiques exemplaires (article 6.4.2).
- Les administrateurs généraux sont responsables de :
- s’assurer que les exigences administratives imposées aux bénéficiaires sont proportionnelles au niveau de risques, et que la surveillance, la production de rapports et l’audit reflètent les risques particuliers du programme, le niveau de financement en fonction des frais d’administration et le profil de risque du bénéficiaire (article 6.5.7);
- surveiller la conformité à la présente politique et aux directives qui l’accompagnent grâce à des vérifications et d’autres évaluations périodiques afin d’en assurer la mise en œuvre efficace et de prendre des mesures correctives au besoin (article 6.6.1.1).
- La Directive sur les paiements de transfert énonce que :
- Les modalités du programme comprennent une description de tout renseignement pouvant être demandé à un bénéficiaire sur les résultats atteints au moyen de la subvention, ou dans le cas d’une contribution, par le biais de rapports financiers et sur le rendement pour appuyer la stratégie de gestion du rendement du programme et des rapports ministériels.
- L’entente de financement (subvention ou contribution) comprend des dispositions établissant que le bénéficiaire doit fournir des documents et des renseignements au vérificateur général lorsqu’il est requis de le faire par ce dernier dans le cadre d’une enquête, en application du paragraphe 7.1(1) de la Loi sur le vérificateur général.
Réponse
- Le gouvernement s’est engagé à veiller à ce que les paiements de transfert soient gérés de manière à respecter les principes de saine gestion et les niveaux les plus élevés d’intégrité, de transparence et de responsabilisation.
- La Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor explique les rôles et les responsabilités liés à la mise en œuvre et à la gestion des programmes de paiements de transfert, qui comprennent les subventions, les contributions et les autres paiements de transfert.
- Le Conseil du Trésor est responsable de l’approbation des modalités des nouveaux programmes de paiements de transfert, qui décrivent les paramètres selon lesquels les paiements de transfert seront versés pour un programme donné.
- Le SCT fournit des conseils et un soutien, puis travaille avec les ministères pour s’assurer que les dépenses et les programmes fédéraux respectent les politiques du Conseil du Trésor, les décisions du Cabinet et les décisions de financement.
- Les programmes de subventions et de contributions soutiennent les bénéficiaires, produisent des résultats et procurent des avantages réels aux Canadiens.
Contexte
Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) travaille avec les ministères pour s’assurer que les dépenses et les programmes fédéraux respectent les politiques du Conseil du Trésor, les décisions du Cabinet et les décisions de financement. Par cette collaboration, le SCT offre un soutien aux ministères dans l’élaboration des présentations au Conseil du Trésor et la formulation de recommandations sur la conformité à la Politique sur les paiements de transfert.
Le Bureau du vérificateur général (BVG) a entrepris l’audit du plan Investir dans le Canada (PIC) à la suite d’une motion adoptée par la Chambre des communes le 29 janvier 2020. Il a été publié le 25 mars 2021 dans le cadre des rapports du printemps 2021 du BVG.
Annoncé dans les budgets fédéraux de 2016 et de 2017, le PIC englobe plus de 180 milliards de dollars d’investissements fédéraux dans les infrastructures sur 12 ans (de 2016 à 2028) et est mis en œuvre par 21 ministères et organismes fédéraux dans le cadre de plus de 80 programmes. Infrastructure Canada (INFC) assure la coordination de ses rapports. Le BVG s’est concentré sur les programmes d’INFC, de Services aux Autochtones Canada et de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, qui représente 83 % du financement du PIC.
L’audit du BVG avait pour but de déterminer si Infrastructure Canada et les entités clés peuvent démontrer que le plan Investir dans le Canada (le Plan) remplit ses objectifs et qu’ils offrent aux Canadiens des rapports complets, fiables et opportuns au sujet du Plan. La Division des résultats du Secteur de la gestion des dépenses au sein du SCT fournit des directives et du soutien au chapitre de l’établissement des rapports pour cette initiative horizontale.
Pour ce qui est d’aider le BVG à mener à terme l’audit du plan Investir dans le Canada, la fonction de liaison du BVG, qui fait partie du Secteur des priorités et de la planification du SCT, a coordonné toutes les demandes de renseignements. Le secteur des programmes a répondu à la majorité des questions du BVG, compte tenu du rôle de soutien du centre des politiques dans l’examen des présentations au Conseil du Trésor, en particulier les modalités requises par la Politique sur les paiements de transfert.
Les ministères et le Conseil du Trésor ont chacun des responsabilités liées à la surveillance. Les ministres et les administrateurs généraux (qui agissent à titre d’agents comptables en vertu de la Loi sur la gestion des finances publiques) surveillent l’application des politiques au sein de leur ministère. Le Conseil du Trésor, avec l’aide du SCT, surveille la mise en pratique des politiques à l’échelle du gouvernement. Le gouvernement possède une structure de conformité qui comprend :
- le Cadre de gestion de la conformité;
- les fonctions d’audit interne et les évaluations de programme des ministères, qui assurent une surveillance continue;
- les organismes externes qui exercent des fonctions de surveillance supplémentaires, comme le commissaire aux langues officielles et le vérificateur général.
En ce qui concerne la Politique sur les paiements de transfert, les administrateurs généraux sont responsables d’effectuer des audits et des évaluations périodiques pour veiller à la conformité aux politiques approuvées par le Conseil du Trésor. Le SCT est chargé de surveiller la conformité des ministères et de recommander des mesures correctives. Les gestionnaires ministériels sont responsables de la gestion et l’exécution des paiements de transfert, conformément à la Directive sur les paiements de transfert, qui énonce les exigences opérationnelles en faveur d’une saine gérance, de l’intégrité, de la transparence et de la responsabilisation, tout en tenant compte des risques.
6. Cadre de responsabilisation de gestion
Dans cette section
Objet
Le Cadre de responsabilisation de gestion est un mécanisme clé utilisé par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) pour surveiller le rendement des ministères et organismes fédéraux en matière de gestion. L’exercice du Cadre de responsabilisation de gestion de 2020‑2021 a été modifié dans le contexte de la COVID‑19.
Faits saillants
- Le Cadre de responsabilisation de gestion est un exercice annuel qui comprend l’évaluation de plus de 60 organismes fédéraux. Il permet de définir les attentes en matière de gestion en fonction de l’ensemble des politiques du Conseil du Trésor, d’évaluer les pratiques organisationnelles et le rendement à l’aide d’une série d’indicateurs et de mettre en évidence les forces et les possibilités d’amélioration de la gestion.
- En plus d’évaluer le rendement des ministères, le SCT a également utilisé le cycle du Cadre de responsabilisation de gestion de 2020‑2021 pour comprendre la façon dont les ministères ont modifié leur processus de gestion compte tenu de la pandémie de COVID‑19. Ces renseignements ont été obtenus au moyen d’entrevues approfondies avec les dirigeants principaux des finances, les dirigeants principaux de l’information et les chefs des ressources humaines des organismes participants.
- Un rapport pangouvernemental qui résumera les leçons apprises et les pratiques exemplaires à l’échelle gouvernementale devrait être disponible en juin 2021.
Réponse
- Le Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) définit les attentes en matière de saine gestion du secteur public, contribue à la responsabilisation des administrateurs généraux en matière de gestion et vise à améliorer les pratiques de gestion dans l’ensemble des ministères.
- Le CRG est important parce qu’il donne un aperçu des progrès réalisés à l’égard des priorités et des initiatives de transformation à l’échelle du gouvernement. Il permet également de s’assurer que les organisations fédérales sont bien gérées, qu’elles assument leurs responsabilités et que les ressources sont affectées de manière à obtenir des résultats.
- Les rapports ministériels présentent aux administrateurs généraux des conclusions sur les forces de la gestion et les domaines à améliorer au sein de leur organisation.
- Ces conclusions permettent également au gouvernement de mieux cerner et relever les défis en matière de gestion.
Contexte
Établi en 2003, le Cadre de responsabilisation de gestion énonce les attentes en matière de saine gestion du secteur public, appuie la responsabilisation de gestion des administrateurs généraux et cherche à améliorer les pratiques de gestion dans tous les ministères. Chaque année, plus de 60 organismes fédéraux participent à l’exercice du Cadre de responsabilisation de gestion, qui évalue les pratiques et le rendement de leur organisme et souligne les forces et les possibilités d’amélioration de la gestion.
Cet objectif est atteint grâce à l’évaluation du rendement des ministères par rapport à un ensemble détaillé de questionnaires qui évaluent des mesures de rendement précises dans six secteurs de gestion : la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la gestion de l’information et de la technologie de l’information et la gestion des services, la gestion des résultats, la gestion de la sécurité, ainsi que la gestion des biens et des services acquis. Les ministères et organismes doivent répondre à chaque question et fournir des preuves pour étayer leur réponse. Après la présentation des réponses ministérielles, des experts du SCT examinent les renseignements fournis, évaluent les résultats (par rapport aux cibles établies, s’il y a lieu) et rédigent une analyse et des conclusions à inclure dans les rapports ministériels.
Les rapports ministériels fournissent aux administrateurs généraux des conclusions sur les forces et les points à améliorer au sein de leur organisme. Ils fournissent également aux administrateurs généraux les renseignements nécessaires pour comparer leur rendement par rapport à celui d’autres ministères. De plus, les résultats du Cadre de responsabilisation de gestion sont utilisés par le Bureau du Conseil privé dans le cadre des évaluations annuelles du rendement des sous‑ministres.
Cette année l’exercice du Cadre de responsabilisation de gestion a été modifié afin d’évaluer un ensemble simplifié de pratiques de gestion et de mieux comprendre comment les fonctions de gestion ont été adaptées à la pandémie de COVID‑19. En particulier, le nombre total de questions a été réduit d’environ 60 % (44 questions en 2020‑2021, comparativement à 105 en 2019‑2020) et les renseignements sur la façon dont les ministères se sont adaptés ont été largement recueillis au moyen d’entrevues avec les dirigeants principaux des finances, les dirigeants principaux de l’information et les chefs des ressources humaines.
Les rapports ministériels sont en cours d’élaboration. De plus, un rapport pangouvernemental devrait être publié d’ici juin 2021. Il fournira un aperçu des pratiques de gestion adaptées à l’échelle du gouvernement au cours de la pandémie de COVID‑19, ainsi que des observations sur le rôle du SCT dans la réponse à la pandémie, et présentera les pratiques exemplaires, les innovations et les leçons apprises.
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