Psychologie Médico-Légale Partie 4 : Annexe : Chapitre 13
Annexe A
Stratégies (programmes et services) relatives à l'échelle du risque

D'après Drugs in Ontario, 1990. Ministère de la Santé (Ontario),Toronto. Fondation de la recherche sur la toxicomanie.
Annexe B
Lien entre la consommation d'alcool ou de drogue et les infractions criminelles

Lightfoot and Hodgins, 1988
Annexe C
Liste de contrôle pour l'évaluation médico-légale de la toxicomanie
1) Données sur la quantité-fréquence | Quantité et fréquence de consommation d'alcool ou d'autres substances Fréquence: |
2) Index - problème d'alcool | Michigan Alcoholism Screening Test (Selzer, 1971). |
3) Index - problème de drogue | Test de dépistage de l'abus de drogue (Skinner, 1982). |
4) Dépendance à l'égard de l'alcool | Test de dépendance envers l'alcool (TDEA-25) (Skinner & Horn, 1984). |
5) Entrevues avec des tiers | Formulaire pour entrevues avec des tiers (Miller & Mariait, 1984). Destiné au conjoint ou à un membre de la famille (utilisation de la troisième personne). |
6) Antécédents criminels | Nombre d'infractions commises sous l'influence directe de l'alcool ou de la drogue (conduite avec facultés affaiblies, négligence criminelle causant la mort). Nombre d'infractions d'alcool ou de drogue dans le rapport de police ou la transcription des débats judiciaires. |
7) Infractions répertoriées | Preuve de la présence d'alcool ou de drogue pour l'infraction mentionnée dans le rapport de police ou la transcription des débats judiciaires : |
8) Psychopathology | MMPI-II; GHQ. |
9) Psychopathologie | Trail Making Test (Halstead Reitan, 1958) Codes (WAIS-R) |
• La dose d'alcool équivaut à un verre d'alcool standard, soit 17 ml d'éthanol absolu. Il est très difficile de déterminer la dose correspondant à d'autres psychotropes. Pour d'autres substances, la dose équivaut à l'unité type destinée à la consommation, p. ex., grammes d'héroïne ou de cocaïne.
Annexe D
Typologie des délinquants toxicomanes
- Consommateur de drogue.Ce type de délinquant se caractérise par ses problèmes multiples, il est profondément engagé sur la voie du crime et il parle surtout de problèmes concernant la drogue. Le score moyen obtenu par le Test de dépistage de l'abus de drogue le place au niveau «considérable», et il signale lui-même avoir grand besoin d'aide pour résoudre son problème de drogue. Des difficultés conjugales, familiales et en matière d'emploi sont également indiquées. Vu l'étendue des problèmes qu'éprouve ce genre de délinquant, une vaste gamme de traitements est probablement nécessaire. Ce type de délinquant appartient à un groupe auquel convient le Programme prélibératoire pour toxicomanes (PPT).
- Alcoolique. Type de délinquant surtout porté sur la boisson. Il fait partie d'un groupe (en moyenne) modérément dépendant de l'alcool, mais qui mentionne également un grand besoin d'aide pour résoudre ce problème. Les loisirs et l'emploi lui créent aussi des difficultés. Selon le délinquant, l'alcool et la drogue ont joué un rôle important dans la perpétration de son crime. En raison de la stabilité sociale relative et des effets moins profonds de l'alcool dans la vie quotidienne, ce groupe de délinquants va probablement tirer parti d'un programme d'auto-contrôle axé sur le comportement (Miller et Hester, 1980). Il s'agit d'un groupe de délinquants auquel convient le PPT.
- Polytoxicomane souffrant de troubles émotifs. Ce délinquant fait partie d'un groupe dont les membres font usage à la fois de drogue et d'alcool et indiquent un besoin d'aide dans les deux cas — en particulier pour le problème d'alcool. Il faut d'abord évaluer les besoins de ces délinquants sur le plan émotif et les traiter avant leur participation à un programme pour toxicomanes; sinon ils n'en tireront probablement pas profit.
- Délinquant souffrant d'une dépendance à l'égard de l'alcool et de la drogue (avec organicité). Au dernier groupe appartiennent les délinquants les plus désavantagés, éprouvant de graves problèmes de drogue et d'alcool, sans compter les difficultés conjugales, familiales et en matière de loisirs. Il est toutefois très important de noter que les membres de ce groupe ont un QI relativement bas et qu'ils souffrent peut-être de lésions cérébrales. Du fait de leur capacité cognitive limitée, ils ne tireront probablement pas profit du Programme prélibératoire pour toxicomanes. Un programme comportant un modèle non ambigu de désintoxication (p. ex., celui des AA) avec beaucoup de répétition peut convenir davantage à ce type de délinquant.
Annexe E
Modèle de traitement des toxicomanes en milieu correctionnel

Élaboration d'un modèle pour la prestation d'un traitement en toxicomanie Ottawa, Service correctionnel du Canada, 1993
Détails de la page
- Date de modification :