Comparution de la Commissaire devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale : 24 mars 2021

Budget principal et budget supplémentaire des dépenses

Budget principal et budget supplémentaire des dépenses

Table des matières

  1. Budget principal et budget supplémentaire des dépenses
  2. Aperçu financier
  3. Questions d’actualité au SCC
  4. Faits et chiffres importants
  5. Rapports sommaires précédents de comités
  6. Aperçu du comité
  7. Logistique du comité

1. Budget principal et budget supplémentaire des dépenses

Tableau du budget principal et du budget supplémentaire des dépenses - Budget des dépenses du SCC

Budget supplémentaire des dépenses C 2020-2021 - Financement total du SCC : 243 160 279 $

Budget principal des dépenses 2021-2022 - Financement total : 2 793 675 395 $

Budget supplémentaire des dépenses « C » final 2020-2021 par crédit
No crédit Nom du crédit Budget principal 2020-2021 Budget supp. dirigé « A » 2020-2021 Budget supp. d’automne « B » 2020-2021 Crédits centraux CT 2020-2021 Pouvoirs 2020-2021 à ce jour Présent budget supplémentaire des dépenses
Suppl. « C » Autorisations proposées à ce jour
- -

 

A

C

C

D

E =A+B+C+D

F

G =E+F

1

Dépenses de fonctionnement

2 145 688 776

-

130 549 259

64 294 411

2 340 532 446

242 751 655

2 583 284 101

5

Dépenses en immobilisations

187 796 912

-

-

21 630 659

209 427 571

-9 193 420

200 234 151

10a

Fonds renouvelables CORCAN

-

1

-

-

1

-

1

S

Dépenses prescrites par la loi

220 353 432

-

23 630 328

-

243 983 760

9 602 044

253 585 804

-

Total: 

2 553 839 120

1

154 179 587

85 925 070

2 793 943 778

243 160 279

3 037 104 057

Écart entre les budgets principaux des dépenses de 2019-2020 et 2020 2021 par crédit
Crédit Description du crédit Budget suppl. provisoire 2019-2020 CEB 2019-2020 Budget principal des dépenses 2019-2020 Budget principal 2020-2021 (hors CEB) Écart ($) Écart (%)
- -

A

B

C = A+B

D

E = D-C

F= E/C* 100

1

Dépenses de fonctionnement, subventions et contributions

  2 062 950 977

  95 005 372

  2 157 956 349

  2 145 688 776

- 12 267 573

-0,57%

5

Dépenses en immobilisations

  187 808 684

-

  187 808 684

  187 796 912

- 11 772

-0,01%

Dépenses prescrites par la loiStatutory

Dépenses prescrites par la loi

  234 334 808

-

  234 334 808

  220 353 432

- 13 981 376

-5,97%

Total - Crédit   2 485 094 469   95 005 372   2 580 099 841   2 553 839 120 - 26 260 721 -1,02%

Budget principal et Budget supplémentaire - Points à souligner:

Messages clés

Unités d’intervention structurée
Coercition et violence sexuelles
Décès en établissement
Audit sur la culture
Changement du culture au SCC

Mesures prises pour accroître la sensibilisation :

Pour renforcer la responsabilisation :

Pour améliorer l’accès et les procédures :

Stratégie globale sur le mieux-être en milieu de travail et le bien-être des employés

Pilier 1 - Améliorer la culture et accroître la fierté

Établir une structure inclusive en réduisant la stigmatisation, en favorisant la communication, en augmentant la fierté et en assumant notre responsabilité partagée dans la création et le maintien d’un milieu de travail sain, étant donné que la santé et le bien-être au travail sont fondés sur une culture de respect, de confiance, de diversité, d’inclusion et d’équité.

Pilier 2 - Renforcer les capacités

Promouvoir des programmes, des initiatives et des services intégrés fondés sur les pratiques exemplaires et satisfaire les besoins changeants des employés, des gestionnaires et de l’organisation afin d’établir et de maintenir un milieu de travail sain, sécuritaire et inclusif.

Pilier 3 - Favoriser des environnements sains, respectueux et résilients exempts de harcèlement, d’intimidation et de violence

S’assurer que tous les employés et les gestionnaires sont plus conscients et comprennent mieux que le harcèlement, l’intimidation et la violence sont inacceptables, quelles que soient les circonstances. Encourager le signalement de toute inconduite et s’assurer que tous se perçoivent comme des membres égaux de l’organisation qui jouissent du même soutien et sont traités en toute égalité.

Cadre pour lutter contre le racisme

Efforts liés à l’équité en matière d’emploi et à la diversité

Audit sur la culture

Événements annuels importants

Incidence positive pouvant déjà être mesurée - résultats du SAFF 2019

Autres constatations tirées du Rapport sur le climat de travail de 2019-2020

Détenus transgenres
Programme de vaccination contre la COVID-19
Rapport annuel 2019-2020 sur l’accès à l’information et la protection des renseignements personnels
Racisme systémique

2. Aperçu financier

Budget annuel

Structure des coûts et contraintes

Répartition du budget de fonctionnement

Autres dépenses de F et E 11 %

Comprend les éléments suivants :

  • Services juridiques et règlements de réclamations
  • Formation des détenus par CORCAN

Salaires et RASE 72 %
Dépenses quasi-législatives 17 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Questions d’actualité au SCC

Unités d’intervention structurée

Points à souligner :

Contexte - Unités d’intervention structurée

Les unités d’intervention structurée (UIS) permettent aux détenus d’être séparés de la population carcérale régulière, tout en maintenant leur accès aux programmes de réhabilitation et aux interventions. Les détenus dans les UIS :

Les UIS sont utilisées pour loger les détenus qui ne peuvent être gérés de façon sécuritaire dans une population carcérale régulière. Un détenu peut être transféré vers une UIS s’il met en danger la sécurité d’une personne ou du pénitencier, s’il met en danger sa propre sécurité ou que sa présence au sein de la population régulière nuit au déroulement d’une enquête et qu’il n’existe aucune autre solution valable.

Les détenus dans les UIS ont la possibilité de participer à des interventions structurées, à des passe-temps, à des activités de loisirs et à des activités physiques, ainsi qu’à des programmes fondés sur la recherche pour gérer leurs risques et répondre à leurs besoins particuliers, dans le but de faciliter leur réintégration au sein d’une population carcérale régulière dès que possible. On s’attend à ce que les UIS améliorent les résultats correctionnels et contribuent à réduire le taux d’incidents violents dans les établissements, ce qui se traduira par un environnement plus sûr pour le personnel, les délinquants et les visiteurs.

Les visites, la mobilisation d’organismes partenaires, des Aînés, des dirigeants culturels et spirituels et les possibilités d’interaction entre détenus constituent des moyens d’offrir des contacts humains réels. Lorsque les visites sont interdites en raison des mesures prises pour réduire la propagation de la COVID-19, des solutions de rechange comme les visites par vidéoconférence sont offertes.

L’ouverture des UIS dans les établissements pour hommes s’est faite de manière graduelle et progressive; les dix premières UIS ont ouvert le 30 novembre 2019. Les UIS dans les cinq établissements pour femmes ont ouvert le 30 novembre 2019. Le SCC examine actuellement les ressources affectées à chaque UIS pour déterminer si elles répondent aux besoins opérationnels.

Comité consultatif sur la mise en œuvre

Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile a mis sur pied le Comité consultatif sur la mise en œuvre des UIS en 2019, dans le cadre des efforts du gouvernement visant à assurer une reddition de comptes et une transparence quant à la mise en œuvre des UIS. Le Comité, qui est composé de huit membres, a été chargé d’aider à surveiller et à évaluer la mise en œuvre des UIS instaurées suivant l’adoption du projet de loi C-83 par le Parlement en juin 2019. Le nouveau modèle des UIS prévoit des exigences minimales pour le temps passé à l’extérieur de la cellule et les interactions humaines significatives et est soumis à un examen externe indépendant

L’objectif du Comité consistait à formuler des recommandations et des conseils non exécutoires à la commissaire du SCC et à faire part au ministre de ses opinions sur la question de savoir si les UIS sont mises en œuvre comme prévu par la loi

Décideurs externes indépendants

Les décideurs externes indépendants (DEI) assurent une surveillance des conditions et des périodes de détention des détenus dans les UIS, ainsi que de la fréquence de leurs placements dans une UIS, et examinent leurs dossiers.

Au 28 février 2021, les DEI avaient réalisé plus de 1 200 examens de cas. Dans 81 % de ces cas, les DEI ont conclu que le SCC avait pris toutes les mesures utiles pour offrir au détenu les possibilités requises et pour l’encourager à s’en prévaloir. Dans les cas restants (19 %), les DEI ont formulé des recommandations à l’intention du Service. Une fois que la décision d’un DEI est reçue, le SCC dispose de sept jours pour y donner suite. Dans 74 % de ces cas, les DEI étaient satisfaits des mesures prises par le SCC.

Cette surveillance externe contribue à l’amélioration continue et au façonnage des UIS.

Unités d’intervention structurée - Services technologiques

Le SCC se sert d’une application technologique pour procéder à la collecte de données sur les UIS afin de faciliter la production de rapports sur le rendement destinés aux dirigeants des établissements et aux cadres supérieurs.

Le projet « Évolution à long terme - UIS » a permis de créer une application moderne pour assurer la gestion des délinquants dans les UIS. Cette application recueille de l’information critique sur les interactions quotidiennes entre les employés et les délinquants, indiquant notamment l’état des interactions des détenus en temps quasi réel; les durées nettes et totales des séjours dans une UIS; le temps passé à l’extérieur de la cellule; les programmes et les interventions offerts; les périodes de loisirs; les visites effectuées par le personnel correctionnel et d’intervention; les examens menés par les Services de santé; et les survols de la direction.

Les renseignements sur les interactions avec les détenus, les aiguillages vers des programmes et les décisions sont aussi saisis pour veiller au respect des politiques et des lois connexes.

Employés accusés d’agression sexuelle

Points à souligner :

Contexte - Employés accusés d’agression sexuelle

Les employés du SCC sont tenus de respecter les Règles de conduite professionnelle. On s’attend aussi à ce que chacun des employés du Service connaisse et respecte les lois, les règlements et les politiques auxquels est assujetti le personnel du SCC, ainsi que les instructions et les directives du Service. Source :

Le SCC évalue chaque incident d’inconduite d’employés au cas par cas. Les mesures disciplinaires prises peuvent varier d’une réprimande verbale au licenciement. Pour des raisons de confidentialité, le SCC ne peut formuler de commentaires concernant les circonstances ou les détails d’un cas particulier. En cas d’inconduite menant à des accusations au criminel, le SCC collabore entièrement avec ses partenaires des services de police dans leurs enquêtes.

Mauvais traitements à l’endroit des délinquants

Tous les membres du personnel du SCC ont l’obligation de signaler toute situation où ils croient qu’un délinquant fait l’objet de mauvais traitements, de harcèlement ou de discrimination de la part d’un membre du personnel. Le SCC doit résoudre les situations de mauvais traitements, de harcèlement ou de discrimination portées à son attention, qu’une plainte ou un grief ait été déposé ou non, et prendre immédiatement des mesures correctives appropriées. Dès qu’il est mis au courant de telles allégations, le SCC prendra les mesures nécessaires et évaluera la validité et la gravité des allégations en obtenant les détails précis du cas.

Mesures disciplinaires

Le SCC ne tolère pas le non-respect, par ses employés, des Règles de conduite professionnelle et du Code de discipline énoncés dans la Directive du commissaire 060 - Code de discipline. Toutes les allégations d’inconduite du personnel font l’objet d’une enquête approfondie de la part du SCC, et des mesures disciplinaires peuvent être prises, au besoin, conformément aux Lignes directrices concernant la discipline du gouvernement du Canada et à l’Instrument de délégation des pouvoirs en matière de gestion des ressources humaines du Service. Les dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels empêchent la divulgation du nom et du titre de poste des employés touchés.

Coercition et violence sexuelles impliquant des détenus dans les établissements correctionnels

Le Rapport annuel 2019-2020 du Bureau de l’enquêteur correctionnel renferme quatre recommandations adressées au SCC et deux recommandations adressées au ministre de la Sécurité publique concernant la coercition et la violence sexuelles dans les établissements. L’enquêteur correctionnel recommande notamment au SCC d’élaborer une stratégie fondée sur des données probantes pour prévenir la coercition et la violence sexuelles, d’élaborer une directive du commissaire, d’offrir des programmes d’éducation, de sensibilisation et de formation sur la coercition et la violence sexuelles, ainsi que d’établir une alerte précise dans le SGD pour les auteurs de coercition et de violence sexuelles. Il recommande au ministre de la Sécurité publique d’ordonner au SCC de désigner des fonds en vue de la réalisation d’une étude indépendante nationale sur la prévalence de la coercition et de la violence sexuelles, de présenter un ensemble de mesures législatives à l’appui d’une approche de tolérance zéro à l’égard de la coercition et de la violence sexuelles et d’établir un mécanisme de production de rapports destinés au public.

L’adoption d’une approche de tolérance zéro à l’égard de la coercition et de la violence sexuelles est conforme à la politique du SCC et essentielle à ses activités. La priorité du SCC est de protéger la santé physique et mentale et la sécurité générale des personnes qui sont incarcérées et qui travaillent dans les établissements correctionnels fédéraux. Le SCC est d’accord avec le BEC et convient qu’il est important de mieux comprendre la question de la coercition et de la violence sexuelles au Canada.

Le SCC a mis en place un cadre pour établir des milieux correctionnels sécuritaires, lequel favorise l’efficacité des opérations et des interventions correctionnelles au moyen des pratiques de sécurité active, contribuant ainsi à la sécurité du public, du personnel et des délinquants (Directive du commissaire [DC] 566 - Cadre pour des milieux correctionnels sécuritaires et efficaces). Plus précisément, tous les membres du personnel qui interagissent directement avec les délinquants doivent adopter des pratiques de sécurité active lorsqu’ils assument leurs fonctions. Ils doivent notamment approfondir constamment leurs connaissances des activités et des comportements (tant positifs que négatifs) des délinquants au moyen de l’observation directe et d’interactions. Le SCC favorise l’utilisation de pratiques de sécurité active en vue de prévenir les incidents de sécurité, y compris les incidents de coercition et de violence sexuelles. Les cas de violence sexuelle, lorsqu’ils sont rapportés au personnel, doivent immédiatement être signalés et faire l’objet d’une enquête. De plus, le numéro de téléphone du Bureau de l’enquêteur correctionnel est programmé dans le compte téléphonique des détenus afin de leur permettre de téléphoner au Bureau en toute confidentialité pour lui demander de l’aide dans ces affaires.

Dans le cas d’une agression sexuelle ou d’une allégation d’agression sexuelle, le gestionnaire correctionnel, Bureau opérationnel, doit aviser le service de police ayant compétence principale, conformément à la DC 568-4 - Protection des lieux de crime et conservation des preuves. En outre, tout membre du personnel qui est informé d’une agression sexuelle doit la signaler conformément à la DC 568-1 - Consignation et signalement des incidents de sécurité. Les agressions sexuelles doivent aussi faire l’objet d’un Rapport de situation du directeur de l’établissement conformément à la DC 041 - Enquêtes sur les incidents. La rédaction d’un rapport du directeur de l’établissement nécessite que l’établissement recueille tous les faits pertinents concernant l’agression/allégation.

Une étude sur la coercition et la violence sexuelles sera menée, sous la direction de Sécurité publique, par des experts externes entièrement indépendants. L’étude permettra de recueillir de l’information qui contribuera à éclairer les politiques et les pratiques correctionnelles en matière de lutte contre la violence sexuelle dans les établissements fédéraux. La recherche permettra de recueillir de l’information et des données afin de cerner les lacunes en matière de connaissances. Elle se penchera sur les défis uniques auxquels doivent faire face les populations vulnérables, notamment les détenus ayant subi un traumatisme, les personnes LGBTQ2+, les femmes et les personnes ayant des problèmes de santé mentale. Un rapport provisoire sur les travaux entrepris devrait être rédigé d’ici le printemps 2021 et aidera à déterminer les prochaines mesures requises pour déceler, prévenir et régler les cas de violence sexuelle dans les établissements correctionnels.

En outre, compte tenu de la gravité de la question, le ministre de la Sécurité publique a accepté d’écrire au Comité permanent de la sécurité publique et nationale pour lui demander d’envisager la réalisation d’une étude indépendante, accompagnée d’un rapport sur ses conclusions, sur la coercition et la violence sexuelles dans les établissements correctionnels fédéraux.

Décès en établissement

Points à souligner :

Contexte :

Au moment de son décès, Dwayne Simard purgeait une peine de deux ans, huit mois et 15 jours pour voies de fait graves. M. Simard avait été réincarcéré après son arrestation le 27 février pour avoir enfreint certaines conditions de la libération conditionnelle qu’il s’était vu octroyer à la suite d’une peine antérieure.

Le 1er mars 2021, Dwayne Simard, incarcéré à l’Établissement de Stony Mountain, un pénitencier à niveaux de sécurité multiples situé dans la région des Prairies, est décédé alors qu’il se trouvait sous la garde du SCC.

Décès en établissement

Le SCC doit s’acquitter de responsabilités légales bien définies lorsqu’un détenu décède en établissement. En cas de décès en établissement, le SCC doit en aviser les personnes suivantes dans les plus brefs délais, peu importe la cause du décès :

Enquêtes

Des dispositions législatives et des politiques régissent les examens et les enquêtes menés par le SCC sur les décès en établissement, ainsi que les enquêtes sur d’autres incidents impliquant des délinquants.

Une enquête est ordonnée en cas de décès ou de blessures graves d’un détenu. Plusieurs facteurs sont pris en compte pour déterminer le niveau d’enquête qu’il convient d’ordonner (niveau I, niveau II, enquête locale, examen du dossier), notamment :

À la suite du décès en établissement d’un détenu sous responsabilité fédérale, le commissaire convoque un comité d’enquête nationale (dans le cas d’un décès de causes non naturelles) ou ordonne la tenue d’un examen du cas de décès (dans le cas d’un décès de causes naturelles) en vertu des articles 19 ou 20 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition. Le sous-commissaire principal, en consultation avec le directeur général, Enquêtes sur les incidents, déterminera quelles dispositions seront appliquées et quel type de processus d’enquête sera utilisé. Dans le cas dont il est question, le SCC mènera une enquête de niveau I, ce qui signifie qu’un membre de la collectivité siégera au comité d’enquête.

Lorsqu’un incident se produit en établissement ou dans la collectivité, le commissaire, le directeur général, Enquêtes sur les incidents, le directeur de l’établissement ou le directeur de district peut ordonner la tenue d’une enquête ou d’un examen du dossier. Une enquête sur un incident vise à :

Processus d’admission

Au cours du processus d’admission, les délinquants sont soumis à une évaluation des besoins en santé et à une vérification des besoins immédiats en matière de soins de santé mentale, clinique et/ou publique. Un agent correctionnel effectue une entrevue sur les besoins immédiats en santé mentale et un membre du personnel infirmier chargé des soins de santé physique effectue une évaluation préliminaire de l’état de santé dans les 24 heures suivant l’admission à l’établissement. Le Service correctionnel du Canada est tenu d’offrir des services de santé d’urgence aux détenus en tout temps. Les services sont assurés par des membres du personnel disponibles sur place ou sur appel, par d’autres établissements ou dans la collectivité.

À leur arrivée à un établissement, les détenus nouvellement admis sont soumis à une évaluation à l’admission effectuée par un professionnel de la santé agréé afin que l’on puisse déterminer leurs besoins immédiats et à long terme en matière de santé. Ils sont soumis au triage en vue de recevoir des soins de santé en fonction du caractère urgent de leurs besoins.

La politique du SCC stipule qu’un détenu présentant des besoins urgents à son admission fera l’objet d’une évaluation par un membre du personnel infirmier; ce dernier communiquera avec le médecin de service afin qu’une décision soit prise concernant l’initiation d’un traitement de façon urgente, au besoin.

Programme de vaccination contre la COVID-19

Points à souligner :

Contexte - Programme de vaccination contre la COVID-19

Le 8 janvier 2021, le Service correctionnel du Canada a commencé à vacciner les détenus contre la COVID-19 conformément aux lignes directrices établies par le Comité consultatif national de l’immunisation. Des cliniques ont été organisées par le personnel médical afin de garantir que les détenus âgés et médicalement vulnérables puissent avoir accès au vaccin. Dans certains cas et lorsque cela est jugé sécuritaire, les établissements qui ont un ou quelques détenus âgés considérés prioritaires pourront les envoyer se faire vacciner dans un établissement à proximité.

Le 12 mars, le SCC a terminé la première phase de vaccination contre la COVID-19. Dans le cadre de la phase I, des détenus ont été vaccinés dans les établissements suivants :

Approvisionnement

Le SCC a reçu des doses du vaccin de Moderna, lui permettant ainsi de commencer à vacciner les détenus âgés et vulnérables sur le plan médical en janvier 2021. Le SCC s’attend à recevoir plus de doses de Santé Canada à mesure qu’elles sont disponibles et continuera à vacciner les détenus au cours des prochains mois. Le SCC dispose des fournitures nécessaires pour administrer le vaccin de Moderna, y compris les seringues et les tampons à l’alcool, lesquels proviennent de la réserve nationale de l’Agence de la santé publique du Canada. Le SCC possède des congélateurs surveillés (-20 °C) pour l’entreposage des doses des vaccins contre la COVID-19 dans ses pharmacies régionales. Des doses seront expédiées aux unités de soins de santé selon les besoins.

Phase I

Le SCC a mis en place un processus intégré de gestion du risque dans le cadre duquel des décisions opérationnelles sont régulièrement prises en étroite collaboration avec les autorités de santé publique, les syndicats, les Aînés et les intervenants afin de prévenir et de limiter la propagation de la COVID-19. Le SCC s’attend à vacciner environ 600 détenus dans le cadre de la phase 1. D’autres détenus pourront être vaccinés contre la COVID-19 au cours de phases ultérieures, à mesure que des doses seront reçues et selon les orientations du CCNI en matière de vaccination prioritaire. D’autres vaccins devraient être distribués tout au long de l’année.

Le SCC a mis en place une stratégie de vaccination qui cadre avec l’approche adoptée par le gouvernement du Canada, laquelle est fondée sur les recommandations et l’orientation du Comité consultatif national de l’immunisation. L’approche du SCC est conforme à celle adoptée lors de situations de santé publique antérieures, comme celle du H1N1, où un processus semblable a été suivi.

Le SCC est tenu d’offrir la vaccination aux personnes incarcérées dans les établissements correctionnels fédéraux. Conformément aux orientations du Comité consultatif national de l’immunisation, les détenus âgés et vulnérables sur le plan médical ont eu la chance d’être vaccinés au cours de la phase I. Par la suite, le SCC entend offrir la vaccination contre la COVID-19 à tous les détenus sous responsabilité fédérale d’ici la fin de l’année 2021. Les délinquants dans la collectivité pourront être vaccinés par les autorités sanitaires provinciales et territoriales.

Mesures liées à la COVID-19 dans les services correctionnels fédéraux

Points à souligner :

Contexte - Mesures liées à la COVID-19 dans les services correctionnels fédéraux

Le SCC a mis en place un certain nombre de mesures pour protéger le personnel et la population carcérale contre la COVID-19.

Mesures en place

Cas parmi les détenus

Dans la région des Prairies, l’Établissement de Drumheller (sécurité moyenne) recense 13 cas et le Pénitencier de la Saskatchewan (sécurité moyenne) en recense un. Dans la région de l’Ontario, l’Établissement de Millhaven (sécurité maximale) en recense un. À ce jour, cinq décès liés à la COVID-19 ont été signalés dans les établissements fédéraux.

Équipement de protection individuelle

Le SCC continue de prendre des mesures exceptionnelles pour prévenir la propagation de la COVID-19 dans tous ses établissements afin de limiter le risque pour les détenus et le personnel, ce qui comprend le port de masques par tous au sein des établissements. De l’équipement de protection individuelle additionnel est mis à la disposition des employés qui en ont besoin, y compris le personnel des soins de santé.

Vaccination

Le 8 janvier 2021, le SCC a commencé à vacciner les détenus contre la COVID-19 conformément aux lignes directrices établies par le Comité consultatif national de l’immunisation. Des cliniques ont été organisées par le personnel médical afin de garantir que les détenus âgés et médicalement vulnérables puissent avoir accès au vaccin.

Le 12 mars, le SCC a terminé la première phase de vaccination contre la COVID-19. Dans le cadre de la phase I, des détenus ont été vaccinés dans les établissements suivants :

Le SCC prévoit être en mesure de procéder à la deuxième phase de vaccination au printemps. Les groupes prioritaires de la phase 2 comprennent tous les employés et les résidents de milieux de vie collectifs, tels que les établissements correctionnels. Le SCC continue de travailler étroitement avec l’Agence de la santé publique du Canada, les provinces et les autorités locales de santé publique pour faciliter l’accès du personnel correctionnel au vaccin, selon les priorités établies par le CCNI pour la phase 2.

Suspension des visites dans les établissements

Le SCC surveillera la situation de près à mesure qu’elle évoluera et adaptera son approche en consultation avec ses partenaires de la santé publique à l’échelle du pays. Dès que l’on signalera un cas de transmission dans une unité opérationnelle, les employés non essentiels et les visiteurs ne seront plus autorisés à y entrer jusqu’à ce que l’éclosion soit maîtrisée. La liste des établissements touchés par des fermetures se trouve ici.

L’accès des visiteurs aux établissements sera restreint s’ils visitent un établissement dans une région où le risque est identifié comme étant modéré à élevé selon le Cadre national de gestion du risque associé à la COVID-19 du SCC ou lorsque des restrictions liées aux déplacements interprovinciaux et intraprovinciaux s’appliquent.

Les délinquants continueront de participer aux programmes et aux activités sur place qui favorisent leur réadaptation. Les services de santé continueront d’être offerts et les permissions de sortir pour des raisons médicales et humanitaires se poursuivront, au besoin. Les délinquants sont encouragés à demeurer en contact avec leurs familles et leurs proches par téléphone ou par vidéoconférence.

Visites par vidéoconférence

Depuis le début de la pandémie, le SCC a installé, partout au pays, des bornes supplémentaires pour les visites par vidéoconférence. De plus, le SCC a prolongé les heures auxquelles les visites par vidéoconférence sont disponibles à plusieurs unités opérationnelles et a augmenté la bande passante pour soutenir le recours à la vidéoconférence.

En plus d’avoir accès à des appels téléphoniques, les détenus peuvent communiquer avec leurs visiteurs par vidéoconférence directe, au moyen de la technologie virtuelle d’un ordinateur de l’établissement, ce qui leur permet de développer et de maintenir des liens familiaux et communautaires lorsque des visites en personne ne peuvent avoir lieu.

Avant la pandémie de COVID-19, 57 bornes pour les visites par vidéoconférence étaient accessibles aux détenus dans les établissements du SCC. Depuis, ce nombre a augmenté de 78 %, puisque 102 bornes sont maintenant accessibles. En moyenne, 223 séances de visite par vidéoconférence ont été tenues chaque jour dans les établissements du SCC à l’échelle du pays, ce qui représente une augmentation importante comparativement à la moyenne de 41 séances tenues quotidiennement avant la pandémie.

Mise en liberté des délinquants

Alors qu’il participe pleinement à l’effort de santé publique pancanadien pour lutter contre la COVID-19, le SCC continue de remplir ses obligations en ce qui a trait aux soins et à la garde des détenus pour les préparer en vue de leur mise en liberté en toute sécurité dans la collectivité.

Le SCC et la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) continuent de libérer des détenus admissibles conformément à la loi. Un certain nombre de facteurs sont pris en compte dans les décisions relatives à la mise en liberté, la sécurité publique étant le critère prépondérant. La COVID-19 et d’autres questions liées à la santé ne sont que quelques-uns des nombreux facteurs pris en compte dans la mise en liberté de délinquants dans la collectivité. 

Le SCC, en consultation avec la CLCC, s’est efforcé de rationaliser le processus de préparation des dossiers des délinquants. De plus, la CLCC veille à ce que les cas soient traités le plus rapidement possible, en continuant de suivre un processus décisionnel fondé sur les risques et des données probantes.

Depuis le début du mois de mars 2020, la population carcérale fédérale a diminué de 1 531 détenus (en date du 14 mars 2021). Cette réduction est attribuable à une diminution des admissions en provenance des provinces et des territoires, combinée aux mises en liberté dans la collectivité. Nous prévoyons que cette tendance à la baisse au sein de la population carcérale fédérale se poursuivra au cours des prochains mois.

Le SCC mobilise continuellement ses partenaires de la collectivité pour veiller à ce que les délinquants mis en liberté sous condition bénéficient d’un environnement sûr, sécuritaire et positif à leur retour dans la collectivité. Il s’agit là d’un aspect important de toute réinsertion sociale sécuritaire et réussie.

Réduction du personnel en raison de l’isolement

Des membres du personnel à un certain nombre d’établissements du SCC ont été déclarés positifs à la COVID-19. Le SCC collabore avec les autorités de santé publique à la recherche des contacts afin de veiller à ce que les contacts étroits s’isolent à la maison et qu’un dépistage additionnel soit réalisé, au besoin. 

Le SCC évalue régulièrement les décisions opérationnelles prises concernant les horaires et les activités lorsqu’il examine les niveaux de dotation. Les niveaux de dotation sont surveillés et évalués quotidiennement, puis ils sont ajustés au besoin. Les membres du personnel sur place font preuve de souplesse et certains ont fait des heures prolongées pour répondre aux exigences opérationnelles afin d’assurer la gestion des établissements.

Programmes offerts pendant la pandémie de COVID-19

En juillet 2020, le SCC a repris la prestation des programmes correctionnels en groupe dans ses établissements. Un cadre intégré de gestion du risque a été élaboré en collaboration avec des experts en santé publique. Ce cadre décrit différentes catégories de risque et des stratégies d’atténuation associées à chaque activité opérationnelle visant à protéger le personnel, les délinquants et le public. Si, à tout moment, les risques associés à une activité changent, le cadre intégré de gestion du risque définit les mesures à prendre en réponse à ce changement.

La participation aux programmes demeure un élément essentiel de la réinsertion sociale. Le SCC s’emploie à relever les défis engendrés par la pandémie de COVID-19 tout en reprenant la prestation des programmes dans le respect des nouvelles mesures de santé et de sécurité en place. Le SCC a accordé un accès prioritaire aux programmes aux délinquants à risque élevé et à ceux dont la mise en liberté approche. Compte tenu des réalités opérationnelles et en matière de santé publique, le SCC a favorisé le recours à des méthodes différentes pour la prestation des programmes, comme la vidéoconférence. Le SCC offre également des programmes dans la collectivité. Les délinquants qui n’ont pas terminé de programmes en établissement peuvent participer à des programmes/programmes de maintien des acquis dans la collectivité.

Outils d’évaluation du risque - Autochtones

Points à souligner :

Contexte - Outils d’évaluation du risque - Autochtones

Tous les délinquants admis dans un établissement correctionnel fédéral sont soumis à une évaluation afin de s’assurer qu’ils sont placés au niveau de sécurité approprié et qu’ils reçoivent les programmes et les services requis pour répondre à leurs besoins particuliers. L’évaluation de la cote de sécurité d’un délinquant est réalisée conformément à la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et au Règlement sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ( RSCMLC).

L’approche adoptée par le SCC en vue de l’évaluation initiale et de la réévaluation de la cote de sécurité mise sur l’utilisation d’instruments d’évaluation fondée sur des données probantes, comme l’Échelle de classement initial par niveau de sécurité, l’Échelle de réévaluation du niveau de sécurité et l’Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour les délinquantes, qui sont combinés à l’exercice d’un jugement professionnel par des employés spécialisés et à la réalisation d’évaluations psychologiques, le cas échéant. Conformément à l’article 18 du RSCMLC, le SCC doit considérer les trois facteurs suivants pour déterminer la cote de sécurité d’un délinquant : l’adaptation à l’établissement; le risque d’évasion; et le risque pour le public en cas d’évasion. La cote de sécurité d’un délinquant est réévaluée régulièrement tout au long de sa peine, y compris après la réussite d’un programme, pour veiller à ce qu’il continue d’être placé au niveau de sécurité approprié.

Formation du personnel

Étant donné l’importance d’évaluer soigneusement les besoins uniques de chaque délinquant, y compris les facteurs sociaux et culturels qui peuvent avoir une incidence sur la manière dont ils réagissent tout au long du processus correctionnel, le personnel chargé d’évaluer le niveau de sécurité d’un détenu reçoit une formation complète sur la manière de prendre en compte ses besoins ethniques, culturels, religieux et/ou linguistiques.

Tous les employés doivent suivre une formation obligatoire sur la diversité et la compétence culturelle dans le cadre de laquelle ils doivent démontrer une compréhension de la diversité inclusive pour tous; repérer les places individuelles de privilège et déterminer comment elles sont liées à leur travail au sein du SCC; et trouver des façons de mieux travailler dans une optique de diversité et de compétence culturelle auprès des délinquants, des employés, des visiteurs et du public.

Délinquants autochtones

Le SCC continue d’observer une augmentation du nombre de délinquants autochtones purgeant une peine de ressort fédéral. À la fin de l’exercice 2019-2020, les délinquants autochtones représentaient 30 % du nombre total de délinquants incarcérés, et les délinquantes autochtones représentaient 44 % du nombre total de délinquantes incarcérées.

En 2018, en réponse au rapport publié en 2014 par le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) intitulé « La préparation des détenus autochtones à la mise en liberté », le SCC a précisé dans sa politique qu’une réévaluation de la cote de sécurité doit être effectuée dans les 30 jours suivant la réussite d’un programme principal par un détenu autochtone ayant une cote de sécurité maximale ou moyenne. De plus, une réévaluation de la cote de sécurité est effectuée au moins tous les six mois pour les détenus autochtones participant aux interventions préparatoires aux Sentiers autochtones/unités des Sentiers autochtones. Au cours des dernières années, le SCC a effectué plusieurs études sur certains de ces principaux outils de classement, et il mène, à l’heure actuelle, d’autres recherches connexes. Par exemple, le SCC collabore avec des partenaires universitaires afin de mener des consultations auprès des collectivités autochtones sur l’élaboration d’outils d’évaluation du risque pour les délinquants autochtones.

Le SCC s’emploie à contrer la représentation disproportionnelle des Autochtones dans les établissements carcéraux par une foule de programmes, notamment les suivants :

Les décisions concernant la détermination de la peine échappent au contrôle du SCC. Le SCC peut toutefois exercer une influence sur la période de détention des délinquants autochtones en offrant des programmes et des interventions adaptés à leur culture pour éliminer le risque qu’ils représentent, fournir des programmes de réadaptation efficaces et favoriser leur réinsertion sociale. Il y a eu une augmentation importante du pourcentage de mises en liberté discrétionnaires chez les délinquants autochtones; ce taux est passé de 23,5 % en 2013-2014 à 40,1% en 2019-2020.

Délinquants de race noire

À la fin de l’exercice 2019-2020, 8,8 % des délinquants incarcérés étaient de race noire, alors que 7,1 % des délinquants sous surveillance dans la collectivité étaient de race noire. De 2015­2016 à 2019-2020, une baisse proportionnelle des délinquants incarcérés de race blanche de 17 % a été enregistrée, alors qu’une baisse des délinquants incarcérés de race noire de 3,2 % a été enregistrée.

Le SCC mène des recherches pour mieux comprendre l’expérience des délinquants ethnoculturels qui sont sous sa responsabilité, y compris les délinquants de race noire. Ce projet pluriannuel a déjà mis en évidence le profil et la diversité de cette population, et des résultats de recherche émergents ont été publiés en 2019. Le SCC examine actuellement certains aspects de l’expérience en milieu carcéral, y compris la participation aux programmes correctionnels, l’éducation et les emplois. Le SCC se penchera également sur la réinsertion sociale des délinquants ethnoculturels en ce qui a trait à la participation aux programmes, aux possibilités d’emploi et à l’atteinte de la fin de la peine. Le rapport de recherche complet devrait être disponible à l’automne 2021.

À l’heure actuelle, les délinquants noirs se voient offrir un ensemble varié de services et d’interventions visant à appuyer leur réinsertion sociale. Les initiatives mises de l’avant comprennent ce qui suit : répondre aux besoins en matière d’emploi et de mentorat d’une manière adaptée à la culture; offrir aux délinquants et au personnel des exposés adaptés à la culture présentés par des membres de la collectivité; se livrer à des activités de liaison avec la collectivité; offrir des interventions régulières effectuées par un agent de projet, Engagement communautaire et Services ethnoculturels; et offrir du matériel adapté à la culture. De plus, le SCC offre une formation obligatoire visant à accroître les compétences culturelles des employés.

Il n’existe aucun programme correctionnel adapté à la culture des délinquants noirs, mais leur taux de participation au Modèle de programme correctionnel intégré et aux Programmes correctionnels pour délinquantes et leur taux de réussite sont positifs. Certains établissements bénéficient également de la participation et des activités de groupes de détenus composés essentiellement de délinquants de race noire. Ces groupes, dont l’Association des détenus de race noire (BIFA), les groupes chrétiens, les groupes rastafariens et les groupes musulmans, veillent à la sensibilisation, à l’éducation et à la création d’un sentiment d’appartenance et d’estime de soi chez les délinquants noirs.

Délinquantes

En novembre 2019, l’Échelle de réévaluation du niveau de sécurité pour les délinquantes (ERNSD) a été modifiée pour refléter l’élimination de l’isolement et les placements dans une unité d’intervention structurée. La nouvelle ERNSD tient compte de différents indicateurs, comme le nombre de condamnations pour des infractions disciplinaires graves, le nombre d’incidents signalés, le niveau de rémunération, la motivation et les progrès dans le cadre de l’exécution du Plan correctionnel et le maintien de contacts positifs avec la famille.

En septembre 2019, la Direction de la recherche au SCC a évalué la fiabilité et le bien-fondé de la nouvelle ERNSD et déterminé que son utilisation demeure pertinente pour les délinquantes autochtones et non autochtones.

Incident survenu au Québec - Comité d’enquête nationale conjointe

Points à souligner :

Contexte - Incident survenu au Québec

Eustachio Gallese, un délinquant sous responsabilité fédérale, purge une peine d’emprisonnement à perpétuité depuis le 16 décembre 2006. Il a été condamné pour le meurtre de sa femme. L’infraction à l’origine de la peine a été perpétrée le 21 octobre 2004. Il s’est vu octroyer sa première semi-liberté (SL) le 26 mars 2019. Le 19 septembre 2019, sa SL a été prolongée, et sa libération conditionnelle totale a été refusée. Le 23 janvier 2020, sa SL a été suspendue en raison de sa participation présumée à un autre meurtre. Il a été accusé et reconnu coupable de meurtre au premier degré, le 27 février 2020, à la suite du décès de Marylène Levesque. Le délinquant Gallese demeure sous responsabilité fédérale.

Recommandations du comité d’enquête nationale conjointe

Le comité d’enquête nationale conjointe du Service correctionnel du Canada et de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) sur les circonstances entourant le meurtre de Marylène Levesque commis par le délinquant Eustachio Gallese a été convoqué le 3 février 2020. Il était composé de cinq membres possédant les compétences et l’expérience requises pour mener cette enquête, dont deux coprésidents externes indépendants du SCC et de la CLCC, qui sont criminologues. Ils ont mené des entrevues et examiné tous les documents et les faits entourant la mise en liberté et la surveillance du délinquant qui était en semi-liberté au moment où l’incident est survenu, puis ils ont présenté des conclusions et des recommandations portant sur les thèmes suivants : la collecte et la communication de renseignements, la surveillance dans la collectivité, la formation et le processus décisionnel de la CLCC.

Dans son rapport, le comité d’enquête a formulé cinq recommandations :

Aucune recommandation n’a été formulée pour la CLCC. Toutefois, le comité d’enquête a constaté ce qui suit en ce qui a trait à la CLCC :

Fait important, il a été précisé dans le rapport que les commissaires avaient explicitement interdit au délinquant de fréquenter des salons de massage pour fins sexuelles.

Réponse du SCC aux recommandations du comité d’enquête

Le SCC a examiné et analysé attentivement les recommandations du comité d’enquête, puis les a acceptées dans le cadre de son engagement à faire tout en son pouvoir pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.

Le SCC prend les mesures suivantes pour donner suite aux recommandations formulées dans le rapport :

Maintenant que le comité d’enquête a terminé son rapport, le SCC a lancé des enquêtes disciplinaires, conformément aux lignes directrices du Conseil du Trésor, afin de déterminer si des mesures d’imputabilité additionnelles sont requises. Depuis l’incident, les employés qui ont participé directement à la surveillance et à la supervision de ce cas ont été réaffectés à d’autres tâches et n’assurent plus la surveillance de délinquants.

Enjeu médiatique actuel concernant Dannick Lessard

En octobre 2012, Ryan Wolfson a tiré neuf balles sur Dannick Lessard, ancien joueur de hockey, à l’extérieur d’un bar de la région de Mirabel, au Québec. Au moment de l’infraction, Ryan Wolfson était illégalement en liberté dans le cadre de sa libération d’office et il purgeait sa troisième peine de ressort fédéral pour introduction par effraction (5 chefs) et introduction par effraction avec intention de commettre une infraction (2 chefs). Dannick Lessard a intenté une action en justice, alléguant que le SCC et la CLCC n’ont pas protégé la sécurité du public en libérant Ryan Wolfson trop tôt, et a comparé son histoire à celle de Marylène Levesque, indiquant que les mêmes erreurs ont été commises. Dannick Lessard réclame maintenant au SCC la somme de 3,2 millions de dollars.

À la suite de l’infraction, Ryan Wolfson a été condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité en octobre 2016, pour meurtre au premier degré (1 chef), tentative de meurtre (2 chefs) et possession d’une arme à feu (1 chef).

Cellules nues

Points à souligner :

Le Service correctionnel du Canada est résolu à offrir des services correctionnels sécuritaires, humains et efficaces aux délinquants du Canada.

Contexte - Cellules nues

Les cellules nues sont l’un des nombreux outils utilisés pour prévenir l’introduction d’objets interdits dans les établissements. L’ingestion d’objets interdits peut avoir de graves conséquences sur la santé et la sécurité d’une personne. Les cellules nues permettent d’assurer une surveillance étroite des détenus soupçonnés d’avoir dissimulé des objets interdits dans des cavités corporelles afin de veiller à leur sécurité.

Selon l’article 51 de la LSCMLC,le directeur de l’établissement peut, s’il est convaincu qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’un détenu a ingéré un objet interdit ou l’a dissimulé dans une cavité corporelle, autoriser par écrit le placement du détenu dans une cellule sans appareils sanitaires, avec avis en ce sens au personnel médical, jusqu’à l’expulsion de l’objet.

Procédures relatives à l’utilisation de cellules nues

Les procédures relatives à l’utilisation de cellules nues en place sont décrites dans la Directive du commissaire 566-7 ‒ Fouille des détenus. Elles prévoient la fouille de chaque selle par un agent correctionnel/intervenant de première ligne. Suivant l’expulsion possible d’un objet interdit, tout objet récupéré devra être traité en suivant les procédures énoncées dans la Directive du commissaire 568-5 ‒ Gestion des objets saisis.

Dès qu’un délinquant est placé dans une cellule nue, il se voit offrir la possibilité de recourir sans délai à l’assistance d’un avocat. Pendant son placement en cellule nue, le détenu a de la literie, de la nourriture, des vêtements et des articles de toilette adéquats. Le SCC fournit également un accès raisonnable à des services d’aide médicale, psychologique et spirituelle, et un professionnel de la santé rend visite au détenu quotidiennement. Des activités limitées sont autorisées pourvu qu’elles ne compromettent pas la récupération des objets interdits.

Aucune durée maximale n’est prescrite par la loi et la politique pour le placement en cellule nue, mais la politique exige que le directeur de l’établissement examine chaque placement tous les jours, comme il est stipulé à l’annexe E de la Directive du commissaire 566-7. Le délinquant peut présenter des observations écrites qui seront prises en compte dans le cadre de cet examen quotidien.

Améliorations relatives à l’utilisation des cellules nues

Au fil des ans, le SCC a apporté nombre d’améliorations aux exigences relatives aux cellules nues. On a présenté dans le cadre stratégique (Directive du commissaire no 566­7 - Fouille des détenus) mis à jour en juin 2012 des exigences nationales pour les placements en cellules nues, qui comprenaient une supervision et une surveillance accrues. Les garanties procédurales énoncées dans la politique exigent que le directeur de l’établissement examine le placement tous les jours. Pour permettre qu’une personne autre que le directeur de l’établissement effectue la surveillance, il faut aviser le sous-commissaire adjoint, Opérations correctionnelles, à l’administration régionale de tout placement de plus de 72 heures. Le SCC envisagera des garanties et des mesures de surveillance additionnelles liées à l’utilisation de cellules nues.

4. Faits et chiffres importants

Population des délinquants

À la fin de l’année civile 2020, le SCC gérait 21 996 délinquants, soit 12 588 en établissement et 9 408 sous surveillance dans la collectivité. Parmi les délinquants dans la collectivité, 17 % étaient en semi-liberté, 48 % étaient en liberté conditionnelle totale, 30 % étaient en liberté d’office et 5 % étaient visés par une ordonnance de surveillance de longue durée.

(Source : Système intégré de rapports-modernisé - Entrepôt de données. Données à jour jusqu’au 2020-12-27.)

Milieu opérationnel

À l’échelle nationale, le SCC gère 43 établissements (6 établissements à sécurité maximale, 9 établissements à sécurité moyenne, 5 établissements à sécurité minimale, 12 établissements à niveaux de sécurité multiples et 11 établissements regroupés), 14 centres correctionnels communautaires et 92 bureaux de libération conditionnelle et bureaux secondaires. Le SCC est également responsable de la gestion de quatre pavillons de ressourcement (comptabilisés dans les 43 établissements) et travaille en partenariat avec les collectivités autochtones pour soutenir la réinsertion des délinquants autochtones dans leur collectivité.

Effectif du SCC

Le SCC compte environ 18 261 employés dans un grand nombre de secteurs. Au 21 janvier 2021, le personnel de première ligne du SCC comprenait :

Résultats du SCC

Voici les résultats dans un certain nombre de secteurs différents à la fin de l’exercice 2019­2020 :

5. Rapports sommaires précédents de comités

22 février 2021 - SECU (projet de loi C-228, Loi établissant un cadre fédéral visant à réduire la récidive)

Rapport Sur La Réunion D’un Comité De La Chambre Des Communes

Nom du Comité :Comité permanent de la sécurité publique et nationale
Date et heure : Le lundi 22 février 2019 - de 16 h 30 à 18 h 38
Objet :Projet de loi C-228, Loi établissant un cadre fédéral visant à réduire la récidive

Témoins :

Parrain du projet de loi
Richard Bragdon, député

À titre individuel
Graydon Nicholas, titulaire d’une chaire fondée en études autochtones, St. Thomas University

Société John Howard
Catherine Latimer, directrice exécutive

Texas Offenders Reentry Initiative
Tina Naidoo, directrice exécutive

Aperçu

Dans son discours d’ouverture, M. Bragdon a expliqué que près de 25 % des personnes mises en liberté finissent par revenir dans le système carcéral dans les deux ans qui suivent, un chiffre qui atteint près de 40 % dans la population autochtone. Il a insisté sur le fait que le cycle doit être brisé et que le projet de loi permettra d’y parvenir. Il créera un groupe de travail qui examinera les problèmes qui conduisent à la récidive, y compris les modèles de travail qui ont eu du succès. Il a indiqué qu’il existe d’excellents modèles et organisations dont nous pouvons apprendre et importer des pratiques exemplaires, ainsi que des secteurs qui travaillent ensemble pour apporter des changements durables.

M. Nicholas a donné un aperçu de son parcours et de ce qui l’a amené à traiter avec des délinquants en tant que travailleur social et juge provincial. Il a décrit les conditions dans lesquelles les délinquants peuvent récidiver et le feront, et a souligné les obstacles auxquels sont confrontés les délinquants noirs et autochtones.

Mme Naidoo a donné un aperçu de son organisation et a expliqué que le Texas est connu comme la capitale de l’incarcération aux États-Unis. Elle a indiqué qu’au moment où son organisation a été créée, un Américain sur trente-deux était sous le contrôle du système judiciaire américain et que pour deux dollars dépensés dans le cadre de leur programme, les États-Unis versaient un dollar. Plus de 400 citoyens ont bénéficié du programme dans sa première année d’existence. Elle a expliqué que le programme a connu des succès en matière de logement, d’emploi et de renforcement des familles. Pendant la pandémie de COVID-19, son organisation s’est bien adaptée à une plateforme virtuelle et peut maintenant servir plus d’individus en moins de temps. Parmi les réussites, le taux d’emploi des clients a augmenté de 40 %. Elle a souligné que le projet de loi C-228 placera le Canada à l’avant-garde du système de justice.

Mme Latimer a donné un aperçu de son organisation et a indiqué que ses racines sont dans le soutien à la réinsertion sociale des prisonniers. Elle a expliqué qu’il y a un large consensus sur le fait que nous voulons que les individus qui sortent de prison soient des citoyens respectueux des lois, mais que le chemin du retour pour les prisonniers est difficile et comporte de nombreux obstacles. Malgré les difficultés qu’ils rencontrent, la majorité d’entre eux ne retournent pas en prison, mais ils sont encore nombreux à le faire. Les enjeux clés sont le logement, les soins de santé et l’emploi. Des solutions ont été créées pour lutter contre ces problèmes, mais il est nécessaire de collaborer davantage. Elle a plaidé en faveur du soutien à l’adoption du projet de loi C-228.

Points saillants de l’audience pertinents pour le SCC

En réponse à des questions concernant les enjeux autochtones, Mme Latimer a indiqué que toute intervention proposée doit trouver un écho chez la personne qui la reçoit. Il faut mettre à l’essai les programmes et modifier les outils de calcul des risques pour certains groupes. M. Nicholas a expliqué qu’il manque, dans le système carcéral, un élément de spiritualité autochtone qui aiderait les Autochtones à s’y intégrer.

Suivi

Aucun.

Information complémentaire : Pour une transcription officielle détaillée des débats, consultez le site Web du Comité. Notez que les transcriptions prennent plusieurs jours ouvrables avant d’être disponibles. Dans certains cas, les « bleus » officieux de l’audience peuvent être fournis par les Relations parlementaires du SCC, sur demande.

1er février 2021 - SECU (Circonstances entourant la mort d’une jeune femme)

Rapport Sur La Réunion D’un Comité De La Chambre Des Communes

Nom du Comité : Comité permanent de la sécurité publique et nationale
Date et heure : Le jeudi 1er février 2021 - de 15 h 10 à 17 h 30
Objet : LaCommission des libérations conditionnelles et les circonstances entourant la mort d’une jeune femme

Témoins :

Project Intervention Prostitution Québec Inc.
Josianne Grenier, adjointe au développement

Stella, l’amie de Maimie
Sandra Wesley, directrice générale

Association des services de réhabilitation sociale du Québec
David Henry, directeur général et criminologue

Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice 
David Neufeld, vice-président national et vice-président régional, Services communautaires du Service correctionnel du Canada/Commission des libérations conditionnelles du Canada - Ouest

Stan Stapleton, président national

Aperçu

Dans son discours d’ouverture, Mme Grenier a donné un aperçu de son organisation et a expliqué qu’elle collabore et échange son expertise avec d’autres organisations, comme les écoles et la police. Elle a expliqué que son organisation a une position neutre sur la prostitution. Son message de base est que la décriminalisation de la prostitution doit être soutenue. Elle a souligné que le cas de Marylène Levesque a été très médiatisé parce qu’elle était blonde et avait les yeux bleus, mais qu’en réalité, des prostituées sont tuées tous les jours. Elle a demandé une révision complète de la législation et souligné que la loi actuelle a une idéologie et un objectif qui maintiennent que la prostitution est mauvaise; si les lois, les programmes et les politiques nient qu’elle existe, nous plaçons les valeurs devant la sécurité des personnes.

Mme Wesley a donné un aperçu de son organisation. Son message au Comité était semblable à celui de Mme Grenier. Les travailleuses du sexe ont droit à la sécurité et, à moins que la prostitution ne soit décriminalisée et que la stigmatisation qui entoure le commerce du sexe ne soit inversée, elles ne seront pas en sécurité ni protégées.

M. Henry a donné un aperçu de son organisation et de son processus de consultation. Il a expliqué que les maisons de transition sont un lieu où les délinquants peuvent avoir accès à divers programmes. Il a donné un aperçu des trois types de maisons de transition. Il a expliqué que les CRC sont des maisons de transition classiques, entièrement autonomes, gérées par des bénévoles de la collectivité et qui choisissent leurs résidents. Ils ont des normes pour définir les programmes à offrir, les admissions et une variété d’autres questions. Leur succès est indéniable, puisque le taux de récidive est inférieur à 2 % pendant le séjour du délinquant. Il a convenu que les recommandations du comité d’enquête permettront d’améliorer la surveillance dans les collectivités, mais croit que le SCC devrait aller au-delà des recommandations.

M. Stapleton a donné un aperçu de son organisation. Il a expliqué que le travail des agents de libération conditionnelle commence par une évaluation à l’arrivée dans un établissement. Il a expliqué que la Commission des libérations conditionnelles du Canada impose des conditions à la mise en liberté des délinquants. Il a poursuivi en expliquant que les agents de libération conditionnelle n’ont pas toujours le temps d’examiner les documents judiciaires parce que des postes ont été supprimés et qu’il faut beaucoup de temps pour recevoir les documents. De nombreux agents de libération conditionnelle doivent se débrouiller avec des procédures administratives complexes. De plus, en raison des réductions budgétaires, la quasi-totalité de la formation est désormais virtuelle et ne correspond pas toujours à leurs besoins. Il a donné un aperçu du rapport de 2019 du SESJ et a expliqué que les agents de libération conditionnelle ne peuvent pas toujours prédire ce que fera un délinquant, soulignant que la diminution de la charge de travail faciliterait leur travail. Il a indiqué que le SCC n’a pas répondu au rapport et exhorte le Comité à examiner le rapport du comité d’enquête et à se rappeler que si l’on ne donne pas aux agents de libération conditionnelle les outils dont ils ont besoin, d’autres tragédies se produiront.

Points saillants de l’audience pertinents pour le SCC

En réponse aux questions concernant l’évaluation des délinquants, Mmes Grenier et Wesley ont indiqué que, de l’avis général, le rapport indique clairement que M. Gallese a bénéficié de services de réhabilitation appropriés, mais qu’une réévaluation n’a pas été effectuée. Il a été expliqué que même si le SCC et la CLCC avaient pu empêcher ce décès tragique, il aurait pu tout aussi bien s’agir d’un délinquant qui ne présentait aucune menace évidente.

En réponse aux questions concernant la Maison Painchaud, M. Henry a expliqué que la surveillance directe s’inscrivait dans une longue tradition au Québec et que le SCC doit pouvoir compter sur des partenaires pour assurer la sécurité et la réinsertion sociale. Il a convenu qu’il n’existe pas d’approche unique de surveillance, mais que le SCC est allé au-delà des recommandations du rapport du comité d’enquête. Il a déclaré que son organisation n’a pas attendu le rapport pour agir sur le terrain et trouve regrettable que tout le travail qui a été fait n’ait pas été examiné par le SCC.

Il a indiqué qu’il est difficile de généraliser les reproches. La Maison Painchaud existe depuis 50 ans, et, durant cette période, une seule personne a commis un meurtre. Tous les rapports précédents ont été positifs.

En réponse aux questions concernant les réductions de financement, M. Neufeld a expliqué que de 6 à 7 % du budget du SCC est alloué à la collectivité et que le reste est destiné à la structure des établissements et à la sécurité. En ce qui concerne le travail général, chaque employé joue un rôle concret dans la réhabilitation. Des investissements doivent être faits là où le problème se pose, et il est important de comprendre que n’importe qui peut être incarcéré, mais qu’une fois de retour dans la collectivité, il peut y avoir de nombreux problèmes qui ne peuvent être résolus que par des ressources supplémentaires dans ces collectivités.

En réponse à des questions concernant les programmes, M. Stapleton a indiqué que les délinquants doivent parfois attendre longtemps avant de pouvoir participer à un programme de réhabilitation et que certains programmes ne conviennent pas à certains délinquants. Afin d’offrir les programmes, il faut davantage de personnel.

Suivi

Aucun.

Information complémentaire : Pour une transcription officielle détaillée des débats, consultez le site Web du Comité. Notez que les transcriptions prennent plusieurs jours ouvrables avant d’être disponibles. Dans certains cas, les « bleus » officieux de l’audience peuvent être fournis par les Relations parlementaires du SCC, sur demande.

6. Aperçu du comité

Profil des membres du comité

Parti libéral du Canada

Photo: John McKay

Nom :
John McKay

Autre(s) rôle(s) :
Président du SECU

Circonscription :
Scarborough—Guildwood

Province :
Ontario

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
1997

Profession antérieure :
Avocat et politicien canadien

Déclarations sur la question :

  • Intérêts liés aux Autochtones dans le système correctionnel fédéral
 

Photo: Pam Damoff

Nom :
Pam Damoff

Autre(s) rôle(s) :
Secrétaire parlementaire du ministre des Services aux Autochtones

Circonscription :
Oakville-Nord—Burlington

Province :
Ontario

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Profession antérieure :
Ancienne promotrice immobilière

Déclarations sur la question :

  • Manifeste beaucoup d’intérêt pour les sujets liés aux services correctionnels
  • S’est récemment prononcée en faveur d’une étude sur la manière de réhabiliter les personnes en prison afin de s’assurer que les délinquants ne récidivent pas
  • A manifesté de l’intérêt pour les délinquantes autochtones
  • A récemment pris la parole à propos de l’augmentation du nombre d’Autochtones et de Canadiens de race noire incarcérés
  • A récemment manifesté un intérêt à l’égard des programmes
 

Photo: Angelo Iacono

Nom :
Angelo Iacono

Autre(s) rôle(s) :
Membre de la Bibliothèque du Parlement

Circonscription :
Alfred—Pellan

Province :
Québec

Langue préférée :
Français/anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Centre fédéral de formation

Première année d’élection :
2011

Profession antérieure :
Ancien avocat

Déclarations sur la question :

  • A récemment posé une question concernant les mesures liées à la COVID-19 dans les établissements correctionnels
 

Photo: Kamal Khera

Nom :
Kamal Khera

Autre(s) rôle(s) :
Secrétaire parlementaire de la ministre du Développement international

Circonscription :
Brampton Ouest

Province :
Ontario

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Profession antérieure :
Ancienne infirmière autorisée

Déclarations sur la question :

  • A soutenu le processus de nomination actuel des commissaires de la CLCC
  • A récemment manifesté de l’intérêt envers le racisme systémique et le recours à la force en prison
 

Photo: Joël Lightbound

Nom :
Joël Lightbound

Autre(s) rôle(s) :
Secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile

Circonscription :
Louis-Hébert

Province :
Québec

Langue préférée :
Français/anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Déclarations sur la question :

  • A manifesté de l’intérêt pour les questions relatives aux femmes dans les établissements correctionnels fédéraux
  • A posé des questions sur le Programme d’échange de seringues dans les prisons
  • S’est renseigné sur les avantages de la libération conditionnelle, de la réadaptation et de la réinsertion sociale des détenus
  • A récemment posé une question sur les programmes d’éducation dans les établissements correctionnels
 

Photo: Gagan Sikand

Nom :
Gagan Sikand

Autre(s) rôle(s) :
Membre de la Bibliothèque du Parlement

Circonscription :
Mississauga — Streetsville

Province :
Ontario

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Profession antérieure :
Ancien avocat

Déclarations sur la question :
Aucune

 

Nom :
Emmanuella Lambropoulos

Autre(s) rôle(s) :
Membre du Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie

Circonscription :
Saint-Laurent

Province :
Québec

Langue préférée :
Anglais/français

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Profession antérieure :
Ancienne enseignante

Déclarations sur la question :
Aucune

 

Parti conservateur du Canada

 

Photo: Shannon Stubbs

Nom :
Shannon Stubbs

Autre(s) rôle(s) :
Vice-présidente du SECU

Circonscription :
Lakeland

Province :
Alberta

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2015

Profession antérieure :
Consultante principale pour une firme de relations publiques

Déclarations sur la question :

  • A récemment pris la parole pour présenter la motion visant à reprendre l’étude sur les circonstances qui ont conduit à la mort d’une jeune femme
  • A récemment posé une question concernant l’euthanasie dans les établissements correctionnels
 

Photo: Damien C. Kurek

Nom :
Damien C. Kurek

Autre(s) rôle(s) :
Membre du Comité permanent sur l’accès à l’information, la protection des renseignements personnels et l’éthique

Circonscription :
Battle River - Crowfoot

Province :
Alberta

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2019

Profession antérieure :
Agriculteur

Déclarations sur la question

  • A manifesté de l’intérêt pour le Programme d’échange de seringues dans les prisons
 

Photo: Glen Motz

Nom :
Glen Motz

Autre(s) rôle(s) :
Membre du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement

Circonscription :
Medicine Hat - Cardston - Warner

Province :
Alberta

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2016

Profession antérieure :
Inspecteur

Déclarations sur la question :

  • S’est récemment exprimé sur l’incident survenu au Québec
  • A manifesté de l’intérêt envers le racisme systémique
  • S’est renseigné sur la mise en liberté des délinquants pendant la pandémie de COVID-19
  • S’est renseigné sur les mesures mises en place dans les prisons en vue de prévenir la propagation de la COVID-19
  • A récemment posé des questions concernant la violence sexuelle et l’euthanasie en établissement
 

Photo: Tako Van Popta

Nom :
Tako Van Popta

Autre(s) rôle(s) :
Aucun

Circonscription :
Langley - Aldergrove

Province :
Colombie-Britannique

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2019

Profession antérieure :
Avocat

Déclarations sur la question :

  • A récemment pris la parole en faveur d’une formation obligatoire pour les agents de libération conditionnelle et les membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
  • A récemment posé des questions concernant la violence sexuelle en établissement
 

Bloc Québécois

 

Photo: Kristina Michaud

Nom :
Kristina Michaud

Autre(s) rôle(s) :
Vice-présidente du SECU

Circonscription :
Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia

Province :
Québec

Langue préférée :
Français

Établissements du SCC dans la circonscription :
Aucun

Première année d’élection :
2019

Profession antérieure :
Ancienne professionnelle des communications

Déclarations sur la question :

  • S’est récemment exprimé sur l’incident survenu au Québec
  • A récemment pris la parole en faveur d’une formation obligatoire pour les agents de libération conditionnelle et les membres de la Commission des libérations conditionnelles du Canada
  • A récemment posé des questions concernant la violence sexuelle en établissement
 

New Democratic Party

 

Photo: Jack Harris

Nom :

Jack Harris

Autre(s) rôle(s) :
Vice-président du Comité sur les relations sino-canadiennes

Circonscription :
St. John’s-Est

Province :
Terre-Neuve-et-Labrador

Langue préférée :
Anglais

Établissements du SCC dans la circonscription :
Bureau sectoriel de libération conditionnelle de Terre-Neuve-et-Labrador -
Centre correctionnel communautaire de Terre-Neuve-et-Labrador

Première année d’élection :
2008

Profession antérieure :
Avocat et politicien canadien

Déclarations sur la question :

  • S’est exprimé sur l’incident survenu au Québec et la surveillance dans la collectivité
  • A posé une question concernant le traitement de la toxicomanie dans les pénitenciers fédéraux
  • A demandé des statistiques sur les prisonniers affectés par des problèmes de santé mentale
  • A récemment montré de l’intérêt envers le racisme systémique dans les prisons
  • A récemment posé des questions concernant la coercition et la violence sexuelles en établissement

7. Logistique du comité

Information Sur Les Réunions Virtuelles Des Comités Parlementaires

Remarque : Si le témoin préfère qu’une autre personne fasse l’essai en son nom, il est très important de l’indiquer lorsqu’il renvoie le formulaire à Sécurité publique Canada - Affaires parlementaires.

Bien que le formulaire ne comporte pas de champ spécifique à cet effet, vous trouverez ci-dessous un exemple de ce que vous devez faire si une autre personne effectue l’essai au nom du témoin : (extrait du formulaire de confirmation virtuel)

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2025-02-26