Comparution de la Commissaire devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale (SECU) : 19 mai 2022

Table des matières

1. Budget principal des dépenses et budget supplémentaire des dépenses

Note de synthèse : Budget supplémentaire des dépenses (C) de 2021‑2022

Pour l’ensemble du portefeuille, le total des autorisations demandées au SECU entraînerait une augmentation nette de 508,4 M$ ou 4,0 % par rapport aux estimations actuelles. L’approbation de ce Budget des dépenses entraînerait une augmentation des autorisations totales du portefeuille de la sécurité publique (SP) à 13,2 M$.

Dans le portefeuille de la SP, les dépenses du Service correctionnel du Canada (SCC) se situent au troisième rang, soit 20,1 M$ ou 0,6 % des estimations à ce jour.

Budget supplémentaire des dépenses (C) 2021-22: Aperçu du portefeuille
Ministère /Organisation Budget principal des dépenses 2021-22 Crédits centraux du CT 2021-22 BSD(A) 2021-22 BSD(B) selon les directives d’SCT de 2021-22 Autorisations jusqu’à présent 2021-22 Ce budget supplémentaire
BSD(C) Autorisations proposées
SPPC 1 055 463 651 33 323 339 84 113 467 104 037 489 1 278 937 946 (64 502 863) 1 214 435 083
AFSC 2 049 476 541 366 535 723 8 624 063 12 377 000 2 437 013 327 187 735 783 2 624 749 110
SCRS 623 940 967 51 175 031 0 0 675 115 998 5 501 591 680 617 589
SCC 2 793 675 395 204 191 908 0 229 981 780 3 227 849 083 20 101 435 3 247 950 518
CLCC 55 370 723 2 632 394 0 0 58 003 117 7 170 269 65 173 386
BEC 5 468 720 98 177 0 0 5 566 897 0 5 566 897
GRC 3 439 673 110 1 265 897 957 230 300 000 78 138 426 5 014 009 493 352 410 442 5 355 419 935
CEE 6 432 998 0 0 0 6 432 998 0 6 432 998
CCETP 10 425 537 73 074 0 0 10 498 611 0 10 498 611
Total 10 039 927 642 1 925 927 603 323 037 530 424 534 695 12 713 427 470 508 416 657 13 221 844 127

Le SCC prévoit recevoir l’autorisation du Conseil du Trésor d’augmenter ses crédits pour :

Le SCC dispose de 43,1 M$ de fonds disponibles dans les autorisations qui ont été gelées par le Conseil du Trésor, notamment :

Le SCC a demandé un transfert interne des fonds d’immobilisations aux fonds de fonctionnement de 5,0 M$ à même ses crédits existants (effet net de zéro) afin d’ajuster les autorisations nécessaires au projet de modernisation du système de gestion des délinquants.

Le SCC a transféré un total de (8 000 $) de ses crédits à d’autres organisations du gouvernement fédéral, au moyen d’un transfert de fonds au Secrétariat du Conseil du Trésor pour les programmes de développement de la communauté financière et l’initiative sur l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accessibilité.

Note de synthèse – Budget principal des dépenses pour 2022 2023

La ratification par le Parlement de ce Budget principal des dépenses entraînera des approbations de financement de 11,0 G$ pour le portefeuille de la SP pour l’exercice 2022‑2023. À l’échelle du portefeuille, les autorisations totales demandées dans le Budget principal de 2022‑2023 entraîneront une augmentation nette de 950,0 M$ ou 9,5 % par rapport au Budget principal des dépenses de 2021‑2022.

Dans le portefeuille de la SP, les dépenses du SCC figurent au deuxième rang. Les écarts entre ces dépenses et le Budget principal des dépenses de 2021‑2022 sont les suivants : 257 052 067 $, soit un pourcentage de 9,2 %.

Budget principal des dépenses 2022-2023 : Par organisation
Ministère/Organisation Fonctionnement Immobilisations S et C Législatives (combines) Total
SP 201 130 701 - 657 505 982 18 595 792 877 232 475
ASFC 1 958 648 984 173 061 244 - 212 375 680 2 344 085 908
SCRS 591 723 683 - - 56 433 902 648 157 585
SCC* 2 578 846 421 213 793 715 - 258 087 326 3 050 727 462
CLCC 58 591 187 - - 6 904 740 65 495 927
BEC 4 880 918 - - 597 364 5 478 282
GRC 2 797 965 686 262 730 335 428 273 483 492 558 242 3 981 527 746
CEE 5 801 194 - - 640 904 6 442 098
CCETP 9 376 774 - - 1 099 875 10 476 649
Total 8 206 965 548 649 585 294 1 085 779 465 1 047 293 825 10 989 624 132

L’augmentation nette de 257,0 M$ représente une augmentation nette de 219,5 M$ des dépenses de fonctionnement, une augmentation de 26,0 M$ des dépenses d’immobilisations et une augmentation nette de 11,5 M$ des dépenses législatives (Régime d’avantages sociaux des employés; RASE).

Les principaux facteurs ayant contribué aux modifications apportées aux niveaux de financement comprennent notamment ce qui suit, sans toutefois s’y limiter :

Augmentations

Diminutions

Situation financière 2021 2022

Situation financière 2021-2022 : Surplus (déficit) en fonctionnement

Surplus (déficit) en fonctionnement

2021-2022

  • P3 or P4 approximativement 20 millions
  • P6 approximativement 40 millions
  • P8 approximativement 60 millions
  • P10 approximativement 80 millions
  • P11 approximativement 100 millions
  • P12 approximativement 120 millions

2020-2021

  • P3 or P4 approximativement -40 millions
  • P6 approximativement -40 millions
  • P8 approximativement 10 millions
  • P10 approximativement 80 millions
  • P11 approximativement 100 millions
  • P12 approximativement 120 millions

2019-2020

  • P3 or P4 approximativement -20 millions
  • P6 approximativement -20 millions
  • P8 approximativement -20 millions
  • P10 approximativement 40 millions
  • P11 approximativement 40 millions
  • P12 approximativement 50 millions

2018-2019

  • P3 or P4 approximativement -20 millions
  • P6 approximativement 10 millions
  • P8 approximativement 40 millions
  • P10 approximativement 40 millions
  • P11 approximativement 40 millions
  • P12 approximativement 50 millions
Surplus en fonctionnement P12 2021-2022 (millions$)
  Salaire F et M Total
Régions 25,0 15,8 40,7
Santé 10,4 3,5 13,9
Secteurs 12,7 25,9 38,6
Gestions centralisée* (4,0) 4,0 (0,1)
Réserve 16,8 15,1 31,8
Total 60,7 64,3 125,0

À la P12, il y a un surplus en fonctionnement de 125,0 M$, en plus du montant de 106,7 M$ en fonds gelés, principalement grâce aux excédents suivants :

Surplus (deficit) en capital

Surplus (deficit) en capital

2021-2022

  • P3 or P4 approximativement 0 millions
  • P6 approximativement 40 millions
  • P8 approximativement 40 millions
  • P10 approximativement 60 millions
  • P11 approximativement 80 millions
  • P12 approximativement 85 millions

2020-2021

  • P3 or P4 approximativement 25 millions
  • P6 approximativement 20 millions
  • P8 approximativement 60 millions
  • P10 approximativement 20 millions
  • P11 approximativement 20 millions
  • P12 approximativement 40 millions

2019-2020

  • P3 or P4 approximativement 0 millions
  • P6 approximativement 0 millions
  • P8 approximativement 0 millions
  • P10 approximativement 5 millions
  • P11 approximativement 10 millions
  • P12 approximativement 20 millions

2018-2019

  • P3 or P4 approximativement -30 millions
  • P6 approximativement 0 millions
  • P8 approximativement 0 millions
  • P10 approximativement 2 millions
  • P11 approximativement -2 millions
  • P12 approximativement 2 millions

À la P12, il y a un surplus en immobilisations de 85,7 M$, y compris un report de fonds d’immobilisations de 12 M$ de l’année dernière. Ces excédents sont principalement attribuables à des retards dans les projets ou les achats d’équipement pour diverses raisons telles que la disponibilité de professionnels, d’équipement et de matériel, l’augmentation des coûts, le retard dans la passation de marchés avec SPAC et l’accès restreint aux établissements principalement en raison de la pandémie.

 

2. Aperçu financier

Structure des coûts et contraintes

  • Environ 90 % du budget du SCC est non discrétionnaire, ce qui comprend les dépenses liées à ce qui suit :
  • Main‑d’œuvre de première ligne/conventions collectives
  • Obligations prévues par la loi
  • Les coûts opérationnels sont majoritairement fixes et liés à la sécurité statique et active.
  • Dans le contexte de l’intégrité des programmes, grâce au budget de 2020, le SCC a reçu une réponse positive à sa demande de financement à la suite de l’examen complet.
  • Au moment de l’exercice du Budget supplémentaire des dépenses (C), la situation financière du SCC était incertaine, car le financement pour la COVID-19 n’était pas encore confirmé, mais cette question a été réglée dans le cadre du budget de 2022.
  • Le SCC avait un report de fonctionnement de 96,9 M$ (2020‑2021), soit 3,5 % de ses autorisations totales (2020‑2021).
  • Des changements dans les opérations pourraient permettre de réaliser des économies, mais auraient également une incidence sur les résultats.

 

Distribution du budget de fonctionnement

Distribution du budget de fonctionnement

Autres dépenses de fonctionnement (11 %)

Comprend les éléments suivants :

  • Services juridiques et règlements des réclamations
  • CORCAN (formation des détenus)
  • GI/TI

Salaires et TASE (72 %)
Exigences quasi-législatives (17 %)

3. Les dossiers chauds du SCC

Note de synthèse : Budget principal des dépenses 2022 2023

Réponse suggérée :

Incidences financières

Financement pour le projet de loi C‑83 :

Unités d’intervention structurées (UIS) : Rapport du Comité consultatif sur la mise en œuvre (CCMO)

Réponse suggérée :

Si on insiste – Réussites

Si on insiste – Surreprésentation

Si on insiste – Santé mentale

Contexte – Unités d’intervention structurées (UIS)

En novembre 2019, l’isolement préventif a été aboli, et le SCC a mis en œuvre un nouveau modèle correctionnel fondé sur l’intervention, appelé unités d’intervention structurées (UIS). Les UIS permettent au SCC de séparer les détenus qui ne peuvent pas être gérés en toute sécurité au sein d’une population carcérale générale tout en continuant à offrir à ces détenus la possibilité d’accéder à des programmes et des interventions de réadaptation. Au quotidien, les détenus d’une UIS :

Il y a 15 UIS dans le pays, qui sont utilisées pour les détenus qui peuvent être en danger, représenter un risque pour les autres ou mettre en péril la sécurité de l’établissement. Le SCC s’efforce de fournir aux détenus d’une UIS des interventions personnalisées et ciblées afin de favoriser leur retour en toute sécurité dans une population carcérale générale dès que possible.

À titre d’exemple, il y a toujours moins de 180 détenus par jour dans les UIS du pays, soit environ 1,5 % de la population carcérale totale. Cela représente environ la moitié des détenus qui étaient en isolement préventif en 2019. Cela renforce l’idée que les UIS sont utilisées avec parcimonie, souvent en dernier recours. Nos résultats montrent une augmentation notable du pourcentage de détenus transférés aux UIS qui ont depuis réinséré avec succès la population carcérale générale, de 56 % l’exercice financier précédent à plus de 66 % en mars 2022.

Rapport du CCMO

Le CCMO a établi les quatre principales constatations suivantes : les transfèrements dans une UIS et les détenus autochtones; la cohérence des approches régionales, tant en ce qui concerne le recours aux UIS que la durée des séjours; l’application des offres de sorties de cellule et de contacts humains significatifs; ainsi que la santé mentale des détenus. Ce sont tous des domaines que nous examinerons de manière plus approfondie afin de prendre toutes les mesures supplémentaires nécessaires.

Surveillance

En outre, des mesures de sécurité efficaces sont en place, notamment grâce aux décideurs externes indépendants qui, dans des circonstances précises, supervisent la décision de maintenir ou non le séjour d’un détenu dans une UIS ainsi que ses conditions de détention dans une telle unité. Nous appliquons leurs recommandations, et leurs décisions sont contraignantes.

Lorsqu’un détenu se trouve dans une UIS, le SCC fait des propositions pour l’encourager à passer du temps hors de sa cellule. En outre, nous améliorons nos outils de données et le suivi en temps réel des offres de sortie de cellule et du fait que les détenus se prévalent de ces offres. Cela nous aide à prendre des mesures plus ciblées et propres à chaque cas. Nous examinons également les raisons pour lesquelles certains détenus refusent les possibilités offertes afin de déterminer comment mieux les soutenir et les mobiliser. Le personnel du SCC s’efforce de donner accès à des programmes pertinents et cherche des occasions d’offrir une interaction significative avec les autres.

Par exemple, à l’Établissement de l’Atlantique, au Nouveau‑Brunswick, le Regroupement canadien d’aide aux familles des détenu(e)s offre le programme « Dad Hero » (papa est un héros) pour aider les détenus d’une UIS à établir des liens avec leurs enfants et leur famille. Pour encourager les délinquants à sortir de leur cellule, un éducateur de l’Établissement Millhaven, en Ontario, a mis en place un cours d’éducation physique, intitulé « Health for Life » (la santé pour la vie). Ce programme a changé l’attitude des délinquants à l’égard de l’éducation, et plusieurs détenus ont réussi à obtenir leur diplôme d’études secondaires pendant leur séjour dans une UIS.

Enfin, la décision de transférer un détenu vers une UIS tient toujours compte des besoins de santé du détenu. Dans les 24 heures suivant son transfèrement vers une UIS, un détenu est orienté vers les services de santé pour subir une évaluation de sa santé, y compris de sa santé mentale. Cette mesure est répétée à intervalles réguliers. Simultanément, nous reconnaissons l’importance de veiller à ce que les détenus ayant des problèmes de santé mentale soient placés dans le cadre le plus approprié, où ils peuvent recevoir des soins et des interventions continus et opportuns en fonction de leurs besoins.

Surreprésentation des personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC)

Réponse suggérée :

Si on insiste – Progrès

Si on insiste : Femmes autochtones

Délinquants autochtones

Le Service correctionnel du Canada (SCC) continue de constater une augmentation de la proportion de délinquants autochtones sous responsabilité fédérale. À la fin de l’exercice 2020‑2021, les délinquants autochtones représentaient 31,6 % de la population totale en détention, et les délinquantes autochtones 43,2 % de la population totale de femmes en détention.

Le SCC s’efforce de réagir à la représentation disproportionnée des peuples autochtones en détention, à l’aide de divers programmes. Voici quelques exemples de mesures prises par le Service.

Délinquantes autochtones

Depuis la fin du mois de décembre, des articles ont été publiés sur les données du Dr Zinger, qui montrent que le nombre de femmes autochtones incarcérées dans les prisons fédérales continue d’augmenter. Le 5 mai, un article publié dans le Globe and Mail indiquait que 50 % des délinquantes sont autochtones.

L’article remet également en question les progrès réalisés dans la création d’un poste de commissaire adjoint aux services correctionnels pour Autochtones, en soulignant son inclusion dans les appels à la justice du groupe de travail sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Bien que le SCC ait accepté de donner la priorité à l’embauche d’un commissaire adjoint aux services correctionnels pour Autochtones, le poste n’est pas encore pourvu.

L’approche adoptée par le SCC pour collaborer avec les femmes autochtones est holistique, axée sur les femmes et fondée sur les principes énoncés dans le rapport La création de choix de 1990, la Stratégie nationale sur les services correctionnels pour Autochtones de 1997 et le Plan stratégique relatif aux services correctionnels pour Autochtones pour 2006‑2011. Le rapport La création de choix a spécifiquement plaidé pour la création d’un pavillon de ressourcement pour les détenues autochtones, qui mettrait l’accent sur les pratiques de guérison traditionnelles dans un environnement culturellement pertinent. L’ouverture du Pavillon de ressourcement Okimaw Ohci (PROO) en 1995 a été une étape importante pour répondre aux besoins de guérison et de réinsertion de cette population unique. Le PROO propose des programmes adaptés à la culture et des pratiques de guérison traditionnelles, offerts par des Aînés et des conseillers spirituels. Pour mieux répondre aux besoins des femmes autochtones, la capacité d’accueil du PROO est passée de 44 à 60 lits en 2016.

En septembre 2011, le SCC et le Service autochtone de counselling de l’Alberta (SACA) ont collaboré à l’ouverture du premier établissement pour femmes relevant de l’article 81, la Maison de ressourcement Buffalo Sage, qui offre 16 lits à niveaux multiples pour les délinquantes, dont quatre lits désignés pour les mises en liberté en vertu de l’article 84. En novembre 2017, l’accord a été étendu, et 12 lits supplémentaires ont été ajoutés pour un total de 28 lits. (L’article 81 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition permet au SCC de conclure un accord avec une communauté autochtone pour la prestation de services correctionnels pour délinquants autochtones)

En juillet 2019, le SCC a signé un accord avec l’Indigenous Women’s Healing Centre afin de transformer son centre résidentiel communautaire (CRC) en Pavillon de ressourcement Eagle Women. Cet accord permet à un plus grand nombre de femmes d’avoir accès en temps opportun à une place dans un pavillon de ressourcement qui est plus près de leur collectivité. Cet établissement à plusieurs niveaux pourra accueillir jusqu’à 30 femmes classées en sécurité minimale et, au cas par cas, des femmes en sécurité moyenne et des femmes libérées sous responsabilité fédérale.

Des unités de guérison des Sentiers autochtones ont été créées à l’Établissement de la vallée du Fraser, à l’Établissement d’Edmonton pour femmes et à l’Établissement pour femmes de Grand Valley pour répondre aux besoins de guérison et aux besoins correctionnels des femmes autochtones en vue de leur libération dans la communauté, de leur transfèrement vers le PROO ou vers un pavillon de ressourcement relevant de l’article 81 (c’est‑à‑dire la Maison de ressourcement Buffalo Sage ou le Pavillon de ressourcement Eagle Women). Depuis 2016, un continuum complet des Sentiers autochtones pour délinquantes a été mis en place dans ces trois établissements afin de donner la possibilité aux détenues des trois niveaux de sécurité de participer à l’initiative. De plus, en 2009, l’établissement Nova pour femmes a mis en place une maison de guérison autochtone qui propose des interventions culturelles similaires à celles offertes dans les unités de Sentiers autochtones.

Délinquants noirs

À la fin de l’exercice 2020‑2021, 8,6 % des délinquants incarcérés s’étaient identifiés comme étant Noirs, contre 7,1 % des délinquants surveillés dans la communauté. De 2016‑2017 à 2020‑2021, la proportion des délinquants noirs incarcérés a diminué (7,2 %), contrairement à celle des délinquants caucasiens incarcérés qui était de 23,2 % pour la même période.

Le SCC a examiné comment les délinquants ethnoculturels se réinsèrent dans la communauté en ce qui a trait à la participation aux programmes, aux possibilités d’emploi et à l’atteinte de la fin de la peine. Le SCC a investi 20 000 $ dans ce projet, en plus d’un équivalent d’environ 1,5 employé à temps plein de la Direction de la recherche du SCC (combinaison de gestionnaires de recherche, d’analystes et d’étudiants). Le SCC a utilisé une combinaison de ressources internes et externes, en collaboration avec l’Université Nipissing.

Actuellement, les délinquants noirs bénéficient d’interventions et de services variés visant à soutenir leur réinsertion. Ces initiatives comprennent les suivantes :

Recours à la force (rapport du BEC)

Réponse suggérée :

Si on insiste – Racisme systémique et recours à la force

Si on insiste : Modèle d’engagement et d’intervention

Si on insiste : La création de choix

Contexte : Recours à la force (rapport du BEC)

En vertu des dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (partie III), l’enquêteur correctionnel (EC) fait office d’ombudsman pour les délinquants sous responsabilité fédérale. Sa principale responsabilité consiste à mener des enquêtes indépendantes et à faciliter le règlement des problèmes des délinquants.

Le rapport annuel pour 2020‑2021 contient 20 recommandations, dont 16 s’adressent au SCC et quatre au ministre de la Sécurité publique. Les recommandations s’articulent autour de thèmes principaux : le recours excessif à la force et le recoupement entre le recours à la force et le racisme systémique à l’encontre des autochtones et des Noirs; les stratégies visant à mieux répondre aux besoins de réadaptation des femmes; le suivi et le compte rendu des séjours dans les unités d’intervention structurées (UIS) et d’autres formes d’isolement; ainsi que le traitement des délinquants souffrant de troubles mentaux.

Le BEC fait également le point sur les progrès réalisés quant aux recommandations formulées dans les rapports annuels précédents, notamment en ce qui concerne la coercition et la violence sexuelles (CVS), la facilitation de l’accès aux mesures de réduction des méfaits, comme les centres de prévention des surdoses (CPS) et le programme d’échange de seringues dans les prisons (PESP), ainsi que le recours à la force.

Recours à la force impliquant des PANDC et d’autres membres de populations vulnérables incarcérés dans des établissements fédéraux.

Le rapport indique qu’en dépit du fait qu’ils représentent 44 % de la population carcérale, les PANDC représentaient près de 60 % de toutes les personnes impliquées dans un incident de recours à la force au cours des cinq dernières années. À l’inverse, les Caucasiens représentaient 42 % des personnes impliquées dans un incident de recours à la force, alors qu’ils constituent 52 % de la population carcérale. En outre, 46 % des personnes impliquées dans un incident de recours à la force avaient des antécédents d’automutilation ou de tentative de suicide.

Quatre recommandations concernant le recours à la force ont été formulées, notamment une évaluation du modèle d’engagement et d’intervention, l’utilisation d’aérosols inflammatoires, un plan d’action pour lutter contre le recours à la force et le racisme systémique à l’égard des Autochtones et des Noirs, ainsi que le suivi des personnes ayant des problèmes de santé mentale.

Examen des services correctionnels pour femmes, 30 ans après le rapport La création de choix

Le BEC a souligné le 30e anniversaire de la publication du rapport La création de choix, qui se voulait un « plan directeur » pour les services correctionnels fédéraux destinés aux femmes.

Dans son rapport annuel, l’EC a relevé neuf problèmes dans la progression de La création de choix, à savoir que les prisons sont inadéquates et trop sûres, que la programmation est médiocre, que les femmes sont isolées de leur famille, que les prisons ne peuvent pas répondre aux besoins des femmes autochtones et francophones et qu’il est impossible d’intégrer les femmes dans leur communauté pour favoriser leur réadaptation.

En réponse, l’EC a formulé des recommandations telles que l’augmentation du rôle des absences temporaires et des placements à l’extérieur, le développement d’une stratégie à long terme pour préparer les femmes le plus tôt possible, ainsi que la mise en place de logements alternatifs pour les femmes logées dans des unités sécurisées.

Coercition et violence sexuelles

Réponse suggérée :

Contexte : Coercition et violence sexuelles

Au fil des ans, le SCC a pris un certain nombre de mesures pour remédier aux cas de CVS. Voici quelques exemples de certaines de ses mesures :

Cellules nues

Réponse suggérée :

Si on insiste : Modifications

Si on insiste : Imposition d’un nombre maximal de jours

Si on insiste : Autres outils

Contexte : Cellules nues

La disposition actuelle de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC) relative à l’utilisation de cellules nues doit être modifiée pour s’assurer qu’elle est conforme à la Charte canadienne des droits et libertés (Charte), à la suite d’une décision de la Cour suprême de la Nouvelle‑Écosse qui a déclaré cette disposition inconstitutionnelle. La Cour a conclu que le paragraphe 51(b) de la LSCMLC violait de façon injustifiée l’article 15 de la Charte.

Si le directeur de l’établissement est convaincu qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’un détenu a ingéré des objets interdits ou qu’il les dissimule dans une cavité corporelle, le paragraphe 51(b) de la LSCMLC autorise le SCC à le placer dans une cellule nue, c’est‑à‑dire une cellule dépourvue d’installations sanitaires et soumise à une observation continue. Le détenu reste dans la cellule nue jusqu’à ce que tout objet qu’on suspecte être de contrebande soit expulsé ou qu’il n’y ait plus d’espoir raisonnable que l’objet soit expulsé.

Comme un produit de contrebande placé dans le vagin n’est pas expulsé de la même manière ou au même rythme qu’un produit de contrebande se trouvant dans le tube digestif, les femmes peuvent être soumises à un placement en cellule nue plus long, au‑delà des durées dont font l’objet les hommes.

À la suite de cette décision, Sécurité publique Canada et le SCC cherchent à faire modifier la LSCMLC pour s’assurer que les dispositions relatives à l’utilisation de cellules nues sont conformes à la Charte et tiennent compte de la décision de la Cour dans les établissements fédéraux partout au Canada.

Les modifications de la LSCMLC visent à limiter la détention en cellule nue aux cas où le directeur de l’établissement a des motifs raisonnables de croire qu’un détenu a ingéré des objets interdits ou qu’il transporte des objets interdits dans son rectum.

La COVID 19 dans les établissements pénitentiaires fédéraux

Réponse suggérée :

Contexte – La COVID-19 dans les établissements pénitentiaires fédéraux

Le SCC a mis en œuvre un certain nombre de mesures pour assurer la sécurité du personnel, des délinquants et du public pendant la pandémie de COVID-19. Le SCC a récemment été présenté dans une publication de l’Organisation mondiale de la santé sur les pratiques exemplaires.

Cas parmi les détenus

Au 1er mai 2022, il y a 288 cas actifs de COVID-19 parmi les détenus sous responsabilité fédérale au pays.

Depuis mars 2020, le SCC a enregistré 4 855 cas positifs chez les détenus et six décès dans ses établissements. Le SCC est transparent dans sa gestion constante des cas de COVID-19. Ainsi, les tests, les cas positifs, les taux de vaccination et les décès sont régulièrement affichés sur le site Web du SCC et des mises à jour sont fournies aux parties prenantes.

La COVID-19 dans les établissements fédéraux

Tout le personnel et les détenus sont équipés de masques médicaux de niveau 2. En fonction des tâches effectuées et d’une évaluation individuelle des risques, le personnel peut également porter un appareil respiratoire et un équipement de protection individuelle supplémentaires (c’est‑à‑dire des écrans faciaux, des blouses et des gants). Par exemple, le personnel qui travaille avec des détenus qui ont été testés positifs à la COVID-19 porte des respirateurs et des écrans faciaux.

Le SCC a également mis en place des mesures visant à prévenir la propagation du virus au sein des établissements. Les employés sont tenus de faire un test rapide au moins toutes les 48 heures lorsqu’ils sont au travail. Aux sites d’éclosion, on effectue des tests quotidiens sur place et toutes les personnes entrant dans les établissements sont soumises à un dépistage actif. Lorsque les visites en personne sont temporairement suspendues, d’autres options telles que les appels téléphoniques et les visites vidéo sont à la disposition des détenus pour leur permettre de communiquer avec leur famille et leurs réseaux de soutien.

Isolement médical

Les directives d’isolement médical du SCC ont été élaborées par des professionnels de la santé et respectent les principes de santé publique pour prévenir et contenir les éclosions de COVID-19. Les algorithmes sont constamment révisés et mis à jour en fonction de la progression et de l’évolution de la pandémie. Lorsque les détenus sont en isolement médical, tous les efforts raisonnables sont déployés pour leur permettre de sortir de leur cellule afin de participer aux activités de la vie quotidienne (p. ex. prendre une douche), de passer du temps dans la cour et d’avoir accès à des appels téléphoniques, tout en mettant en place des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections. L’isolement médical est censé être le moins restrictif possible tout en maintenant les détenus dans des routines individuelles afin de contenir la propagation de la COVID-19.

Réduction du personnel en raison de l’auto‑isolement

Étant donné que les niveaux de transmission de la COVID-19 dans la communauté augmentent dans les régions, le SCC examine régulièrement son incidence sur les niveaux de dotation de tous les établissements, afin de s’assurer que les ressources appropriées sont disponibles pour gérer les exigences opérationnelles et fournir des soins sûrs et humains aux détenus. Il existe un plan d’urgence, qui indique les mesures supplémentaires qui peuvent être prises pour résoudre un problème de niveau de dotation, comme l’approbation des heures supplémentaires du personnel et le remplacement des agents correctionnels par des gestionnaires, au besoin. À l’heure actuelle, les niveaux de dotation en personnel dans les établissements sont suffisants pour assurer la sécurité des activités.

Lorsqu’un membre du personnel est testé positif à la COVID-19, il restera éloigné de son lieu de travail jusqu’à ce que l’on juge qu’il peut y retourner en fonction des exigences de la santé publique et des directives du SCC pour les lieux de vie collective. Les protocoles de retour au travail du SCC pour les contacts asymptomatiques à risque élevé respectent ou dépassent dans tous les cas les directives provinciales en matière de santé publique. Le SCC a mis en place un protocole permettant de renvoyer le personnel sur son lieu de travail si cela est nécessaire pour maintenir les services essentiels en matière de sécurité publique. Le protocole respecte ou dépasse les exigences locales en matière de santé publique dans toutes les provinces. Le protocole est axé sur le retour des employés asymptomatiques qui sont isolés en raison d’une exposition à haut risque et qui ont terminé la majeure partie de leur période d’isolement de 10 jours, avec des tests rapides continus et des mesures supplémentaires d’isolement au travail.

Kiosques de visite vidéo

Pour s’assurer que les délinquants puissent rester en contact avec leurs proches et leurs réseaux de soutien pendant la pandémie de COVID-19, le SCC a augmenté de 228 % le nombre de kiosques de visites vidéo, avec 117 kiosques dédiés aux visites vidéo et 70 kiosques polyvalents qui sont également utilisés pour faciliter les interactions virtuelles pour la santé, la prestation de programmes provisoires pour les délinquants et les procédures judiciaires. Ils sont désormais disponibles dans tout le pays. Le SCC a également augmenté la largeur de bande pour soutenir l’utilisation des visites vidéo et, dans de nombreux établissements, a augmenté les heures pendant lesquelles les visites vidéo sont disponibles. Cela a entraîné une augmentation de 300 % de l’utilisation des visites vidéo, avec une moyenne de 160 séances de visites vidéo par jour dans les établissements du SCC du pays, ce qui représente une augmentation importante par rapport aux 41 séances qui avaient lieu en moyenne chaque jour avant la pandémie.

Programme des fermes pénitentiaires

Si on insiste : Rémunération des détenus

Contexte

Le modèle d’exploitation agricole des pénitenciers de Joyceville et de Collins Bay a été établi à la suite d’un large éventail de consultations publiques et d’un programme d’examen, et comprend l’élevage de vaches et de chèvres laitières, en plus d’activités de gestion des terres, d’horticulture et de production végétale.

En raison des difficultés financières imprévues dans l’ensemble de l’organisation découlant de la pandémie mondiale de COVID-19, le SCC a décidé de concentrer ses activités laitières sur l’élevage de vaches laitières et de suspendre temporairement la mise en œuvre de l’élevage de chèvres laitières. Entre‑temps, le SCC continuera de s’engager auprès des membres de la communauté et des intervenants, et poursuivra la mise en œuvre d’autres aspects du programme et de l’élevage des vaches laitières, notamment la construction d’une nouvelle étable à l’Établissement de Joyceville.

Les activités agricoles du pénitencier sont mises en œuvre conformément à toutes les lois et politiques pertinentes. Les exploitations agricoles pénitentiaires intègrent des procédures qui respectent la législation et les pratiques des gouvernements provincial et fédéral, et qui sont conformes aux normes de l’industrie, en ce qui concerne le bien‑être des animaux d’élevage, et qui comprennent des mesures de biosécurité appropriées. Les délinquants participent à la construction et à la rénovation des infrastructures nécessaires, ainsi qu’à la remise en état des terres agricoles et la production de cultures. La réouverture des fermes constitue un renouvellement du modèle de ferme pénitentiaire qui comprend des attestations de compétences techniques supplémentaires et des partenariats communautaires. Les fermes offrent aux délinquants une formation en cours d’emploi, une certification professionnelle et des compétences en matière d’employabilité qui favoriseront leur réinsertion sociale.

La construction d’une nouvelle étable pour les vaches laitières est en cours à l’Établissement de Joyceville. Le contrat pour la construction de la ferme pénitentiaire pour vaches laitières a été attribué le 11 mars 2022 et publié sur achatsetventes.gc.ca.

Activités actuelles et futures

La superficie des terrains des établissements de Collins Bay et de Joyceville comprend les terrains sur lesquels sont situés les bâtiments, les terrains boisés, les érablières, les vergers, les espaces verts et d’autres installations. Ainsi, la superficie totale des deux sites est d’environ 860 acres de terres exploitables. Depuis le début de la mise en œuvre en 2018, la production végétale, l’horticulture, l’apiculture, la gestion forestière et la production de sirop d’érable ont toutes été mises en œuvre sur les deux sites. En outre, la constitution de petits élevages de bovins à viande et le début de la constitution d’un troupeau de bovins laitiers ont également eu lieu. Les bovins se trouvent sur la portion de l’Établissement de Collins Bay et pâturent sur les deux sites lorsque cela est approprié.

De plus, pour offrir une variété d’activités terrestres, le programme d’emploi des délinquants du SCC comprend la production de cultures sur les deux sites. Les délinquants des deux établissements participent à la culture de légumes pour leur propre consommation, ainsi que pour des dons aux banques alimentaires locales. Ce modèle comprend des activités terrestres qui produisent des articles à usage interne, des dons, ainsi que des possibilités de générer des revenus qui seront réinvestis dans le programme d’emploi et d’employabilité des délinquants.

Les délinquants ont eu l’occasion de participer au programme d’agriculture en acquérant des compétences techniques et transférables grâce à des modèles d’apprentissage théoriques et pratiques. Ces domaines continuent d’être améliorés, et le SCC travaille avec des initiatives environnementales et des groupes agricoles pour continuer à bâtir un programme qui représente la diversité agricole au Canada. La mise en œuvre complète de l’élevage de bovins laitiers, ainsi que d’autres activités environnementales et terrestres, consolidera le programme en fournissant des emplois et des compétences d’employabilité aux participants.

Vente de produits

La vente des produits générés par le programme agricole sera déterminée par les exigences d’utilisation interne, les accords et les contrats signés au fur et à mesure de la mise en œuvre et de la disponibilité des produits. Les activités diversifiées du programme de fermes pénitentiaires, qui comprennent des éléments liés au bétail et aux terres, contribuent à l’apprentissage des délinquants et permettent de représenter diverses parties du large éventail d’activités agricoles au Canada. Le SCC réévaluera continuellement ses activités au fur et à mesure de l’exécution du plan et tiendra compte d’éléments tels que la durabilité et la disponibilité sur le marché, notant que le lait de vache sera géré conformément au système canadien de gestion de l’offre pour ce produit. Tous les revenus générés seront réinvestis dans le programme d’emploi et d’employabilité des délinquants.

Prime de risque pour les agents correctionnels

Réponse suggérée :

Contexte de la prime de risque

Tout au long de la pandémie de COVID-19, certains groupes de travailleurs de première ligne ont été reconnus comme ayant droit à ce qu’on appelle la « prime de risque », soit des avantages financiers accrus pour ceux dont le travail leur faisait courir un plus grand risque de contracter le virus.

Étant donné que les milieux carcéraux sont des lieux de vie collectifs et que la distance physique est plus difficile à maintenir, le Syndicat des agents correctionnels du Canada – CSN (UCCO-SACC-CSN) a affirmé que ses agents correctionnels ont été confrontés à un risque accru de transmission du virus de la COVID-19 en raison des épidémies survenues dans les établissements du SCC. À ce titre, le Syndicat a demandé une rémunération financière semblable pour ses employés.

Bien que les agents correctionnels employés par le SCC ne reçoivent pas de prime de risque, les risques et les défis propres au travail dans un milieu pénitentiaire ont été pris en compte dans l’évaluation globale des conditions de travail pour le groupe de classification CX et inclus comme facteurs dans les niveaux de salaire globaux pour ces travailleurs. En outre, les campagnes de vaccination des employés et des délinquants sont en cours, tandis que les protocoles de santé publique continuent d’être évalués et améliorés si nécessaire afin de limiter l’introduction et la transmission de ce virus.

Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a accordé des congés payés supplémentaires à tous les employés (code 699) depuis le début de la pandémie, y compris aux agents correctionnels, afin de tenir compte des difficultés et des répercussions uniques relatives à la COVID-19 sur les employés. À ce jour, le SCT n’a pas approuvé la demande du Syndicat concernant la rémunération en cas de pandémie ou de danger.

Détection de la contrebande

Si on insiste : Système de détection des intrusions air‑sol :

Si on insiste : Scanners corporels

Contexte

Le SCC applique une approche de tolérance zéro à l’égard du trafic de drogues illicites et collabore avec ses employés pour prendre les mesures appropriées afin de prévenir, de détecter et d’appréhender toute contrebande à l’aide d’une gamme d’outils.

Le SACC a exprimé publiquement ses préoccupations quant à l’accessibilité des drogues illicites dans les établissements ainsi qu’au rythme d’adoption des nouvelles technologies telles que les scanners corporels et les drones pour réduire leur disponibilité. Cette technologie renforcerait la capacité des agents à détecter et à saisir les produits de contrebande, tout en respectant la dignité, les considérations de genre, ainsi que les pratiques culturelles et religieuses de la personne fouillée.

Les scanners corporels ont été introduits dans le cadre de l’ancien projet de loi C‑83 (Transformation du système correctionnel fédéral). Des travaux ont été effectués pour rédiger les modifications réglementaires qui préciseront quand et comment le Service utilisera les scanners corporels. La publication préalable dans la Gazette du Canada des modifications réglementaires proposées est prévue pour mars 2023. Cela permettra à toutes les parties prenantes d’être officiellement consultées avant son entrée en vigueur. Dans l’intervalle, des scanners corporels ont été livrés et installés à l’Établissement de Bath, en Ontario, et à l’Établissement d’Edmonton pour femmes.

En ce qui concerne les détecteurs de drones, ils sont utilisés dans toutes les régions du pays et des saisies importantes ont eu lieu l’année dernière. Le SCC a alloué 6 M$ au cours des prochaines années pour la mise en œuvre de son programme pilote de détection des drones. Le projet pilote permettra de déployer de nouveaux systèmes de détection des drones au cours des trois prochaines années. Une fois en service, ces systèmes permettront à nos équipes de mesurer le rendement des systèmes.

En outre, le SCC s’efforce d’améliorer encore sa technologie et ses systèmes de détection au sol pour empêcher l’introduction de produit de contrebande. Un système de détection au sol fera l’objet d’un projet pilote à l’Établissement de Donnacona (région du Québec). Cet établissement a été choisi parce qu’on y a observé un nombre élevé de drones. La livraison et l’installation de l’équipement devraient commencer en mai et la période d’essai débutera en août 2022.

Programme d’échange de seringues en prison

Réponse suggérée :

Si on insiste : Préoccupations du SACC

Si on insiste : Sites supplémentaires

Contexte : Programme d’échange de seringues dans les prisons

En juin 2018, le SCC a mis en œuvre un programme d’échange de seringues dans les prisons (PESP) dans deux établissements : l’Établissement pour femmes Grand Valley à Kitchener, en Ontario (un établissement pour femmes à niveaux multiples) et l’Établissement de l’Atlantique à Renous, au Nouveau‑Brunswick (un établissement pour hommes à sécurité maximale).

Les objectifs du PESP sont les suivants : réduire le partage de seringues non stériles; augmenter les possibilités de dispenser des enseignements en matière de santé, de promotion de la santé et de traitement; réduire la transmission des infections virales transmises par le sang, y compris le VIH et le VHC; réduire l’occurrence des infections cutanées liées à l’utilisation de drogues injectables.

Le PESP est actuellement mis en œuvre dans neuf établissements fédéraux :

Établissement Grand Valley (juin 2018); Établissement de l’Atlantique (juillet 2018); Établissement de la vallée du Fraser (janvier 2019); Établissement d’Edmonton pour femmes (février 2019); Établissement Nova (mars 2019); Établissement Joliette (mai 2019); Établissement de Joyceville à sécurité minimum (septembre 2019), Établissement de Mission (unité de sécurité moyenne; novembre 2019); Pénitencier de Dorchester (unité de sécurité moyenne; décembre 2019).

En outre, la préparation à la mise en œuvre du PESP a été achevée à deux autres établissements (Bowden et Warkworth), bien que le lancement du programme ait été retardé à ces endroits en raison des exigences de la réponse à la pandémie de COVID-19.

Le PESP a continué à être disponible sur ces neuf établissements tout au long de la pandémie. Les personnes peuvent soumettre une demande de participation au PESP dans n’importe lequel des neuf établissements et les taux de participation varient dans le temps et entre les établissements.

Le SCC a acquis de l’expérience dans la gestion des détenus utilisant des aiguilles de manière sûre et sécurisée avec ses programmes existants pour les dispositifs EpiPen et l’utilisation d’insuline pour le diabète. Un modèle d’évaluation de la menace et des risques semblable à celui actuellement en vigueur pour les dispositifs EpiPen et les aiguilles à insuline est utilisé pour déterminer s’il existe des risques importants pour la sécurité qui interdiraient à un délinquant de participer au programme. Il peut s’agir, par exemple, d’un historique d’agressions avec des armes improvisées au sein de l’établissement. La formation du personnel et la collaboration continue avec les agents négociateurs et d’autres partenaires aideront à assurer la sécurité et la réussite de la mise en œuvre.

Une fois inscrit au PESP, un détenu peut échanger la trousse complète du programme contre une nouvelle trousse si nécessaire. Des mesures de protection appropriées sont mises en place dans chaque établissement afin de garantir que les trousses du PESP sont stockées en toute sécurité et qu’on en tient l’inventaire.

Les participants au PESP ne sont pas exemptés des règles contre la possession et la consommation de produits de contrebande, y compris les drogues illicites.

Évaluation du PESP

La Dr Lynne Leonard de l’Université d’Ottawa a été embauchée par le SCC pour mener une évaluation scientifique rigoureuse du PESP et a remis un rapport intermédiaire en octobre 2020. Le rapport a fourni plusieurs recommandations pour améliorer le PESP.

Consultations sur le PESP avec les agents négociateurs

Le SCC s’est engagé avec les trois agents négociateurs, le Syndicat des employé‑e‑s de la Sécurité et de la Justice, l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada et le Syndicat des agents correctionnels du Canada/Confédération des syndicats nationaux, ainsi qu’avec ses partenaires, à mettre en œuvre le PESP aux niveaux local, régional et national. Dans les établissements où le PESP a été implanté, le parcours de mise en œuvre comprenait la mobilisation du personnel de l’établissement, y compris les trois agents de négociation, la distribution de document d’information au personnel et aux détenus ainsi que des séances d’information avec le personnel, la direction, les comités consultatifs de citoyens, les comités de détenus, les comités de santé et de sécurité au travail et autres. Le SCC utilisera la même approche pour lancer le PESP dans d’autres établissements à la grandeur du pays.

Service de prévention des surdoses

En mai 2019, le SCC a reçu de Santé Canada une exemption juridictionnelle au paragraphe 56(1) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances afin d’exploiter un service de prévention des surdoses (SPS). Le SPS a les mêmes objectifs que le PESP, mais il diffère dans la mesure où les participants sont autorisés à apporter une quantité personnelle de drogue illicite sur le site pour la consommer sous l’observation d’un professionnel de la santé.

Le premier SPS a été lancé à l’Établissement de Drumheller le 24 juin 2019. Il y a eu 1 470 visites au SPS entre le 10 juillet 2019 et le 8 décembre 2021. Sous réserve de l’application des changements requis et lorsque la pandémie le permettra, il est prévu de mettre en œuvre des sites supplémentaires du SPS à l’Établissement de Springhill, dans la région de l’Atlantique, et à l’Établissement de Collins Bay (unité de sécurité moyenne), dans la région de l’Ontario. Bien que les objectifs du PESP et du SPS se chevauchent, la principale différence réside dans le fait que le SPS vise à prévenir les décès par surdose en faisant en sorte que des professionnels de la santé soient présents pendant la consommation de substances et puissent répondre aux urgences médicales.

4. Faits saillants et statistiques

Nombre d’employés

Au total, le SCC emploie 18 621 personnes, dans un grand nombre de domaines.

En date du 11 mai 2022, l’effectif du personnel de première ligne du SCC comprenait :

Résultats du SCC

5. Questions récemment soulevées lors de la réunion du SECU

Délinquants radicalisés

Article – CBC

Le 29 avril 2022, un article publié par la CBC fait état d’un rapport « très secret » selon lequel deux avocats spécialisés en sécurité nationale chargés par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) de formuler des recommandations pour remédier aux goulots d’étranglement en matière d’échange d’information dans la sphère du renseignement de sécurité nationale se sont dits préoccupés par « l’absence de surveillance des personnes condamnées pour des infractions terroristes une fois qu’elles sont en prison ».

L’une des recommandations était que le SCC devrait communiquer davantage avec la GRC et le SCRS. Un universitaire interrogé dans le cadre de l’article a rejeté ces préoccupations, affirmant que le « patriotisme » au sein de la population carcérale n’est pas propice à la propagation de l’extrémisme, tandis que les « hiérarchies » pourraient en fait favoriser l’extrémisme.

Contexte

Le Service correctionnel du Canada (SCC) définit les délinquants radicalisés comme étant des « délinquants motivés idéologiquement, qui commettent des actes violents, qui aspirent à les commettre, qui complotent à cette fin ou qui en font la promotion afin d’atteindre des objectifs idéologiques ». La radicalisation vers l’extrémisme violent n’est pas un phénomène nouveau dans les services correctionnels fédéraux. Le SCC gère actuellement, et a déjà géré, divers délinquants qui correspondent à sa définition de délinquant radicalisé.

La définition du SCC de délinquant radicalisé ne se concentre pas sur un groupe ethnique ou culturel spécifique, ni sur une confession religieuse. Bien que ces délinquants posent au SCC des difficultés uniques en raison de leurs motivations idéologiques, le Service est bien outillé pour gérer toute menace grâce aux mécanismes de sécurité existants, à l’analyse des renseignements, à l’évaluation des risques, à la consultation de partenaires externes et à des pratiques de sécurité dynamiques rigoureuses.

Le SCC collabore avec des organismes du portefeuille de Sécurité publique Canada et d’autres organismes partenaires en communiquant de l’information et des renseignements de sécurité sur les terroristes et les extrémistes violents (délinquants radicalisés). Plus précisément, le SCC travaille en étroite collaboration avec Sécurité publique Canada, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) sur les questions de sécurité nationale.

Groupes menaçant la sécurité – Généralités

Santé mentale et soins de santé essentiels

Cartes d’identité

Programme mère enfant

Volet résidentiel : Admissibilité et exigences

Volet non résidentiel

Nombre de participants au programme mère‑enfant par exercice financier (Source : Entrepôt de données, 11 avril 2021)
EF 15‑16 EF 16‑17 EF 17‑18 EF 18‑19 EF 19‑20 EF 20‑21
7 17 12 17 15 9
Nombre actuel de participants aux établissements pour femmes (mars‑avril 2022 : soumissions des établissements)
Établissement Nombre d’enfants
Nova 0
Joliette 3 (2 à temps partiel, 1 à temps plein)
Grand Valley 0
EEF 1 (temps plein)
PROO 0
EVFF *
*Aucune soumission depuis septembre 2021.

6. Infrastructure du SCC

Infrastructure

Infrastructure

Établissements pour femmes : 5
Établissements pour hommes : 34

  • Minimale : 2
  • Moyenne : 9
  • Maximale : 6
  • Regroupés/Niveaux multiples : 17

Pavillons de ressourcement : 4

  • Hommes : 3
  • Femmes : 1

Centres correctionnels communautaires : 14
Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires : 92

Pacifique

8 Établissements

  • Minimale : 2
  • Moyenne : 2
  • Maximale : 1
  • Regroupés/Niveaux multiples : 3

14 Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires
1 Centres correctionnels communautaires
AR : Abbotsford

Prairies

12 Établissements

  • Minimale : 3
  • Moyenne : 1
  • Maximale : 1
  • Regroupés/Niveaux multiples : 7

19 Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires
2 Centres correctionnels communautaires
AR : Saskatoon

Ontario

8 Établissements

  • Moyenne : 2
  • Maximale : 1
  • Regroupés/Niveaux multiples : 5

23 Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires
2 Centres correctionnels communautaires
AR : Kingston
AC : Ottawa

Québec

10 Établissements

  • Moyenne : 3
  • Maximale : 2
  • Regroupés/Niveaux multiples : 5

17 Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires
6 Centres correctionnels communautaires
AR : Laval

Atlantique

5 Établissements

  • Moyenne : 1
  • Maximale : 1
  • Regroupés/Niveaux multiples : 3

19 Bureaux de liberation conditionnelle et bureaux secondaires
3 Centres correctionnels communautaires
AR : Moncton

Recommandations du BEC 2012-2020 : Taux d’achèvement

Toutes les recommandations 2012-2020 = 87 %
2012-2013 = 99 %
2012-2014 = 100 %
2014-2015 = 100 %
2015-2016 = 100 %
2016-2017 = 100 %
2017-2018 = 91 %
2018-2019 = 63 %
2019-2020 = 23 %

Conformité aux recommandations du Bureau de l’enquêteur correctionnel (BEC)

Recommandations du BEC-2012-2020

 

Recommandations du BEC-2012-2020

Recommandations du BEC-2012-2020 : Taux d’achèvement

  • 2012-2013 = 99%
  • 2013-2014 = 100%
  • 2014-2015 = 100%
  • 2015-2016 = 100%
  • 2016-2017 = 100%
  • 2017-2018 = 91%
  • 2018-2019 = 63%
  • 2019-2020 = 23%

Mise à jour

L’unité de liaison du BEC du Secteur des politiques continue de collaborer avec d’autres secteurs et régions pour coordonner et surveiller la réponse du Service correctionnel du Canada (SCC) aux rapports annuels du BEC.

En date du 9 décembre 2021, un total de 97 des 106 recommandations ont été complétées pour les rapports annuels susmentionnés.

Recommandations en attente de réalisation

Financement de la surveillance dans la collectivité

Remarque : ces données ne contiennent pas encore celles de 2021‑2022, car l’exercice n’est pas terminé et la réaffectation des dépenses doit encore être achevée.

Ce tableau montre dans la section supérieure que les dépenses communautaires sont de 6 %. Toutefois, il faut inclure les composantes de la formule d’affectation des ressources pour les agents de libération conditionnelle dans la collectivité sous la rubrique concernant la communauté, une stratégie que la commissaire a utilisée dans des présentations antérieures, ce qui représente 11,3 % des dépenses du SCC, et montre une augmentation de 2017‑2018 (292,3 M$) à 2020‑2021 (330,6 M$).

Rapport : Canada
Affectation: Toutes les affectations
Project Tous les projets
Article d’exécution Tous les articles d’exécution
Entités Tous les entités
Réel Réel (a ce jour)
Date 05-July-2021
Userid session X0XGQA949
2017/2018 2018/2019 2019/2020 2020/2021
Répertoire des programmes 2020-2021 2 628 111 979 $ 100.0% 2 589 320 065 $ 100% 2 652 821 435 $ 100% 2 031 216 086 $ 100%
CR1-Soins et garde 1 695 534 841 $ 64.5% 1 664 493 616 $ 64.3% 1 669 389 184 $ 64.3% 1 875 093 281 $ 64.0%
CR2-Interventions correctionnelles 438 244 603 $ 16.7% 432 616 375 $ 16.7% 452 591 211 $ 16.7% 495 803 539 $ 16.9%
CR3-Surveillance dans la collectivité 160 381 208 $ 6.1% 166 107 821 $ 6.4% 173 361 655 $ 6.4% 172 006 751 $ 5.9%
ISC-Services internes 333 951 327 $ 12.7% 326 102 253 $ 12.6% 357 479 385 $ 12.6% 388 312 515 $ 13.2%
Rapport : Collectivité (RESP et Gestion centralisée)
2017/2018 2018/2019 2019/2020 2020/2021
Répertoire des programmes 2020-2021 292 300 204 $ 11.1% 292 772 379 $ 11.3% 301 425 629 $ 11.4% 330 629 470 $ 11.3%
CR2- CR2-Interventions correctionnelles (FARALCC) 86 536 618 $ - 83 417 311 $ - 84 955 785 $ - 97 421 851 $ -
CR2-Interventions correctionnelles (autres) 36 640 731 $ - 34 717 178 $ - 34 417 469 $ - 51 645 133 $ -
CR3-Surveillance dans la collectivité 160 381 208 $ - 166 107 821 $ - 173 361 655 $ - 172 006 751 $ -
ISC-Services internes 8 741 647 $ - 8 530 068 $ - 8 690 721 $ - 9 555 735 $ -
*Inclus tous les centres de responsabilités de la collectivité, les centres de responsabilité qui sont gères centralement par les régions été le CC 622 gère centralement au niveau nationale (FARALCC)

7. Aperçu du Comité

Profil des membres du Comité

Jim Carr (président)
Pam Damoff (SP) (ancienne membre)
Sameer Zuberi
Taleeb Noormohamed
Paul Chiang

Libéral

 

Raquel Dancho (vice‑présidente)
Dane Lloyd
Tako Van Popta (ancien membre)
Doug Shipley (ancien membre)

Conservateur

 

Kristina Michaud (vice‑présidente) (ancienne membre)

Bloc Québécois

 

Alistair MacGregor (vice président)

Nouveau Parti Démocratique

Parti libéral du Canada (PLC)

Photo: Jim Carr (Président du Comité)

Jim Carr
(président du Comité)

Winnipeg – Centre Sud (Manitoba)

  • Élu au Parlement en 2015
  • Ancien ministre des Ressources naturelles; ministre du Commerce international; représentant spécial pour les Prairies.
Photo: Pam Damoff

Pam Damoff

Oakville Nord – Burlington (Ontario)

  • Élue au Parlement en 2015
  • Actuelle Secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique
  • Intervention présentant un intérêt pour le SCC : Mme Damoff s’est enquise du programme mère-enfant.
Photo: Sameer Zuberi

Sameer Zuberi

Pierrefonds – Dollard (Québec)

  • Élu au Parlement en 2019
  • Intervention présentant un intérêt pour le SCC : M. Zuberi a parlé des relations entre les agences de sécurité et les membres des communautés racialisées.
Photo: Taleeb Noormohamed

Taleeb Noormohamed

Vancouver – Granville (Colombie Britannique)

  • Élu au Parlement en 2021
Photo: Ron MacKinnon

Ron MacKinnon

Coquitlam – Port Coquitlam (Colombie Britannique)

  • Élu au Parlement en 2015
  • Ancien président du Comité permanent de la santé (HESA)
Photo: Paul Chiang

Paul Chiang

Markham – Unionville (Ontario)

  • Élu au Parlement en 2021

Parti conservateur du Canada (PCC)

Photo: Raquel Dancho (vice présidente)

Raquel Dancho
(vice présidente)

Kildonan – St. Paul (Manitoba)

  • Élue au Parlement en 2019
  • Interventions présentant un intérêt pour le SCC : Mme Dancho s’est prononcée contre le projet de loi C‑5 (abrogation des peines minimales obligatoires. Elle a posé des questions aux témoins concernant la surveillance et l’incarcération.
Photo: Doug Shipley

Doug Shipley

Barrie–Springwater–Oro Medonte (Ontario)

  • Élu au Parlement en 2019
Photo: Dane Lloyd

Dane Lloyd

Rivière Sturgeon Parkland (Alberta)

  • Élu au Parlement en 2017
  • Interventions présentant un intérêt pour le SCC : Dane Lloyd s’est enquis de la façon dont les prisons peuvent faciliter le recrutement des gangs et a demandé comment empêcher que les prisons soient utilisées pour cultiver l’appartenance à un gang et la violence.
  • Il a posé des questions sur le rôle de la détermination de la peine.
  • Remarque : M. Lloyd a déjà présenté le projet de loi C‑437, Loi modifiant le Code criminel, la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition et la Loi sur les prisons et les maisons de correction, également connue sous le nom de « loi de McCanns ».
Photo: Tako Van Popta

Tako Van Popta

Langley Aldergrove, (Colombie Britannique)

  • Élu au Parlement en 2019

Bloc Québécois (BQ)

Photo: Kristina Michaud (Vice-Présidente)

Kristina Michaud
(vice présidente)

Avignon La Mitis-Matane Matapédia (Québec)

  • Élue au Parlement en 2019
  • A précédemment été membre du SECU au cours de la dernière législature en tant que critique du BQ pour la sécurité publique.
  • Intervention présentant un intérêt pour le SCC : au cours d’une étude sur les armes à feu et les gangs, Mme Michaud a posé des questions aux témoins au sujet de l’incarcération.
  • Elle a déjà participé à une étude sur la question de la libération conditionnelle après un incident notoire survenu au Québec.

Nouveau parti démocratique (NPD)

Photo: Alistair MacGregor (Vice-Chair)

Alistair MacGregor
(vice président)

Cowichan Malahat-Langford (Colombie Britannique)

  • Élu au Parlement en 2015
  • Citations récentes concernant le SCC : le député néo‑démocrate Alistair MacGregor (porte‑parole de son parti en matière de sécurité publique) a fait remarquer que son prédécesseur, Jack Harris, avait demandé ce type de libération structurée au début de la pandémie, et qu’il n’allait pas fermer la porte à cette option. « Je ne pense pas qu’il faille les utiliser pour l’instant. C’est certainement une option qu’il faut envisager si la situation s’aggrave dramatiquement », a déclaré M. MacGregor. Il a spécifiquement indiqué que les taux de vaccination élevés étaient une raison de changer d’approche, sans toutefois préciser à quoi cela pourrait ressembler.
  • Lors de la réunion du SECU du 8 février, M. MacGregor a spécifiquement critiqué l’inadéquation actuelle du SCC pour réinsérer les détenus en toute sécurité et a demandé que des recommandations précises soient formulées au SCC.

8. Logistique du Comité

Information sur les réunions virtuelles du Comité parlementaire

Nom de l’organisation (si vous comparaissez au nom d’une organisation) ou en tant que personne  
Nom du témoin  
Titre professionnel  
Adresse électronique  
Adresse électronique et mot de passe temporaires  
Ville et province
(lieu où se trouve le témoin le jour de la réunion)
 
Numéro de téléphone
(en cas de problèmes techniques avant ou pendant la réunion)
 
Nom et coordonnées de la personne‑ressource
(technicien ou personnel administratif, le cas échéant)
Langue parlée par le témoin  
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