Le SCRS est un véritable service national qui compte des ressources et du personnel un peu partout au pays. Cette répartition géographique lui permet de collaborer étroitement avec ses nombreux partenaires fédéraux, provinciaux et municipaux sur des questions de sécurité d’intérêt commun.
Les hommes et les femmes du SCRS sont des personnes très dévouées et professionnelles qui, jour après jour, travaillent pour assurer la sécurité des Canadiens et protéger leurs droits et leurs libertés.
Tout comme la population canadienne, l’effectif du SCRS est diversifié. Cette diversité lui permet de mieux comprendre l’évolution démographique des collectivités canadiennes qu’il protège et d’être mieux outillé pour recueillir des renseignements pertinents et exacts.
Dans cette optique, le SCRS continue d’attirer et de conserver une main-d’œuvre très performante et diversifiée. Son équipe est déterminée à promouvoir et à maintenir une culture de l’excellence opérationnelle, qui favorise la participation des employés et l’inclusion, où le travail accompli est utile, les employés sont valorisés et la collaboration est célébrée.
Le SCRS est reconnu pour l’innovation et le leadership dont il fait preuve dans les domaines de la santé mentale et du bien-être. En renforçant la résilience de ses employés et en s’assurant de leur bien-être, il se positionne de façon stratégique pour servir le Canada et les Canadiens au mieux de ses capacités, tout en veillant à ce que chacun puisse donner sa pleine mesure pour contribuer à l’accomplissement de sa mission.
Le SCRS a adopté une approche holistique axée sur le travail d’équipe, qui tient compte des efforts déployés par l’organisation en matière de prévention, de promotion et d’intervention ainsi que du bien-être physique et psychologique des employés. La diversité, la communication, l’engagement, les valeurs et l’éthique, le respect et la courtoisie et le leadership à tous les niveaux font partie des principes au cœur de cette approche. Au Service, le maintien d’un milieu de travail sain, sécuritaire et respectueux est l’affaire de tous.
En vue de promouvoir un changement de culture sur le plan de la santé mentale, le SCRS a préparé et conçu pour les gestionnaires une trousse sur la santé et la sécurité psychologiques, qui constitue un outil innovateur centré sur l’introspection. Les gestionnaires et les superviseurs y retrouvent des questions qu’ils doivent se poser sur les 13 facteurs psychosociaux mentionnés dans la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail. En répondant aux questions, ils obtiennent des orientations sur la manière dont ils peuvent appuyer et promouvoir un milieu de travail sain, sécuritaire et respectueux. En raison des commentaires très largement favorables, une deuxième trousse a été créée en 2017, mais pour les employés cette fois.
En septembre 2017, le SCRS a lancé un projet de prévention à l’intention de ses employés, la formation « En route vers la préparation mentale » (RVPM), visant à augmenter la résilience des employés et à déstigmatiser les problèmes de santé mentale au travail. Ce projet aide à réduire les risques de traumatisme liés au stress opérationnel, dont les troubles de stress post-traumatique, du personnel qui travaille dans un environnement très stressant. Le ministère de la Défense nationale, qui a créé et élaboré le RVPM, a formé des formateurs au SCRS. Le Service a également accueilli des représentants de plusieurs autres ministères lors de cette formation.
La Commission de la santé mentale du Canada a publié le Rapport définitif du projet de recherche sous forme d’étude de cas portant sur l’application de la Norme nationale du Canada sur la santé et la sécurité psychologiques en milieu de travail. Ainsi prenait fin un projet de recherche de trois ans dans le cadre duquel le SCRS et 39 autres organismes au Canada ont entrepris d’appliquer la Norme. Selon les premiers résultats du projet de recherche sous forme d’étude de cas, le SCRS a réalisé des progrès importants dans chacun des cinq éléments du système de gestion de la santé et de la sécurité psychologiques. Le rapport définitif résume les pratiques prometteuses et les leçons retenues dans le contexte de la promotion de la santé et de la sécurité psychologiques des employés.
Afin de poursuivre ses efforts de mise en application, le SCRS a accepté de participer à un projet de maintien de la Norme. Les résultats finaux de ce projet sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.mentalhealthcommission.ca/Francais .
Les recruteurs du SCRS assistent régulièrement à divers événements au Canada pour dénicher des talents. Ils participent à des groupes d’information, font la promotion des carrières au SCRS au cours d’activités de réseautage et prennent part à des salons de l’emploi dans les collèges et les universités aux quatre coins du pays.
Le modèle de recrutement proactif du SCRS s’est enrichi d’un projet pilote, soit la réalisation d’entrevues sur place. Les gestionnaires recruteurs ont ainsi la possibilité de rencontrer en personne les candidats éventuels qui, de leur côté, ont l’occasion de poser leurs questions directement.
Le SCRS continue de promouvoir les partenariats de recrutement avec ses partenaires fédéraux dans le cadre de salons de l’emploi communs qui ont lieu un peu partout au Canada. Au cours de ces derniers, connus sous le nom de Salon de l’emploi de l’appareil de la sécurité et du renseignement du gouvernement fédéral, les partenaires sont déterminés à mettre en commun des pratiques exemplaires et à recruter des personnes talentueuses dans le domaine de la sécurité publique. La Gendarmerie royale du Canada, Sécurité publique Canada, l’Agence des services frontaliers du Canada, Service correctionnel Canada, le Centre de la sécurité des télécommunications, le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes sont au nombre des partenaires participants.
Le gouvernement du Canada s’attend à ce que toutes les propositions de politiques mises de l’avant reposent sur une solide analyse comparative entre les sexes plus (ACS+). L’ACS+ sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes ou des initiatives sur divers ensembles de personnes – femmes, hommes ou autres. L’identité individuelle est déterminée par une multitude de facteurs en plus du sexe, par exemple la race, l’origine ethnique, la religion, l’âge ou le fait de vivre avec un handicap de nature physique ou intellectuelle. D’où l’ajout du mot « plus » signifiant que l’analyse ne se limite pas au sexe (différences biologiques) ou au genre (la construction sociale du sexe), mais considère aussi les autres facteurs qui les recoupent.
Le SCRS a donc mis en place un processus décisionnel fondé sur une expertise en la matière, des évaluations ainsi que des analyses qualitatives et quantitatives. Cette stratégie contribue à faire en sorte que les efforts soient concentrés sur les activités liées à la menace et qu’ils ne visent pas certaines communautés au Canada en fonction de préjugés ou d’idées reçues.
Les facteurs liés à l’identité de l’ACS+ ont été intégrés au processus décisionnel concernant la planification et les programmes dans de nombreux secteurs au SCRS. Par exemple, une formation sur les préjugés entretenus inconsciemment est offerte en ce moment à tous les nouveaux employés, superviseurs et agents chargés des entrevues. Un groupe de travail du SCRS examine dans quels secteurs un cadre officiel d’ACS+ pourrait être appliqué pour assurer une priorisation appropriée des ressources et des activités d’enquête.
L’ACS+ aidera le SCRS :
à prioriser et à orienter les activités opérationnelles en fonction de décisions fondées sur des données probantes;
à soutenir les modules opérationnels au moyen d’initiatives améliorées liées à la collecte, aux ressources et aux enquêtes;
à mieux comprendre les activités d’enquête et à perfectionner ses méthodes;
à renforcer la conformité avec les politiques et procédures mises en place pour protéger les droits et libertés.
Le SCRS poursuivra ses efforts pour favoriser une intégration plus stratégique et complète de l’ACS+ à l’échelle organisationnelle.