Centré avant tout sur les personnes : Un milieu de travail pour tous

Centré avant tout sur les personnes : Un milieu de travail pour tous

Vancouver (Colombie-Britannique) vue du parc Stanley le soir. 

Perspective de la haute direction – la directrice adjointe des Ressources humaines

Centré avant tout sur les personnes : en quête d’un meilleur SCRS

Renée de Bellefeuille, directrice adjointe des Ressources humaines et dirigeante principale des ressources humaines, assure la gestion stratégique de tous les secteurs du SCRS qui sont liés aux ressources humaines.


Le SCRS offre une expérience professionnelle unique parce que toutes les tâches appuient le mandat de protéger la population canadienne, la sécurité nationale et les intérêts du Canada contre les menaces. Toutefois, comme n’importe quel autre milieu de travail, le SCRS a des problèmes de recrutement et de rétention, parce que le travail dans un environnement classifié comporte son lot de considérations et de sacrifices. Les répercussions professionnelles et personnelles d’une carrière au SCRS comprennent les conséquences découlant du travail dans un environnement Très secret, dont un processus de filtrage intrusif, le maintien d’une cote de sécurité et les exigences relatives à la protection de l’identité. À cela s’ajoutent les restrictions touchant la vie personnelle, notamment les voyages et l’interdiction des appareils électroniques. Enfin, la capacité limitée du SCRS d’offrir du télétravail oblige la vaste majorité des employés à travailler sur place.

Compte tenu de ces obstacles et après avoir longuement consulté des centaines d’employés du SCRS dans tout le pays, mon équipe et moi avons lancé à la fin de 2023 la stratégie Attirer et retenir les talents (ART) pour transformer le SCRS en une organisation davantage centrée sur les personnes tout en veillant à continuer de soutenir le mandat du SCRS et le travail crucial de chacun de ses employés. L’ART vise à améliorer l’expérience professionnelle globale des employés en priorisant six thèmes : le lien avec la mission; l’avancement et le perfectionnement professionnels; le leadership; l’inclusion, l’autonomisation et la mobilisation; des salaires et avantages sociaux concurrentiels; une plus grande flexibilité au travail et un meilleur équilibre travail-vie. La pratique de ce nouvel ART permettra au SCRS de mettre l’accent sur ses précieux employés actuels et futurs. Je suis persuadée que cette stratégie, qui apportera au moment opportun de nombreux changements nécessaires, facilitera de meilleures relations employeur-employés au SCRS qui nous aideront à attirer et à retenir des personnes de grand talent.

 

Attirer et retenir les talents (ART) [Infographie]
  • Lien avec la mission
  • Avancement et perfectionnement professionnels
  • Inclusivité, autonomisation et mobilisation
  • Leadership
  • Salaire et avantages sociaux concurrentiels
  • Flexibilité au travail et équilibre travail-vie
  • Attirer et retenir les talents (ART)

Les Canadiennes et les Canadiens qui ont déjà songé à travailler au SCRS, ou qui en entendent parler pour la première fois, doivent savoir qu’une carrière dans le renseignement de sécurité est très enrichissante. Le personnel du SCRS travaille à protéger la sécurité nationale, la population et les secrets du Canada. Nous offrons plus d’une centaine de types de postes à l’appui de la mission dans une série de domaines, dont la collecte des renseignements, l’analyse, la technologie de l’information, les ressources humaines, les finances et la linguistique. Nous sommes toujours à la recherche de personnes talentueuses ayant de l’expérience dans divers secteurs ou ayant fait des études dans un large éventail de disciplines. Que vous soyez agents de renseignement, informaticiens, professionnels de l’industrie des services ou étudiants fraîchement diplômés, vous pouvez en avoir la certitude, le SCRS a une place pour vous.

Au cours des dernières années, le SCRS a fait des pas de géant pour s’assurer que son effectif est représentatif de la société canadienne. Cet objectif, en plus d’être juste et bon, lui permet de s’améliorer sur le plan opérationnel parce qu’il peut tirer parti des expériences culturelles, linguistiques et personnelles d’employés en provenance de diverses communautés culturelles à l’échelle du Canada. À l’appui de nos efforts constants pour favoriser la diversité et l’inclusion, nous avons lancé notre Stratégie d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) en 2022 pour fournir au SCRS un cadre stratégique pour atteindre ses objectifs dans ce secteur essentiel. Il est crucial de pouvoir compter sur un effectif diversifié pour protéger la sécurité nationale, parce que le maintien d’une compréhension interne de différentes cultures, pratiques et croyances joue un rôle de premier plan dans l’établissement de relations avec les innombrables communautés que nous protégeons. Comme il en va de même pour les postes de dirigeants au SCRS, nous nous efforçons de constituer une équipe de direction vraiment diversifiée, non seulement pour nous assurer que les décisions importantes sont éclairées par une gamme de points de vue, mais aussi pour faire en sorte que le SCRS représente mieux la diversité du Canada et de la population canadienne.

 

Plage de Thunder Cove (Île-du-Prince-Édouard).

Nous prenons des mesures dans le but de faire du SCRS un milieu de travail exempt de préjugés et de toute forme de discrimination, de harcèlement et d’agression. En 2023, le SCRS a lancé 24 enquêtes sur des cas de harcèlement, qui sont toujours en cours. Certains pourraient utiliser ce paramètre pour critiquer le SCRS, mais nous croyons qu’il témoigne plutôt des progrès que nous avons faits pour améliorer la culture de notre milieu de travail parce que plus d’employés font maintenant confiance à notre processus interne de règlement des griefs. À la fin de 2023, nous avons pris d’autres mesures pour renforcer ce processus lorsque le directeur s’est engagé à établir un bureau indépendant d’ombuds au cours d’une assemblée générale réunissant tout le personnel. Ce bureau offrira un espace sûr, confidentiel et impartial où les employés pourront parler ouvertement d’enjeux liés au milieu de travail. Il faut du temps pour changer une culture, mais je crois sincèrement que nous sommes en bonne voie de devenir une organisation qui soutient et respecte vraiment tous les membres de son effectif. C’est la moindre des choses auxquelles nos employés et la population que nous servons sont en droit de s’attendre.

Ce sont vraiment ses employés qui font du SCRS un service de renseignement de premier plan. Nous sommes extrêmement chanceux d’avoir un effectif constitué de personnes extraordinaires et talentueuses dont l’expertise, les compétences, le dévouement et les expériences de vie sont indispensables pour permettre au SCRS de réussir à remplir son mandat de protéger l’ensemble de la population canadienne. Pendant que nous poursuivons nos efforts pour faire du SCRS une organisation davantage centrée sur les personnes, nous continuerons d’aller au-devant et d’écouter les points de vue de nos précieux employés qui font tellement pour remplir notre mandat de servir et de protéger toute la population canadienne. C’est vraiment un honneur et le privilège d’une vie de diriger l’effectif du SCRS à titre de directrice adjointe des Ressources humaines.

 

« Ce sont vraiment ses employés qui font du SCRS un service de renseignement de premier plan. »

Renée de Bellefeuille, directrice adjointe des Ressources humaines au Service canadien du renseignement de sécurité. 

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Initiatives en milieu de travail

People First: 3 A Workplace for All

Au cours des dernières années, le SCRS a fait des progrès considérables pour devenir une organisation davantage centrée sur les personnes qui soutient mieux tous les membres de son personnel actuels et futurs.

Nahanni National Park Reserve, Northwest Territories.


Réalisations notables

Accroître la représentation des groupes issus de la diversité au SCRS.
Mettre en place un processus de gestion des personnes plus inclusif.
Intégrer dans le plan stratégique organisationnel l’engagement du SCRS en matière d’EDI et demander l’avis du Comité consultatif du SCRS sur la diversité et l’inclusion sur ce plan.
Communiquer régulièrement à tous les membres du personnel des tableaux de bord détaillés sur l’effectif contenant des statistiques et des données de référence sur l’équité en emploi.
Communiquer aux membres du personnel des rapports trimestriels sur les progrès réalisés dans le cadre du plan d’action visant à mettre en œuvre la Stratégie d’EDI.

Le SCRS a du cœur – Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada 2023

Les membres du personnel du SCRS dans tout le Canada ont participé à la Campagne de charité en milieu de travail du gouvernement du Canada (CCMTGC) en 2023. Ils ont ainsi recueilli des sommes considérables tout en ayant du plaisir et en continuant de soutenir la mission. 

Le SCRS a lancé sa CCMTGC 2023 par une cérémonie d’ouverture à l’Administration centrale (AC) à Ottawa. Les membres du personnel partout au Canada ont pu suivre l’événement diffusé en direct.

Pendant la campagne, les membres du personnel du SCRS ont organisé plus d’une centaine d’activités, auxquelles ils ont participé et qui leur ont permis de recueillir plus de 155 000 $ pour divers organismes de bienfaisance.

Dépenses
  2020–2021 2021–2022 2022–2023
Salaires* 417 615 370 $ 404 107 049 $ 415 818 326 $
Fonctionnement 259 284 331 $ 238 065 778 $ 256 628 550 $
Données sur le personnel
  Représentation (2022) Représentation (2023) Objectif d’ici le 31 mars 2027
Personnes en situation de handicap 6,4 % 7,1 % 9,0 %
Autochtones 2,2 % 2 % 3,4 %
Groupes racisés 19,8 % 20,7 % 24,9 %
Femmes en sciences et technologie 17 % 18,8 % 24,9 %
Données sur les cadres
  Représentation (2022) Représentation (2023
Femmes 42,1 % 42,3 %
Autochtones 4,1 % 3,8 %
Groupes racisés 11 % 14,1 %
Personnes en situation de handicap 8,3 % 9 %

*Les coûts salariaux comprennent les coûts du régime d’avantages sociaux des employés (RASE).

 

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Perspective de la haute direction – le sous-directeur de l’Administration

S’attaquer au problème de la communication de renseignements sans autorisation

Jerome Laliberté, sous-directeur de l’Administration, dirigeant principal des finances et dirigeant principal de la transformation, supervise le programme de sécurité interne visant à protéger le SCRS, son personnel et ses biens.


Àla fin de 2022 et tout au long de 2023, des renseignements classifiés du SCRS et du gouvernement du Canada ont été communiqués sans autorisation et ont par la suite été publiés à l’intention du public. Ces renseignements auraient été fournis par une source anonyme au courant des questions de sécurité nationale. Certains pourraient faire l’éloge des agissements de cette personne, mais les communications sans autorisation, quels que soient le motif ou l’intention de celles ou de ceux qui commettent un tel acte, causent un tort considérable à la sécurité du Canada et de la population canadienne. 

Nos adversaires cherchent constamment de nouveaux moyens de miner la sécurité du Canada. La communication sans autorisation de renseignements classifiés peut compromettre les méthodes de collecte de renseignements employées par le SCRS. La collecte des renseignements que le SCRS recueille et analyse repose en grande partie sur des contacts humains et des sources humaines, qui sont d’importants fournisseurs. Il s’agit souvent de membres du public qui mettent leur propre sécurité en danger pour offrir de précieuses informations à l’appui d’enquêtes liées à la sécurité nationale.

Il arrive parfois qu’un élément d’information ne puisse provenir que d’une seule personne ou composante technologique. Lorsque ce renseignement est dévoilé sans autorisation, des adversaires et des personnes mal intentionnées peuvent remonter jusqu’à la source. Le dévoilement de ces sources, même par inadvertance, à la suite d’une communication sans autorisation peut mettre des vies et des enquêtes liées à la sécurité nationale en danger. Entre de mauvaises mains, ces renseignements peuvent permettre à des adversaires d’agir afin de réduire l’efficacité des opérations de contre-espionnage et de lutte contre le terrorisme du SCRS, ce qui peut mettre en danger les vies de braves Canadiens et Canadiennes, qui ne ménagent aucun effort pour soutenir la sécurité du Canada.

La communication de renseignements classifiés sans autorisation réduit la capacité du SCRS d’aider à protéger notre économie, nos innovations et nos intérêts nationaux et expose la sécurité personnelle de Canadiennes et de Canadiens, au pays et à l’étranger, aux menaces que représentent certains acteurs étatiques hostiles et organisations extrémistes violentes. De plus, elle érode la confiance durement gagnée des plus proches alliés et partenaires de renseignement du Canada, qui pourraient commencer à douter de notre capacité de protéger non seulement nos propres secrets, mais les leurs également.

À la suite de ces communications sans autorisation, le SCRS a lancé une enquête interne et en a appuyé d’autres à l’échelle du gouvernement du Canada, notamment celle de la GRC. Les fonctionnaires actuels ou anciens du gouvernement du Canada qui ont obtenu des cotes de sécurité sont légalement tenus de protéger les informations classifiées même lorsqu’ils ne travaillent plus pour le gouvernement fédéral. Il y a des raisons légitimes de leur imposer cette responsabilité et la communication de renseignements classifiés ne devrait pas être traitée comme un geste noble.

Les membres du personnel du SCRS sont des professionnels dévoués qui ont à cœur de remplir leur mission. Les communications sans autorisation compromettent les efforts minutieux qu’ils déploient pour recueillir et analyser des informations dans le cadre d’enquêtes. La communication illégale de renseignements constitue une menace directe pour la sécurité nationale du Canada.

Des processus ont été mis en place au sein du gouvernement du Canada pour permettre aux gens d’exprimer leurs inquiétudes au sujet de questions classifiées sans compromettre la sécurité nationale du Canada et mettre en danger la sécurité des sources humaines et des employés de l’appareil de la sécurité nationale. Il est primordial que ces processus soient respectés. 

 

« La communication de renseignements classifiés sans autorisation réduit la capacité du SCRS d’aider à protéger notre économie, nos innovations et nos intérêts nationaux et menace la sécurité personnelle de Canadiennes et de Canadiens, tant au pays qu’à l’étranger. »

Jerome Laliberté, sous-directeur de l’Administration au Service canadien du renseignement de sécurité.

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