Notes d’allocution de la ministre Qualtrough lors de FWD50 2018

Discours

 l’honorable Carla Qualtrough,
 ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, ministre de l’Accessibilité, et ministre responsable de Services partagés Canada


 8 novembre, 2018
 Ottawa, ON

La version prononcée fait foi

Bonjour et bienvenue.

Je suis heureuse d’être ici pour participer à l’ouverture de la deuxième conférence annuelle Forward 50.

Je voudrais d’abord souligner que nous sommes rassemblés sur le territoire traditionnel non cédé des Algonquins.

Nous avons aujourd’hui un groupe remarquable de conférenciers et de représentants venant des quatre coins du Canada et de partout dans le monde.

Beaucoup d’entre vous viennent de loin et nous sommes enchantés que vous soyez parmi nous.

Nous avons ici l’occasion unique d’apprendre les uns des autres et de mieux comprendre les enjeux, et les immenses possibilités, des progrès numériques de demain.

La technologie est l’un des moyens que nous pouvons employer pour lever les obstacles à l’accessibilité et à l’inclusion.

En tant que ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, ministre de l’Accessibilité, et ministre responsable de Services partagés Canada, je suis très intéressée par cette conversation.

Dans les trois domaines de mon portefeuille, mon équipe et moi avons concentré nos efforts pour trouver comment nous pourrions améliorer les interactions entre les Canadiens et le gouvernement du Canada. Nous nous efforçons continuellement de faciliter l’exécution des programmes et la prestation des services, de les rendre moins pénibles et plus accessibles pour les employés de l’administration et pour la population canadienne.

Nous nous sommes demandé comment nous pourrions fournir des services de technologie de l’information (TI) aux ministères et aux organismes du gouvernement pour qu’ils puissent mieux servir la population canadienne.

Nous nous sommes demandé comment nous pourrions tirer parti de la technologie pour moderniser nos pratiques d’approvisionnement afin que des entreprises, comme les vôtres, puissent faire plus facilement des affaires avec l’État.

Enfin, nous nous sommes demandé comment nous pourrions établir des partenariats stratégiques avec le secteur privé pour éliminer les obstacles à l’accessibilité afin de donner davantage d’occasions aux personnes handicapées au Canada et de bâtir une société plus inclusive.

En tant que personne handicapée, j’ai dû vivre dans un monde qui n’était pas toujours fait pour moi. Des inventions comme l’appareil monoculaire et la télévision sous-titrée m’ont permis de découvrir le monde. On peut ainsi regarder une pièce de 25 cents de près et voir que le mot « Canada » y est inscrit.

C’est grâce à la technologie que j’ai pu découvrir des petites choses que beaucoup de gens tiennent pour acquises.

À la fin de ma carrière d’athlète paralympique, j’ai décidé d’étudier les sciences politiques et le droit. Comme vous pouvez le deviner, ce sont des matières qui exigent beaucoup de lecture. Que faire alors quand on ne peut pas lire la plupart des ouvrages?

Mes professeurs et moi avons trouvé un moyen pour que je puisse obtenir les documents dans un format accessible. Mais c’est grâce à la technologie que tout est devenu un peu plus facile.

J’ai pu avoir un ordinateur portable en classe. À l’époque, c’était à la pointe du progrès; pour moi, c’était une technologie essentielle qui m’a permis de ne pas me faire distancer par mes camarades de classe et de réussir mes études.

Nous avons beaucoup accompli, mais plus nous réduirons l’écart en éliminant les obstacles, plus nous nous rapprocherons d’une société entièrement inclusive.

Il faut encourager tout le monde à agir de manière significative pour que notre société soit plus accessible et plus inclusive pour la population canadienne.

Je suis fière de dire que notre gouvernement veut réaliser ce grand changement de culture.

C’est le fondement de la loi historique sur l’accessibilité que le gouvernement a déposée en juin.

Le projet de loi C-81, c’est-à-dire la Loi canadienne sur l’accessibilité qui est proposée, profitera à tous les Canadiens, en particulier aux personnes handicapées, grâce à la création d’un Canada sans obstacle.

Pour que notre pays y arrive, il faut, de manière proactive, recenser, supprimer et éviter les obstacles à l’accessibilité partout où la population canadienne a besoin de services de compétence fédérale.

La loi proposée a une vaste portée.

Elle s’applique au Parlement, à l’administration fédérale, aux sociétés d’État, et à d’autres entités et secteurs relevant de la réglementation fédérale, y compris des organisations au sein des transports, des télécommunications, de la radiodiffusion et du secteur bancaire.

Grâce à la loi, ces entités et secteurs sont inclusifs dès le départ. En s’attaquant à la discrimination avant qu’elle ne se produise, les personnes handicapées ont la même chance de réussite que les autres. C’est la prémisse même de la Loi canadienne sur l’accessibilité.

Des secteurs comme l’approvisionnement, la TI et l’intelligence artificielle (IA) mettront en œuvre de manière proactive des mesures d’accessibilité pour que tous les Canadiens puissent utiliser les mêmes ressources et y avoir accès.

De plus, la loi donnera au gouvernement du Canada le pouvoir de travailler avec des partenaires, des industries et des Canadiens et Canadiennes handicapés pour créer de nouvelles normes et de nouveaux règlements en matière d’accessibilité dans les domaines de compétence fédérale dont les immeubles et les espaces publics, le transport et les technologies de l’information et des communications.

Pour réaliser les objectifs de la loi proposée, le gouvernement s’est engagé à dépenser environ 290 millions de dollars sur six ans.

Comme je l’ai déjà dit, cette loi représente un changement de culture dans la démarche adoptée par le gouvernement pour l’accessibilité.

Je tiens à prendre un moment pour reconnaître les partenaires fantastiques du secteur privé dans le milieu des personnes handicapées.

Certains d’entre eux sont ici aujourd’hui. Je voudrais vous remercier de votre soutien constant à la préparation et au dépôt du projet de loi C-81.

Je voudrais aussi souligner le rôle important que les chefs d’entreprise jouent dans la réorientation de la conversation.

Le printemps dernier, j’étais à New York pour assister à la conférence des États parties à la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées.

Pendant mon séjour, j’ai visité le centre de technologie de Microsoft, où l’on peut voir les dernières inventions dans le domaine de l’accessibilité.

J’ai été ravie de voir les progrès accomplis pour aider les personnes handicapées au travail.

Les employés de Microsoft ont intégré l’idée selon laquelle la technologie est un outil pour tous. Ils fabriquent leurs produits pour valoriser les personnes et les aider à réaliser encore plus.

Grâce à Microsoft, des personnes partout dans le monde peuvent être des membres actifs de la société et être sur le marché du travail.

Ce jour-là, je me suis sentie inspirée par la capacité des entreprises de technologie à repousser les limites pour le plus grand bien des personnes handicapées.

J’ai remarqué un changement. Les entreprises commencent à comprendre et à voir le rendement de l’investissement lié à l’embauche de personnes handicapées et l’amélioration de l’accessibilité de leur entreprise.

Ce changement est peut-être motivé par un accroissement de la sensibilisation au fait que les personnes handicapées et leurs familles représentent un pouvoir d’achat de biens et de services s’élevant à plus de 210 milliards de dollars par année.

Selon une étude d’Emploi et Développement social Canada, l’amélioration de l’accès au lieu de travail permettait à 550 000 personnes handicapées de travailler davantage, ce qui entraînerait une augmentation du PIB de 16,8 milliards d’ici 2030.

Les entreprises ne peuvent faire fi de ces chiffres qui signifient que ce qui nuit à l’accessibilité nuit aussi aux profits.

C’est pourquoi le gouvernement se concentre donc sur l’embauche de plus de personnes handicapées, l’amélioration de l’accessibilité des services et l’élimination des obstacles dans le pays.

Notre programme de technologie accessible est un excellent exemple. Il cofinance des projets novateurs qui mettent au point de nouvelles technologies d’assistance ou d’adaptation pour améliorer l’accès des personnes handicapées à l’économie numérique. Grâce au financement offert, qui se chiffre en millions de dollars, le secteur privé, les organismes sans but lucratif et les instituts de recherche obtiennent une véritable occasion de créer des innovations durables qui répondent aux besoins des Canadiens et Canadiennes handicapés.

Cet esprit de partenariat et de collaboration sous-tend l’engagement général du gouvernement pour l’excellence du service dans l’ère numérique actuelle.

Plus tôt cette année, il nous a permis de signer la charte du groupe numérique 7, le D7, afin de nous joindre à d’autres pays chefs de file dans le domaine numérique pour une mission visant à exploiter la technologie numérique au profit des citoyens.

Le D7 est un très bon forum pour mettre en commun les pratiques exemplaires et collaborer à la réalisation de projets communs et à l’amélioration des services.

Au Canada, nous croyons avoir beaucoup à transmettre.

Nous avons travaillé dur pour suivre l’évolution des changements technologiques afin de mieux servir les citoyens.

Et nous étions fiers, en 2017, de voir le Canada en première position de l’indice international d’efficacité de la fonction publique.

Nous savons toutefois qu’il reste encore beaucoup à faire.

Le gouvernement a donc fait d’importants investissements afin de s’assurer que nous avons les ressources nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins et des possibilités en matière de TI.

Dans le dernier budget fédéral, nous nous sommes engagés à investir 2,2 milliards de dollars pour poursuivre l’établissement d’une plateforme de TI moderne, fiable et sécurisée permettant la prestation numérique de programmes et de services à la population canadienne.

Une grande partie de ces travaux est dirigée par Services partagés Canada, l’organisme de TI du gouvernement.

Services partagés Canada entreprend aujourd’hui une très grande transformation pangouvernementale de la TI. À l’aide d’approches déployées dans tout le gouvernement, le Ministère tirera profit des technologies les plus récentes pour appuyer les opérations essentielles à la mission et offrir des services numériques à la population.

Permettez-moi de passer en revue quelques éléments qui me rendent particulièrement enthousiaste.

Nous assistons à une meilleure coordination entre les ministères et les agences, ce qui leur permet de répondre aux besoins technologiques en évitant le chevauchement de plateformes et la création d'incompatibilité des systèmes.

Nous constatons qu'il y a moins d’obstacles à la prise de décision à l’échelle gouvernementale et une meilleure utilisation des ressources.

Aujourd’hui, le tableau qui prend forme est très différent. Prenons par exemple notre capacité de gérer la cyberactivité de manière appropriée.

Grâce à un bien meilleur aperçu global des réseaux et systèmes de sécurité gouvernementaux, le Canada est beaucoup mieux placé pour réagir aux cybermenaces courantes comme les vulnérabilités Meltdown et Spectre qui ont mis en danger l’information sensible plus tôt cette année.

Nous avons aussi franchi d’importantes étapes en ce qui a trait au regroupement des services de soutien de TI, notamment la fermeture de dizaines d’anciens centres de données et la migration d’applications, à l’aide de services infonuagiques publics, vers des centres de données d’entreprise de pointe offrant une meilleure sécurité physique pour protéger les renseignements personnels de la population canadienne.

Nous continuons aussi à établir des ententes pangouvernementales en matière de TI avec les principales entreprises et principaux fournisseurs de technologies.

Dans des domaines comme le calcul de haute performance, par exemple, nous travaillons avec les chefs de file du secteur pour fournir à la population canadienne des services météorologiques qui sont parmi les plus avancés du monde entier.

Notre gouvernement reconnaît que nous devons faire plus pour faciliter l’adoption générale de technologies nouvelles et émergentes.

C’est ce que la population canadienne attend de son gouvernement.

Et c’est pourquoi nous avons recours à des spécialistes, à des professionnels de l’industrie et à des membres de la société civile pour explorer la façon d’utiliser les plus récents développements technologiques pour mieux servir la population.

Prenons par exemple l’essor de l’intelligence artificielle (IA).

Le gouvernement veut jouer un rôle de premier plan dans l’utilisation de technologies comme l’IA.

Nous dressons une liste de fournisseurs préqualifiés pour l’approvisionnement de produits, de solutions et de services d’IA qui répondront aux besoins du gouvernement.

Cette liste est conçue pour permettre à tous les fournisseurs, y compris les petites et moyennes entreprises, de faire affaire avec le gouvernement.

Voilà un exemple de la façon dont nous tirons profit des technologies émergentes.

Ces projets nous permettront de devenir le gouvernement moderne que mérite la population canadienne.

Mais cela ne se limite pas à acquérir les technologies les plus récentes.

Cela passe également d’abord par la modernisation de nos méthodes d’approvisionnement en biens et en services.

Vous nous avez fait part de la nécessité de simplifier les processus du gouvernement.

Je suis déterminée à mettre en place un système d’approvisionnement de calibre mondial qui répondra à vos besoins et aux nôtres.

Je sais que plusieurs d’entre vous – les petites entreprises notamment – considèrent qu’il est difficile de faire affaire avec le gouvernement.

Vous nous avez indiqué que les règles et les obstacles sont trop nombreux et que cela vous empêche de faire affaire avec nous.

C’est pourquoi nous voulons adopter une approche axée sur les résultats.

Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que nous mettons l’accent sur le problème ou la situation que nous tentons de régler.

Cela signifie explorer autre chose que l’imposition d’une série d’étapes qui selon nous mèneront à un résultat particulier, et même cesser de prétendre que nous connaissons la meilleure solution.

Cette approche plus souple réduira le recours aux longues demandes de propositions dont le traitement s’échelonne sur plusieurs semaines.

Elle nous permettra de mieux consulter l’industrie pour régler les problèmes, en lui permettant de formuler des suggestions sur ce qu’elle peut offrir plutôt que de lui demander de se conformer à des solutions préétablies.

On peut observer cette approche dans notre nouveau Défi innovation Phénix. Nous examinons tous les aspects de l’environnement des RH à la paye, notamment tous les systèmes et processus de la chaîne de bout en bout.

L’objectif est de stabiliser les activités et de réduire la file d’attente des transactions en souffrance qui attendent d’être traitées.

Dans ce cas, nous cherchons, tant à l’interne qu’à l’externe, des solutions novatrices aux difficultés précises éprouvées : nouvelles façons de traiter la paye et de modifier et d’adapter les modèles commerciaux de la paye afin d’obtenir de meilleurs résultats en la matière et d’offrir de meilleurs services.

C’est de cette façon que nous rendons nos processus plus souples. Nous savons cependant que nous devons nous tourner vers des outils modernes pour orienter ces processus.

En réalité, depuis bien trop longtemps nos processus d’approvisionnement nécessitent le recours plus ou moins constant aux documents papier.

J’ai l’intention de changer cela.

L’an dernier, Services publics et Approvisionnement Canada a commencé à accepter les soumissions électroniques – une façon de faire plus rapide, écologique et efficace.

Je me réjouis également de l’évolution de notre service d’avis par courriel à l’intention des fournisseurs, qui leur permet de s’inscrire pour recevoir des alertes par courriel lorsque de nouveaux appels d’offres sont affichés dans leurs domaines d’intérêt.

À ce jour, plus de 7 200 fournisseurs se sont inscrits pour recevoir ces alertes. Ce faisant, nous avons amélioré l’accès et favorisé la concurrence, et les entreprises peuvent maintenant chercher des occasions d’affaires sans devoir y consacrer autant de ressources.

Bien que cette initiative semble simple et de faible envergure, elle se révèle d’une immense utilité pour les entreprises de toute taille.

Compte tenu du fait que le gouvernement du Canada consacre chaque année environ 25 milliards de dollars aux approvisionnements, l’incidence de ces petites améliorations saute aux yeux.

C’est important pour nous. Le passage à l’approvisionnement en ligne est une des principales priorités pour améliorer la façon dont le gouvernement interagit avec les fournisseurs lors de l’achat et de la vente de biens et de services.

C’est pourquoi le gouvernement a prévu dans le budget de 2018 un investissement de 196 millions de dollars pour mettre sur pied la nouvelle plateforme électronique qui améliorera et simplifiera les processus d’approvisionnement.

En juillet, nous avons accordé le contrat pour la mise en place de cette plateforme. J’ai le plaisir de vous informer que les travaux à cet effet sont déjà en cours.

Cette plateforme interactive qui repose sur l’infonuagique offrira une expérience en ligne similaire à celle des sites Amazon et eBay, où les acheteurs et les fournisseurs pourront travailler ensemble sur la même plateforme – de la demande de proposition au paiement final.

Elle aidera également à promouvoir la participation d’entreprises canadiennes, y compris des petites et moyennes entreprises exploitées par des groupes sous-représentés.

C’est en simplifiant nos processus et en ayant recours à des technologies qui les rendent plus conviviaux que nous modernisons l’approvisionnement.

Nous le rendons aussi plus accessible pour les personnes handicapées. Nous sommes très conscients du risque, si nous ne veillons pas à être inclusifs, de laisser certaines personnes de côté lors de notre passage au monde numérique. Mais comme je vous l’ai déjà dit, notre gouvernement est résolu à rendre le Canada accessible pour tous.

Cet engagement concerne aussi la façon dont le gouvernement achète des biens et des services.

C’est pourquoi je suis ravie de vous annoncer que nous mettons sur pied un centre de ressources pour l’approvisionnement lié à l’accessibilité pour veiller à ce que les biens et les services acquis par le gouvernement du Canada puissent être utilisés par les Canadiens et les Canadiennes handicapés sans nécessiter d’adaptation ou de services de conception spécialisée.

En tant que plus important acheteur public de biens et de services au Canada, le gouvernement a ici la chance d’exercer une réelle incidence sur la société.

Ce centre de ressources pour l’approvisionnement lié à l’accessibilité aura deux fonctions.

Premièrement, il établira et tiendra à jour une liste de biens et de services dans l’ensemble du gouvernement auxquels la notion d’accessibilité s’applique.

Deuxièmement, il fournira à toutes les organisations fédérales des directives, une orientation et des conseils sur l’approvisionnement lié à l’accessibilité.

L’objectif est d’assurer l’accessibilité en amont – et non pas d’adapter une solution après coup – parce que répondre aux besoins des personnes que nous servons devrait toujours être primordial.

Je crois que c’est notre devoir à tous de nous assurer que tous les citoyens soient inclus et puissent s’épanouir dans le monde numérique d’aujourd’hui.

Ensemble, nous pouvons jeter des bases solides afin de veiller à ce que l’accessibilité et l’inclusion soient des moteurs qui fassent entrer nos institutions dans le 21e siècle.

Pour réaliser une transformation numérique significative, nous devons tous penser de façon novatrice à l’effet de nos actions en tant que leaders au Canada, et à ce que nous pouvons faire pour promouvoir un vaste changement de culture.

Nous devons en outre veiller à ce que les nouveaux systèmes et les nouvelles technologies soient véritablement inclusifs.

En tant qu’ardente défenseure depuis toujours des droits des personnes handicapées, je suis fière du travail que le gouvernement accomplit en ce moment pour rendre ses services plus accessibles et inclusifs.

J’ai traité de quelques exemples aujourd’hui.

Il en existe plusieurs autres, notamment le travail d’avant-garde accompli par des ministères comme Services partagés Canada pour aider les employés handicapés et assurer leur intégration dans leur milieu de travail. 

Mon message aujourd’hui est donc simple.

Nous ne pouvons véritablement réussir que si nous, en tant que leaders du gouvernement et de l’industrie, donnons l’exemple et permettons que ces personnes soient entendues aux plus hauts échelons.

Je suis optimiste.

Je suis optimiste parce que j’ai vu de mes propres yeux comment la technologie permet d’éliminer les obstacles.

Et j’ai constaté comment la technologie contribue à donner des possibilités aux personnes qui éprouvent des difficultés.

J’en suis un exemple en chair et en os.

J’espère que vous vous joindrez à moi pour créer un Canada inclusif et accessible pour tous.

Merci.

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