Transition ministérielle 2025
Lettre de bienvenue
Monsieur le Ministre,
Au nom de toute notre équipe, nous tenons à vous souhaiter la bienvenue et vous féliciter d’avoir été nommé ministre responsable de Services partagés Canada (SPC). Nous sommes impatients de travailler avec vous à la mise en œuvre du programme du gouvernement, notamment en réalisant des gains en efficience grâce à l’intelligence artificielle (IA) et à l’automatisation, en accélérant l’amélioration de la prestation de services, en facilitant la transformation numérique par l’adoption de technologies novatrices et en renforçant la souveraineté numérique du Canada.
SPC n’est pas très connu, mais nous sommes l’un des plus grands consommateurs de biens et de services de technologie de l’information (TI) sur le marché nord-américain, et nous collaborons avec des partenaires de l’industrie pour fournir nos services. Dans le passé, le mandat de SPC était axé sur la consolidation et la modernisation de l’infrastructure. Ce travail se poursuit, mais désormais, SPC fournit aussi les services numériques fondamentaux dont le gouvernement du Canada (GC) a besoin pour retrouver sa position de chef de file mondial en matière de gouvernement numérique.
SPC est essentiel au fonctionnement du gouvernement. Nous sommes présents partout où le gouvernement exerce ses activités. Avec près de 4 000 emplacements au Canada et dans le monde, SPC peut compter sur des équipes dévouées qui travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Notre travail est guidé par la vision Un SPC pour réaliser Le numérique ensemble et devenir une organization entièrement intégrée et centrée sur le client. SPC fournit des services numériques, de connectivité, de cybersécurité et d’hébergement, permettant aux fonctionnaires, aux militaires et au personnel des services policiers de fournir des programmes et des services à la population canadienne, au Canada et dans le monde entier.
Si maintenir l’infrastructure de TI et assurer la cyberrésilience sont des priorités fondamentales, SPC s’affaire également à :
- mettre en œuvre l’ambitieuse Stratégie d’hébergement d’applications du gouvernement afin d’offir des options sûres, fiables et rentables pour les applications opérationnelles essentielles;
- fournir des applications modernes à l’échelle de l’entreprise;
- concevoir une approche d’entreprise pour toutes les technologies destinées aux utilisateurs finaux;
- mettre au point pour le GC des outils d’IA sécurisés, à la fine pointe de la technologie et qui protègent les données que la population canadienne confie au gouvernement.
Depuis sa création en tant que ministère, SPC a été au premier plan de la transformation numérique du GC. Nous avons accru la fiabilité de la technologie du gouvernement et diminué les coûts qui en découlent, alors que la consommation de nos services a grimpé en flèche. Notre travail a permis au gouvernement de se doter de l’une des cyberdéfenses les plus sophistiquées au monde, que nous mettons en œuvre avec le Centre canadien pour la cybersécurité, et de bloquer plus de 6 billions de cyberactivités malveillantes.
Bien que SPC obtient des résultats tangibles, il y a place à amélioration. Par exemple, à sa création, SPC s’est vu transférer une multitude de systèmes et de réseaux provenant de 42 ministères partenaires. La plupart d’entre eux étaient vieillissants ou complètement désuets et ne pouvaient pas fonctionner avec les infrastructures modernes. Au fil des ans, SPC a déployé des efforts considérables pour consolider cette infrastructure et investir dans la réparation et le remplacement des plateformes essentielles, ainsi que dans la normalisation des services d’entreprise de base que nous fournissons aujourd’hui à 45 partenaires et 93 ministères clients. En passant d’un modèle d’entreprise cloisonné et décentralisé à une approche commune pour l’ensemble du gouvernement, SPC a réduit les coûts, augmenté la fiabilité et renforcé la sécurité. Alors, que ce travail se poursuit, notre plus grand risque demeure les applications en mauvais état au sein du GC, comme l’a noté la Vérificatrice générale du Canada.
En 2023-2024, SPC a acheté des biens et des services d’une valeur de 4,3 milliards de dollars au nom des ministères et organismes, y compris pour SPC. Nous avons ainsi tiré parti de notre pouvoir d’achat pour accroître l’accès au occasions d’affaire pour les entreprises canadiennes, les petites et moyennes entreprises et les entreprises appartenant à des Autochtones. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir dépassé la cible gouvernementale de 5 % d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones, et nous poursuivons nos efforts pour diversifier les fournisseurs et renforcer la souveraineté numérique du Canada.
À l’avenir, SPC poursuivra la modernisation des systèmes existants qui sont coûteux et vulnérables. SPC continuera à faire progresser des services d’entreprise fiables, sécurisés et intégrés, et à diminuer la concentration des fournisseurs grâce à des efforts de diversification. Nous continuerons également de mettre en œuvre des mesures de réduction de coûts pour assurer que les fonds publics soient dépensés le plus efficacement possible afin de pouvoir réinvestir dans des domaines clés au sein de SPC. Ces réinvestissements nous permettront notamment d’accélérer l’adoption de l’IA, d’éliminer des chevauchements et de supprimer progressivement les applications obsolètes et coûteuses dans l’ensemble du GC.
Il nous tarde d’établir une relation de collaboration productive avec vous et votre équipe. Notre équipe de direction est disponible, à votre convenance, pour vous informer sur tous les dossiers du ministère.
Monsieur le Ministre, nous vous souhaitons le plus grand succès. À nouveau, félicitations.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération respectueuse.
Scott Jones
Président, Services partagés Canada
Raj Thuppal
Premier vice-président, Services partagés Canada
Aperçu du ministère
Services partagés Canada (SPC) a été créé en 2011 à titre de fournisseur de services numériques communs du gouvernement du Canada (GC). Il a pour mandat de consolider, de moderniser et de sécuriser l’infrastructure de technologie de l’information (TI) qui soutient les ministères et les organismes, permettant ainsi la prestation de services à la population canadienne au pays et à l’étranger. Le passage d’une approche désuète et décentralisée des TI à une approche pangouvernementale a créé des économies d’échelle et a permis de fournir des services sécurisés, fiables et rentables aux Canadiens.
Bien que SPC soutienne le travail de bureau traditionnel, le ministère aide également ses partenaires à fournir des services de première ligne et à mener des opérations de sécurité et de défense nationales. Les services de SPC appuient entre autres les agents frontaliers, les scientifiques, les gardes forestiers, les inspecteurs des aliments, les gardiens de phare et les militaires canadiens. SPC est fier d’appuyer plus de 400 000 travailleurs du GC (incluant entre autres les employés, le personnel militaire et les agents de police) et plus de 145 organisations.
SPC fournit des services de TI, notamment le courriel, les réseaux, les centres de données et les outils destinés aux employés dans 4 domaines : les services numériques, l’hébergement, la cybersécurité et la connectivité.

Services numériques
SPC offre aux employés une expérience numérique commune : un ensemble d’outils normalisés et accessibles en tout temps et en tout lieu, à partir de n’importe quel appareil du GC, qui permettent des transitions harmonieuses entre les rôles au sein de la fonction publique. Cette approche d’entreprise contribue à réduire les coûts et les risques pour la sécurité, et fournit des outils qui appuient les changements transformationnels des opérations du GC.
SPC a fait passer 38 des 45 ministères partenaires de systèmes de courriel isolés à un ensemble unifié d’outils de collaboration hébergés sur une plateforme infonuagique, améliorant ainsi la fonctionnalité, la sécurité et la fiabilité. Il s’agit d’une amélioration considérable par rapport aux systèmes fragmentés qu’il a remplacés. Pour réaliser ce travail, SPC a tiré parti du pouvoir d’achat du GC et négocié une entente de service d’entreprise concurrentielle prévoyant le gel des tarifs sur une longue période afin de fournir M365 de façon centralisée à tous les ministères.
SPC offre des solutions de TI à plus de 220 centres de contact qui gèrent les demandes de renseignements des citoyens concernant un large éventail de programmes, y compris l’assurance‑emploi, le Régime de pensions du Canada et les questions en matière d’impôt. Il offre également des solutions de TI à de petits centres comme le programme des services de santé non assurés pour Services aux Autochtones Canada et la sécurité et sûreté maritimes pour Transports Canada. SPC gère des solutions techniques qui permettent aux partenaires de tirer parti des capacités des centres de contact, comme la voix, le clavardage, le courriel, les options de rappel et de libre-service, ainsi que le soutien des robots conversationnels à intelligence artificielle (IA). SPC veille activement à ce que les ministères partenaires et clients aient accès à des solutions modernes et durables qui permettent l’adoption de technologies émergentes.
SPC supervise la gestion de bout en bout de 219 000 téléphones intelligents pour 45 partenaires et 6 ministères clients. Grâce à l’achat de grandes quantités de téléphones intelligents, des tarifs préférentiels ont été obtenus, ce qui permet au GC d’économiser 20 millions de dollars par année. SPC a mis en place un service de téléphone logiciel d’entreprise qui réduit considérablement la dépendance à l’égard des lignes fixes et des appareils mobiles désuets.


Hébergement
L’hébergement désigne l’infrastructure dont les ministères et les organismes ont besoin pour stocker des données, exécuter des applications et exploiter le calcul de haute performance afin de fournir des services à la population canadienne. SPC travaille à créer un écosystème d’hébergement fiable, évolutif, sécurisé, souverain et rentable. SPC atteint cet objectif grâce à un modèle d’hébergement hybride qui combine des services infonuagiques et des centres de données traditionnels. Ce modèle permet d’optimiser le rendement, de réduire les coûts et de fournir des solutions flexibles pour répondre à l’environnement numérique en constante évolution.
SPC offre des solutions d’hébergement infonuagiques, y compris des options publiques, privées et hybrides, ainsi que ses propres centres de données d’entreprise (CDE). Les solutions infonuagiques sont sécurisées, évolutives et flexibles, tandis que les CDE assurent une disponibilité, une efficacité et une sécurité élevées. Les deux options permettent aux ministères et aux organismes de déployer rapidement et de gérer les services numériques tout en optimisant les coûts.
Pour permettre aux partenaires de se concentrer sur le fonctionnement de leurs propres applications opérationnelles, les services d’hébergement de SPC fournissent les services de plateformes, d’applications, de données et de logiciels de base. Cela comprend la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données, des plateformes et du stockage.
Exemple : migration de la rue Booth
Le centre de données de la rue Booth à Ottawa était une installation importante pour Ressources naturelles Canada (RNCan). Il hébergeait des données et des applications sur les catastrophes naturelles comme les inondations, les incendies de forêt et les tremblements de terre. Toutefois, ces anciens systèmes se heurtaient à des problèmes opérationnels. Les serveurs étaient au maximum de leur capacité et tombaient en panne en raison de la surchauffe et du vieillissement de l’infrastructure des centres de données. SPC a travaillé avec RNCan pour déménager ces systèmes dans un CDE moderne de SPC. Ce transfert a permis d’éviter, en moyenne, 20 incidents critiques par année, d’éliminer la nécessité de procéder à des interruptions de maintenance de un à deux jours par année, d’économiser plus de 55 millions de dollars en coûts d’exploitation et de récupérer 31,6 millions de dollars en biens immobiliers. La modernisation a permis de réduire les coûts opérationnels tout en renforçant la sécurité des données du gouvernement et en garantissant la prestation des services essentiels aux Canadiens.


Cybersécurité
SPC fournit l’infrastructure et les défenses commerciales modernes qui protègent le GC contre un large éventail de cyberattaques. Ses solides défenses en matière de cybersécurité sont essentielles pour protéger la capacité du GC à fournir des services à la population canadienne. SPC dispose de multiples niveaux de défenses en matière de cybersécurité, comme des pare-feu, des défenses de réseau, des moyens de défense contre les attaques par déni de service, des antivirus, des antimaliciels ainsi que des outils et services d’identification et d’authentification. Il réduit également les vulnérabilités en normalisant et en consolidant les TI dans l’ensemble du GC.
Le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC), qui fait partie du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), ajoute des capacités défensives qui ne sont pas actuellement disponibles sur le marché, ce qui constitue un moyen de défense additionnel propre au GC. Ensemble, SPC et le CST fournissent les solutions de cyberdéfense les plus sophistiquées à la disposition d’une entité.
La cybersécurité est une responsabilité commune de SPC, du CST, du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et des organisations partenaires. Toutes ces organisations fournissent des conseils, des orientations, une surveillance et des directives pour mettre en œuvre les initiatives de sécurité à l’échelle du GC. Elles coordonnent les activités opérationnelles en matière de cybersécurité et gèrent les risques liés à la cybersécurité à l’échelle de l’entreprise, y compris la manière dont les données sur la cybersécurité et les renseignements sur les menaces sont communiqués et traités dans l’ensemble du gouvernement.


Connectivité
SPC offre des services de connectivité modernes (infrastructure de réseau et téléconférences) pour une vaste gamme d’installations gouvernementales situées d’un océan à l’autre. SPC soutient environ 4 000 emplacements, y compris des bureaux, des laboratoires scientifiques, des détachements de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des postes frontaliers et des postes de soins infirmiers. SPC travaille également en étroite collaboration avec Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense nationale pour soutenir leurs installations au Canada et partout dans le monde.
Au cours des dernières années, SPC a accéléré les améliorations apportées à la bande passante, amélioré la performance du réseau et augmenté considérablement la capacité d’accès à distance sécurisé. SPC a augmenté la bande passante globale disponible en la multipliant par 10 et réduit le coût d’accès d’environ la moitié pour répondre à une demande accrue et assurer une communication plus fluide et plus fiable.
SPC a adopté une approche par édifice globale pour l’installation du réseau Wi-Fi d’entreprise, ce qui a permis de déployer rapidement le réseau et de réduire grandement les coûts. Ces efforts ont amélioré la productivité et réduit le nombre d’incidents critiques liés au service de réseau.
Afin de fournir des connexions haute vitesse dans les régions éloignées, SPC a attribué des contrats pour des services de satellites en orbite basse, selon les besoins.
Exemple : lieux de travail géographiquement éloignés
Afin d’appuyer la GRC, SPC a déployé des services de satellites modernes à haute vitesse afin d’améliorer la communication radio dans les régions les plus éloignées du pays et de permettre la mise en œuvre du programme des caméras d’intervention de la GRC.

SPC exploite un réseau privé sécurisé qui relie les installations gouvernementales essentielles, comme les centres de données et les centres de télécommunications et de réseau. SPC a mis en place des centres de réseaux du GC partout au pays, ce qui assure la connectivité réseau externe entre le réseau du GC, l’Internet et les fournisseurs de services infonuagiques. La répartition des centres à l’échelle du pays rend le réseau plus rapide pour les utilisateurs en région et améliore la disponibilité et la redondance du service, car elle permet d’acheminer le trafic réseau en cas d’interruption de service dans un autre centre.


Principaux risques
Dépendance envers certains fournisseurs et hausse des coûts
La dépendance envers certains fournisseurs est le résultat d’une dépendance accrue à l’égard d’un produit ou d’un service d’un seul fournisseur. Elle limite la souplesse et rend difficile la négociation de meilleures conditions.
La migration vers d’autres plateformes est également exigeante sur le plan technique et nécessite beaucoup de ressources, ce qui complique aussi la flexibilité et le contrôle des coûts. Donc, dans certains cas, la gestion de plusieurs fournisseurs et de leurs composantes connexes pourrait être moins rentable que le recours à un seul fournisseur. SPC évalue cette question au cas par cas.
Approvisionnement en TI
Les dynamiques changeantes du marché, y compris la consolidation et la dépendance envers le fournisseur, pourraient entraîner des retards dans l’attribution des contrats, une augmentation des coûts, une flexibilité réduite et des défis importants pour SPC dans sa transition vers d’autres fournisseurs ou dans la reproduction de solutions en interne.
Mesures incitatives et coûts liés à la modernisation
Le manque de coordination des mesures incitatives dans les ministères du GC pour donner la priorité au remplacement des anciennes infrastructures, ainsi que le partage inégal des coûts et des engagements pour la modernisation, peuvent ralentir le rythme de la transformation numérique.
Technologies émergentes
L’adoption de technologies émergentes (notamment l’IA) peut accroître les vulnérabilités technologiques et les problèmes d’interopérabilité, augmenter la demande en infrastructures, entraver la capacité d’évolution et entraîner une hausse des coûts.
Contexte fiscal
Un contexte fiscal en évolution peut avoir une incidence sur les recettes et compromettre les investissements prévus et les projets de modernisation.
Dépassement de coûts
La combinaison des pressions inflationnistes et de la hausse des coûts des infrastructures de TI, en particulier dans les services informatiques et le matériel informatique, peut menacer la viabilité des initiatives essentielles de transformation numérique. La volatilité des prix de l’infonuagique public et la dépendance accrue à l’égard des technologies infonuagiques pourraient avoir une incidence sur les budgets et réduire la flexibilité nécessaire pour faire évoluer les opérations de manière efficace.
Cybersécurité
La multiplication et la sophistication des cyberattaques, ainsi que l’adoption de nouvelles technologies, pourraient compromettre la sécurité de SPC, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l’intégrité et la disponibilité des informations ainsi que sur l’accès de la population canadienne aux services.
Réputation en matière de prestation de services
La demande croissante de services numériques et leur fourniture en temps opportun, associées aux efforts déployés par SPC pour accroître la transparence et la prévisibilité des services de TI, pourraient avoir une incidence sur la prestation des services et la réputation de SPC.
Compétences en TI et contraintes en matière d’innovation
L’évolution rapide de l’environnement de TI exigera des employés qu’ils acquièrent de nouvelles compétences. Sans le perfectionnement des compétences du personnel actuel de SPC, il y aura des lacunes qui pourraient entraîner des retards dans l’innovation et la capacité à répondre aux besoins des partenaires et des clients de manière opportune et rentable.

Principales possibilités
Souveraineté numérique
SPC est dans une position idéale pour appuyer la souveraineté numérique au sein de la fonction publique, compte tenu de son rôle unique qui consiste à protéger les données du gouvernement et à maintenir le contrôle des actifs numériques afin de protéger les intérêts du Canada. La souveraineté numérique désigne la capacité d’un pays à gérer ses propres données, son infrastructure et sa technologie sans dépendance externe ou influence indue.
Plusieurs politiques clés du GC renforcent la souveraineté numérique, ce qui garantit la sécurité des données et l’indépendance technologique. Par exemple, la Politique sur les services et le numérique intègre les exigences en matière de protection de la vie privée et de résidence des données, en priorisant l’utilisation d’installations informatiques au Canada ou dans des locaux gérés par le gouvernement à l’étranger pour traiter des renseignements sensibles et classifiés. De plus, les CDE de SPC sont situés stratégiquement au Canada et s’appuient sur des actifs appartenant à des intérêts canadiens, ce qui assure la conformité aux normes nationales de protection des données.
Afin de renforcer davantage la souveraineté, SPC collabore activement à l’élaboration d’une stratégie de diversification des TI. Cette initiative vise à accroître la diversité des fournisseurs et à améliorer la capacité du GC à négocier les prix. Elle peut également être utilisée pour réduire la dépendance à l’égard des technologies étrangères, favoriser un écosystème de TI plus souverain et promouvoir des solutions canadiennes.
Toutefois, compte tenu de la taille relative du secteur canadien des TI et de la pénétration des fournisseurs américains de technologie à l’échelle mondiale, un soutien ciblé sera nécessaire pour que les capacités canadiennes en matière de TI atteignent le niveau nécessaire pour répondre aux besoins du gouvernement. C’est particulièrement le cas dans l’espace infonuagique, qui est dominé par Amazon Web Services, Google Cloud et Microsoft Azure. Cela dit, SPC travaille actuellement avec certains fournisseurs canadiens de services infonuagiques pour évaluer si ces fournisseurs peuvent répondre aux exigences du GC en matière d’hébergement souverain.
Le GC a également réalisé des investissements stratégiques dans les entreprises canadiennes de TI. L’annonce faite en mars 2025 par Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) concernant un investissement pouvant atteindre 245 millions de dollars dans Cohere Inc. pour renforcer la capacité nationale de calcul au Canada et soutenir l’acquisition et le développement de compétences en IA en est un exemple.
À mesure que les technologies émergentes continuent d’évoluer, SPC s’engage à améliorer la résilience numérique en évaluant de nouvelles approches en matière de cybersécurité, d’adoption de l’infonuagique et d’intégrité de la chaîne d’approvisionnement. En investissant dans les capacités technologiques nationales et en renforçant les politiques qui protègent l’infrastructure essentielle, SPC contribue à la souveraineté numérique à long terme du GC.
Plateforme d’applications du GC sous forme de service
SPC a adopté la Plateforme d’application du GC en tant que service (PAGCS), une solution infonuagique gérée de manière centralisée pour les applications d’entreprise normalisées. La gestion centralisée de l’infrastructure, des outils logiciels et des services permet aux partenaires de créer plus facilement et rapidement des applications. Cette structure constitue un moyen rentable de fournir des outils communs à l’ensemble du GC. SPC s’affaire à identifier de nouvelles applications pangouvernementales qui peuvent être déployées dans cet environnement d’hébergement.
Exemple : communauté des audits
Auparavant, plus de 1 000 employés du GC utilisaient un outil pour gérer les audits et simplifier les processus de travail. Chaque organisation gérait sa propre version de l’outil et les versions étaient hébergées sur des infrastructures vieillissantes ayant différents besoins de maintenance. L’utilisation de la PAGCS pour héberger une nouvelle solution de remplacement devrait générer plus de 66 millions de dollars en économies pour le GC au cours des 5 prochaines années. La nouvelle application est hébergée dans le nuage et a un modèle de soutien simplifié. Elle est également normalisée pour assurer l’uniformité pour tous les utilisateurs.
Service de bureau d’entreprise
Chaque partenaire gère les ordinateurs de bureau et les autres outils numériques (p. ex. les ordinateurs portables, les tablettes) utilisés par les employés de manière indépendante. S’appuyant sur les leçons tirées de la gestion commune des téléphones intelligents, SPC étudie la mise en place d’un service de bureau d’entreprise (SBE) qui normaliserait l’ingénierie des ordinateurs de bureau, la gestion des actifs de TI et les services d’assistance dans l’ensemble du GC. L’objectif est de s’assurer que tous les employés ont toujours des appareils fiables et modernes pour faire leur travail; des outils qu’ils peuvent conserver même s’ils sont mutés dans un autre ministère. SPC offrirait un soutien unifié de bout en bout, une gestion des actifs et l’achat de matériel. Cela permettrait de réduire les coûts et d’offrir une expérience numérique commune en plus de réduire les obstacles importants auxquels font face les personnes en situation de handicap lorsqu’elles changent d’emploi.
Approche « priorité aux téléphones logiciels »
Les téléphones de bureau fixes traditionnels deviennent de plus en plus désuets, car les solutions infonuagiques offrent une plus grande mobilité avec les mêmes fonctionnalités qu’une ligne fixe traditionnelle. Les téléphones logiciels constituent une approche moderne : il s’agit de logiciels qui permettent à l’utilisateur de passer et de recevoir des appels sans avoir recours à un appareil ou à un forfait téléphonique dédié. L’adoption d’une approche axée sur les téléphones logiciels permettra de moderniser l’infrastructure de communication, d’améliorer la mobilité du personnel et de réduire considérablement les coûts opérationnels. À l’heure où les ministères et les organismes passent à des environnements prêts à la technologie mobile, les téléphones logiciels constituent une solution sûre et évolutive qui ne nécessite pas d’importantes dépenses en capital. Cette approche garantit des communications interopérables, normalisées et gérées de manière centralisée à un faible coût pour le GC.
Faits saillants
Historique
Services partagés Canada (SPC) a été créé pour normaliser et regrouper certains services de soutien destinés aux institutions du gouvernement du Canada (GC), en vue d’assurer l’approvisionnement efficace et rentable de services de technologie de l’information (TI).

Historique - Version textuelle
- 2011
-
SPC est créé pour regrouper et moderniser l’infrastructure de TI du GC
- 2015
-
Le décret 2015-1071 regroupe et clarifie les élargissements du mandat et la clientèle antérieurs
- 2019
-
SPC 3.0 est lancé et fournit une orientation stratégique pour un modèle de prestation de services d’entreprise
- 2020
-
L’approche de prestation de services SPC 3.0 s’avère efficace pour appuyer le GC dans ses efforts de réponse à la pandémie de COVID-19
- 2022
-
- SPC étend ses services de base aux petits ministères et organismes (PMO), conformément aux recommandations formulées dans le rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement (CPSNR)
- Le modèle de services d’entreprise (MSE) entre en vigueur et centralise le financement des services d’entreprise communs
- 2023
-
Lancement de l’initiative Réaliser des solutions numériques ensemble pour le Canada (Le numérique ensemble), qui définit la voie à suivre pour la prestation des services et de la technologie, appuyée par des feuilles de route visant à assurer la transparence et à favoriser la responsabilisation mutuelle de tous les partenaires
- 2024
-
- La Stratégie d’hébergement d’applications du GC confirme que SPC fournira l’hébergement de toutes les applications du GC, que ce soit dans un centre de données ou dans le nuage
- Lancement d’Un SPC pour réaliser Le numérique ensemble et faire de SPC une organisation de service client véritablement intégrée afin de mettre en œuvre le gouvernement numérique
Données financières
Le mandat légal et les pouvoirs de SPC découlent de la Loi sur Services partagés Canada et des décrets connexes qui définissent la portée des services et des clients du Ministère. SPC a pour mandat d’offrir des services partagés de TI liés au courriel, aux réseaux, aux centres de données et aux appareils des employés (comme les services numériques liés à l’équipement et aux logiciels).
- Autorisations utilisées par SPC durant l’exercice 2023-2024 :
- Dépenses nettes : 2 790,8 millions de dollars
- Dépenses brutes de fonctionnement : 3 358,3 millions de dollars
- Dépenses brutes en capital : 332,9 millions de dollars
- Revenus réels affectés aux dépenses : 900,4 millions de dollars
Défi
Bien que les crédits de SPC aient monté au fil des ans dû à l’augmentation du nombre de clients et de l’élargissement de son offre de services, son budget de base pour les principaux services qu’il offre à ses partenaires et clients est demeuré à environ 1,5 milliard de dollars depuis 2017. Depuis, les économies découlant de la consolidation des services ont été utilisées pour offrir de nouveaux services de TI, comme l’ajout de MS Teams. Toutefois, il devient de plus en plus difficile de réaliser des économies en raison des pressions inflationnistes exercées par les fournisseurs, des nouvelles technologies, de la consommation grandissante et des cybermenaces qui évoluent rapidement.
Employés
- 9 199 employés en date du 30 avril 2025
- 30 % de l’effectif se trouve dans les régions autres que la région de la capitale nationale
- Données démographiques :
- 34 % sont des femmes (4 % sous le taux de disponibilité au sein de la population active)
- 21 % font partie d’une minorité visible (4 % au-dessus du taux de disponibilité au sein de la population active)
- 7 % sont des personnes en situation de handicap (2,8 % sous le taux de disponibilité au sein de la population active)
- 3 % sont des Autochtones (1 % au-dessus du taux de disponibilité au sein de la population active)
- Langues officielles :
- 58 % des employés sont bilingues
- 41 % des employés sont unilingues anglophones
- 1 % des employés sont unilingues francophones
Emplacements
SPC fournit des services de TI à environ 4 000 emplacements du GC partout au pays et dans le monde, appuyant ainsi le travail de bureau traditionnel, les scientifiques dans les laboratoires, la prestation des services de première ligne, la sécurité nationale, les services de police et les opérations de défense. Le personnel de SPC travaille de partout au pays, comme le montre la carte ci-dessous :

Le numérique ensemble et Un SPC
En 2023, SPC a lancé Réaliser des solutions numériques ensemble pour le Canada (Le numérique ensemble), une approche stratégique mise en place pour s’assurer que les ministères ont des outils modernes, sécurisés et normalisés. En 2024, la direction de SPC a établi l’objectif de devenir Un SPC pour réaliser Le numérique ensemble, ce qui représente notre engagement à travailler en tant qu’équipe unie, à parler d’une seule voix et à viser un but commun.
La place de SPC dans l’écosystème de TI du GC
Le paysage numérique du gouvernement est complexe et SPC y joue un rôle essentiel en tant que fournisseur de services de TI commun du GC.

La place de SPC dans l’écosystème de TI du GC - Version textuelle
Un graphique illustrant le rôle partagé du gouvernement dans l’écosystème de la TI :
- Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du dirigeant principal de l’information sont responsables des politiques, des normes, des lignes directrices, de la surveillance et de l’habilitation
- Politiques
- Normes
- Lignes directrices
- Surveillance
- Habilitation
- Ministères et organismes sont responsables de la prestation des services et des applications opérationnelles
- Prestation de services
- Prestation de services à la population canadienne (p. ex. soumission des déclarations de revenus, réponse au recensement, envoi d’une demande d’assurance-emploi)
- Bureau de services destinés aux utilisateurs finaux
- Services de bureau
- Applications opérationnelles
- Données et cybersécurité ministérielles
- Applications ministérielles
- Prestation de services
- Services partagés Canada est responsable des services d’entreprise et de l’infrastructure de TI, comme la connectivité, la cybersécurité et l’accès, ainsi que de l’hébergement
- Services d’entreprise
- Services numériques communs (p. ex. MS Teams)
- Conseils en matière de services, de projets et d'entreprise (p. ex. intégration)
- Gestion des appareils mobiles
- Nouveau Gestion de bureau
- Nouveau Applications communes développées par le GC
- Infrastructure de TI
- Connectivité (p. ex. réseaux, Wi-Fi et téléphonie)
- Cybersécurité (p. ex. pare-feu, antivirus, vérification des réseaux, gestion des justificatifs)
- Hébergement (p. ex. centres de données, nuages publics et privés)
- Services d’entreprise
-
Centre de la sécurité des télécommunications est responsable de l’amélioration de la cybersécurité
- Amélioration de la cybersécurité
- Solutions de cyberdéfense de pointe (p. ex. capteurs)
- Leader opérationnel en cas d’événements de cybersécurité
- Amélioration de la cybersécurité
Partenaires et clients
SPC est chargé de fournir des services de TI partagés liés au courriel, aux réseaux, aux centres de données et aux services de TI destinés aux employés, comme les ordinateurs et les imprimantes. La question à savoir qui doit, peut et pourrait potentiellement tirer parti des services de la SPC est complexe.
- 45 ministères et organismes partenaires doivent utiliser les services de SPC pour le courriel, les réseaux, les centres de données et les services de TI destinés aux employés.
- 43 clients obligatoires, principalement de petits ministères, doivent utiliser certains des services énumérés ci-dessus.
- Environ 60 clients facultatifs (y compris des sociétés d’État et des agents du Parlement) peuvent utiliser n’importe quel service de SPC.
- De plus, SPC doit fournir des services de TI aux employés (p. ex. ordinateurs et imprimantes) de ses partenaires et clients (obligatoires et facultatifs).
- SPC est également autorisé à fournir des services à toute personne, organisation ou gouvernement (y compris les gouvernements étrangers) sous réserve de l’approbation du gouverneur en conseil. SPC a fourni des services aux gouvernements provinciaux, territoriaux et municipaux, principalement en passant des contrats pour des services infonuagiques.
Certaines organisations, comme le Centre de la sécurité des télécommunications (CST) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), ont des exigences distinctes et ne sont pas tenues d’utiliser certains services fournis par le SPC.
Chaque ministère et organisme est responsable de ses propres applications et données.
Le décret 2015-1071 décrit les 4 grandes catégories de services que SPC doit ou peut fournir à sa clientèle.

Partenaires et clients - Version textuelle
Un graphique illustrant les partenaires et les clients de SPC :
- Services liés au courriel, aux réseaux et aux centres de données comptent 45 partenaires, 43 clients obligatoires et certains clients facultatifs
- Courriel : solutions modernes de collaboration et de communications numériques
- Réseaux : majorité des besoins en matière de connectivité, y compris la téléphonie, le Wi-Fi et les satellites
- Centres de données : hébergement de solutions dans les centres de données exploités par le GC ou dans des lieux impartis tels que les nuages
Partenaires et clients :
- Partenaires (45) : Doivent recevoir tous ces services
- Clients obligatoires (43) : Doivent recevoir un sous-ensemble de tous ces services
- Clients facultatifsNote 1: Peuvent recevoir l’un ou l’autre de ces services
- Services de TI pour les employés (Services de TI de l’utilisateur final) comptent 45 partenaires, 45 clients obligatoires et certains clients facultatifs”
- Comprend un vaste éventail de matériel informatique et de logiciels utilisés au quotidien par la plupart des fonctionnaires (p. ex. téléphones mobiles et Microsoft 365)
Partenaires et clients :
- Partenaires (45) : Doivent recevoir ces services
- Clients obligatoires (45) : Doivent recevoir ces services
- Clients facultatifsNote 1: Peuvent recevoir ces services
Notes supplémentaires
Services numériques
Enjeu
Services partagés Canada (SPC) travaille pour offrir une expérience sécurisée et cohérente à tous les employés du gouvernement du Canada (GC) au moyen d’un ensemble d’outils numériques de base normalisés. Ces outils sont accessibles, ils permettent une collaboration efficace et restent avec l’employé même si ce dernier est transféré à un autre ministère. Les employés du GC utilisent ces outils pour s’acquitter de leur mandat et fournir des services à la population canadienne.
La gamme d’outils numériques est accessible en tout temps, n’importe où et à partir de n’importe quel appareil fourni par le gouvernement. Ceci améliore la productivité et la collaboration entre les employés ainsi que les interactions avec la population canadienne et les entreprises.
Contexte
Historiquement, les services fournis aux employés du GC étaient gérés et fournis de manière indépendante par les ministères et les organismes. Cette approche décentralisée a entraîné une duplication des efforts et des expériences incohérentes pour les employés. Par conséquent, les coûts opérationnels étaient plus élevés et l’évolutivité limitée, ce qui a eu une incidence sur la productivité des employés. En adoptant une stratégie centralisée visant à équiper les employés d’outils modernes, SPC vise à réduire les coûts, à améliorer l’efficience et à renforcer la sécurité.
La vision de SPC en matière de services numériques favorise une approche normalisée à l’échelle de l’organisation pour fournir des outils numériques sécurisés et accessibles. Le modèle de service d’entreprise fournit des services à 2 niveaux :
- Premier niveau : Comprend des services infaillibles que les employés peuvent utiliser où qu’ils se trouvent, comme les services cellulaires, un ensemble d’outils de communication et de collaboration numériques activés par Microsoft 365 et des outils pour les employés du GC (p. ex. périphériques).
- Deuxième niveau : Comprend des services opérationnels d’entreprise liés aux immeubles gouvernementaux, tels que les téléphones fixes et la couverture cellulaire à l’intérieur des immeubles. Ces services ont des solutions de rechange, comme l’utilisation d’un téléphone cellulaire au lieu d’une ligne fixe.
Le service d’appareils mobiles (SAM) est une démonstration de la valeur du modèle de service d’entreprise de SPC. Par l’intermédiaire de ce service, SPC gère plus de 219 000 téléphones intelligents dans plus de 50 organisations, assurant ainsi un accès sécurisé et toujours disponible aux outils de communication et de collaboration. Ce service géré de manière centralisée offre :
- Rentabilité : l’approvisionnement en gros et la gestion centralisée réduisent les coûts
- Sécurité accrue : des contrôles communs garantissent la conformité
- Expérience transparente et normalisée : les employés conservent leurs appareils et leurs numéros de téléphone lorsqu’ils transfèrent d’un ministère ou d’un organisme à un autre, ce qui garantit des transitions fluides et une expérience uniforme tout en réduisant les déchets électroniques
Le succès du SAM a incité SPC à étendre le modèle de service d’entreprise à d’autres services essentiels, notamment le courriel, les conférences et les téléphones logiciels. Cela réduit les coûts, par exemple, en utilisant le pouvoir d’achat pour obtenir des tarifs compétitifs pour M365 ou en utilisant des téléphones logiciels, dont les coûts sont inférieurs à ceux de la téléphonie traditionnelle. Il est possible d’étendre ce modèle aux services de bureau, qui connectent en toute sécurité les employés à leurs outils du GC par l’intermédiaire des services d’annuaire du GC.

Considérations
Communications numériques et collaboration
SPC transforme les applications de courriel et de bureau, comme les traitements de texte et les tableurs, en passant à une solution infonuagique consolidée. La plateforme M365 est utilisée pour fournir aux employés des outils de collaboration modernes qui fonctionnent efficacement dans un environnement hybride et améliorent les communications avec les intervenants partout au pays. M365 comprend un ensemble complet d’applications de travail, notamment Teams (clavardage par texte et vidéo), Outlook (courriel), SharePoint (partage de fichiers en groupe) et OneDrive (partage de fichiers personnels).
Migrations du courriel vers M365 | Terminé | Planifié | |
---|---|---|---|
38 partenaires | 7 partenaires restants |
Services du centre de contact
SPC achète et gère des solutions techniques qui permettent aux partenaires de tirer parti des capacités des centres de contact, comme la voix, le clavardage, le courriel ou la vidéoconférence, les options de rappel et de libre-service, ainsi que le soutien des robots conversationnels à intelligence artificielle (IA).
SPC soutient les centres de contact de l’assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada et de l’Agence du revenu du Canada. SPC appuie également des centres plus petits, tels que les services de santé non assurés de Services aux Autochtones Canada et les services reliés à la sécurité et la sûreté maritimes de Transports Canada.
Centres de contact | Centres de contact actuels soutenus | Migration vers de nouvelles solutions | |
---|---|---|---|
248 | 63 |
Service d’appareils mobiles (SAM)
SPC veille à ce que les employés puissent accéder en toute sécurité aux réseaux et aux données du GC à l’aide d’appareils mobiles et de tablettes, ce qui leur permet de disposer de capacités de travail modernes en tout temps et en tout lieu. L’initiative gère environ 219 000 appareils portables (iOS et Android) auprès de 45 partenaires et 6 ministères clients. SPC vise à assurer un niveau élevé de disponibilité du service, à déployer de nouvelles fonctionnalités ainsi qu’à élargir le service pour inclure les exigences de sécurité et de soutien pour les services classifiés.

Partenaires et clients gérés par le SAM | Géré | Planifié | |
---|---|---|---|
L’ensemble des 45 partenaires et 6 clients |
9 clients supplémentaires |
Téléphones logiciels
SPC adopte une approche d’entreprise pour améliorer la prestation des services de téléphonie et favoriser une main-d’œuvre mobile. Il remplace les systèmes obsolètes par des solutions modernes, telles qu’un service de téléphones logiciels qui permet aux employés de passer et de recevoir des appels téléphoniques depuis leur ordinateur ou leur téléphone en utilisant n’importe quelle connexion Internet. Cette approche fournira des services de communications unifiées auxquels il est possible d’accéder en toute sécurité à partir de n’importe quel appareil fourni par le GC, n’importe où, n’importe quand et à moindre coût.

Téléphones logiciels | Déployé | Planifié | |
---|---|---|---|
97 000 | Toute l’entreprise |
Rationalisation de la ligne téléphonique fixe
À mesure que SPC modernise ses services, il est important qu’il abandonne les solutions plus anciennes. Les téléphones de bureau filaires traditionnels ne sont plus utiles pour de nombreux employés et sont coûteux à entretenir. SPC travaille avec ses partenaires pour retirer toutes les lignes filaires non essentielles, avec l’objectif de ne conserver que 10 % des lignes fixes au cours des 3 prochaines années.
Lignes fixes déconnectées | Déconnectées | Déconnexions en cours | Restant à valider | |
---|---|---|---|---|
161 000 | 14 300 | 94 000 |
Prochaines étapes
Les services numériques de SPC donneront accès à un ensemble élargi d’outils de base normalisés comprenant des ordinateurs de bureau et des ordinateurs portables, ce qui permettra de travailler n’importe où, n’importe quand, à partir de n’importe quel appareil approuvé par le GC. Cette approche garantira des services et des outils rentables, sécurisés et accessibles qui amélioreront la communication, la mobilité et la productivité des employés. Ces outils sont nécessaires pour transformer la fonction publique et améliorer les services offerts aux Canadiens.
Pour garantir une valeur et une interopérabilité maximales dans l’ensemble normalisé d’outils, un ensemble d’outils d’administration communs est nécessaire. Ces outils d’administration permettront de surveiller et de gérer les services d’entreprise, de détecter de manière proactive les problèmes et de contribuer au déploiement accéléré des capacités futures. Grâce à des renseignements supplémentaires, SPC s’assurera que les coûts et les résultats font l’objet d’un suivi uniforme, notamment en établissant des rapports sur la consommation des services d’entreprise afin d’éclairer la prise de décisions fondées sur les données.
SPC travaille activement au déploiement stratégique d’outils génératifs basés sur l’IA afin d’accroître la productivité des employés dans l’ensemble du gouvernement. En introduisant des assistants à IA, les employés disposeront d’outils qui automatisent les tâches routinières et fournissent des informations en temps réel, ce qui contribuera à amplifier leur productivité. De plus, l’adoption de robots conversationnels à IA est sur le point de simplifier les opérations des centres de contact, permettant aux employés de se concentrer sur des demandes plus complexes et des activités à valeur ajoutée.
SPC continuera de moderniser ses services, en permettant à une main-d’œuvre mobile de disposer d’outils numériques normalisés pour accroître la collaboration et la productivité, améliorant ainsi la prestation des services du GC aux citoyens.
Intelligence artificielle
Enjeu
L’intelligence artificielle (IA) est considérée comme une technologie transformatrice, qui devrait permettre de réaliser d’importants progrès sociaux et économiques. Depuis le lancement d’outils d’IA générative comme ChatGPT, l’intérêt des médias et du public pour l’IA s’est accru.
Le gouvernement du Canada (GC) reconnaît l’effet transformateur de l’IA sur ses activités et sur les services qu’il offre à la population canadienne. L’IA peut révolutionner la façon dont les fonctionnaires travaillent en automatisant les tâches routinières et répétitives, ce qui leur permet de se concentrer sur des tâches qui nécessitent davantage de jugement humain, d’innovation et de raisonnement analytique. Cette évolution pourrait se traduire par une efficacité accrue, une plus grande satisfaction au travail et une meilleure rétention du personnel qualifié. En exploitant les capacités de l’IA, le gouvernement cherche à rationaliser ses processus, à accroître sa capacité à répondre aux besoins des citoyens et à utiliser ses ressources de manière plus efficace.
Contexte
Les gouvernements et les organisations du monde entier explorent le potentiel qu’offre l’IA d’améliorer les services et de réduire les coûts. Services partagés Canada (SPC) a été l’un des premiers ministères fédéraux à mettre en place un programme d’IA. Depuis 2019, le Centre d’excellence en intelligence artificielle (CE IA) de SPC déploie des efforts pour favoriser l’adoption de l’IA et a créé plus de 30 cas d’utilisation, au sein du Ministère et en partenariat avec divers autres ministères. SPC exploite l’IA pour améliorer l’expérience professionnelle de ses employés et d’autres fonctionnaires, en la rendant plus efficace et plus rentable, tout en protégeant la vie privée et la sécurité des Canadiens.

Qu’est-ce que l’IA?
L’IA est un vaste concept qui englobe différents processus et différentes technologies.
Les concepts suivants sont couramment associés à l’IA : IA générative, apprentissage machine, traitement automatique du langage naturel, vision par ordinateur et apprentissage profond. L’automatisation robotisée des processus (ARP) et l’automatisation intelligente entrent aussi dans le champ de l’IA.
- L’IA consiste à faire exécuter à des machines des tâches qui requièrent généralement l’intelligence humaine, telles que la résolution de problèmes, le raisonnement et le traitement du langage.
- L’ARP est une application qui automatise les tâches courantes afin de rationaliser les flux de travail et les rendre plus efficients.
- L’automatisation intelligente combine l’IA et l’ARP pour permettre aux machines d’effectuer des tâches nécessitant un jugement et un apprentissage de qualité humaine, tout en rationalisant les processus complexes et en améliorant l’efficience et la précision.
Approche du Canada en matière d’IA
Le GC favorise le développement de l’IA à l’échelle nationale et dans le cadre de ses activités.
Le développement et l’entraînement de modèles d’IA nécessitent des ressources informatiques considérables. Le budget de 2024 prévoyait des fonds pour aider les chercheurs ainsi que les entreprises canadiennes en démarrage et en expansion à développer des infrastructures d’IA au Canada. Le budget prévoyait également un financement pour la création de l’Institut canadien de la sécurité de l’intelligence artificielle (ICSIA), le perfectionnement des compétences des employés et la mise en place d’une petite installation informatique sécurisée dirigée par SPC et le Conseil national de recherches du Canada pour la recherche et le développement menée par le gouvernement et l’industrie, notamment à des fins de sécurité nationale.
Pour aider les ministères à déployer de manière responsable des systèmes décisionnels automatisés, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) a diffusé la Directive sur la prise de décision automatisée, le Guide sur l’utilisation de l’intelligence artificielle générative et l’Outil d’évaluation de l’incidence algorithmique.
En outre, avec la participation de SPC et d’autres ministères, le SCT a dirigé l’élaboration de la première Stratégie en matière d’intelligence artificielle pour la fonction publique fédérale au Canada, qui garantira le déploiement responsable, inclusif et humano-centrique de l’IA. Le GC a publié la Stratégie en matière d’IA en mars 2025.
Considérations
Le développement de l’IA suscite des inquiétudes à l’échelle mondiale, en particulier dans le domaine de la gouvernance et de la gestion des risques. Voici les principaux enjeux :
- les questions juridiques, éthiques et opérationnelles, y compris la protection de la vie privée et la sécurité,
- les coûts élevés des ressources informatiques et de l’électricité ainsi que les incidences possibles sur l’environnement
- une surveillance réglementaire et une gouvernance limitées
- la crainte d’être en retard, ce qui peut mener à l’adoption précipitée de nouvelles technologies
- des avantages variés dans les différents secteurs d’une organisation
- l’expansion rapide des technologies intégrées à l’IA
- la nécessité d’une approche commune pour ce qui est du développement et de la gestion de l’IA ainsi que de l’investissement dans celle‑ci
- la nécessité d’un cadre de gouvernance normalisé de l’IA pour soutenir le développement responsable de l’IA
- la nécessité de reconnaître le rôle et les limites de l’IA
- l’utilisation de l’IA par des auteurs de cybermenaces lors d’attaques sophistiquées contre des infrastructures et des services publics essentiels
SPC a démontré son engagement en faveur du développement responsable et éthique de solutions d’IA en intégrant l’outil d’évaluation de l’incidence algorithmique dans son processus de gestion de projet, en publiant un guide sur l’utilisation de l’IA générative et en créant un modèle d’évaluation des cas d’utilisation pour déterminer la valeur et la faisabilité des applications de l’IA.
Prochaines étapes
SPC étudie la meilleure façon d’utiliser l’IA pour transformer la façon dont le gouvernement fonctionne et fournit des services à la population canadienne. Ces études de cas peuvent créer de la valeur, réduire les coûts et améliorer l’efficience. Au sein du gouvernement, SPC :
- s’emploie à élargir son rôle : il collabore avec d’autres ministères et organismes pour cerner et accroître les possibilités en matière d’IA qui profitent à l’ensemble du gouvernement.
- met à jour la stratégie et la vision ministérielles en matière d’IA : il s’assure d’être bien outillé pour répondre aux besoins du GC en matière d’IA, en particulier dans des domaines tels que la gestion, l’analyse et l’automatisation de données.
- examine la possibilité d’offrir des solutions innovantes : il s’agit notamment de fournir des agents conversationnels améliorés par l’IA, des flux de travail automatisés et des analyses prédictives aux ministères et aux organismes; en vue d’améliorer la qualité des services et de réduire les dépenses.
- travaille à la création d’un marché de l’IA : ce marché permettra de partager entre les différents ministères et organismes les codes et les solutions mis au point par le GC et issus d’initiatives fructueuses. Ceci permettra de réduire les activités redondantes et d’accroître le rendement du capital investi; il facilitera également la collaboration visant à stimuler l’innovation et la recherche dans le domaine de l’IA.
- dirige et préside des groupes de travail, des communautés professionnelles et des forums de gouvernance sur l’IA et l’automatisation intelligente à l’échelle du GC : SPC axe ses efforts sur l’innovation en matière d’IA, les connaissances en matière d’IA, le partage des connaissances, la gouvernance et la collaboration.
- Centre d’expertise en IA du GC : premier point de contact de confiance coordonné par la communauté concernant l’automatisation de l’IA. Il est dirigé par SPC et est un écosystème stimulé par les connaissances et les expériences de la communauté de l’IA du GC. Il promeut l’utilisation de l’IA et l’automatisation dans l’ensemble de la fonction publique.
- poursuit sa collaboration avec le SCT afin d’élaborer et d’améliorer des documents stratégiques, des lignes directrices et des pratiques exemplaires.
- offre aux ministères un soutien d’évaluation par les pairs experts : garantit le respect de la Directive sur la prise de décisions automatisée du SCT et l’intégrité des systèmes de prise de décisions.
Annexe : Cas d’utilisation de l’IA
Exemples de cas d’utilisation de l’IA à SPC
- CANChat – Il s’agit d’un agent conversationnel mis au point par SPC qui permet aux employés d’améliorer leur productivité et de libérer leur potentiel créatif grâce à l’IA. Reconnaissant l’importance de la sécurité et de la protection des renseignements personnels dans les activités gouvernementales, CANChat offre une solution interne de remplacement aux outils commerciaux d’IA générative tels que ChatGPT. CANChat peut aider à rédiger des courriels et des notes de service, à modifier des documents, à résumer rapidement de l’information, à fournir des résumés sur des sujets complexes, ainsi qu’à générer des ordres du jour et des points de discussion de réunions. Tout cela se fait dans un environnement contrôlé qui garantit convenablement la sécurité et l’intégrité des données. SPC élabore également l’architecture et les contrôles de service pour offrir CANChat en tant que service d’entreprise à tous les ministères.
- Assistant de SPC – Cet agent conversationnel aide les employés de SPC à trouver l’information dont ils ont besoin grâce à une simple conversation interactive. Les employés peuvent effectuer des recherches sur tout sujet non classifié lié à leur travail ou obtenir les coordonnées d’autres employés. L’assistant puise ces informations dans les outils ministériels, dans l’intranet de SPC et sur Internet.
- Gestion et gouvernance de la sécurité Turbo ES (Évaluation de la sécurité) – Cet outil optimisera le processus existant d’examen de l’évaluation et de l’autorisation de sécurité (ESA), qui garantit que seuls des logiciels et du matériel autorisés sont mis en œuvre à SPC. Il utilisera l’IA pour valider des éléments probants par rapport aux contrôles de sécurité requis et pour relever les anomalies.
- ARP des demandes d’accès à l’information et de protection des renseignements personnels (AIPRP) – Cet outil, développé à l’origine par SPC, élimine automatiquement les doublons et indexe l’information, ce qui permet aux analystes de gagner du temps et de se concentrer sur le travail de plus grande importance. Cela permet de plus aux demandeurs d’AIPRP d’obtenir une réponse plus rapidement. Le code a été transmis à 7 ministères, et Transports Canada travaille à améliorer l’outil.

Exemples de soutien offert par le CE IA au sein du gouvernement
- Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) – Processus de demande de renseignements de MaPaye – En collaboration avec SPC, SPAC a automatisé certains volets de son processus de demande de renseignements sur MaPaye afin d’en optimiser le fonctionnement. Cela permettra de réduire l’arriéré et d’augmenter la productivité d’un conseiller en rémunération d’au moins 30 %.
- Ministère des Finances (FIN) – Consultation publique sur les droits de douane des États‑Unis – SPC a aidé le ministère des Finances à utiliser l’IA générative et l’ARP pour développer un outil qui automatise la collecte et le traitement d’informations de consultation en matière de droits de douane, résume les données de l’industrie et rédige des réponses initiales pour les analystes et les intervenants.
- Patrimoine canadien (PCH) – Correspondance ministérielle – En collaboration avec SPC, Patrimoine canadien a utilisé l’automatisation et l’IA générative pour perfectionner le processus de correspondance ministérielle, ce qui a permis de réduire les erreurs d’acheminement et d’améliorer à la fois la rapidité et la qualité des réponses.
- Emploi et Développement social Canada (EDSC) – En partenariat avec SPC, EDSC a utilisé le code de CANChat partagé pour simplifier la mise au point de son propre agent conversationnel d’IA, EVA, ce qui a permis de réduire considérablement le temps de développement et d’accélérer sa mise en œuvre.
Cas d’utilisation de l’IA au GC
La plupart des ministères fédéraux étudient activement le recours à l’IA et à l’automatisation pour moderniser leurs services et stimuler la productivité des employés. Toutefois, ce contexte risque de créer du travail en double qui ne cadre pas toujours avec les normes et les pratiques exemplaires communes. Alors que les travaux sur la stratégie en matière d’IA du GC avancent, SPC se pose en leader d’opinion et en expert technologique et partage des pratiques exemplaires, des normes et des lignes directrices en plus de participer à leur élaboration afin d’assurer l’adoption efficace et harmonisée de l’IA dans l’ensemble du gouvernement.
Exemples de cas d’utilisation de l’IA au GC :
- Agence du revenu du Canada – Au lieu d’attendre de recevoir un code de sécurité par la poste, les Canadiens peuvent désormais accéder immédiatement à leurs comptes sécurisés de l’ARC en utilisant la technologie de reconnaissance faciale, un téléphone intelligent et une pièce d’identité émise par le gouvernement. Plus d’un million de contribuables ont déjà utilisé ce service.
- Emploi et Développement social Canada – L’apprentissage machine contribue à améliorer la prestation des services du régime d’assurance‑emploi. L’automatisation réduit l’intervention manuelle requise chaque fois qu’un client de l’assurance‑emploi fournit de nouveaux renseignements ou qu’il y a un changement dans sa situation. Il en résulte des calculs plus précis des prestations d’assurance‑emploi.
- Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada – L’analyse avancée et l’automatisation permettent de simplifier le traitement des demandes afin d’offrir une meilleure expérience aux clients.
- Transports Canada – L’analyse avancée permet de cibler les envois de fret aérien à haut risque et d’en réduire les risques connexes avant leur arrivée au Canada, renforçant ainsi les mesures de sécurité.
- Centre de la sécurité des télécommunications – L’IA contribue à la cyberdéfense puisqu’elle permet de détecter diverses menaces, y compris repérer les logiciels malveillants inédits sur les réseaux gouvernementaux et les mettre en quarantaine.
Services d’hébergement
Enjeu
Services partagés Canada (SPC) fournit un écosystème moderne, sécurisé et fiable qui permet au gouvernement du Canada (GC) d’offrir des services numériques aux Canadiens. Les services d’hébergement fournissent les installations, l’infrastructure de technologie de l’information (TI), les logiciels, la sécurité et le soutien nécessaires à l’exécution des applications et des données du GC.
SPC modernise son modèle d’hébergement, qui combine les services infonuagiques et les centres de données traditionnels afin d’optimiser le rendement, de réduire les coûts et d’offrir des solutions souples qui répondent aux besoins changeants des partenaires.
Contexte
À sa création en 2011, SPC a hérité d’une infrastructure de TI tentaculaire et cloisonnée : des milliers d’applications, des dizaines de milliers de serveurs, des centaines de centres de données et des centaines d’environnements infonuagiques.
Au fil des ans, SPC a modernisé l’approche d’hébergement du GC. Au départ, SPC ne faisait que regrouper les anciens systèmes dans des centres de données modernes. Puis, le GC a mis en place une stratégie d’adoption de l’informatique en nuage afin d’encourager l’utilisation des services infonuagiques en plus des centres de données traditionnels. En 2018, cette politique s’est transformée en une politique de « l’informatique en nuage d’abord », privilégiant le nuage pour l’hébergement des nouvelles applications. Au cours des années qui ont suivi, le GC a reconnu la nécessité de s’attaquer à la hausse des coûts associés à ce changement et de mettre en œuvre une plus grande rigueur en ce qui a trait aux types d’information hébergés dans le nuage au moyen d’une approche pangouvernementale.
La Stratégie sur l’hébergement d’applications de 2024 du GC favorise une approche qui permet d’équilibrer la flexibilité de l’infonuagique et la fiabilité des centres de données d’entreprise (CDE) du GC. Cette approche équilibrée donne aux ministères la flexibilité nécessaire dans le choix du bon environnement pour leurs applications et leurs données, que ce soit pour l’évolutivité, le rendement ou la sécurité, tout en protégeant la souveraineté lorsque cela est nécessaire. Dans le cadre de cette approche hybride, SPC aidera les partenaires à déterminer la meilleure option d’hébergement pour chaque demande afin d’assurer la plus grande valeur pour la population canadienne. En outre, la normalisation favorise la rentabilité, le déploiement rapide, la résilience et l’interopérabilité.

SPC fait progresser le modèle hybride dans plusieurs domaines clés :
- Services infonuagiques – Fournir des solutions infonuagiques sécurisées, évolutives et souples, y compris des nuages publics, privés et hybrides, pour permettre aux ministères de déployer et de gérer rapidement des services numériques tout en optimisant les coûts.
- Services de CDE – Fournir, au Canada, un hébergement fiable détenu et exploité par le GC qui regroupe et modernise l’infrastructure de TI, assurant ainsi une disponibilité, une efficience et une sécurité élevées.
- Services de plateforme de base, d’applications, de données et de logiciels – Fournir les environnements de TI essentiels pour les applications et les données. Cela comprend la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données, des plateformes et du stockage afin d’assurer des services numériques sûrs, fiables et efficients pour les ministères.
- Applications d’entreprise – Soutenir la transformation numérique à l’échelle du GC en fournissant et en gérant des applications partagées qui simplifient les opérations et améliorent la prestation de services à la population canadienne.
Exemple : Centres de données d’entreprise
SPC gère des CDE modernes, fiables et sécurisés à locataires multiples à Barrie, à Borden, à Montréal et dans la région de la capitale nationale. Ces centres maintiennent les niveaux de redondance les plus élevés afin de minimiser le risque de temps d’arrêt pour les applications essentielles qui fournissent des services importants à la population canadienne. L’accès à ces centres est très restreint, et les normes de sécurité offrent le plus haut niveau de protection. Les CDE respectent au minimum la norme certifiée argent du programme LEED.
Exemple : Budget fédéral, Statistique Canada
En collaboration avec le ministère des Finances du Canada, SPC a amélioré le site Web du budget fédéral en le déplaçant vers le nuage. À l’échelle nationale, la disponibilité du contenu est passée de 20 minutes à 20 secondes, ce qui permet de répondre tous les jours à des millions de demandes sur le budget. Cette solution est automatiquement réduite après les pics de demande. La solution coûte environ 100 $ par mois, ne nécessite aucune maintenance du serveur et peut gérer un trafic élevé sans problème.
SPC soutient également le recensement de 2025 en s’associant à Statistique Canada et en utilisant un hébergement infonuagique évolutif, payable à l’utilisation et sur demande, évitant ainsi le besoin d’une infrastructure d’hébergement à long terme.
Considérations
TI ancienne et écart de financement pour la Stratégie d’hébergement d’applications
L’utilisation continue de systèmes existants désuets représente un risque important pour les opérations du GC. Ces systèmes sont plus susceptibles de tomber en panne et de créer des pannes imprévues. Ils sont aussi plus coûteux à entretenir et plus vulnérables aux failles de sécurité, à une époque où les acteurs malveillants dans le cyberespace sont de plus en plus agressifs et sophistiqués. SPC travaille avec des partenaires pour déplacer de nombreuses applications critiques hors d’une infrastructure physique vieillissante et instable et a mis hors service plus de 500 des 720 centres de données existants.
Le Rapport de la vérificatrice générale du Canada de 2023 indiquait que près des deux tiers des applications du GC étaient en mauvais état et avaient un besoin critique de modernisation. SPC est responsable de l’infrastructure physique, y compris les serveurs, mais les ministères sont responsables de leurs applications. Plusieurs anciens systèmes ne peuvent pas être mis hors service tant que les partenaires n’auront pas modernisé leurs anciennes applications qui y résident. Le succès dépend d’une collaboration étroite entre SPC et ses partenaires, et de l’harmonisation du GC en matière d’établissement des priorités.
La Stratégie d’hébergement d’applications du GC, approuvée en juillet 2024, vise à remplacer les solutions d’hébergement cloisonnées par des solutions d’entreprise gérées par SPC, permettant aux partenaires de se concentrer sur leurs activités principales. Dans le cadre de la Stratégie, un modèle de financement central devait être élaboré. Sans ce modèle, tous les avantages potentiels pourraient ne pas se réaliser.
Dépendance envers les partenaires
L’un des principaux défis qui compliquent les efforts de modernisation est le partage des responsabilités entre SPC et les organisations partenaires. Les ministères et organismes sont responsables de leurs propres applications, tandis que SPC gère l’infrastructure d’hébergement de ces applications et assume les coûts de son entretien. Cette division des tâches a conduit à des priorités concurrentes et à un manque d’incitatifs financiers pour que les partenaires modernisent leurs applications. En 2023, la Vérificatrice générale a critiqué la lenteur des progrès : le pourcentage d’applications saines étant passé de 33 % à 38 % de 2019 à 2023.
Le succès dépend d’un effort concerté de l’ensemble du gouvernement, où les ministères se considèrent comme faisant partie intégrante d’une initiative plus vaste.
Augmentation des coûts
Les coûts associés à l’infrastructure de TI et aux licences de logiciels continuent d’augmenter. Compte tenu de l’ampleur des activités de SPC, même de petites augmentations de coûts peuvent avoir une incidence importante sur le budget global. De plus, bien que les coûts de stockage unitaires continuent de diminuer, la consommation de stockage s’accélère. La gestion de ces dépenses croissantes est essentielle au maintien de la stabilité financière et à la pérennité des services d’hébergement du GC.
Dépendance envers un fournisseur
Le fait de s’appuyer fortement sur un seul fournisseur peut entraîner une dépendance envers
celui-ci, limiter la flexibilité et accroître la dépendance à l’égard de l’écosystème et des prix de ce fournisseur. Ceci rend difficile la négociation de meilleures conditions ou le changement de solution. La migration vers d’autres plateformes est également exigeante sur le plan technique et nécessite beaucoup de ressources, ce qui complique aussi les efforts visant à maintenir la flexibilité et à contrôler les coûts. Donc, dans certains cas, la gestion de plusieurs fournisseurs et de leurs composantes connexes pourrait être moins rentable qu’avoir un seul fournisseur. SPC équilibre ces pressions au cas par cas.
Intelligence artificielle
SPC explore plusieurs capacités d’intelligence artificielle (IA) pour la prestation de services d’hébergement. L’IA et les logiciels automatisés d’atténuation des menaces sont déjà utilisés pour prévenir les cyberattaques et pour les escalader à des supérieurs. Ceci permet de réaliser d’importantes économies et d’accroître la sécurité. SPC tire également parti de l’IA pour gérer des éléments des services d’hébergement, en augmentant ou en réduisant les ressources en fonction de l’augmentation et de la baisse de la demande, et en fournissant un soutien aux partenaires, créant ainsi des gains d’efficacité et réduisant les coûts.
L’IA peut être exploitée pour améliorer l’efficience, la sécurité et l’évolutivité. En intégrant l’IA, SPC peut transformer son infrastructure d’hébergement pour qu’elle soit plus adaptative, résiliente et rentable, établissant ainsi une nouvelle norme pour les services de TI du secteur public.
Calcul de haute performance
Le calcul de haute performance (CHP) alimente l’analyse, la modélisation et l’IA avancées nécessaires pour résoudre des défis politiques et opérationnels complexes, tels que la modélisation climatique. Ce calcul spécialisé est essentiel pour l’entraînement de l’IA et les simulations à grande échelle. SPC accroît la capacité du CHP en tant que service partagé afin de réduire le chevauchement des tâches et de permettre l’accès entre les ministères, en harmonisant ces investissements avec les besoins des ministères à vocation scientifique.
Souveraineté numérique
La souveraineté numérique est le contrôle d’un pays sur sa technologie, ses infrastructures et ses données en vue de protéger ses intérêts. Elle nécessite que les données soient régies par des lois locales, ce qui garantit la conformité et la protection des informations sensibles. Les CDE de SPC au Canada aident à protéger les données canadiennes. La pénétration des fournisseurs de technologie américains dans l’espace de l’infonuagique est importante. En réponse, SPC travaille actuellement avec certains fournisseurs de services infonuagiques canadiens pour évaluer si ces fournisseurs peuvent répondre aux exigences d’hébergement souverain du GC.
Prochaines étapes
SPC continuera de faire évoluer sa stratégie d’approvisionnement en matière d’hébergement et ses services d’hébergement pour s’assurer que le GC peut répondre aux besoins de la population canadienne. Par exemple, l’IA offre un potentiel énorme, mais pour libérer ce potentiel, le GC a besoin d’une infrastructure de TI sous-jacente sécurisée, évolutive et harmonisée avec l’utilisation responsable des données.
L’hébergement moderne est le moteur d’une prestation de services sécurisée, efficace et innovante. L’approche d’hébergement de SPC renforcera la souveraineté des données, permettra l’évolutivité et la rapidité, améliorera la rentabilité et la fiabilité, tout en répondant aux besoins changeants du GC et de la population canadienne.
Services de cybersécurité
Enjeu
La cybersécurité est un aspect clé des services fournis par Services partagés Canada (SPC).
Les cybermenaces deviennent de plus en plus complexes et sophistiquées, ce qui pose des risques pour notre sécurité nationale et notre prospérité économique. Ces menaces comprennent des activités criminelles telles que les attaques par rançongiciel et des adversaires soutenus par d’autres États. Les incidents de cybersécurité ont aussi des répercussions sur les services publics et la confiance dans les institutions. La reconstruction des systèmes après des attaques réussies peut être coûteuse.
Le gouvernement du Canada (GC) s’efforce en permanence d’améliorer la cybersécurité au Canada en prévenant les attaques grâce à des mesures de sécurité robustes, en détectant les cybermenaces et les vulnérabilités, en se préparant aux cyberincidents et en y réagissant.
Chaque année, les services de cybersécurité de SPC bloquent :
- près de 6,5 billions d’attaques visant à perturber la disponibilité des services en ligne
- 7 000 campagnes d’hameçonnage et de logiciels malveillants par courriel
- 135 milliards d’événements
Contexte
SPC gère l’infrastructure informatique à l’aide de plusieurs couches de défense. Il exploite des réseaux sécurisés à accès restreint qui se connectent à des services d’hébergement modernes, contrôlés, mis à jour et surveillés à l’échelle de l’entreprise. SPC collabore avec d’autres ministères et organismes afin d’intégrer les meilleures pratiques en matière de cybersécurité à ses opérations concernant des applications et des données.
SPC garantit la sécurité des systèmes du GC grâce à une infrastructure d’entreprise et à des services de sécurité de pointe. Ces derniers comprennent des pare-feu, des analyses de réseau, des antivirus et des antimaliciels, de même que des outils d’identification et d’authentification. Le ministère traite les vulnérabilités connues en mettant à jour les logiciels, les programmes de gestion de périphériques et les micrologiciels.
SPC adopte une approche de vérification systémique en matière de sécurité, qui repose sur le principe selon lequel aucune personne ni aucun appareil ne doit être considéré comme fiable par défaut, même s’il se trouve déjà sur le réseau d’une organisation. Cette approche restreint l’accès des utilisateurs aux informations au moyen d’un appareil géré par le GC en fonction de leurs identifiants de sécurité, garantissant ainsi qu’ils n’ont accès qu’aux informations dont ils ont besoin.
Les anciens systèmes sont plus coûteux et plus difficiles à protéger. En normalisant et en consolidant la TI dans l’ensemble du GC, SPC réduit le nombre de menaces susceptibles d’exploiter les vulnérabilités du système.
Responsabilité commune
La cybersécurité au GC est une responsabilité partagée. SPC, le Bureau du dirigeant principal de l’information (BDPI) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC), au sein du Centre de la sécurité des télécommunications (CST), jouent chacun un rôle clé.
Le SCT dirige la politique de cybersécurité à l’échelle du gouvernement et assure la supervision stratégique de la gestion des incidents de cybersécurité.
Le CST est l’autorité technique et opérationnelle du Canada en matière de cybersécurité. Le CST fournit des services de pointe pour prévenir les incidents cybernétiques, en collaboration avec le CCC. Ces services comprennent le déploiement de capteurs pour détecter les cyberactivités malveillantes au niveau de l’hôte, du nuage et du réseau, et la coordination du signalement des cyberattaques. Les systèmes de défense automatisés protègent le GC contre près de 6 billions de cyberactions malveillantes par jour.

Autres intervenants
Sécurité publique Canada (SP) dirige la Stratégie nationale de cybersécurité, une stratégie pangouvernementale qui vise à protéger la population canadienne et les entreprises contre les cybermenaces, en collaboration avec des intervenants à l’extérieur du GC.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) est la principale autorité d’enquête sur tous les incidents de cybersécurité liés à des cybercrimes réels ou présumés d’origine non étatique contre les infrastructures du GC.
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) recueille des données et des renseignements sur les activités pouvant constituer une menace pour la sécurité du Canada, et soutient les ministères et organismes par le biais de contrôles de sécurité et de la collecte de renseignements étrangers.
Les Forces armées canadiennes (FAC) recueillent et transmettent des renseignements sur les cybermenaces avec leurs alliés. En collaboration avec le CST, les FAC mènent des cyberopérations à l’étranger. Elles ont récemment consolidé leurs capacités au sein du nouveau Commandement Cyber des Forces armées canadiennes (COMCYBERFAC).
Les ministères partenaires sont chargés de définir les exigences en matière de sécurité et de mettre en œuvre des contrôles de sécurité pour répondre aux besoins de leurs programmes et services. Ils surveillent activement leurs systèmes et applications et collaborent avec le CCC, le SCT et SPC pour faire face aux cyberévénements lorsqu’ils surviennent.
Gestion et planification des événements virtuels
La Stratégie intégrée de cybersécurité des entreprises du gouvernement du Canada vise à orienter le gouvernement vers une approche proactive en matière de cybersécurité en améliorant la formation, les applications, les politiques et la surveillance. Cette stratégie englobe la gestion annuelle des risques, le perfectionnement des talents, la gestion des risques liés aux tiers et la création d’une nouvelle équipe responsable de reproduire les techniques utilisées par les acteurs malveillants.
Des processus solides sont essentiels pour répondre aux cyberattaques. Le Plan de gestion des événements de cybersécurité du gouvernement du Canada (PGEC GC) fournit un cadre pour la gestion des incidents de cybersécurité qui ont une incidence sur la capacité du gouvernement du Canada à fournir des services à la population canadienne. Le PGEC GC décrit les responsabilités de l’ensemble du gouvernement pour différents niveaux de cyberincidents : les incidents à faible incidence sont gérés par le ministère responsable, tandis que les incidents plus graves sont gérés par des équipes coordonnées par le SCT et le CCC.
Lors d’un cyberévénement, les responsabilités internes de SPC à l’égard du GC comprennent la surveillance des activités réseau inhabituelles, le blocage des cybermenaces et l’évaluation des répercussions sur les services. SPC est également responsable du signalement et de la mise en œuvre de mesures de prévention, d’atténuation et de rétablissement, par exemple l’application de correctifs et l’isolation des infrastructures.
Le niveau d’intervention du PGEC GC détermine la structure de gouvernance chargée de diriger et de faciliter les activités d’atténuation et de rétablissement lors d’un cyberévénement. Le ministre responsable de la réponse est désigné au cas par cas, en fonction du contexte de l’événement.
Considérations
Intégrité de la chaîne d’approvisionnement
Les cybercriminels expérimentés tentent de plus en plus de contourner les défenses traditionnelles en introduisant des vulnérabilités dans les chaînes d’approvisionnement des organisations. Ils peuvent y arriver en modifiant l’équipement pendant la fabrication (avant la livraison ou pendant la maintenance) ou en introduisant des vulnérabilités dans les logiciels à un moment ou un autre de la durée de vie du produit.
Depuis 2012, SPC atténue ce risque grâce à des examens de l’intégrité de la chaîne d’approvisionnement (ICA) lors de l’achat d’équipements, de logiciels ou de services. Les examens de l’ICA permettent aux ministères et organismes de déterminer et de potentiellement atténuer les vulnérabilités en matière de sécurité. Ces examens portent sur les fournisseurs, les sous-traitants et les équipements, y compris le matériel, les micrologiciels et les logiciels, qui seront utilisés pour créer, stocker, traiter ou transmettre les informations du GC. Le CCC évalue ces informations à l’aide de trois piliers :
- sensibilité (p. ex. le contexte dans lequel l’équipement ou les applications seront utilisés)
- propriété (y compris le contrôle et l’influence étrangers)
- technique (c’est-à-dire s’il existe des vulnérabilités connues ou des préoccupations concernant le matériel ou les logiciels)
L’évaluation permet de déterminer si le risque que les produits soient compromis est faible, moyen ou élevé. Les soumissionnaires ont la possibilité de répondre aux préoccupations soulevées par l’évaluation et le GC peut exiger des mesures d’atténuation. À ce jour, plus de 83 000 examens de l’ICA ont été réalisés.
Petits ministères et organismes
SPC travaille actuellement avec 43 petits ministères et organismes pour leur offrir des services de TI, par exemple des services d’Internet d’entreprise, de courriels, d’accès à distance, d’Internet local et de logiciels de détection des activités malveillantes. Cette initiative comble une lacune importante relevée dans un rapport spécial publié en 2022 par le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement. Cette étude a permis de constater que les petits ministères et organismes n’utilisant pas le service Internet d’entreprise de SPC sont plus vulnérables aux menaces de sécurité. L’adoption par SPC d’une approche d’entreprise en matière de réseau, de sécurité et de services numériques garantit une cybersécurité renforcée et une meilleure rentabilité dans l’ensemble du gouvernement. À la fin de 2024-2025, 23 petits ministères et organisme auront été entièrement intégrés aux solutions de connectivité Internet et d’accès à distance, et 15 auront migré vers la solution de messagerie électronique d’entreprise.
Prochaines étapes
Alors que les cybercriminels continuent d’utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour lancer des cyberattaques de plus en plus sophistiquées, le GC continuera à exploiter l’IA à des fins de sécurité. Par exemple, les pare-feu, les antimaliciels et d’autres outils adoptent désormais l’IA, ce qui accélère nos processus de défense.
SPC continuera de renforcer la résilience du GC en matière de cybersécurité en déterminant les lacunes et les possibilités, en offrant de nouvelles capacités d’entreprise et en se préparant aux cyberattaques, en y répondant et en se rétablissant de celles-ci. Des investissements continus dans la prévention des incidents et dans des défenses solides en matière de cybersécurité sont essentiels pour protéger la capacité du GC à fonctionner correctement et à fournir les services dont dépend la population canadienne.
Approvisionnement
Enjeu
Étant le plus grand acheteur de biens et de services au pays, le gouvernement du Canada (GC) reconnaît le rôle important qu’il joue dans le soutien et la croissance des entreprises canadiennes. Chaque année, le GC achète des biens et des services d’une valeur d’environ 37 milliards de dollars. Services partagés Canada (SPC) et Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) gèrent plus de 75 % de la valeur de ces achats.
En 2023‑2024, SPC a attribué 12 320 contrats d’une valeur d’environ 4,3 milliards de dollars, y compris l’attribution de 549 millions de dollars en activités de passation de marchés à des entreprises autochtones.

Contexte
SPC effectue des achats équitables, ouverts et transparents.
Tous les marchés publics du GC sont soumis à des contrôles par le biais de lois, de règlements ainsi que de politiques, de directives et de lignes directrices à l’échelle du gouvernement. SPC se conforme à la Loi sur la gestion des finances publiques (LGFP), au Règlement sur les contrats du gouvernement, à la Directive sur la gestion de l’approvisionnement, à la Politique sur la planification et la gestion des investissements, ainsi qu’aux accords commerciaux, à la Politique d’achats écologiques, à la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones et à la Directive sur le Nunavut.
En tant que fournisseur de services communs, SPC tire parti du pouvoir d’achat collectif des partenaires de l’ensemble du gouvernement afin que le GC bénéficie de la meilleure valeur possible pour la population canadienne. Ces économies d’échelle et la normalisation permettent également de réduire les coûts opérationnels.
La collaboration avec l’industrie permet à SPC de tirer profit des investissements d’envergure que les entreprises ont réalisés dans d’autres secteurs publics et sur des marchés privés, afin d’obtenir des solutions hautement spécialisées et des produits courants rentables, sûrs et fiables.
Par exemple, les prévisions, les avis et les alertes météorologiques nécessitent une capacité de calcul très performante. Les superordinateurs relèvent d’un domaine hautement spécialisé et coûteraient plus cher s’ils étaient développés et fournis par SPC à l’interne.
Considérations
Contrats non concurrentiels
Bien que la majorité des contrats de SPC fassent l’objet d’une procédure d’appel d’offres de façon à obtenir le meilleur rapport qualité‑prix, SPC peut attribuer des contrats non concurrentiels lorsque cela est justifié et conforme à la politique du gouvernement. Par exemple, il peut s’avérer nécessaire d’acheter un équipement auprès du fabricant d’origine afin de garantir sa compatibilité avec l’infrastructure existante, justification technique à l’appui.
Toutes les stratégies d’approvisionnement non concurrentiel sont justifiées par les exceptions prévues dans le processus d’appels d’offres concurrentiels au titre du Règlement sur les marchés de l’État et des dispositions relatives aux appels d’offres limités dans le cadre d’accords commerciaux. Les exceptions autorisées comprennent les cas d’extrême urgence (par exemple, s’il y a un danger de mort imminent), les marchés qui ne dépassent pas certains montants, les marchés où un appel d’offres ne servirait pas l’intérêt public (par exemple, pour des raisons liées à la sécurité nationale) et les marchés où un seul fournisseur est en mesure de fournir le service ou l’équipement (par exemple, en cas d’exclusivité en matière de propriété intellectuelle). Tout comme les contrats concurrentiels, les contrats non concurrentiels font l’objet d’un examen par les comités de gouvernance de SPC en fonction du risque et de la valeur.
Dans le cas des marchés non concurrentiels sans substitution, l’approvisionnement doit être accompagné d’une justification technique. Dans certains cas, l’appel d’offres est lancé auprès des revendeurs de l’équipement spécifique requis.
Externalisation
L’accès à l’expertise de l’industrie permet à SPC de fournir des solutions et des services conformes aux pratiques exemplaires mondiales. Les services professionnels fournissent, au besoin, des capacités, des conseils spécialisés et des compétences dont le gouvernement ne dispose pas.
En 2024, SPC a renforcé ses contrôles sur l’acquisition de services professionnels afin d’améliorer l’intégrité et l’efficience, reflétant ainsi les pratiques actualisées dans l’ensemble du gouvernement. Les modifications apportées permettent de vérifier que toutes les options internes ont bien été envisagées avant l’externalisation de travaux, de préciser l’étendue des travaux effectués par les entrepreneurs, d’exiger des entrepreneurs qu’ils divulguent s’ils travaillent sur d’autres projets en même temps et d’imposer des exigences plus strictes en matière de reddition de compte.
Dans le cadre des efforts déployés à l’échelle gouvernementale, SPC a réduit le recours aux consultants en gestion de l’extérieur. Les dépenses de SPC au titre des services professionnels ont diminué, passant de 477 millions de dollars en 2022‑2023 à 437 millions de dollars en 2023‑2024.
Approvisionnement agile
SPC travaille activement avec l’industrie pour rendre le processus d’approvisionnement plus efficace, plus souple et moins lourd sur le plan administratif pour les entreprises.
L’approvisionnement agile de SPC est une approche collaborative et innovante. Il a recours à des appels d’offres basés sur des défis, axés sur la résolution de problèmes et permettant à l’industrie de proposer des solutions novatrices. Il fait appel à des équipes d’experts techniques et contractuels. Il mobilise aussi l’industrie, ce qui se traduit par des appels d’offres et des contrats plus flexibles et évolutifs. SPC intègre les principes d’approvisionnement agile de façon plus large dans son approvisionnement. En collaborant davantage avec les fournisseurs, SPC accroît l’étendue de l’innovation et de la créativité qui interviennent dans la prestation de services à la population canadienne.
Exemple : Initiative S’élancer
En 2021, SPC a mis sur pied l’initiative d’approvisionnement social S’élancer visant à simplifier le processus d’appel d’offres, à intégrer des concepts agiles dans les approvisionnements et à accroître la diversité des soumissionnaires dans les contrats d’une valeur allant jusqu’à 229 600 dollars (un seuil conforme aux exigences de l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne). Cette initiative cible les microentreprises et les petites entreprises canadiennes dirigées ou détenues par des femmes, des minorités visibles, des personnes en situation de handicap et des Canadiens autochtones, et réserve des marchés à ces groupes lors d’appels d’offres concurrentiels. À ce jour, SPC a attribué plus de 23 contrats, dont la valeur variait entre 10 000 et 238 000 dollars, à 21 fournisseurs différents dans le cadre de l’initiative S’élancer. Parmi ces fournisseurs, citons les suivants :
- Plus de 60 % d’entre eux sont des soumissionnaires retenus pour une première fois par le GC
- 30 % sont des microentreprises (c.‑à‑d. un maximum de quatre employés) et 68 % sont des petites entreprises
- 50 % sont détenues ou dirigées par des personnes issues de minorités visibles
- 40 % sont détenues ou dirigées par des femmes
- 8 % sont détenues ou dirigées par des personnes en situation de handicap
- Plus de 15 % sont détenues ou dirigées par des personnes autochtones
Vitesse
Alors que la cyber innovation continue de s’accélérer, la durée des processus d’approvisionnement actuels peut avoir une incidence sur l’accès aux solutions de TI les plus avancées. SPC explore des approches d’approvisionnement agile afin d’accéder aux solutions les plus récentes.
Approvisionnement auprès d’entreprises autochtones
SPC s’est engagé à accroître la participation des entreprises autochtones à l’approvisionnement dans le cadre des objectifs de réconciliation plus généraux du GC. En 2023‑2024, 10,3 % de la valeur des contrats financés par SPC et des modifications connexes ont été attribués à des entreprises autochtones, comme le confirme leur inclusion dans le Répertoire des entreprises autochtones géré par Services aux Autochtones Canada.
SPC a mis en place des offres à commandes et des arrangements en matière d’approvisionnement en tenant compte de considérations autochtones et il continue de chercher des occasions d’inclure ces considérations dans les méthodes d’approvisionnement nouvelles et renouvelées. SPC crée pour les entreprises autochtones des occasions de participer à la passation de marchés en mettant à l’essai l’inclusion de plans de participation des Autochtones dans les secteurs où la capacité des entreprises autochtones est limitée. Ces plans procurent des avantages tels que la sous‑traitance, l’emploi et la formation professionnelle d’Autochtones.
Pour les marchés de plus de 5 millions de dollars, SPC examine les exigences pour déterminer si d’autres considérations autochtones peuvent être incluses.
Dynamique du marché des TI
Les tendances mondiales et commerciales actuelles en matière de TI continuent d’influer sur l’approche du gouvernement en matière d’approvisionnement. La combinaison des pressions inflationnistes et de l’augmentation des coûts de l’infrastructure informatique présente un risque pour la durabilité des initiatives essentielles de transformation numérique. La volatilité des prix de l’infonuagique publique et une dépendance accrue aux technologies infonuagiques pourraient influer sur les budgets et réduire la flexibilité nécessaire pour adapter efficacement les opérations.
Selon l’Évaluation des cybermenaces nationales 2025-2026 produite par le Centre canadien pour la cybersécurité (CCC), la vulnérabilité accrue est attribuable à la concentration des fournisseurs. Lorsqu’un pourcentage élevé de systèmes de TI du Canada sont protégés par la plateforme d’un seul fournisseur, toute vulnérabilité touchant cette plateforme peut entraîner une compromission généralisée.
De plus, la montée des tensions internationales peut entraîner des restrictions commerciales, des changements réglementaires ou des changements dans les politiques en matière d’investissement étranger qui ont des conséquences sur l’accès à des fournisseurs, des technologies ou des infrastructures de TI essentiels. Cela pourrait augmenter les coûts, retarder des projets et créer une dépendance à l’égard d’un nombre plus restreint de fournisseurs, réduisant ainsi la concurrence et l’innovation.
SPC continuera de surveiller de manière proactive ces risques et d’élaborer des stratégies d’approvisionnement résilientes, comme la diversification des fournisseurs, l’investissement dans les capacités nationales souveraines et la conformité aux exigences changeantes en matière de sécurité nationale.
Prochaines étapes
SPC collabore avec le CCC et le SCT pour mener des activités visant à déployer une stratégie de diversification des TI. L’objectif est de réduire la concentration actuelle des fournisseurs dans des domaines stratégiques. Pour ce faire, SPC diversifie son approche en matière d’empreinte technologique, de mécanismes d’approvisionnement, de projets et d’activités opérationnelles. La stratégie permet de concilier les considérations stratégiques liées à la complexité technique, la capacité de prise en charge, l’intégration, les risques et les coûts, tout en favorisant des solutions canadiennes afin d’accroître la prospérité du pays.
Les capacités de l’intelligence artificielle (IA) sont de plus en plus intégrées dans le matériel et les logiciels fournis par SPC. Ces outils peuvent contribuer à augmenter l’efficience et venir compléter les outils d’IA sur mesure que le GC développe et achète.
SPC collabore avec le SCT pour élaborer le cadre de gouvernance de l’IA nécessaire pour assurer un déploiement et une gestion responsables des technologies de l’IA, en mettant l’accent sur l’intégrité et la souveraineté de la chaîne d’approvisionnement. Ce cadre sera conforme aux pratiques exemplaires, aux mesures de protection et aux lignes directrices du SCT visant à établir des normes éthiques, une conformité réglementaire et des pratiques exemplaires. Il donne également la priorité aux processus d’approvisionnement sécurisés et souverains qui renforcent la résilience de l’infrastructure numérique du gouvernement.
Annexe : Autorités en matière d’approvisionnement de SPC
La Loi sur Services partagés Canada et le décret 2015-1071 confèrent à SPC la capacité unique d’acquérir les biens et services nécessaires pour répondre aux besoins numériques de ses partenaires et de ses clients du GC. La Directive sur la gestion de l’approvisionnement décrit les limites de passation de marchés de SPC.
Le ministre responsable de SPC est autorisé par la loi à exercer certains des mêmes pouvoirs d’approvisionnement que SPAC pour fournir les services prescrits. SPC utilise ses pouvoirs pour acheter des biens et des services au nom d’autres ministères et organismes du GC.
Limites contractuelles de base
- Biens :
- Limite des contrats concurrentiels : 75 millions de dollars
- Limite des contrats non concurrentiels : 3,75 millions de dollars
- Services :
- Limite des contrats concurrentiels : 37,5 millions de dollars
- Limite des contrats non concurrentiels : 5,75 millions de dollars
- Services spécialisés : Services de télécommunication non réglementés :
- Limite des contrats concurrentiels : 300 millions de dollars
- Limite des contrats non concurrentiels : S.O.
Limites des contrats d’urgence
Le ministre responsable de SPC peut conclure un contrat non concurrentiel d’une valeur totale allant jusqu’à 25 millions de dollars en cas d’extrême urgence pour le compte de ministères où les risques sur le plan humain ou financier sont élevés, sous réserve des conditions d’établissement de rapport du SCT.
Limites contractuelles exceptionnelles
SPC est autorisé à conclure et à modifier des contrats non concurrentiels d’un montant maximal de 22,5 millions de dollars pour soutenir les activités de TI du GC lorsque les droits de propriété intellectuelle du fournisseur empêchent le recours à la concurrence pour la prestation du service.
Jusqu’au 31 mars 2026, SPC peut conclure et modifier des contrats non concurrentiels pour assurer le maintien de services infonuagiques existants pour un montant maximum de 15 millions de dollars.
Les justifications concernant les contrats non concurrentiels comprennent les cas suivants :
- les cas d’extrême urgence où un retard serait préjudiciable à l’intérêt public;
- les cas où le contrat ne dépasse pas les limites en dollars prescrites par l’alinéa (6b) du Règlement sur les marchés de l’État (25 000 dollars pour les biens et 40 000 dollars pour les services);
- les cas où un appel d’offres ne servirait peut-être pas l’intérêt public;
- les cas où le contrat ne peut être exécuté que par une seule personne ou entreprise.
Services de connectivité
Enjeu
Services partagés Canada (SPC) assure le maintien du réseau et de la connectivité du gouvernement du Canada (GC), ce qui permet aux fonctionnaires de se connecter de façon sécuritaire n’importe où, n’importe quand, partout au Canada et à l’étranger.
Contexte
À tout moment, l’accès d’un utilisateur aux réseaux du GC doit être sécurisé. En même temps, ces réseaux doivent être en mesure de gérer des fluctuations rapides et importantes de la demande de bande passante.
SPC a hérité d’une infrastructure réseau complexe et vieillissante qui était adaptée à chaque ministère et organisme. Cette infrastructure était coûteuse à entretenir et n’était pas compatible avec les services infonuagiques, vidéo et vocaux modernes dont les fonctionnaires ont besoin pour fournir des services à la population canadienne.
Depuis, SPC a consolidé et modernisé l’infrastructure de technologie de l’information (TI) du réseau avec une technologie et des contrats normalisés, permettant une administration simplifiée. La conception du réseau, sécurisé dès le départ, minimise les failles qui pourraient compromettre la sécurité. La consolidation et la normalisation du réseau d’entreprise commun et partagé améliorent la fiabilité et la stabilité. C’est ce qui permet également de réduire le temps et les efforts consacrés à la maintenance et aux pannes.

Cette approche de SPC tire parti de l’infrastructure de réseau définie par logiciel pour automatiser le flux de trafic et la maintenance. Cela est mis en œuvre dans 4 carrefours de réseaux du GC au Canada. SPC a installé des carrefours à Toronto, à Montréal et à Vancouver, et nous faisons évoluer le carrefour distribué dans la région de la capitale nationale (RCN) en ajoutant de la capacité et en le déplaçant de ses anciens emplacements vers des installations modernes. Il y aura probablement aussi d’autres carrefours dans la région des Prairies et des Maritimes. Cette stratégie est essentielle pour la gestion de la connectivité et de la sécurité du réseau du GC aux réseaux externes comme Internet et le nuage public.
SPC est passé à une « approche visant un édifice dans son ensemble » lorsqu’il fournit le Wi-Fi qui permet aux employés d’utiliser de façon harmonieuse des outils numériques modernes. Cela correspond à l’installation du Wi-Fi intégré, moderne et sécurisé dans l’ensemble d’un édifice pour tous les employés du GC, plutôt que dans les étages occupés par un partenaire demandeur. Cette approche permet non seulement de réduire les coûts d’environ 66 %, mais aussi de réduire la consommation de cuivre et de métaux précieux, comme l’or et le platine, ce qui est plus écologique.
Soutenir le travail hybride
SPC est responsable de la connectivité pour les employés d’environ 4 000 immeubles au Canada et à l’étranger, que ce soit dans la RCN et d’un bout à l’autre du pays, ainsi que pour les diplomates et le personnel des Forces armées canadiennes (FAC) qui travaillent à l’étranger. Dans le cadre du nouveau modèle de travail hybride de la fonction publique, les employés travaillant à distance, les entreprises et la population canadienne collaborent avec les employés travaillant au bureau. Pour soutenir la demande accrue, SPC a considérablement augmenté la capacité du réseau et amélioré la fonctionnalité des outils de collaboration. SPC a mis à niveau la bande passante dans des centaines de sites du GC et a ajouté des capacités de vidéoconférence à des milliers de salles de conférences à travers le pays.
En 2024, 250 autres sites ont été identifiés pour la mise à niveau de la bande passante; ceux-ci sont principalement situés dans des régions à l’extérieur de la RCN. De ce nombre, 34 sites ont déjà été améliorés et d’autres sont en cours, au fur et à mesure que les partenaires identifient les autres sites qui ont besoin d’amélioration. En date de février 2025, SPC a déployé le Wi-Fi dans plus de 1 450 bâtiments et modernisé plus de 1 400 systèmes de vidéoconférence au cours de la dernière année.
Connectivité dans les régions éloignées
SPC attribue des contrats pour les satellites en orbite terrestre basse (low Earth orbit ou LEO) de fournir des connexions Internet haute vitesse pour les organisations du GC dans des endroits éloignés. Ces services sont offerts au besoin, de sorte que le GC ne paie que les services nécessaires.
Les satellites LEO fonctionnent à une altitude beaucoup plus basse que les satellites géostationnaires. Ceux-ci fournissent une connectivité cryptée pour les véhicules terrestres et maritimes, ou pour les bâtiments situés dans des zones sans couverture traditionnelle des fournisseurs terrestres ou cellulaires. Par exemple, le ministère de la Défense nationale (MDN) utilise le service à Iqaluit et à la station des Forces canadiennes Alert pour fournir une connectivité à leurs réseaux.
SPC a actuellement des contrats de service par satellite LEO avec 2 fournisseurs, et a l’intention de diversifier les solutions avec de nouveaux fournisseurs au fur et à mesure que ça sera disponible.

Les fournisseurs sont sélectionnés par SPC en fonction des exigences opérationnelles établies par les ministères et organismes. SPC explore également d’autres options de connectivité à distance en travaillant avec des petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre du volet défi du programme Solutions innovatrices Canada. Ce programme consiste à lancer des défis auxquels les PME répondent en soumettant des idées pour résoudre les problèmes.
Partenaires de sécurité
SPC appuie les exigences opérationnelles uniques de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et des FAC dans l’ensemble du Canada et à l’étranger.
SPC fournit une connectivité sécurisée distincte au MDN dans environ 480 sites canadiens, 35 sites des États-Unis et 19 sites d’autres pays. De plus, SPC soutient plus de 50 bureaux du MDN situés dans des missions d’Affaires mondiales Canada partout dans le monde.
SPC fournit la connectivité qui appuie les opérations de police de la GRC dans les régions urbaines, rurales et éloignées. Par exemple, l’initiative de caméra corporelle à grand volume de données a pour but d’améliorer la transparence et la responsabilité. Elle permettra d’équiper les agents de la GRC d’une caméra corporelle lorsqu’ils travaillent et de stocker les preuves vidéo pour soutenir les procédures judiciaires et d’autres processus. En guise de soutien, SPC met en œuvre des améliorations à la capacité du réseau et de contrôle à plus de 900 sites à l’aide d’une combinaison de bande passante accrue, de satellites et d’Internet local.

SPC appuie également le travail de la GRC sur les services 9-1-1 de prochaine génération, qui permettra au public d’utiliser les services 9-1-1 à l’aide de n’importe quel réseau de communication en temps réel, que ce soit par voix, message texte ou vidéo, à partir d’un dispositif câblé, sans fil ou à base IP. SPC assure également la prestation et le soutien de circuits pour le système de communication radio chiffré essentiel à la mission en Ontario et au Québec. Ces radios assureront la communication efficace et fiable avec les organismes de sécurité publique partenaires dans des situations courantes ou urgentes.
Exemple : Unité de connectivité sous forme de sac à dos portatif
Les feux de forêt détruisent fréquemment l’infrastructure de communication, ce qui freine les communications. Pour aider les premiers intervenants, ainsi que les lieux de travail éloignés, SPC explore une unité sous forme de sac à dos portatif fabriqué par iTel, une petite entreprise canadienne. Le sac combine des connexions Internet de tours de téléphonie cellulaire et d’autres sources, comme les satellites LEO, pour offrir une connexion Internet unique et stable. Le sac a été utilisé lors des feux de forêt dans les Territoires du Nord-Ouest pour donner un accès temporaire à Internet dans les zones où la connectivité serait autrement absente ou piètre.

Considérations
Les principaux facteurs à prendre en considération pour la modernisation de la connectivité comprennent des éléments à la fois prévisibles et imprévisibles, tels que :
- L’infrastructure et les outils technologiques continuent d’évoluer à un rythme rapide
- L’augmentation de la fréquence et de la sophistication des attaques de cybersécurité
- L’augmentation soudaine des besoins en bande passante
- La dépendance de certains partenaires à l’égard de l’infrastructure existante et vieillissante
Prochaines étapes
SPC prévoit améliorer ses carrefours de réseaux du GC en intégrant la connectivité du réseau scientifique (CANARIE) aux carrefours et en établissant d’autres carrefours nationaux et internationaux, le cas échéant.
SPC élabore de nouveaux mécanismes de passation de marchés afin de mettre à disposition de plus grandes quantités de bande passante pour répondre aux besoins croissants de ses partenaires.
SPC explore l’utilisation de l’intelligence artificielle pour prédire de façon proactive les pannes et les problèmes liés aux réseaux avant qu’ils ne se produisent. En prévoyant et en anticipant les interruptions de réseau, l’approche a la possibilité de réduire de façon importante les temps de panne et d’améliorer la fiabilité et la performance de l’infrastructure de réseau.
Opérations
Enjeu
Services partagés Canada (SPC) collabore directement avec les ministères et organismes partenaires pour gérer leurs services de technologie de l’information (TI) et pour assurer la prestation de services axés sur le client et fondés sur des mesures. Ces opérations sont essentielles à la prestation des services à la population canadienne.

Contexte
Les activités de SPC, offertes 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sont variées et complexes. Elles vont de la surveillance pour prévenir les incidents, à la mise à niveau des infrastructures, en passant par la résolution d’incidents de TI et la réponse aux besoins spécifiques des partenaires.
En tant que fournisseur de services technologiques d’entreprise du gouvernement du Canada (GC), SPC traite les demandes de services de TI de partenaires, allant de connexions satellites, du câblage et des environnements secrets, à la fourniture et à l’entretien de l’ordinateur d’un nouvel employé. SPC supervise la prise en charge des processus opérationnels des clients, de la mise en œuvre à la facturation.
Par ailleurs, SPC effectue les mises à jour et les mises à niveau nécessaires pour s’assurer que les systèmes et l’infrastructure de TI demeurent opérationnels afin d’offrir des services à la population canadienne. Ces changements doivent être effectués lorsqu’ils ne causent pas de perturbations. Par exemple, aucune mise à jour n’est effectuée sur les systèmes d’Élections Canada pendant la période électorale.
SPC résout également les incidents et les événements, tels que des pannes d’équipement, des inondations, des cyberattaques et des pannes de fournisseurs qui pourraient avoir une incidence sur les services à la population canadienne. SPC développe la capacité de surveiller l’infrastructure de TI du GC dans des centres de commande d’entreprise (CCE) centralisés à la fine pointe de la technologie. Ces installations fourniront des données et des renseignements en temps réel, ce qui permettra à SPC de détecter, d’évaluer et de régler de manière proactive les problèmes de rendement avant qu’ils ne deviennent des pannes. Des travaux sont en cours pour mettre à niveau les CCE régionaux et établir un CCE unifié à l’échelle de SPC dans la région de la capitale nationale.
En surveillant et en gérant efficacement les événements et les incidents, SPC vise à s’assurer que tout problème est réglé rapidement, ce qui permet de maintenir la fiabilité, la sécurité et le rendement de l’infrastructure de TI du GC. SPC fournit également un soutien technique et des services de dépannage pour résoudre rapidement les problèmes de TI, réduisant ainsi au minimum les temps d’arrêt et les interruptions des opérations gouvernementales. SPC détermine également les causes et met en œuvre des mesures correctives pour éviter qu’elles ne se reproduisent.
Les activités quotidiennes de SPC 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 comprennent ce qui suit :
- Demandes opérationnelles des clients : gestion de plus de 3 600 demandes de clients par an
- Gestion des changements de TI : un processus robuste permet de gérer les 42 000 mises à jour et mises à niveau prévues chaque année
- Gestion des correctifs et des vulnérabilités : maintenance de plus de 56 000 serveurs et de 44 000 postes de travail pour assurer le fonctionnement des systèmes. Plus de 108 000 appareils sont analysés à la recherche de vulnérabilités
- Services de sauvegarde : Pour protéger les systèmes du GC, plus de 5 000 téraoctets de données sont sauvegardés, ce qui permet de s’assurer que les systèmes peuvent être restaurés en cas de sinistre ou de défaillance
- Gestion des incidents : En répondant à plus de 91 000 incidents de TI chaque année, SPC s’assure de la gestion et du maintien des opérations
Prochaines étapes
SPC améliore continuellement ses services de TI grâce à l’innovation et à l’adoption de nouvelles technologies. En explorant de nouveaux modèles de prestation de services, en mettant en œuvre des pratiques exemplaires et en sollicitant activement les commentaires des clients, SPC améliore la qualité du service et le soutien.
SPC en est aux dernières étapes de la mise en œuvre d’Onyx, qui fournit un portail unique et libre-service pour les demandes de service et les rapports d’incidents des partenaires. Onyx améliore l’efficacité et l’efficience de la prestation et de la gestion des services de TI au sein du Ministère.
Des services de TI fiables sont essentiels aux opérations, car ils permettent une prestation efficace et efficiente des services publics. Des relations solides avec les clients et des services de haute qualité favorisent la confiance et les partenariats à long terme. L’accent mis par SPC sur l’innovation et l’amélioration des services favorise l’efficacité et soutient les services à la population canadienne.
Projets prioritaires du gouvernement
Enju
Services partagés Canada (SPC) collabore avec le Bureau du dirigeant principal de l’information (BDPI) du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (SCT) et les ministères et organismes partenaires pour faire progresser les priorités du gouvernement du Canada (GC) en matière de prestation numérique de programmes et de services aux Canadiens. SPC collabore avec des partenaires sur la conception de solutions de technologie de l’information (TI), la planification de projets, l’architecture et des migrations de données. SPC fournit également des services de gestion de projet au besoin.
Le rôle de SPC dans ces projets varie, qu’il s’agisse d’améliorer l’infrastructure réseau, de soutenir les applications modernisées des partenaires, d’acquérir des services d’entreprise pour l’infonuagique ou encore, de gérer les justificatifs d’identité numériques. Ces projets s’inscrivent dans le cadre de l’Ambition numérique du GC, qui vise à permettre la prestation de services numériques sécurisés.
La modernisation de l’écosystème de TI du GC est essentielle, car l’état actuel de l’environnement expose le gouvernement à un niveau de risque inacceptable. Une approche stratégique de la gestion de ce risque est nécessaire pour harmoniser les investissements de SPC et de ses partenaires, comme le souligne le Rapport de 2023 de la Vérificatrice générale du Canada sur la modernisation des systèmes de technologie de l’information.
Projets et initiatives
La liste suivante comprend quelques projets prioritaires dans lesquels SPC joue un rôle et pour lesquels le ministre peut avoir à collaborer avec ses collègues :
Présidence canadienne du G7 en 2025
Le Canada a assumé la présidence du G7 le 1er janvier 2025, et sera l’hôte du Sommet du G7 ainsi que d’une série d’événements connexes, notamment des réunions ministérielles et de Sherpas. Le Sommet aura lieu à Kananaskis, en Alberta, du 15 au 17 juin 2025, avec des activités qui s’étendront de Calgary à Banff. Affaires mondiales Canada (AMC) est le principal ministère responsable du Sommet, et environ 13 organismes participent à sa réalisation. SPC est chargé de fournir une infrastructure complète et des services de télécommunications à tous les intervenants. Les travaux de construction du réseau central sont terminés et la mise à niveau de l’infrastructure cellulaire est en cours et sera terminée d’ici mai 2025. Les travaux sur le site et l’approvisionnement du circuit seront terminés en mai 2025. Une fois le Sommet terminé, les stations cellulaires et l’infrastructure centrale resteront en place, ce qui offrira des avantages durables à la communauté.

Initiative décennale d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) visant à moderniser les services de prestations de l’assurance-emploi (AE), de la Sécurité de la vieillesse (SV) et du Régime de pensions du Canada (RPC)
D’ici 2030, la nouvelle solution de Modernisation du versement des prestations (MVP) offrira une plateforme infonuagique facile à utiliser, intégrée, adaptable et sécurisée. SPC a fourni les services de connectivité à l’appui de la MVP et a géré l’approvisionnement en solutions de TI. La MVP a franchi une étape importante en mars 2025, lorsque la nouvelle solution de versement des prestations de la SV a été lancée. Des fonctionnaires de tout le Canada utilisent désormais le système pour aider 7,4 millions de personnes âgées canadiennes. La prochaine étape de la MVP comprend l’intégration des services d’AE dans le système. SPC travaille également de concert avec ses partenaires pour établir de nouveaux mécanismes d’approvisionnement en 2025 afin de soutenir les services d’infrastructure infonuagique du GC, la gestion de l’identité et de l’accès des clients et les centres de contact. Ces approvisionnements s’appuient sur les leçons apprises et permettront de réaliser des économies.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) — Modernisation de la plateforme numérique (MPN)
L’élaboration du système intégré de migration du Canada « le numérique en premier » qui remplace le vieux Système mondial de gestion des cas (SMGC) est essentielle à la capacité d’IRCC de gérer l’immigration. Le SMGC est l’un des systèmes du GC les plus problématiques du point de vue de la gestion des services, car toute panne de service a des répercussions importantes sur les personnes qui entrent au Canada et qui en sortent. SPC s’affaire à améliorer le système existant afin d’en accroître la stabilité. Toutefois, son âge et sa complexité sont des facteurs limitants. À long terme, le projet de MPN se traduira par un système adaptable et fiable qui permettra une expérience sans faille de bout en bout, soutiendra les clients et les fonctionnaires, assurera des résultats équitables et utilisera les dernières avancées technologiques. SPC soutient les éléments infonuagiques et sur place de la solution de MPN ainsi que la migration à venir découlant de la mise hors service du SMGC.
Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) — Système de gestion des cotisations et des recettes (GCRA)
L’initiative numérique du GCRA change la façon dont l’ASFC évalue et perçoit les droits et taxes sur les marchandises commerciales importées au Canada. Cette initiative fournit des services numériques aux partenaires (titulaires de permis d’entrepôt de stockage des douanes, importateurs, courtiers en douane, consultants commerciaux, fournisseurs de sécurité financière et autres partenaires de la chaîne commerciale) à l’aide d’une solution moderne, sécurisée, consolidée et axée sur l’utilisateur. La GCRA a été lancée avec succès en octobre 2024. Bien qu’il s’agisse principalement d’une solution gérée en nuage, SPC fournit et soutient les éléments du système sur place et veille à ce que le système fonctionne comme prévu. Un suivi continu permettra de s’assurer que les correctifs et les améliorations nécessaires sont apportés en temps voulu, ce qui offrira un environnement stable et une expérience utilisateur améliorée.
Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) — Stratégie intégrée en matière de ressources humaines et de paye
Le GC continue de travailler à résoudre les problèmes de paye et à améliorer l’expérience des ressources humaines (RH) pour les fonctionnaires. Pour ce faire, on intègre la gestion moderne des données, l’intelligence artificielle et l’analytique avancée dans les RH du GC. Après l’approbation par SPC de la viabilité technique de la solution Ceridian Dayforce pour remplacer le système de paye Phénix, SPAC a donné suite au projet Dayforce. SPC sera l’un des premiers ministères, avec SPAC et la Commission canadienne de sûreté nucléaire, à utiliser le système Dayforce. Le lancement est prévu pour l’hiver 2028. SPC travaille avec SPAC sur les étapes nécessaires à la mise en œuvre.
Annexe : Biographies des cadres supérieurs
Scott Jones, président

Le 11 septembre 2023, Scott Jones a été nommé président de Services partagés Canada (SPC). Il était auparavant premier vice-président de SPC et simultanément sous-ministre délégué de Services publics et Approvisionnement Canada.
Avant avril 2022, Scott était chef fédéral des certificats de preuve vaccinale et sous-ministre délégué d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Il a collaboré avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour mettre en œuvre le programme de preuve canadienne de vaccination contre la COVID-19 qui a été utilisé pour voyager au Canada et à l’étranger. Scott a également dirigé les efforts d’IRCC liés à la transformation numérique, à la modernisation, à la gestion de l’information / technologie de l’information (GI/TI) ainsi qu’aux programmes de citoyenneté et de passeport.
D’octobre 2018 à août 2021, il a été le chef fondateur du Centre canadien pour la cybersécurité au Centre de la sécurité des télécommunications (CSTC).
Depuis le début de sa carrière en 1999, Scott a occupé divers postes au CSTC, dont ceux de sous-ministre adjoint, Sécurité des TI, de sous-ministre adjoint par intérim, Services ministériels, dirigeant principal des finances, ainsi que directeur général de la cyberdéfense, fonctions dans le cadre desquelles il exerçait un leadership dans les domaines du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des TI. Auparavant, il a travaillé au Bureau du Conseil privé en tant que conseiller en politiques sur la sécurité nationale au Secrétariat de la sécurité et du renseignement.
Scott fait partie de la fonction publique depuis plus de 25 ans et est diplômé de l’Université d’Ottawa, où il a obtenu une maîtrise en administration des affaires. Scott est également titulaire d’un baccalauréat ès sciences
appliquées en génie des systèmes électroniques et d’un baccalauréat ès sciences en informatique de l’Université de Regina.
Raj Thuppal, premier vice-président

Raj Thuppal a été nommé premier vice-président de Services partagés Canada (SPC) le 22 janvier 2024.
Dans son rôle, Raj est responsable du leadership de l’organisation alors qu’elle modernise l’infrastructure de technologie de l’information (TI) du gouvernement du Canada (GC) et permet l’accès aux services numériques pour la population canadienne.
Raj possède une expérience considérable à titre de cadre responsable de diriger la transformation de la TI au sein des ministères dans l’ensemble du GC.
Avant sa nomination, il était dirigeant principal de l’information au ministère de la Défense nationale depuis le 3 avril 2023. Auparavant, il a travaillé à Transports Canada, où il était dirigeant principal des services et du numérique et sous-ministre adjoint du groupe des services et du numérique.
Raj a également occupé différents postes à SPC, y compris celui de dirigeant principal de la technologie, dans le cadre duquel il était responsable de la modernisation de l’infrastructure de la TI et de la cybersécurité.
Il a également occupé le rôle de sous-ministre adjoint principal de Réseaux, sécurité et services numériques où il était responsable de la consolidation et de la restructuration des réseaux du GC et des services numériques dans l’ensemble du Canada et à l’étranger. De plus, il a été sous-ministre adjoint de la cybersécurité et de la sécurité de la technologie de l’information à SPC.
Raj est fonctionnaire depuis 2003. Il est diplômé de maîtrise en génie électrique et informatique de l’Université Memorial, à Terre-Neuve-et-Labrador. Il détient également un baccalauréat en génie électronique et technologies des communications de l’Université de Nagarjuna en Inde.
Scott Davis, sous-ministre adjoint et Dirigeant principal des finances

Scott Davis est sous-ministre adjoint et dirigeant principal des finances, Direction générale du dirigeant principal des finances et de l’approvisionnement.
Scott se concentre sur la réalisation de la vision : être un partenaire stratégique de confiance, en fournissant un service à la clientèle de qualité qui va au-delà des chiffres et en veillant à ce que la Direction générale soit bien positionnée pour aider le ministère maintenant et à l’avenir en matière de gestion et de surveillance financières.
Auparavant, ses rôles comprenaient : sous- ministre adjoint p/i, Direction générale des services numériques, directeur général et adjoint à la dirigeante principale des finances, et directeur général, Stratégies financières et établissement des coûts responsable des soumissions au Conseil du Trésor du Canada, de la planification des investissements, du développement de la collectivité financière et du processus budgétaire.
Avant de se joindre à Services partagés Canada, Scott a acquis beaucoup d’expérience en stratégies financières, principalement auprès du Bureau du contrôleur général du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et avec le Conseil national de recherches occupant divers rôles de directeur de la gestion financière. Avant de se joindre à la fonction publique, Scott a travaillé dans diverses entreprises multinationales aux États-Unis et au Canada, axées sur la comptabilité et la présentation de rapports. Il a gagné le respect et la crédibilité en tant que leader incontournable, capable de mettre en œuvre des programmes et des projets complexes et de grande envergure.
Scott détient un baccalauréat en administration des affaires en comptabilité de l’Université Bishop’s et il détient le titre de comptable professionnel agréé.
Nutan Behki, sous-ministre adjointe

Nutan Behki est sous-ministre adjointe de la Direction générale de la gestion et de l’exécution des projets.
Elle est responsable de la gestion de tous les projets de Services partagés Canada (SPC), de la planification à la prestation. De concert avec le modèle de prestation de service à la clientèle de SPC, la fonction de gestion de projet permet à SPC de soutenir les objectifs du gouvernement du Canada.
Auparavant, Nutan a travaillé chez Nokia où elle s’est concentrée sur le développement de logiciels reliés à l’infonuagique sécurisé et évolutif pour les réseaux 5G émergents. Elle a concentré sa carrière sur les technologies des communications et a travaillé dans toutes les phases du cycle de vie de l’innovation, y compris les stratégies de produit, les techniques de prévente, le développement de produits et le déploiement de réseau. Elle a occupé des postes de direction en Amérique du Nord, en Chine et en France, dans le mobile, l’optique, la ligne d’abonné numérique (LAN) et le protocole Internet (IP).
Nutan est titulaire d’un Baccalauréat en sciences de l’Université de Waterloo en ingénierie des systèmes et d’une maîtrise de l’Université Queen’s en génie informatique. Elle a été une championne pour une main-d’œuvre diversifiée, en termes de genre, culture, géographie, génération et éducation.
Nutan est également championne des langues officielles à SPC.
Begonia Lojk, dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation

Begonia Lojk est la dirigeante principale de la vérification et de l’évaluation (DPVE) responsable du Bureau de la vérification et de l’évaluation et l’agente principale chargée des divulgations internes.
Elle travaille comme DPVE à Services partagés Canada (SPC) depuis 2018. Elle a auparavant été co-championne exécutive des langues officielles.
Begonia est ingénieure (professionnelle) et vérificatrice interne agréée. Elle est titulaire d’un MBA de l’Université d’Ottawa (2004), d’un diplôme en génie civil de l’Université McGill (1984) et d’un certificat en leadership réglementaire (programme conjoint de leadership de l’Université d’Ottawa et de l’Université Carleton).
La carrière de Begonia dans la fonction publique comprend des activités de normalisation internationale (société d’État de 2002 à 2011). Pendant 9 ans, elle a supervisé des programmes de participation aux organismes internationaux de normalisation (Organisation internationale de normalisation et Commission électrotechnique internationale) et a été secrétaire de 2 comités nationaux chargés d’établir les politiques nationales et internationales en matière de normes. Elle a également siégé au conseil d’administration de la Commission panaméricaine de normalisation et a représenté le Canada à l’échelle internationale au sein d’organismes de gouvernance des normes.
En 2011, Begonia s’est jointe à l’administration publique centrale où elle a occupé divers postes de direction, dont 5 ans en tant que directrice principale de l’Office des normes générales du Canada et 2 ans en tant que directrice principale des services de voyages partagés (tous deux à Services publics et Approvisionnement Canada).
Elle a débuté sa carrière dans le secteur privé au sein de firmes de génie-conseil du Québec et de l’Ontario, se spécialisant dans la conception en ingénierie municipale et environnementale, ainsi que dans la gestion de projets multidisciplinaires.
Pendant 4 ans, Begonia a également occupé des postes de direction chez Ingénieurs Canada, où elle a travaillé avec le milieu universitaire et d’autres intervenants pour établir des normes et des lignes directrices nationales en matière de réglementation du génie, ainsi que pour réunir les organismes de réglementation du génie provinciaux et territoriaux en matière d’admission, de discipline et d’activités et d’accords d’application de la loi. De plus, elle a supervisé
l’élaboration du programme d’examens d’admission en génie.
Begonia est membre de l’Institut des auditeurs internes, de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) et de Professional Engineers Ontario (PEO). Elle a siégé au comité exécutif de la section d’Ottawa de PEO de 1995 à 2003 et en a été présidente en 2002. Elle est une ancienne membre de Standards Engineering Society.
Bégonie parle couramment trois langues (anglais, français et espagnol).
José Gendron, sous-ministre adjoint

José Gendron est le sous-ministre adjoint (SMA) de la Direction générale des services intégrés (DGSI).
Le 6 janvier 2025, José a été nommé sous-ministre adjoint de la DGSI, fournissant des services internes et de soutien au ministère dans 3 secteurs fonctionnels : ressources humaines, gestion de l’information et technologie de l’information, ainsi que la sécurité et biens immobiliers.
Le 1er avril 2024, José a accepté le poste de SMA de la Direction générale des citoyens, des entreprises, de la défense nationale et des services de police, qui fournit des services informatiques compatibles avec les exigences policières, de sécurité et de juridiction à la Gendarmerie royale du Canada (GRC), au ministère de la Défense nationale et à Anciens Combattants Canada, répondant aussi aux besoins de l’Agence des services frontaliers du Canada, de l’Agence du revenu du Canada, d’Emploi et Développement social Canada, d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ainsi que de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada afin de répondre à leurs exigences en matière de gestion des services informatiques. José dirigeait les équipes responsables des relations avec les clients qui soutiennent ces organisations dans la prestation de services et assuraient la satisfaction des clients.
En avril 2023, José est devenu le SMA de la Direction générale de la prestation et de la gestion des services à la clientèle – Citoyens et entreprises. De 2020 à 2023, José a occupé le poste de SMA de la Direction générale de la gestion et de la prestation des services à la clientèle – Gouvernement numérique et sciences. Il était responsable de la prestation efficace et efficiente des services de TI offerts à 36 ministères partenaires de Services partagés Canada (SPC), 40 clients obligatoires et 65 clients facultatifs.
José s’est joint à SPC en décembre 2011 en tant que directeur général responsable du portefeuille de la sécurité nationale jusqu’en 2015. Il a également été directeur général responsable de la gestion de la prestation des services pour divers ministères fédéraux de 2015 à 2018, ainsi que, SMA délégué responsable des directions responsables des relations avec les clients entre 2018 et 2020.
En 2010, José est entré à la fonction publique à titre de directeur de la planification de la gestion de l’information de la défense. Peu après, il a été nommé au poste de directeur général par intérim, Planification stratégique (Gestion de l’information), au ministère de la Défense nationale.
Auparavant, il était membre des Forces canadiennes, au sein desquelles il a occupé divers postes depuis son enrôlement en 1977.
José Gendron est titulaire d’un baccalauréat en génie électrique du Collège militaire royal du Canada ainsi que d’une maîtrise en études de la défense.
Jacquie Manchevsky, sous-ministre adjointe principale

Jacquie Manchevsky est sous-ministre adjointe principale de la Direction générale des opérations et services à la clientèle et la championne du Réseau des femmes.
Avant de se joindre à Services partagés Canada (SPC), Jacquie a été sous-ministre adjointe pour l’initiative RH et paye de la prochaine génération au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Elle a dirigé une vaste mobilisation des employés et des intervenants en s’appuyant sur les leçons tirées du système de paye Phénix pour définir 3 options pour une solution moderne et intégrée de ressources humaines et de paye pour le gouvernement du Canada (GC).
Jacquie possède une vaste expérience dans la prestation de services opérationnels à la population canadienne, avec une supervision nationale et une prestation régionale partout au Canada. Tout au long de sa carrière, elle a occupé plusieurs postes de haute direction dans des domaines tels que : les appels en matière d’assurance-emploi, les centres d’appels de l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada et de la Sécurité de la vieillesse, le Programme des travailleurs étrangers temporaires ainsi que les subventions et contributions.
Forte de plus de 25 ans d’expérience au sein du gouvernement du Canada, Jacquie a occupé divers postes dans plusieurs ministères, dont Environnement Canada, Patrimoine canadien et le Secrétariat du Conseil du Trésor, assumant des responsabilités croissantes. Elle possède une vaste expérience dans la direction d’initiatives de transformation, la promotion de partenariats stratégiques et la gestion d’équipes.
Shannon Archibald, sous-ministre adjointe principale

Shannon Archibald est sous-ministre adjointe principale de la Direction générale des services d’hébergement.
Elle dirige un portefeuille de solutions d’hébergement hybrides, de l’infrastructure sur site aux services infonuagiques. Elle se concentre sur l’amélioration des services d’hébergement sécuritaires, modernes et efficaces tout en dirigeant la transformation et la mise en œuvre de la Stratégie d’hébergement d’applications du gouvernement du Canada (GC).
Auparavant, Shannon était sous-ministre adjointe et sous-dirigeante principale de la technologie à SPC, assurant le leadership et l’orientation technologique. Elle a également occupé le poste de dirigeante principale de l’information de SPC. Avant de se joindre à SPC en 2019, Shannon était directrice générale des Programmes et solutions à l’échelle du GC à Services publics et Approvisionnement Canada, où elle a dirigé des initiatives pangouvernementales à grande échelle pour plus de 80 ministères et organismes. Elle a également occupé des postes à Environnement et Changement climatique Canada.
La majorité de son expérience de direction a consisté à offrir des programmes complexes de grande envergure et à créer des partenariats diversifiés.
Joe Waddington, sous-ministre adjoint

Joe Waddington est le sous-ministre adjoint de la Direction générale des services d’hébergement.
Il se concentre sur la collaboration avec les partenaires de Services partagés Canada (SPC) pour rationaliser l’empreinte des installations des centres de données du gouvernement du Canada (GC), tout en réduisant la dette technique, par la fermeture des principaux centres de données existants et l’optimisation des opérations des centres de données d’entreprise.
Joe s’est joint à SPC après avoir travaillé au Centre de la sécurité des télécommunications (CST), où il a occupé des postes de direction aux responsabilités croissantes pendant 20 ans dans les domaines des opérations d’infrastructure des technologies de l’information (TI), du développement de systèmes de renseignement et de la cybersécurité.
Plus récemment, il était responsable du partenariat public-privé assurant la prestation de locaux et de services de TI communs dans les installations du CST sur le chemin Ogilvie, à Ottawa.
Avant son arrivée au GC, Joe a occupé divers postes de TI dans le secteur privé pendant près de 15 ans, notamment chez Nortel Networks et Computer Sciences Canada. Joe est titulaire d’un baccalauréat en mathématiques avec spécialisation en informatique de l’Université de Waterloo.
Darcy Pierlot, dirigeant principal de la technologie et dirigeant principal de la sécurité de l’information

Darcy Pierlot est dirigeant principal de la technologie et dirigeant principal de la sécurité de l’information.
En tant que dirigeant principal de la technologie, Darcy est chargé de diriger les efforts de transformation numérique et d’assurer le leadership et l’orientation en matière de technologie. En tant que premier dirigeant principal de la sécurité de l’information de Services partagés Canada (SPC), il supervise l’information d’entreprise, la cybersécurité et la technologie afin d’assurer une approche pangouvernementale en matière de cybersécurité dès la conception.
Avant de se joindre à SPC, Darcy a été nommé au poste de sous-ministre adjoint principal du Secteur de la prestation de services à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) en janvier 2024, où il supervisait un réseau de 7 000 agents et employés de programme responsables du traitement dans tous les secteurs d’activité d’IRCC. Le Secteur de la prestation des services du ministère est la principale interface pour les programmes de visas d’études, de travail et de visiteur internationaux du Canada, ainsi que pour le traitement des demandes de résidence permanente, de citoyenneté et de passeport. Avant cette nomination, Darcy occupait le poste de sous-ministre adjoint et dirigeant principal de l’information de Secteur de la stratégie numérique, des services et de l’innovation.
Darcy a commencé sa carrière dans la fonction publique au Centre de la sécurité des télécommunications (CST) en 2006, où il a occupé le poste de directeur général et de conseiller principal du sous-ministre, responsable de diriger les principaux aspects de la technologie et de la sécurité de la transition de l’organisme vers un milieu de travail hybride et sécurisé. De 2019 à 2021, Darcy a été détaché au Bureau du Conseil privé (BCP) à titre de dirigeant principal de la sécurité et de directeur exécutif aux bureaux du premier ministre et du Conseil privé.
Darcy est un ingénieur professionnel agréé (ing.) de la province de l’Ontario et détient un baccalauréat en génie informatique de l’Université Dalhousie. Il est diplômé du Programme de développement en leadership des cadres supérieurs de la fonction publique et du Programme de leadership en sécurité et en renseignement au Canada de l’École de gestion Telfer (2017).
Paule Labbé, sous-ministre adjointe

Paule Labbé est la sous-ministre adjointe (SMA) de la Direction générale de la stratégie et de la mobilisation.
Paule aide Services partagés Canada (SPC) à fournir des services numériques à la fonction publique en faisant cadrer les politiques, la planification et les communications pour refléter la nouvelle approche d’entreprise de SPC à l’égard des activités ministérielles. Elle offre un soutien spécialisé, une surveillance stratégique, des communications efficaces et une gouvernance solide à l’appui du Ministère et du ministre.
Paule a eu une carrière diversifiée dans la fonction publique et s’est particulièrement intéressée aux lois et aux politiques ainsi qu’aux domaines nécessitant des transformations.
Elle était auparavant la SMA du Perfectionnement des cadres et du leadership au Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT). À ce titre, elle était responsable du cadre politique régissant la classification, la rémunération ainsi que la gestion du rendement et des talents des plus de 5 400 cadres de l’administration publique centrale.
En tant que directrice exécutive au SCT, elle a transformé le Cadre de responsabilisation de gestion, qui est passé d’un processus d’évaluation qualitatif fondé sur des cotes à une évaluation rigoureuse, axée sur les données et l’information, de la gestion du gouvernement du Canada. Dans ce rôle, Paule a également fourni une assistance technique sur la gestion publique aux gouvernements de la Malaisie, du Kazakhstan et de l’Afrique du Sud.
Elle a dirigé l’initiative de réinitialisation de l’ensemble des politiques, qui a permis de réviser et de simplifier les principales politiques administratives régissant notamment les finances, la gestion de l’information et la technologie de l’information, les ressources humaines, les communications et les audits dans l’ensemble du gouvernement.
Paule a également travaillé dans des domaines allant de la politique et de l’administration fiscales au ministère des Finances et à l’Agence du revenu du Canada, à la planification, aux rapports et aux résultats stratégiques et opérationnels à Santé Canada.
Paule détient un baccalauréat en économie (Université McGill) et une maîtrise en administration des affaires (Université d’Ottawa).
Patrice Nadeau, sous-ministre adjoint principal

Patrice Nadeau est le sous-ministre adjoint principal responsable de la Direction générale des services de connectivité et de sécurité.
Avant d’assumer son rôle actuel, il était directeur général de la direction des Réseaux de données et sous-ministre adjoint délégué à la Direction générale de des réseaux, de la sécurité et des services numériques à Services partagés Canada (SPC).
Patrice s’est joint à SPC lors de sa création en 2011. Auparavant, il a travaillé à Travaux publics et services gouvernementaux Canada de 1996 à 2011. Au cours de cette période, il a occupé divers postes de gestion des technologies de l’information, notamment celui de gestionnaire de comptes pour les services gouvernementaux de télécommunications et d’informatique et celui de responsable de la prestation de services pour la Division de la prestation de services de sécurité des télécommunications et des technologies de l’information.
Patrice a commencé sa carrière dans le secteur privé chez Matrox à Dorval, à Québec. Il possède un baccalauréat en génie électrique de l’École de technologie supérieure de Montréal.
Kristin Brunner, sous-ministre adjointe

Kristin Brunner est la sous-ministre adjointe de la Direction générale des services numériques.
À ce titre, elle est responsable des services de courriels d’entreprise, de la technologie en milieu de travail, des télécommunications, des centres de contact et des services de conférence à l’échelle du gouvernement fédéral.
Auparavant, Kristin occupait le poste de directrice générale de la Direction de la gestion des opérations à Services partagés Canada (SPC).
Avant de se joindre à SPC en 2017, Kristin a accumulé plus de 20 ans d’expérience au sein du secteur privé dans le domaine de la prestation de services liés aux technologies de l’information (TI), y compris la gestion des opérations de services de TI, la gestion de programmes et la gestion des relations avec la clientèle. Elle a notamment travaillé chez IBM, HP et EDS, où elle a été gestionnaire de clients et responsable de centres d’assistance nationaux. Dans ces fonctions, elle a piloté des projets d’envergure et participé à transformer la prestation de services pour des clients majeurs tels que les gouvernements provinciaux et fédéral ainsi que des entreprises du palmarès Fortune 500.
Kristin est titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec distinction) de l’Université Queens.
Détails de la page
- Date de modification :