Notes d’allocution de la ministre Qualtrough lors de CANSEC 2019

Discours

Notes d’allocution pour

l’honorable Carla Qualtrough
Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité

Discours principal - conférence CANSEC 2019

Ottawa (Ontario)

30 mai 2019

Priorité au discours prononcé

Bonjour à tous. Tout d’abord, j’aimerais souligner le fait que nous sommes réunis aujourd’hui sur les terres traditionnelles non cédées de la Nation algonquine. Je tiens à témoigner mon respect envers ses Aînés, présents et passés, et envers tous les autres peuples autochtones présents ici aujourd’hui.

J’aimerais remercier HICO Canada Inc. d’avoir parrainé la réception de réseautage de ce matin, et aussi Seaspan pour avoir parrainé ce déjeuner.

Je vous remercie de votre présence.

Notre gouvernement accorde une grande importance aux liens que nous entretenons avec l’Association des industries canadiennes de défense et de sécurité. Et nous savons à quel point vos industries sont importantes pour la sécurité et le bien-être de notre pays.

Cela fait deux ans que mon collègue, le ministre de la Défense nationale, le ministre Sajjan, a lancé la nouvelle politique de défense du Canada — Protection, Sécurité, Engagement.

Comme beaucoup d’entre vous le savent, cette politique prévoit une hausse considérable des dépenses militaires, et il m’appartient de veiller à ce que ces achats se fassent en temps opportun et de manière responsable, et ce, dans l’intérêt supérieur des Canadiens.

Depuis près de quatre ans, notre gouvernement s’emploie à donner la priorité aux gens dans toutes ses activités.

Au chapitre de l’approvisionnement en défense, cela signifie que les hommes et femmes en uniforme sont notre première priorité.

Nous en demandons beaucoup à nos militaires, et ils répondent à l’appel avec bravoure et courage.

Qu’il s’agisse d’intervenir en cas de catastrophes naturelles, de défendre notre sou-ve-rai-neté ou de contribuer à la paix et à la sécurité à l’étranger, nous avons le devoir de leur fournir l’équipement dont ils ont besoin pour réussir leurs opérations, et nous devons leur offrir un appui complet.

Donner la priorité aux gens signifie aussi que, dans la mesure du possible, nous appuyons d’abord et avant tout les industries au Canada, car les emplois et la croissance que vous créez pour les travailleurs canadiens sont importants pour notre économie.

Enfin, il s’agit aussi de veiller à ce que nos processus d’approvisionnement soient équitables, ouverts et transparents, et qu’ils procurent le meilleur rapport qualité-prix et les meilleurs avantages pour tous les Canadiens.

Il s’agit là d’objectifs importants que nous nous affairons à réaliser, jour après jour. Mais par-dessus tout, nous devons nous assurer de livrer la marchandise.

Et c’est exactement ce que nous faisons, nous soutenons nos militaires en mer, dans les airs et sur terre.

Je pourrais vous parler du nouveau parc de camions logistiques de poids moyen et des nouveaux véhicules blindés dont nous faisons l’acquisition, ou bien de la revitalisation des capacités du Canada en matière de véhicules logistiques légers et lourds.

Je pourrais également vous parler du grand éventail d’outils électroniques, de systèmes, d’armes et de munitions que nous sommes en voie d’acquérir, sans compter les achats réguliers qui permettent de soutenir nos forces armées.

Aujourd’hui, je souhaite vous faire part des progrès substantiels qui ont été réalisés sur trois grands fronts — nos acquisitions dans le domaine de l’aérospatiale, notre Stratégie nationale de construction navale et nos efforts visant à rationaliser les processus.

Commençons par le domaine de l’aérospatiale.

Lorsque nous avons publié la politique Protection, Sécurité, Engagement il y a deux ans, nous avons annoncé notre intention d’acquérir des systèmes d’aéronefs télépilotés à l’appui de nos opérations au pays et à l’international.

Je peux vous assurer que nous faisons des progrès à cet égard.

Plus tôt ce mois-ci, nous avons publié une invitation à se qualifier officielle. Aujourd’hui, je suis ravie de vous annoncer que nous avons officiellement publié notre liste de fournisseurs qualifiés.

Maintenant, dans le cadre d’une approche collaborative, nous travaillerons avec ces fournisseurs qualifiés afin d’examiner et de peaufiner les exigences préliminaires, et ce, en vue de nous assurer de livrer les systèmes appropriés qui permettront de développer nos capacités et de renforcer nos Forces armées canadiennes, comme nous l’avons promis.

Il y a deux ans, nous nous sommes également engagés à moderniser les aéronefs pilotés utilisés aux fins de renseignement, de surveillance et de reconnaissance pour les Forces armées canadiennes.

Je suis fière d’annoncer qu’en vertu d’une entente avec le gouvernement des États Unis, nous ferons l’acquisition de trois aéronefs King Air 350 de Beechcraft assortis de systèmes intégrés. Nous sommes en contact avec les secteurs canadiens de l’aérospatiale et de la défense pour veiller à ce qu’ils soient en mesure de soutenir ces aéronefs.

Des progrès ont aussi été réalisés au chapitre du remplacement des avions de recherche et de sauvetage à voilure fixe. Chaque année, ces aéronefs aident à sauver la vie de milliers de Canadiens, et je suis heureuse de vous informer que nous sommes en bonne voie d’accepter le premier aéronef aux fins d’essais opérationnels cette année — conformément aux délais et au budget prévus.

Pour les pilotes et le personnel navigant qui servent le Canada avec bravoure, nous demeurons résolus à mettre en place le Programme de formation du personnel navigant de l’avenir pour l’Aviation royale canadienne; nous avons dressé une liste de fournisseurs qualifiés en décembre.

Nous continuons de travailler avec eux afin de peaufiner et de mettre au point la demande de propositions.

Permettez-moi également de vous faire part des démarches que nous avons entreprises pour remplacer de façon permanente l’actuelle flotte de chasseurs du Canada.

Il y a quatre ans, nous avons promis d’assurer un processus d’approvisionnement ouvert, transparent et concurrentiel pour le dossier des futurs chasseurs.

Nous sommes conscients du rôle vital que jouent ces aéronefs dans la protection de la sûreté et de la sécurité des Canadiens, ainsi que dans le respect de nos obligations internationales. Nous savons également que c’est un processus équitable et concurrentiel qui permettra d’obtenir les meilleurs résultats.

Je peux vous assurer que nous honorons notre promesse.

Depuis que nous avons lancé le processus en 2017, nous demeurons en contact avec les fournisseurs afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées.

De plus, nous nous employons à donner suite à leurs commentaires en vue d’assurer des conditions équitables pour le plus grand nombre de fournisseurs qualifiés possible.

Nous avons écouté les fournisseurs et apporté divers changements importants, tout en respectant les objectifs stratégiques de notre gouvernement.

Je mentionnerais à titre d’exemple la manière dont nous évaluerons les exigences en matière de capacités furtives et dont nous assurerons l’interopérabilité dans le contexte du Groupe des cinq et du CANUS.

En outre, très récemment, nous avons avisé les soumissionnaires d’une modification qui a été apportée à l’obligation contractuelle aux termes de la Politique des retombées industrielles et technologiques.

Je tiens à préciser que chaque soumission doit encore prévoir des retombées industrielles et technologiques égales ou supérieures à 100 % de la valeur du contrat. Il n’y a aucun changement de ce côté-là. Pour l’industrie aérospatiale canadienne, ce processus d’approvisionnement constitue une occasion, unique en une génération, qui permettra de créer de bons emplois pour la classe moyenne à l’échelle du pays.

Ce qui changera, c’est le fait qu’il reviendra à chaque fournisseur de décider s’il établira également une obligation contractuelle en ce qui a trait à ses retombées industrielles et technologiques.

Comprenez-moi bien : notre gouvernement demeure fermement résolu à assurer l’application de la Politique des retombées industrielles et technologiques pour cet appel d’offres. De fait, deux autres modifications témoignent de notre engagement.

Tout d’abord, un soumissionnaire se verra attribuer davantage de points s’il décide d’assortir sa proposition en matière de retombées industrielles et technologiques d’une obligation contractuelle que s’il ne le fait pas. Ainsi, nous pourrons veiller à ce que les meilleures propositions au chapitre des retombées industrielles et technologiques soient dûment récompensées.

Pour ce qui est de l’autre modification, nous augmenterons la pondération globale pour la catégorie des retombées économiques, tout en gardant inchangée la catégorie des capacités, qui aura, de loin, la pondération la plus importante.

Les innovations et modifications que nous adoptons permettront à tous les fournisseurs admissibles de participer au processus et feront en sorte que les mêmes règles s’appliqueront à tous dans des conditions équitables.

Ce processus est complexe. Il s’agit de l’un des projets les plus complexes que le gouvernement fédéral ait entrepris. Le secteur se compose d’entités – et de dynamiques – très différentes. Dans ce contexte, tenir un processus concurrentiel qui est réellement ouvert et équitable représente un grand défi.

C’est un défi que nos prédécesseurs n’ont même pas tenté de relever. Et leur incapacité de faire progresser cette acquisition de chasseurs nous a fait perdre du temps, car le processus concurrentiel aurait dû être lancé il y a plusieurs années.

Nous nous approchons du but et nous procédons de la bonne façon. Je m’attends à ce que la version finale et officielle de la demande de propositions soit publiée dans moins de deux mois. Cette publication se fait plus tard que ce que nous avions envisagé, mais pas de beaucoup.

Et je crois fermement que le temps que nous avons pris pour entrer en contact avec chaque fournisseur intéressé et son gouvernement national, et les innovations qui découleront de ce processus, en vaudront la peine, et ce, pour les hommes et femmes de l’Aviation royale canadienne (ARC) et pour tous les Canadiens.

Nous obtiendrons les chasseurs pour répondre aux besoins de l’ARC, au bon prix et en générant des retombées économiques importantes pour le Canada.

Je souhaiterais maintenant vous parler d’une autre grande priorité de notre gouvernement — la Stratégie nationale de construction navale.

Depuis 2015, d’importants progrès ont été réalisés.

Les prochains mois feront foi de cette réussite et seront cruciaux pour l’avenir de notre stratégie.

La société Seaspan inaugurera dans les prochaines semaines le deuxième navire hauturier de science halieutique à technologie de pointe, un troisième navire étant déjà en construction. La Garde côtière prendra livraison de deux des navires plus tard cette année. Seaspan poursuit également la construction des deux navires de soutien interarmées de la Marine royale canadienne.

À l’heure actuelle, Irving travaille sur quatre navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique après avoir inauguré le premier navire l’an dernier. Le premier navire de patrouille extracôtier et de l’Arctique sera livré à la Marine plus tard cette année.

Au Québec, le chantier Davie a livré le premier de trois brise-glaces, le NGCC Molly Kool, en décembre, à temps pour la saison de déglaçage. La conversion des deux autres brise-glaces se poursuit.

Et plus tôt ce mois-ci, nous avons annoncé la signature d’un contrat avec Davie pour le carénage du plus grand brise-glace du Canada, le Louis S. St-Laurent.

Nous avons aussi annoncé notre intention de conclure un contrat avec le chantier Davie pour la construction de deux nouveaux traversiers, suite à notre engagement du budget de 2019 de construire les traversiers qui opéreront sur des voies importantes dans l’Est du Canada.

Par ailleurs, nous espérons attribuer de nouveaux contrats à Irving, au chantier Davie et à Seaspan pour des services d’aide à l’entretien de 12 frégates de classe Halifax dont la valeur combinée pourrait s’élever à 7 milliards de dollars.

Bien sûr, je dois mentionner le plus important de tous nos projets de la Stratégie nationale de construction navale (SNCN) — le Projet Navire de combat canadien — un projet de plusieurs milliards de dollars qui s’échelonnera sur les 20 à 25 prochaines années et qui entraînera la construction de navires qui constitueront la base de notre Marine royale canadienne.

Après un examen minutieux et une évaluation rigoureuse, nous avons annoncé que Lockheed Martin Canada a été sélectionnée pour la conception du projet. Chantiers maritimes Irving a octroyé un contrat de sous-traitance à Lockheed Martin Canada pour les travaux consistant à finaliser la conception.

J’aimerais aussi souligner l’importante contribution de plus petits chantiers navals canadiens, comme Hike Metal et Kanter Marine en Ontario, le chantier Forillon au Québec et Newdock à Terre Neuve et Labrador. Ils construisent, respectivement, de nouveaux bateaux de recherche et sauvetage ainsi que de nouveaux navires hydrographiques et de sondage de chenal et participent à la remise à neuf du NGCC Hudson.

Au cours du mois seulement, nous avons octroyé un contrat à Ocean Industries Inc. de L’Isle-aux-Coudres au Québec pour l’acquisition de quatre gros remorqueurs navals.

Nous entrevoyons le succès et nous sommes déterminés à entreprendre la prochaine étape de la Stratégie nationale de construction navale en renouvelant la Garde côtière canadienne.

La semaine dernière, le premier ministre a annoncé un investissement de 15,7 milliards de dollars dans la Garde côtière canadienne — le plus important investissement ponctuel jamais consenti à la Garde côtière — pour renouveler sa flotte avec jusqu’à 18 nouveaux grands navires, qui seront construits dans des chantiers navals canadiens.

Les hommes et les femmes de la Garde côtière protègent quotidiennement les Canadiens dans nos eaux. Ils protègent aussi l’environnement et veillent au déplacement sécuritaire et efficace des navires qui sont indispensables pour notre économie.

Lors de l’événement visant à annoncer les nouveaux navires, le Commissaire de la Garde côtière canadienne m’a dit combien ce nouvel investissement est important pour veiller à la bonne exécution du travail et s’assurer qu’ils puissent continuer d’accomplir leur travail essentiel pour les Canadiens – aujourd’hui et pendant de nombreuses années.

Le fait est qu’il faut renouveler d’urgence la flotte de la Garde côtière et comme l’a dit le premier ministre, les Canadiens méritent mieux que de voir cette flotte rouiller sur place.

En plus des travaux déjà en cours, ces 18 nouveaux grands navires sont primordiaux pour le renouvellement.

Irving bâtira 2 nouveaux navires de patrouille extracôtiers et de l’Arctique, qui seront adaptés pour effectuer un éventail de missions cruciales, et Seaspan construira 16 navires polyvalents.

Nous investissons aussi dans la prolongation de vie, le radoub et l’entretien de navires, des travaux qui seront confiés à des chantiers navals partout au Canada de façon à ce que la flotte actuelle puisse continuer d’accomplir des missions essentielles pendant que les nouveaux navires seront en construction.

Toutefois, l’âge moyen des navires de la Garde côtière est de 38 ans.

Aussi, avec la quantité de travail à accomplir et les échéanciers à l’intérieur desquels ces navires sont requis, nous avons besoin de toutes les ressources disponibles.

C’est pourquoi nous avons aussi annoncé notre plan visant à ajouter un troisième chantier naval comme partenaire dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale.

Un processus concurrentiel rigoureux permettant de choisir le chantier naval sera lancé dans les semaines et mois à venir.

Il s’agit d’une initiative importante nécessitant des investissements considérables, ce qui signifie plus d’emplois, plus de possibilités et un développement économique accru partout au pays, tout en s’assurant que la Garde côtière obtient ce dont elle a besoin pour faire son travail.

Il est étonnant de constater tout le chemin que nous avons parcouru.

La majorité d’entre nous peut se rappeler un temps où l’industrie de la construction navale avait presque cessé d’exister au pays.

Aujourd’hui, la situation est bien différente.

Des chantiers navals partout au Canada ont été relancés grâce aux contrats gouvernementaux représentant des milliards de dollars, favorisant ainsi l’emploi et répondant aux besoins de nos gens de mer.

En outre, de plus petites entreprises canadiennes en profitent aussi. L’année dernière seulement, notre gouvernement a attribué à des entreprises canadiennes environ 1,8 milliard de dollars en nouveaux contrats dans le cadre de la SNCN. Sur ce montant, plus de 173 millions de dollars ont été versés à de petites et moyennes entreprises dans l’ensemble du pays.

Si l’on se fie à tous les contrats octroyés dans le cadre de la SNCN, cela représente une contribution de près de 11 milliards de dollars pour notre PIB et plus de 10 000 emplois annuellement. C’est important pour la revitalisation de l’industrie de la construction navale canadienne.

Notre gouvernement entrevoit le succès — pour les militaires, la Garde côtière, notre économie et tous les Canadiens — et nous avons l’intention de faire progresser ce succès.

Il ne s’agit là que de quelques-unes de nos réalisations majeures en matière d’approvisionnement.

Dans tout ce que nous faisons, vous remarquerez un thème récurrent : notre collaboration avec votre industrie à toutes les étapes du processus d’approvisionnement.

Un engagement continu fait partie des pratiques de notre gouvernement, qui sont fondées sur des principes d’ouverture, de transparence et d’inclusion.

Au cours des quatre dernières années, nous avons pris de nombreuses mesures afin de moderniser nos processus et nos pratiques, et cette stratégie a été payante.

En vertu de la politique Protection, Sécurité, Engagement, les dépenses dans la défense ont augmenté de 70 %, tout comme les achats militaires.

Il va sans dire que les gains d’efficacité sont importants dans le respect de nos engagements.

Une réalisation importante est le lancement d’un nouveau projet d’autorisations fondées sur le risque, qui aide à rationaliser les approvisionnements de défense.

Ce projet pilote vise à aider les membres des Forces armées canadiennes à recevoir l’équipement dont ils ont besoin plus rapidement, sans nuire à la fonction de surveillance et de diligence raisonnable.

Habituellement, mon ministère, SPAC, doit obtenir l’approbation des ministres du Conseil du Trésor pour tous les contrats de défense dont la valeur dépasse les limites de son pouvoir d’approbation, sans égard à la complexité du projet en particulier ni au risque posé par celui-ci.

Mais maintenant, dans le cadre de ce projet, les approvisionnements jugés comme présentant un faible risque et une complexité faible ou moyenne sont admissibles à l’approbation de SPAC, ce qui nous aide à réduire le temps de traitement et à réaliser un plus grand nombre de projets.

Je constate avec plaisir que les premiers résultats sont très encourageants.

Depuis le début du projet pilote, nous avons observé que 50 p. 100 de nos demandes d’approvisionnement en matière de défense étaient admissibles.

Ces approvisionnements à faibles risque et complexité ont été approuvés par mon ministère, et non par le Conseil du Trésor.

Il s’agit notamment de marchés importants, comme la vente militaire étrangère de nouveaux missiles air-air courte et moyenne portée pour nos CF 18, et d’un processus concurrentiel pour des services d’assistance technique pour la Marine.

Cela nous permet de gagner des mois de travail dans le cadre de ces processus.

Je peux vous dire qu’en ce moment, nous approuvons des contrats qui n’auraient même pas été pris en considération il y a un an en raison de la capacité limitée.

C’est probablement une des avancées les plus importantes au chapitre de l’amélioration de nos processus d’approvisionnement en matière de défense.

Nous pouvons ainsi nous concentrer et affecter nos ressources plus efficacement sur nos approvisionnements plus importants et complexes et travailler plus rapidement sur tous les plans.

Avant de terminer, j'aimerais réaffirmer l'importance de la relation entre votre industrie et notre gouvernement. Nos réalisations sont nombreuses, et il y en a beaucoup dont je n’ai pas parlé.

En tant que ministre responsable de l’approvisionnement fédéral, je comprends à quel point le travail que nous faisons pour appuyer nos militaires est important pour le bien-être de notre pays.

Et en tant que mère d’un fils dans la Marine, nos réalisations sont particulièrement importantes pour moi.

En partenariat avec les chefs de file de l’industrie présents aujourd’hui, nous avons beaucoup progressé en très peu de temps et un nouvel élan se fait sentir à plusieurs égards.

Nous voulons poursuivre sur cette lancée.

Nous continuerons de faire preuve de transparence et d’ouverture ainsi que de collaborer avec vous pour améliorer nos processus, et nous nous efforcerons toujours de nous assurer que nos approvisionnements favorisent l’innovation, la création d’emploi et de nouvelles possibilités pour tous les Canadiens.

Plus important encore — pour nos fils, nos filles et ces êtres chers qui servent si courageusement leur pays — nous nous assurerons qu’ils reçoivent ce dont ils ont besoin afin d’assurer la sécurité du Canada pour les années à venir.

Merci. Thank you.

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