Contexte international
Le changement climatique est largement reconnu comme le plus grand défi de cette génération. Les pays en développement, notamment les plus pauvres et les plus vulnérables, sont les plus durement touchés par le changement climatique. Nombre d'entre eux ont une capacité limitée à s'adapter à ses conséquences, telles que les phénomènes météorologiques violents, les sécheresses et les inondations.
La lutte contre le changement climatique est un objectif international partagé. En 1992, la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été établie en tant que traité environnemental international portant sur le changement climatique. Lors de la Conférence de Copenhague sur le changement climatique (COP15) de 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser conjointement 100 milliards de dollars US de financement climatique par an d'ici 2020, provenant de sources privées et publiques. Un récent rapport de l'OCDE montre que le financement climatique international fourni et mobilisé par les pays développés à atteint 79,6 milliards de dollars US en 2019.
En décembre 2015, lors de la COP21, le Canada et plus de 190 autres pays ont conclu un accord ambitieux pour lutter contre le changement climatique : l'Accord de Paris. L'objectif de l'Accord est de limiter le réchauffement climatique à bien moins de 2 (de préférence à 1,5) degrés Celsius, par rapport aux niveaux préindustriels, et vise à ce que tous les investissements financiers soutiennent un développement à faibles émissions et résilient au changement climatique. Dans le cadre d'un effort mondial, les pays ont également réitéré l'objectif de 100 milliards de dollars US d'ici 2020, et ont convenu de fixer un nouvel objectif collectif d'ici 2025, à partir d'un plancher de 100 milliards de dollars US par an.
En 2015, le Canada a pris des mesures en s'engageant à verser 2,65 milliards de dollars en financement climatique international sur cinq ans pour soutenir les pays en développement dans leur transition vers des économies à faible émission de carbone et résilientes au changement climatique. En veillant à ce que les pays en développement soient équipés pour faire face au changement climatique, le financement international du Canada pour le climat soutient les objectifs de l'Accord de Paris et permet au Canada de jouer un rôle de premier plan dans les discussions internationales sur le climat.
Ces investissements s'appuient sur les réussites du précédent financement accéléré du Canada (2010-2013) (PDF-1,7 Mo). En 2015, le Programme 2030 des Nations Unies pour le développement durable a également mis en évidence l'action climatique dans l'objectif 13.
En 2021, les investissements du Canada dans le financement climatique ont permis de soutenir 128 projets de financement climatique, qui devraient permettre de réduire ou d'éviter plus de 222 mégatonnes d'émissions de gaz à effet de serre (GES) - l'équivalent du retrait de 47 millions de voitures à moteur à combustion sur les routes pendant un an - et d'aider au moins 5,9 millions de personnes à s'adapter aux effets des changements climatiques. Les investissements du Canada dans le cadre de l'engagement de financement climatique de 2,65 milliards de dollars ont également permis de mobiliser d'importantes contributions financières du secteur privé.
Solutions pour lutter contre les changements climatiques
La communauté international lutte contre les changements climatiques en mettant en œuvre des mesures d’atténuation des émissions et d’adaptation.
- Les mesures d’atténuation consistent en des efforts pour réduire ou séquestrer les émissions de GES en recourant, par exemple, à des technologies écoénergétiques ou à des sources d’énergie propre.
- Les mesures d’adaptation consistent à se préparer aux impacts actuels et futurs du changement climatique. Cela signifie changer nos activités et nos décisions pour réduire les impacts négatifs du changement climatique et augmenter la résilience des êtres humains, des écosystèmes et des infrastructures. Par exemple, la collecte et le stockage de l'eau lorsqu'il pleut pour être utilisé pendant les saisons sèches aident à réduire la consommation d'eau et à augmenter l'efficacité d'utilisation de l'eau. L'adaptation implique également de tirer parti des opportunités offertes par le changement climatique. Par exemple, la hausse des températures peut allonger les saisons de croissance ou les variétés de plantes pouvant être cultivées dans différentes régions.
Le Canada aide les pays en voie de développement en finançant divers projets d’atténuation et d’adaptation. Les deux approches sont complémentaires, car plus les mesures d’atténuation sont efficaces, moins la nécessité d’adaptation sera grande. En savoir plus sur nos initiatives et programmes.
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