Trousse d’outils de communication pour les employeurs d’hommes qui exercent certains métiers : Présentation

Les hommes dans certains métiers : consommation de substances et crise liée aux surdoses

Gouvernment du Canada

• Depuis 2016, il y a eu plus de 44 592 décès liés aux opioïdes au Canada.
• En moyenne, 22 personnes meurent par jour au Canada
• 17 sont hospitalisées par jour au Canada
• En 2023 (de janvier à décembre), 82 % des décès liés aux opioïdes étaient liés au fentanyl, un opioïde très puissant que l'on trouve dans d'autres drogues illégales.

1. Dépendance excessive aux ordonnances d'opioïdes
2. Augmentation des opioïdes détournés ou produits illégalement
3. Augmentation sans précédent des opioïdes synthétiques (p. ex., fentanyl)
4. Le fentanyl domine le marché illégal et est mélangé à d'autres drogues entraînant un approvisionnement en drogues illégales toxiques

• L'historique des pratiques de prescriptions ont conduit à un niveau élevé d'exposition aux médicaments d'opioïdes, ce qui en a amené certains patients à devenir dépendants.
• Ensuite, les opioïdes étaient fabriqués et vendus illégalement.
• Des opioïdes synthétiques forts (comme le fentanyl produit illégalement) ont commencé à infiltrer le marché illégal.
• Maintenant, la plupart des décès par surdose d'opioïdes sont causés par des opioïdes forts comme le fentanyl, qui mélangent des drogues ou qui prennent d'autres drogues illégales qui contiennent du fentanyl (parfois sans le savoir)

• Depuis 2016, environ ¾ des décès liés aux opioïdes sont survenus chez les hommes.
• Les hommes dans certains métiers sont surreprésentés :
  • Parmi les personnes qui occupaient un emploi au moment du décès, de 30 % à 50 % étaient des gens dans certains métiers

Notes

• La crise des surdoses au Canada a des répercussions sur les hommes en particulier, et plus particulièrement sur les hommes dans certains métiers et dans l'industrie de la construction.
• Les hommes comptent pour environ le trois quart des décès liés aux opioïdes au Canada.
• En fait, 30 % à 50 % des personnes qui occupaient un emploi au moment de leur décès était des gens dans certains métiers.
• Les blessures, le stress et la douleur liés au travail sont courants chez les gens dans certains métiers qui travaillent dans la construction. Certaines personnes ne savent peut-être pas où trouver les ressources dont elles ont besoin pour s'occuper de ces problèmes, ce qui peut mener à l'utilisation plus fréquente d'analgésiques et d'autres substances pour s'en sortir.

• De nombreux secteurs de métier ont une culture favorisant le « travail dur et s'amuser à fond », surtout en dehors du travail.
• Les hommes sont plus susceptibles de consommer des substances pour gérer leur stress ou leurs problèmes de santé mentale.
• Les hommes sont moins susceptibles de demander de l'aide parce qu'ils sont poussés à être « forts ».

Notes

• Certains métiers et lieux de travail de la construction ont une culture favorisant le « travail dur et s'amuser à fond ». Cela peut encourager la forte consommation d'alcool et d'autres substances après le travail, ce qui peut exposer les personnes susceptibles de développer une dépendance à des situations qui pourraient leur nuire.
  • La douleur est courante chez les travailleurs exerçant un métier exigeant sur le plan physique, 60 à 75 % d'entre eux signalant une douleur musculo-squelettique continue. Les hommes sont moins susceptibles de reconnaître la douleur et de chercher à la traiter, plus susceptibles de recevoir des doses élevées et des opioïdes d'ordonnance, et plus susceptibles de consommer de l'alcool et d'autres substances comme stratégies d'adaptation.
  • La stigmatisation associée à la consommation de substances est grave, et les attentes qu'un homme soit indépendant, autosuffisant et invulnérable signifient que les hommes recherchent moins de l'aide et il est plus difficile de leur offrir des services. Ajoutez à cela le manque de congés de maladie payés et la peur de perdre son emploi.
• Il est possible que les gens dans certains métiers ne parlent pas de problèmes de dépendance au travail par crainte de perdre leur emploi.
• Toutefois, les conversations peuvent avoir lieu ailleurs, avec des personnes en qui ils peuvent avoir confiance, comme la famille et les amis.

• Le travail physique et difficile a des répercussions sur le corps.
• Il augmente le risque de blessure et peut causer de la douleur.
• Lorsqu'ils sont pris correctement, les analgésiques, comme les opioïdes d'ordonnance, peuvent aider les gens à gérer la douleur.
• Certains prennent des doses plus élevées d'opioïdes ou recherchent des opioïdes illégaux afin de continuer à travailler avec la douleur ce qui crée un risque plus élevé de dépendance et de méfaits.

Notes

• Les blessures liées au travail et la douleur connexe sont relativement courantes chez beaucoup de gens, dont la majorité sont des hommes, qui travaillent dans la construction et dans d'autres professions exigeantes sur le plan physique.
• Étant donné l'absence de traitements de rechange, les analgésiques comme les opioïdes sont souvent la seule option disponible pour aider à gérer la douleur.
• Les hommes sont moins susceptibles de reconnaître la douleur et de chercher à la soigner. Ils peuvent revenir au travail avant d'être entièrement guéris et prendre des doses plus élevées d'opioïdes ou chercher des opioïdes sur le marché illégal pour aider à gérer leur douleur.
• Cela augmente le risque de dépendance, de méfaits des opioïdes et de décès.
• Prévenir le problème avant qu'il ne se produise peut être considéré comme une démarche « en amont » pour prévenir les problèmes de santé qui pourraient se produire plus loin « en aval ». C'est pourquoi il est important d'avoir une formation adéquate et des protocoles de sécurité sur les lieux de travail pour prévenir les blessures.
• À long terme, les blessures et la douleur peuvent entraîner la perte d'emploi et faire perdre aux entreprises une main-d'œuvre précieuse.

• Nous devons parler des répercussions de l'usage et des dépendances aux substances sur nos amis et nos collègues.
• Réduire la stigmatisation liée à la recherche d'aide et au partage des ressources peut aider à sauver des vies.
• En en apprenant davantage sur la façon d'utiliser les opioïdes d'ordonnance en toute sécurité, en combinant les traitements contre la douleur et en aidant d'autres personnes aux prises avec une dépendance, vous sauverez également des vies.

Notes

• Une main-d'œuvre en santé profite à tout le monde, surtout lorsqu'il y a une pénurie de travailleurs qualifiés.
• La culture de notre milieu de travail doit changer pour être plus réceptive.
• Nous pouvons également aider les personnes qui consomment des substances à réduire les méfaits et à être plus en sécurité.

Ce n'est pas un choix.

Notes

• La dépendance n'est pas un choix ou un échec moral, c'est un problème de santé traitable.
• Ce trouble change le cerveau et le corps, ce qui fait qu'une personne a des envies intenses de drogues ou d'alcool sur lesquelles elle n'a aucun contrôle et qu'il est difficile d'arrêter même si cette personne le désire.

Notes

• Les gens consomment des substances pour de nombreuses raisons, comme pour le plaisir ou pour gérer la douleur, mais personne ne choisit de devenir dépendant.

Notes

• La fausse idée selon laquelle les personnes dépendantes peuvent simplement « arrêter de consommer si elles le souhaitent » est à l'origine de la stigmatisation. Cela donne aux gens le sentiment que c'est de leur faute, cela les empêche de comprendre que la dépendance est une condition médicale traitable qui mérite la même compassion que toute autre condition médicale (comme le cancer).
• Cela empêche les gens de demander de l'aide par peur du jugement

Lorsqu'une personne est affectée par la dépendance :

• Elle a des envies puissantes de drogue (ou d'alcool) qu'il est très difficile d'ignorer
• Elle continue de consommer une drogue même si cette dernière peut lui nuire
• Le besoin d'obtenir la drogue ou de l'alcool prend souvent le dessus de leurs comportements sociaux normaux et sur leur capacité d'obtenir de l'aide
• Elle peut être incapable d'arrêter, même si elle veut

Notes

• La dépendance modifie le système de « récompense » du cerveau
• Lorsqu'une personne est affectée par la dépendance :
  • Elle a des envies puissantes de drogue (ou d'alcool) qu'il est très difficile d'ignorer
  • Elle continue de consommer une drogue même si cette dernière peut lui nuire
  • Le besoin d'obtenir la drogue ou de l'alcool prend souvent le dessus de leurs comportements sociaux normaux et sur leur capacité d'obtenir de l'aide
  • Elle peut être incapable d'arrêter, même si elle veut

• De la thérapie
• Soutien par les pairs
• Abstinence
• Traitement médical (par exemple, traitement par agonistes opioïdes)

Notes

• Le rétablissement est possible et est différent pour tout le monde.
  • Le rétablissement de la dépendance est possible, mais la voie semble différente pour tout le monde. Certaines personnes peuvent bénéficier du non-usage ou de l'abstinence, tandis que d'autres peuvent avoir besoin d'un soutien différent, qui pourrait comprendre des médicaments, de la thérapie et de la gestion du sevrage.
  • Des ressources sont disponibles pour vous aider si vous ou un ami êtes aux prises avec des problèmes de consommation de substances.
  • Avec les mesures de soutien appropriées, il est possible d'améliorer votre santé ou celle de vos proches.

• Créer des obstacles
• Empêcher les gens de demander de l'aide
• Amener les gens à consommer des drogues de façon solitaire

Notes

• La stigmatisation, sous forme de mots, d'attitudes et de comportements négatifs, peut créer des obstacles à l'accès à des services de santé et à des services sociaux appropriés et compatissants. Elle peut faire craindre aux personnes qui consomment de la drogue que les autres ne soient pas gentils et respectueux à leur égard, ce qui peut les empêcher de demander de l'aide. Malheureusement, cela peut amener les gens à consommer de la drogue en s'isolant.
• Nous savons que de nombreux décès accidentels par surdose surviennent lorsque les gens sont seuls. Il est donc très important de faire ce que vous pouvez pour parler et agir avec compassion à l'égard des personnes qui souffrent de dépendance.
• Il est important de transmettre des messages d'espoir : la dépendance affiche l'un des taux de rétablissement les plus élevés parmi toutes les maladies mentales.

• Contribuez à réduire la stigmatisation.
  • Soyez un compagnon et soutenez votre équipe.
  • N'oubliez pas que la dépendance est un problème de santé traitable, et non un choix.
  • Évitez de juger, faites preuve d'écoute.
  • N'utilisez pas des termes familiers comme « accro » ou « drogué ».
  • Informez la personne qu'il existe du soutien.

Visitez le Canada.ca/Allegeons-Le-Fardeau pour obtenir d'autres ressources à votre disposition.

Notes

• La stigmatisation peut amener les gens à cacher leur consommation de drogues et à consommer des drogues de façon solitaire, ce qui peut les amener à faire une surdose et à mourir seuls.
• En réduisant la stigmatisation, nous pouvons aider à éliminer ces obstacles qui les empêchent d'obtenir de l'aide.

Regardez cette vidéo de Santé Canada sur les préjugés et la consommation de substances

• On insiste beaucoup sur la nécessité d'être fort dans les emplois physiquement exigeants.
• Les gens ne demandent pas d'aide de peur d'être considérés comme faibles, d'être jugés où d'avoir des problèmes.
• Mais la dépendance n'est pas un choix, c'est un lourd fardeau à porter seul.
• Nous pouvons faciliter la tâche de ceux qui sont en difficulté si nous partageons et normalisons le fait qu'il faut une réelle force pour demander de l'aide.

• L'utilisation de médicaments seulement peut ne pas éliminer votre douleur.
• Les options de traitement (par exemple, médicaments, exercice, mouvement, activité physique, physiothérapie, massothérapie ou parler à un psychologue) sont plus efficaces lorsqu'elles sont utilisées en combinaison.
• Les opioïdes, comme tous les médicaments, présentent des risques et peuvent entraîner des effets secondaires graves.

Notes

• Parler des opioïdes avec son professionnel de la santé.
• Les opioïdes sont des médicaments prescrits pour traiter la douleur. Lorsqu'ils sont pris correctement, les opioïdes d'ordonnance peuvent aider les gens à gérer la douleur. Comme c'est le cas pour tous les médicaments, les opioïdes présentent des risques et des effets secondaires potentiellement graves.
• Si l'on vous prescrit un opioïde, il est important d'avoir une conversation avec votre fournisseur de soins de santé, comme votre médecin, votre chirurgien ou votre infirmière praticienne, pour déterminer si ce médicament vous convient et comment l'utiliser en toute sécurité.
• L'utilisation de médicaments seulement n'éliminera pas votre douleur. Parlez à votre fournisseur de soins de santé d'autres parties de votre plan de traitement comme l'exercice, le mouvement et l'activité physique, ou d'obtenir de l'aide grâce à d'autres traitements comme la physiothérapie ou le massage ou de parler à un psychologue.

Effets secondaires :

• Dysfonction érectile
• Nausée et vomissements
• Difficultés respiratoires
• Maux de tête, étourdissement et confusion

Notes

• Connaître les risques potentiels à court terme de la consommation d'opioïdes
• Par exemple, les effets à court terme peuvent comprendre :
  • Dysfonction érectile
  • Nausées et vomissements
  • Difficulté à respirer
  • Maux de tête, étourdissements et confusion

Utilisation à long terme :

• Dépendance physique
• Dommages au foie
• Aggravation de la douleur
• Dépendance

Notes

Voici des exemples d'effets à long terme :

• Dépendance physique
• Dommages au foie
• Aggravation de la douleur
• Dépendance

• Suivez toujours les instructions
• Utilisez la dose la plus faible possible
• Prenez-le pendant le moins de temps possible
• Demandez à votre professionnel de la santé des solutions de rechange au traitement de la douleur

Notes

• Si l'on vous prescrit un opioïde, assurez-vous de :
  • toujours suivre les instructions de votre prestataire de soins
  • utiliser la plus faible dose possible d'opioïdes pour contrôler votre douleur
  • prendre le médicament le moins longtemps possible
  • faire régulièrement le point avec votre fournisseur de soins de santé pour discuter de la façon dont le médicament traite votre douleur
  • obtenir de la naloxone, plus de détails à ce sujet plus tard dans la présentation
• Autres options de traitement
  • Il est important de discuter de la meilleure façon de gérer votre douleur avec votre professionnel de la santé, surtout si votre douleur devrait durer plus d'une à deux semaines. Les opioïdes ne sont peut-être pas toujours le meilleur traitement pour votre douleur. D'autres médicaments ou options de traitement qui n'utilisent pas d'opioïdes peuvent vous aider à gérer votre douleur.

• Vous ne pouvez pas voir, goûter ou sentir le fentanyl
• Le fentanyl est ajouté à de nombreuses autres drogues illégales

Notes

• Cependant, l'approvisionnement en drogues illégales au Canada est de plus en plus contaminé par du fentanyl illégal.
  • Il peut être mélangé à d'autres drogues comme l'héroïne et la cocaïne, et on le trouve également dans des comprimés contrefaits qui ressemblent à des opioïdes d'ordonnance.
  • 82 % des décès accidentels liés aux opioïdes au Canada sont liés au fentanyl
  • Il n'y a aucun moyen de savoir combien de fentanyl a été mélangé à des drogues illégales parce que vous ne pouvez pas le voir, le sentir ou le goûter.
  • De nombreuses surdoses sont survenues chez des personnes qui ne savaient pas qu'elles consommaient du fentanyl.
  • La consommation d'aussi peu que quelques grains de sel de fentanyl peut tuer une personne de taille moyenne.

• Lèvres ou ongles bleus
• Étourdissements et confusion
• Impossible d'être réveillé
• Étouffement, gargouillement ou ronflement
• Respiration lente, faible ou nulle
• Somnolence ou difficulté à rester éveillé

Notes

• Comment les opioïdes peuvent-ils causer une surdose?
  • Les opioïdes influent sur la façon dont votre cerveau contrôle votre respiration. Si vous prenez plus d'opioïdes que votre corps ne peut en traiter, vous commencerez à montrer des signes et des symptômes d'une surdose.
• Si vous consommez des opioïdes illégaux ou d'autres drogues illicites :
  • ne les mélangez pas avec de l'alcool, ou d'autres drogues
  • ne les consommez pas en solitaire, restez avec un ami
  • reconnaissez les signes d'une surdose d'opioïdes
  • gardez sur vous une trousse de naloxone
  • faites vérifier vos drogues dans un site de consommation supervisée;
• Une surdose peut se produire si vous prenez un opioïde :
  • qui ne vous a pas été prescrit
  • à une dose supérieure que celle prescrite
  • avec de l'alcool ou d'autres drogues
  • qui a été trafiqué
  • qui a été produit ou obtenu illégalement
  • après une période de non-usage

• La naloxone peut temporairement inverser les effets d'une surdose d'opioïdes en 2 à 5 minutes.
• Une surdose est toujours une urgence. Même si la naloxone a été administrée, appelez toujours pour obtenir de l'aide.

Notes

• Qu'est-ce que la naloxone?
  • La naloxone (prononcée na-LOX-own) est un médicament à action rapide utilisé pour inverser temporairement les effets des surdoses d'opioïdes.
  • La naloxone peut rétablir la respiration en 2 à 5 minutes.
  • La naloxone est sécuritaire pour tous les âges.
  • Elle ne fonctionne que si vous avez des opioïdes dans votre système.
  • Il est sécuritaire de la garder à portée de main parce qu'elle ne peut pas être utilisée de façon inappropriée et ne crée pas de dépendance.
• Pourquoi la naloxone fonctionne-t-elle seulement temporairement?
  • La naloxone est active dans l'organisme pendant seulement 20 à 90 minutes, mais les effets de la plupart des opioïdes peuvent durer plus longtemps.
  • Cela signifie que les effets de la naloxone sont susceptibles de se dissiper avant que les opioïdes ne disparaissent du corps, ce qui pourrait entraîner un nouvel arrêt de la respiration.
  • La naloxone pourrait devoir être utilisée de nouveau, selon la quantité, le type ou la méthode de consommation des opioïdes (par exemple, par voie orale, par injection).
  • Une surdose est toujours une urgence. Même si vous avez administré de la naloxone, composez toujours le 9-1-1-ou votre numéro d'urgence local.
• Au Canada, 2 types de trousses de naloxone à emporter sont disponibles :
  • Le vaporisateur nasal de naloxone est vaporisé directement dans le nez, où il est absorbé. Le médicament commence à prendre effet dans 2 à 3 minutes.
  • La naloxone injectable est injectée dans un muscle de votre corps : la partie supérieure du bras, de la cuisse ou des fesses est la meilleure solution. Le médicament commence à prendre effet dans 3 à 5 minutes.

• Les trousses de naloxone à emporter sont disponibles dans la plupart des pharmacies ou des autorités sanitaires locales.
• Aucune ordonnance n'est requise.
• Allez sur le site Canada.ca/Opioides et recherchez la naloxone.

Notes

• Les trousses à emporter sont disponibles dans la plupart des pharmacies ou auprès des autorités sanitaires locales; aucune ordonnance n'est requise.
• Que vous vous fassiez prescrire des opioïdes ou que vous les utilisiez illégalement, vous devriez avoir sur vous une trousse de naloxone.
• Certaines provinces et certains territoires offrent également des trousses gratuites. Vous pouvez consulter votre autorité sanitaire provinciale, territoriale ou locale pour savoir où ces trousses sont disponibles.

Même si vous avez consommé des drogues ou si vous en avez sur vous, la Loi du bon samaritain secourant les victimes de surdose vous protège contre :

• les accusations de possession simple de drogue
• la violation des conditions relatives à la possession simple :
  • mise en liberté avant le procès
  • peine avec sursis
  • ordonnances de probation
  • libération conditionnelle

Autrement dit, vous n'aurez pas d'ennuis si vous avez consommé de la drogue ou si vous possédez de la drogue au moment où vous appelez pour sauver la vie de quelqu'un.

Notes

• En cas de surdose, la priorité absolue est de sauver cette vie en composant le 9-1-1 ou le numéro d'urgence local.

Regardez cette vidéo sur la Loi du bon samaritain secourant les victimes de surdose

Notes

• Si vous êtes témoin d'une surdose, restez et aidez :
  • Les surdoses sont une urgence médicale.
  • Composez le 9-1-1 (ou votre ligne d'urgence locale) et restez sur les lieux.
  • Rester sur les lieux pour apporter de l'aide peut sauver la vie de quelqu'un.
  • Si vous en avez, administrez de la naloxone.
  • Si vous avez consommé de la drogue ou si vous en avez sur vous, la Loi sur les bons samaritains vous protège contre les accusations de possession simple de drogue.
  • Cette loi s'applique à la personne qui demande de l'aide et à toute autre personne sur les lieux lorsque l'aide arrive.

• Les hommes dans certains métiers
  Canada.ca/Allegeons-Le-Fardeau

Notes

• Que vous cherchiez de l'aide pour vous-même, un ami ou un membre de votre famille, visitez Canada.ca/Allegeons-Le-Fardeau pour en savoir plus

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