États des résultats prospectifs - 31 mars 2015
Déclaration de responsabilité de la direction
La direction de la Commission des libérations conditionnelles du Canada est responsable de la préparation des états des résultats prospectifs, y compris du caractère approprié des hypothèses qui les sous-tendent. Ces états financiers sont fondés sur les meilleures informations disponibles. Les hypothèses ont éeacute;té adoptées en date du 30 novembre 2013 et cadrent avec les plans décrits dans le Rapport sur les plans et les priorités.
Harvey Cenaiko
Président
Cathy Gaudet, CPA, CA
Dirigeante principale des finances
Ottawa, Canada
Le 14 janvier 2014
Résultats estimatifs 2013-14 |
Résultats prévus 2014-15 |
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Charges | ||
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition | 41 751 $ | 43 117 $ |
Application transparente et responsable du processus de mise en liberté sous condition | 6 562 | 6 791 |
Décisions relatives à la suspension du casier et recommandations concernant la clémence | 8 704 | 6 620 |
Services internes | 6 259 | 6 379 |
Total des charges | 63 276 | 62 907 |
Revenus | ||
Droits réglementaires | 6 310 | 7 572 |
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement | (1 610) | (1 927) |
Total des revenus | 4 700 | 5 645 |
Coût de fonctionnement net | 58 576 $ | 57 262 $ |
L’information pour l’exercice terminé le 31 mars 2014 inclut les montants réels pour la période du 1er avril 2013 au 30 novembre 2013.
Information sectorielle (note 10)
Les notes complémentaires font partie intégrante des états financiers.
1. Pouvoirs et objectifs
La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC ou Commission) est une agence sous le portfolio de la Sécurité publique.
La Commission est un tribunal administratif indépendant qui, en vertu de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC), a toute compétence et latitude pour accorder, annuler, mettre fin à ou révoquer une semi-liberté ou une libération conditionnelle totale. La CLCC peut également ordonner (sur renvoi fait par le SCC) que certains délinquants soient placés en détention jusqu’à la fin de leur peine. C’est ce qu’on appelle la détention pendant la période de la libération d’office. De plus, la Commission a le pouvoir de mettre fin ou de révoquer une période de libération d’office. En outre, la Commission rend des décisions touchant la mise en liberté sous condition à l’égard des délinquants relevant des provinces et des territoires qui n’ont pas leur propre commission. Seules les provinces de l’Ontario et du Québec, qui ont présentement leur propre commission, prennent des décisions relatives à la libération conditionnelle pour les délinquants purgeant une peine de moins de deux ans.
La Commission a des responsabilités législatives liées à la transparence et à la responsabilisation, qui sont la diffusion de l’information et l’assistance aux victimes d’acte criminel et aux observateurs aux audiences, l’accès au registre des décisions de la CLCC et l’exécution d’un programme d’information du public.
La Commission a toute compétence et latitude pour ordonner, refuser ou révoquer la suspension du casier en vertu de la Loi sur le casier judiciaire(LCJ). En outre, la CLCC est autorisée à enquêter les demandes de prérogative royale de clémence (PRC) en vertu de l’article 110 de la LSCMLC. La Commission fait aussi des recommandations en matière de clémence au ministre de la Sécurité publique.
La Commission a un seul résultat stratégique : Décisions relatives à la mise en liberté sous condition et à la suspension du casier, et processus décisionnels visant à protéger les collectivités canadiennes. Ce résultat stratégique est la pierre angulaire de sa responsabilisation envers le public ainsi que la base sur laquelle la Commission fait état de ses résultats.
2. Méthodologie et hypothèses importantes
Les états financiers prospectifs ont été établis en fonction des priorités du gouvernement et des plans de la Commission qui sont décrits dans le Rapport sur les plans et les priorités.
Les renseignements présentés dans les résultats estimatifs de fin d’exercice pour 2013-2014 sont fondés sur des résultats réels en date du 30 novembre 2013 et sur des prévisions pour le reste de l’exercice. Des prévisions ont été faites en ce qui concerne les résultats prévus de l’exercice 2014-2015 (année future).
Les principales hypothèses utilisées sont :
- Les activités de la Commission resteront, pour l’essentiel, pareilles à celle de l’an dernier.
- Les charges et les revenus, y compris la détermination des montants de sources internes et externes au gouvernement, sont basés sur l’expérience acquise. L’évolution générale historique devrait se poursuivre.
- Les actifs et les passifs sont basés sur les coûts d’origine, l’analyse de la tendance et autres méthodes d’analyse.
- L’information estimative de fin d’exercice pour 2013-2014 représente la situation financière d’ouverture pour établir les résultats prévus de 2014-2015.
Ces hypothèses sont adoptées en date du 30 novembre 2013.
3. Variation et évolution des prévisions financières
Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l’exercice 2013-2014 et pour 2014-2015, les résultats réels des deux exercices risquent de varier par rapport aux prévisions financières présentées, et cet écart risque d’être important.
Lors de la préparation de ces états financiers prospectifs, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a établi des estimations et des hypothèses à l’égard d’événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Les estimations et les hypothèses sont évaluées de façon continue et sont fondées sur l’expérience acquise et d’autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances.
Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre les états financiers prospectifs et les états financiers historiques sont notamment :
- Le moment et le montant des acquisitions et des aliénations d’immobilisations peuvent influer sur les gains/pertes et les charges d’amortissement.
- La mise en œuvre de nouvelles conventions collectives.
- La conjoncture économique peut avoir un effet sur le montant du revenu gagné.
- Des modifications supplémentaires au budget de fonctionnement, grâce à de nouvelles initiatives ou ajustements techniques mis en œuvre plus tard au courant de l’exercice.
Une fois que le Rapport sur les plans et les priorités est présenté, la CLCC ne mettra pas à jour les prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux crédits ou aux prévisions financières dans les budgets supplémentaires. Les variances seront expliquées dans le Rapport ministériel sur le rendement.
4. Sommaire des principales conventions comptables
Les états financiers prospectifs ont été préparés conformément aux conventions comptables du gouvernement en vigueur dans le cadre de l’exercice 2013-2014. Ces conventions comptables s'appuient sur les principes comptables généralement reconnus du Canada pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l’utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucun écart important par rapport aux principes comptables généralement reconnus du Canada.
Les principales conventions comptables sont les suivantes :
- Crédits parlementaires - La CLCC est financée par le gouvernement du Canada au moyen de crédits parlementaires. La présentation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à la présentation des rapports financiers selon les principes comptables généralement reconnus étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Par conséquent, les postes consignés dans l'état des résultats prospectif et dans l'état de la situation financière prospectif ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux correspondant aux crédits parlementaires. La note 5 présente un rapprochement entre les deux méthodes de comptabilisation.
- Revenus
Les revenus sont enregistrés selon la méthode de la comptabilité d’exercice. Les revenus provenant de droits réglementaires sont constatés dans les comptes en fonction des services fournis au cours de l’exercice sur une base de recettes nettes en vertu d’un crédit.
Les autres revenus sont comptabilisés dans l’exercice où les opérations ou les faits sous-jacents surviennent.
Les revenus qui ne sont pas disponibles à être dépenser à nouveau ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien que l’on s’attende à ce que l’administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n’a pas l’autorité sur la disposition des revenus non disponibles à dépenser à nouveau. Par conséquent, les revenus non disponibles à dépenser à nouveau sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l’entité. - Charges
Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d’exercice. Les charges de fonctionnement du gouvernement sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus, y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l’employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d’accident du travail, qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires sont passées en charges au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit en vertu de leurs conditions d’emploi.
Les charges incluent également l’amortissement des immobilisations corporelles, qui sont capitalisées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l’amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’actif. - Avantages sociaux futurs :
- Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations de la Commission au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du ministère découlant du régime. En vertu des dispositions législatives en vigueur, la Commission n'est pas tenue de verser des cotisations au titre de l'insuffisance actuarielle du régime. Les excédents ou déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
- Indemnités de d&eaceacute;part : Les employés ont droit aux indemnités de départ, prévues dans leurs conventions collectives ou conditions d'emploi. Le coût de ces indemnités s'accumule à mesure que les employés rendent les services y donnant droit. Le coût des avantages sociaux gagnés par les employés est calculé à l'aide de l'information tirée des résultats du passif déterminé sur une base actuarielle au titre des prestations de départ pour l'ensemble du gouvernement.
- Prestations de retraite : Les employés admissibles participent au Régime de retraite de la fonction publique, un régime administré par le gouvernement du Canada. Les cotisations de la Commission au régime sont passées en charges dans l'exercice au cours duquel elles sont engagées et elles représentent l'obligation totale du ministère découlant du régime. En vertu des dispositions législatives en vigueur, la Commission n'est pas tenue de verser des cotisations au titre de l'insuffisance actuarielle du régime. Les excédents ou déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime.
- Immobilisations corporelles - Toutes les immobilisations corporelles et les améliorations locatives dont le coût initial est d'au moins 5 000 $ sont comptabilisées à leur coût d'achat. La Commission n’inscrit pas à l’actif les biens incorporels, les œuvres d’art et les trésors historiques ayant une valeur culturelle, esthétique ou historique, ni les biens situés dans les réserves indiennes et les collections dans les musées. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire sur la durée de vie utile estimative de l’immobilisation comme suit :
Les actifs en construction sont comptabilisés dans la catégorie d’immobilisation pendant l’année, où ils deviennent disponibles à être utilisés et sont amortis seulement quand ils deviennent disponibles à être utilisés.
- Incertitude relative à la mesure - La préparation des états financiers exige que la direction fasse des estimations et formule des hypothèses ayant une incidence sur les montants, des revenus et des charges présentés. Au moment de la préparation de ces états, la direction est d’avis que les estimations et les hypothèses sont raisonnables. Les résultats réels pourraient différer largement des estimations.
Catégorie d’immobilisation | Période d’amortissement |
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Machines et matériel | 3 à 5 ans |
Autre matériel | 15 ans |
Véhicules | 7 ans |
Améliorations locatives | Le moindre du reste de la durée du bail ou de la vie utile |
5. Crédits parlementaires
La CLCC reçoit tout son financement sous forme de crédits parlementaires annuels. La formule de comptabilisation des autorisations consenties à la CLCC ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Les éléments comptabilisés dans les états des résultats prospectifs peuvent être financés au moyen de crédits parlementaires qui ont été autorisés dans un exercice précédent, pendant l'exercice en cours ou qui le seront dans un exercice futur. En conséquence, les résultats de fonctionnement nets de la Commission diffèrent selon qu'ils sont présentés selon le financement octroyé par le gouvernement ou selon la méthode de la comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :
Résultats estimatifs 2013-14 |
Résultats prévus 2014-15 |
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---|---|---|
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts |
58 576 $ | 57 262 $ |
Ajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui n’ont pas d’incidence sur les autorisations: |
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Services fournis gratuitement par d’autres ministères | (7 615) | (7 603) |
Amortissement des immobilisations corporelles | (487) | (741) |
Charges payées d’avance, imputées préalablement aux autorisations | (154) | (154) |
Augmentation des avantages sociaux | (282) | (62) |
Diminution des indemnités de vacances et congés compensatoires | 11 | - |
(8 527) | (8 560) | |
Ajustements pour les postes sans incidence sur le coût de fonctionnement net, mais ayant une incidence sur les autorisations: |
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Acquisition d’immobilisations corporelles | 690 | 700 |
Charges payées d’avance | 152 | 152 |
842 | 852 | |
Autorisations demandées | 50 891 $ | 49 554 $ |
Résultats estimatifs 2013-14 |
Résultats prévus 2014-15 |
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Autorisations utilisées | ||
Crédit 35 - Dépenses du programme | 45 874 $ | 43 783 $ |
Montants législatifs | 6 241 | 5 771 |
Moins: | ||
Périmés: Législatif | (1 224) | - |
Autorisations disponibles prévues | 50 891 $ | 49 554 $ |
6. Avantages sociaux futurs
- Prestations de retraite : Les employés de la Commission participent au Régime de retraite de la fonction publique, qui est parrainé et administré par le gouvernement. Les prestations de retraite s'accumulent sur une période maximale de 35 ans au taux de 2 % par année de services validable multiplié par la moyenne des gains des cinq meilleures années consécutives. Les prestations sont intégrées aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec et sont indexées à l'inflation.
Tant les employés que la Commission versent des cotisations couvrant le coût du régime. Les charges prévues à ce titre s’élèvent à 4 388 k $ en 2013-2014 et à 4 454 k $ en 2014-2015, soit environ 1.8 fois les cotisations des employés.
La responsabilité de la Commission relative au régime de retraite se limite aux cotisations versées. Les excédents ou les déficits actuariels sont constatés dans les états financiers du gouvernement du Canada, en sa qualité de répondant du régime. - Indemnités de départ : La Commission verse des indemnités de départ aux employés en fonction de l'admissibilité, des années de service et du salaire final. Ces indemnités ne sont pas capitalisées d'avance. Les prestations seront prélevées sur les crédits futurs.
Dans le cadre des négociations de conventions collectives avec certains groupes d'employés et les changements apportés aux conditions d'emploi des cadres et de certains employés non représentés, l'accumulation des indemnités de départ au titre du programme de paie des employés a cessé à compter de 2012. Les employés visés par ces changements ont eu la possibilité d'être payés immédiatement la valeur totale ou partielle des prestations accumulées à ce jour ou de percevoir la valeur totale ou restante de prestations à la cessation d'emploi dans la fonction publique. Ces modifications ont été intégrées dans le calcul de l'obligation d'indemnités de départ courues.
Voici des informations sur les indemnités de départ estimatives en date des présents états financiers :
Résultats estimatifs 2013-14 |
Résultats prévus 2014-15 |
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Obligation au titre des prestations constituées, début de l'exercice | 1 928$ | 2 210 $ |
Charge pour l'exercice | 1 112 | 722 |
Indemnités de départ versées pendant l'exercice | (830) | (660) |
Obligation au titre des prestations constituées, fin de l'exercice | 2 210 $ | 2 272 $ |
7. Passifs éventuels
Des réclamations ont été faites auprès de la Commission dans le cours normal de ses activités (décisions relatives à la mise en liberté sous condition). Cependant, les éléments de passif éventuels liés à ces cas en suspens au 31 mars 2014 sont considérés minimes par la direction en raison du fait que la Commission est un tribunal administratif indépendant et qu’elle est pourvue d’une clause d’immunité (article 154) dans la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, ce qui rend les probabilités de pertes futures négligeables. Aucune charge à payer n’a été précisée pour cette éventualité dans les états financiers.
8. Opérations entre apparentés
En vertu du principe de propriété commune, la Commission est apparentée à tous les ministères, organismes et sociétés d'État du gouvernement du Canada. La Commission conclut des opérations avec ces entités dans le cours normal de ses activités et selon des modalités commerciales normales. Au cours de l'exercice, la Commission a reçu des services courants gratuitement d'autres ministères qui sont décrits ci-dessous.
- Services courants fournis gratuitement par d’autres ministères :
Au cours de l’exercice, la Commission a reçu gratuitement des services de certaines organisations offrant des services communs, notamment des services de locaux, frais juridiques, cotisations de l’employeur au régime de soins de santé et au régime de soins dentaires et indemnités pour accident du travail. Ces services gratuits ont été enregistrés comme suit dans l’état des résultats prospectif de la Commission.
Résultats estimatifs 2013-14 |
Résultats prévus 2014-15 |
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Locaux | 4 041 $ | 4 174 $ |
Cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires | 3 263 | 3 120 |
Services juridiques | 309 | 307 |
Indemnités pour accident du travail | 2 | 2 |
Total | 7 615 $ | 7 603 $ |
Le gouvernement a centralisé certaines de ses activités administratives de manière à optimiser l’efficience et l’efficacité de la prestation des programmes auprès du public. Le gouvernement fait donc appel à des organismes centraux et à des organismes de services communs, de sorte qu’un seul ministère fournisse gratuitement des services à tous les autres ministères et organismes. Les coûts de ces services, qui comprennent les services de paye et d'émission des chèques offerts par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et les services de vérification offerts par le Bureau du vérificateur général ne sont pas inclus à titre de charge dans l'état des résultats prospectif de la Commission.
9. Modifications comptables
La Commission a modifié la valeur du seuil pour la capitalisation des actifs de 1 000 $ à 5 000 $. Cela a été fait afin de mieux refléter l’importance relative. Les acquisitions d’immobilisations dont le coût initial était de 1 000 $ à 4 999 $ sont maintenant passées à la charge. La valeur nette comptable des actifs capitalisés antérieurement avec un coût de 1000$ à 4 999 $ a été radiée et les balances des actifs ont été redressées pour les états financiers de 2013-2014.
10. Information sectorielle
La présentation de l’information sectorielle repose sur l’alignement de l’architecture des programmes de la Commission des libérations conditionnelles du Canada. Elle est fondée sur les mêmes conventions comptables décrites à la note 4, Sommaire des principales conventions comptables. Le tableau qui suit présente les charges engagées prévues et les revenus générés prévus par programme principaux, par principaux articles de dépense et types de revenus. Voici les résultats de chaque segment pour la période :
Charges de fonctionnement | Résultats estimatifs 2013-14 |
Décisions relatives à la mise en liberté sous condition | Transparence et imputabilité du processus de mise en liberté sous condition | Décisions de suspension du casier et recommandations de clémence | Services internes | Résultats prévus 2014-15 |
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Salaires et avantages sociaux des employés | 50 222 $ | 34 198 $ | 5 091 $ | $ 4 939 | 4 804$ | 49 032$ |
Services professionnels et spécialisés | 3 832 | 2 059 | 910 | 459 | 572 | 4 000 |
Installations | 4 319 | 2 754 | 433 | 783 | 413 | 4 383 |
Voyages | 1 859 | 1 634 | 111 | 40 | 99 | 1 884 |
Services publics fournitures et approv. | 1 206 | 892 | 96 | 119 | 133 | 1 240 |
Services de communication | 391 | 222 | 10 | 18 | 152 | 402 |
Amortissement des immobilisations | 487 | 534 | 58 | 71 | 78 | 741 |
Entretien et réparations | 146 | 107 | 14 | 20 | 29 | 170 |
Réinstallation | 150 | 385 | - | - | - | 385 |
Services d’information | 248 | 130 | 60 | 23 | 41 | 254 |
Location | 170 | 82 | 7 | 22 | 56 | 167 |
Affranchissement, fret livraison et factage | 246 | 120 | 1 | 126 | 2 | 249 |
Total charges de fonctionnement | 63 276 | 43 117 | 6 791 | 6 620 | 6 379 | 62 907 |
Droits réglementaires | 6 310 | - | - | 7 572 | - | 7 572 |
Revenus gagnés pour le compte du gouv. | (1 610) | - | - | (1 927) | - | (1 927) |
Total revenus | 4700 | - | - | 5 645 | - | 5 645 |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouv. et les transferts | 58 576 $ | 43 117 $ | 6 791 $ | 975 $ | 6 379 $ | 57 267 $ |
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