Le gouvernement du Canada appuie la formation et mise en place de ressources pour lutter contre le harcèlement et la violence en milieu de travail

Communiqué de presse

Le 5 juillet 2019                         Toronto (Ontario)                     Emploi et Développement social Canada

Tous les Canadiens méritent un milieu de travail où il n’y a ni harcèlement ni violence. Pour cette raison, le gouvernement du Canada réalise d’importants investissements pour aider à protéger les employés sous réglementation fédérale de ces comportements inacceptables.

La ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, l’honorable Patty Hajdu, a annoncé aujourd’hui un projet financé par le Fonds pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail d’Emploi et Développement social Canada. La ministre Hajdu a procédé à cette annonce lors d’une table ronde sur le harcèlement et la violence tenue à Toronto avec l’actrice canadienne Mia Kirshner, fondatrice de Rosa et cofondatrice du mouvement AfterMeToo, Paulette Senior, présidente-directrice générale de la Fondation canadienne des femmes, et Jean La Rose, du Réseau de télévision des peuples autochtones.

La Fondation canadienne des femmes a reçu, conjointement avec le mouvement AfterMeToo et le Réseau de télévision des peuples autochtones, un financement de 2 786 696 $ pour son projet intitulé Roadmap to Future Workplaces. L’un des objectifs de ce projet est de créer et d’offrir une formation sectorielle solide sur les droits et les procédures juridiques, qui sera dispensée en ligne et en personne aux employés. En collaboration avec les syndicats et les dirigeants d’affaires, les responsables du projet établiront des plans d’action personnalisés pour aider les entreprises à s’attaquer aux politiques et aux cultures qui laissent passer le harcèlement sexuel en milieu de travail.

Cette collaboration vise à transformer les milieux de travail en environnements transparents, responsables et sûrs, exempts de harcèlement et de violence.

Le projet Roadmap to Future Workplaces sera hébergé sur la plateforme Rosa, un guichet unique en ligne qui regroupera des renseignements sur la législation et des formulaires de signalement, en plus de fournir des outils et des ressources aux travailleurs vulnérables des secteurs relevant de la compétence fédérale.

Ce projet, de même que les cinq autres annoncés en début d’année, aidera les milieux de travail à se conformer au projet de loi C-65, une nouvelle mesure législative qui vise à protéger les employés contre le harcèlement et la violence dans les milieux de travail sous réglementation fédérale et qui entrera en vigueur en 2020.

Citations

« Lorsque nous avons présenté le projet de loi C-65, nous savions qu’une loi à elle seule l’éliminerait pas le harcèlement et la violence en milieu de travail. C’est pour cette raison que nous appuyons également des projets comme celui-ci qui nous aideront à éliminer ces comportements dans nos milieux de travail. En faisant en sorte que les employés et les employeurs disposent des outils dont ils ont besoin dans leur milieu de travail, ce projet contribuera à favoriser les changements de culture dont les milieux de travail canadiens ont tant besoin. »
– L’honorable Patty Hajdu, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail

« La plateforme Rosa a été créée parce que les systèmes et outils existants rendent très difficile la compréhension des lois, des mécanismes de signalement, et de la façon d’accéder à la justice et de signaler les problèmes. Ces systèmes sont dispersés sur Internet. L’objectif de Rosa est d’aider les gens à comprendre la législation et leurs droits, à obtenir de l’aide et à accéder à des mesures de soutien, quel que soit l’endroit du pays où ils se trouvent. Il s’agit d’un travail global, dont une partie consistera à travailler avec les dirigeants afin de déterminer les politiques et les pratiques qui permettront d’éliminer la violence sexuelle en milieu de travail. »
- Mia Kirshner, fondatrice de Rosa et cofondatrice du mouvement AfterMeToo

« Les femmes se heurtent à de nombreux obstacles lorsqu’il s’agit de dénoncer le harcèlement sexuel : la culpabilité, la gêne et la possibilité très réelle qu’on ne les croie pas et que le fait de dénoncer mette en péril leur moyen de subsistance. Cet investissement fournira des outils et un soutien essentiels aux victimes de harcèlement sexuel, et contribuera à transférer le fardeau des femmes au milieu de travail. TOUTES les femmes méritent un lieu de travail exempt de harcèlement sexuel. »
- Paulette Senior, présidente-directrice générale, Fondation canadienne des femmes

« Depuis sa création, le Réseau de télévision des peuples autochtones s’efforce d’offrir un environnement qui ne laisse aucune place au racisme, au harcèlement, au sexisme et à l’intimidation. Lorsque nous avons été approchés pour contribuer à élaborer des mesures de soutien à l’éducation et à la formation pour le projet de Rosa, nous avons accepté de tout cœur et sans hésiter. Pendant la durée de ce projet, nous espérons être en mesure de faire changer les choses en créant des milieux de travail plus sûrs et en aidant les entreprises à adopter des politiques et des processus éclairés en vue de protéger leurs employés contre un comportement aussi destructeur. »
– Jean La Rose, directeur général du Réseau de télévision des peuples autochtones

Faits en bref

  • Le gouvernement du Canada a pris des mesures pour lutter contre le harcèlement et la violence dans les milieux de travail sous réglementation fédérale, y compris sur la Colline du Parlement, en présentant le projet de loi C-65, qui a reçu la sanction royale le 25 octobre 2018. Les trois principaux éléments de cette mesure législative sont la prévention des incidents, une intervention rapide et efficace en cas d’incident et le soutien des employés concernés.

  • Dans le cadre du budget de 2018, le gouvernement s’est engagé à fournir 34,9 millions de dollars sur cinq ans, puis 7,4 millions de dollars par an par la suite, afin d’appuyer la mise en œuvre du projet de loi C-65. Sur ce montant, 3,5 millions de dollars par année seront consacrés aux subventions et contributions dans le cadre du Fonds pour la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail.

  • On estime qu’entre 27 % et 45 % des travailleurs canadiens n’ont pas ce qu’on considère traditionnellement comme un emploi stable à temps plein. De plus, une forte proportion de ces emplois atypiques (jusqu’à 25 % de la main-d’œuvre rémunérée) pourrait être considérée comme précaire (c.-à-d. travailleur temporaire, indépendant ou à temps partiel involontaire).

  • Au sein de la population active canadienne, les travailleurs autochtones sont les plus à risque de vivre du harcèlement et de la violence en milieu de travail. De plus, une étude de la Commission du droit de l’Ontario a conclu que les Autochtones formaient l’un des groupes les plus surreprésentés chez les travailleurs vulnérables. Parmi les autres groupes figurent les jeunes, les personnes racialisées, les immigrants, les personnes en situation de handicap et les personnes âgées.

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Personnes-ressources

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Cabinet de l’honorable Patty Hajdu, C.P., députée
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