Le gouvernement du Canada annonce du financement pour aider les communautés autochtones à protéger les espèces en péril et leurs habitats
Communiqué de presse
Le 29 juin 2022 – Gatineau (Québec)
Nous sommes aux prises avec une crise de la biodiversité sans précédent, avec plus d’un million d’espèces menacées d’extinction dans le monde, dont 640 espèces en péril au Canada. Ce rapide déclin de la biodiversité a une grave incidence pour l’humanité, provoquant potentiellement l’effondrement des systèmes alimentaires, économiques et sanitaires. Le Canada a la ferme intention de freiner le déclin de la nature et d’inverser cette tendance d’ici 2030, et de parvenir à un rétablissement complet des milieux naturels d’ici 2050. Pour atteindre ces cibles, il est essentiel de soutenir le leadership autochtone dans le domaine de la conservation.
Aujourd’hui, dans le cadre du Mois national de l’histoire autochtone, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé un financement de plus de 3,7 millions de dollars sur les trois prochaines années qui permettra, par le truchement du Fonds autochtone pour les espèces en péril, de soutenir 33 projets de conservation dans l’ensemble du Canada. Ces projets seront menés par des nations et des organisations autochtones, et leurs valeurs, leurs intérêts et leurs connaissances uniques seront reflétés dans la prise de mesures pour favoriser le rétablissement d’espèces en péril.
Le Fonds autochtone pour les espèces en péril joue un rôle important dans la conservation d’espèces en péril terrestres sur l’ensemble des territoires autochtones. Il soutient le leadership des Autochtones qui, depuis toujours, prennent soin des terres, des eaux, des animaux et des végétaux, en plus de favoriser la mise en œuvre de la Loi sur les espèces en péril. Par exemple, la Nîkanêse Wah tzee Stewardship Society a reçu l’an dernier plus de 99 000 dollars pour soutenir les mesures de rétablissement du caribou des montagnes du Sud sur le territoire visé par le Traité no 8, plus particulièrement le troupeau de caribous de Klinse-Za.
Situé dans le nord de la Colombie-Britannique, le troupeau de caribous de Klinse-Za a connu un déclin sans précédent de sa population, et il continue d’être menacé en raison du taux de mortalité intenable observé chez ses petits. Ce projet a augmenté la capacité du projet d’enclos de maternité destiné à protéger les caribous des prédateurs durant la période à haut risque de la mise bas. Le projet a également permis l’établissement de patrouilles des enclos par des gardiens, la restauration d’habitats du caribou, ainsi que le transfert des connaissances autochtones aux jeunes de la région, ce qui a offert des possibilités d’emploi et de formation aux récents titulaires d’un diplôme d’études secondaires des Premières Nations de West Moberly et des Premières Nations Saulteau. Le projet a renforcé les moyens dont dispose la Nîkanêse Wah tzee Stewardship Society pour favoriser le rétablissement du caribou sur l’ensemble du territoire visé par le Traité no 8, et a directement contribué au sentiment d’appartenance spirituelle et culturelle des Premières Nations.
En travaillant en partenariat, le gouvernement du Canada, les Premières Nations, les Inuits et les Métis réalisent des progrès importants dans le rétablissement des espèces en péril et la protection de leurs habitats.
Citations
« Nous devons tous unir nos efforts pour mettre un terme à la perte de nature et inverser cette tendance. Tous les ordres de gouvernement et toute la population canadienne, y compris les peuples autochtones, les organisations non gouvernementales et l’industrie, devront apporter leur contribution. Le gouvernement du Canada travaille à renforcer la protection et le rétablissement des espèces en péril et à faire avancer la réconciliation en soutenant le leadership autochtone dans le domaine de la conservation. Le Fonds autochtone pour les espèces en péril permet la prise de mesures concrètes sur le terrain afin d’obtenir de meilleurs résultats pour les espèces en péril. »
– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Faits en bref
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Depuis sa création en 2004 jusqu’en 2022, le Fonds autochtone pour les espèces en péril a permis de soutenir quelque 1 330 projets, fournissant plus de 50 millions de dollars en financement.
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Les peuples autochtones sont reconnus sur toute la planète comme les protecteurs de la nature; jusqu’à 80 p. 100 de la biodiversité forestière du monde actuel se trouve sur leurs territoires.
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