Le gouvernement du Canada reconnaît des terres et des eaux fédérales pour contribuer à l’atteinte de l’objectif de conservation de la nature de 30 p. 100 d’ici 2030

Communiqué de presse

Le 9 décembre 2022 – Montréal (Québec)

Le gouvernement fédéral s’est donné comme objectif de conserver 30 p. 100 des terres et des eaux du Canada d’ici 2030, parce que les données scientifiques montrent que la nature a besoin de notre aide pour renverser le déclin de la biodiversité, mieux lutter contre les changements climatiques et maintenir une économie forte et durable.

Aujourd’hui, à la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique, la COP15, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada, a annoncé que le gouvernement fédéral donne l’exemple en reconnaissant plusieurs propriétés administrées à l’échelle fédérale pour leur contribution aux objectifs de conservation du gouvernement fédéral.

Ces propriétés fédérales seront reconnues au moyen d’un mécanisme international établi par l’Union internationale pour la conservation de la nature, appelé autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), qui a été adopté par le Canada. Les AMCEZ permettent d’assurer une conservation efficace et à long terme de la biodiversité, même lorsque les terres sont gérées à des fins différentes. Elles constituent un modèle pour la gestion et l’intendance durables des terres, de façon à permettre à la nature de prospérer tout en obtenant les mêmes résultats en matière de biodiversité qu’une aire protégée.

Parcs Canada, Ressources naturelles Canada et le Conseil national de recherches du Canada ont reconnu un total de cinq nouvelles AMCEZ sur des terres fédérales leur appartenant. Grâce à cet effort fédéral collectif, plus de 15 000 hectares ont été ajoutés à la Base de données canadienne des aires protégées et de conservation, contribuant ainsi aux objectifs de conservation du Canada. Cela s’ajoute aux 21 100 hectares de terres protégées par d’AMCEZ du gouvernement fédéral, ce qui a commencé avec le ministère de la Défense nationale et la reconnaissance du paysage naturel autour de la Base des Forces canadiennes Shilo au Manitoba, en 2019.

Il s’agit des premières mesures d’une série d’AMCEZ fédérales prévues qui sont actuellement à l’étude. D’autres mesures devraient être reconnues et inscrites dans la Base de données canadienne des aires protégées et de conservation au cours des prochains mois. Le gouvernement du Canada continuera de travailler afin d’identifier et de reconnaître d’AMCEZ sur les terres et dans les eaux marines dont il assure la gestion, car ces mesures jouent un rôle essentiel dans la compréhension et la documentation de la conservation au Canada. 

Aujourd’hui, Pêches et Océans Canada a également publié la directive de 2022 du gouvernement du Canada pour la reconnaissance des AMCEZ en milieu marin. Remplaçant la directive provisoire publiée en 2016, cette directive mise à jour continue de suivre les recommandations fournies par le Secrétariat canadien des avis scientifiques, met en œuvre la norme de protection des AMCEZ en milieu marin de 2019 du gouvernement du Canada et est conforme aux directives facultatives de 2018 relatives aux AMCEZ, élaborées dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. Les AMCEZ en milieu marin contribuent à la protection d’espèces importantes et de leurs habitats, notamment des concentrations uniques et importantes de coraux et d’éponges, réalisant ainsi une contribution durable à la conservation marine. Des travaux sont en cours pour déterminer si les 59 refuges marins actuels du Canada respectent la nouvelle directive.

Cette contribution collective du gouvernement du Canada à la conservation de la biodiversité est mise en vitrine alors que des représentants du monde entier sont réunis à Montréal pour la COP15, soit la 15e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. La COP15 est l’occasion pour le Canada de montrer son leadership, grâce aux mesures qu’il prend pour conserver la nature et freiner la perte de la biodiversité partout dans le monde, en partenariat avec les peuples autochtones, les premiers gardiens de la terre et des océans. 

Citations

« Affronter la double crise de la perte de la biodiversité et des changements climatiques est une tâche nécessitant que chacun fasse sa part. Le gouvernement fédéral donne l’exemple, en examinant tous ses actifs pour déterminer quelles terres et eaux fédérales peuvent permettre d’obtenir des résultats concrets en matière de conservation. Ces efforts nous aident à atteindre nos objectifs de conservation de 30 p. 100 des terres et des eaux intérieures d’ici 2030 – et dans ce travail, chaque effort compte ».

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de l’Agence Parcs Canada

« La collaboration est le meilleur moyen de réaliser des progrès en matière de protection de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques. Grâce aux mesures précisées aujourd’hui, les ministères de l’ensemble du gouvernement fédéral contribuent à la conservation des terres et des eaux du Canada. Je suis heureux de reconnaître le travail de Ressources naturelles Canada, notamment la protection de milliers d’hectares par l’intermédiaire de la Forêt expérimentale Acadia et du Centre de foresterie des Laurentides ».

– L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Ressources naturelles du Canada

« Il est important que nous continuions d’accorder la priorité à notre programme de recherche et d’innovation, tout en protégeant la biodiversité et en atteignant nos objectifs de conservation. C’est bon pour la science, pour l’environnement et pour le Canada ».

– L’honorable François‑Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie

« Les activités maritimes comme la pêche, le tourisme dans les collectivités côtières, et le transport maritime sont d’importants moteurs de possibilités économiques et de prospérité pour les Canadiens. Les directives sur les AMCEZ du milieu marin de 2022 s’appuient sur les directives provisoires de 2016, visant à mieux adapter notre gestion de ces zones vulnérables aux défis d’aujourd’hui, aux changements climatiques et à d’autres effets négatifs. En collaborant ensemble avec d’autres ministères, nous sommes plus efficaces pour préserver la nature et enrayer la perte de biodiversité ».

– L’honorable Joyce Murray, ministre des Pêches et des Océans et de la Garde côtière canadienne

Faits en bref

  • Les autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ) représentent un carrefour intéressant entre les gens, l’économie et la nature – permettant de gérer les terres et les eaux marines dans un but particulier, de façon à assurer également la conservation de la biodiversité.

  • La principale différence entre une aire protégée et les AMCEZ est l’objectif de la gestion du site. La principale raison d’être d’une aire protégée est la conservation de la biodiversité. Les AMCEZ, en revanche, sont gérées à d’autres fins, de façon à assurer la conservation de la biodiversité du site.

  • De nombreux gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones et de nombreuses administrations municipales ainsi que des organisations non gouvernementales de l’environnement, des entreprises du secteur privé et des particuliers de partout au pays, gèrent déjà des terres, des eaux intérieures et des océans de façon à assurer la conservation de la biodiversité. Ces partenariats sont essentiels à l’identification et à la reconnaissance des AMCEZ.

  • Les AMCEZ sont reconnues une fois, et seulement lorsqu’un objectif de conservation à long terme est établi. Si l’utilisation des terres change et qu’une AMCEZ reconnue ne permet plus l’atteinte de résultats positifs et durables en matière de conservation de la biodiversité, le statut d’AMCEZ peut être retiré.

  • L’objectif d’une autre mesure de conservation efficace par zone marine est de protéger la biodiversité en procurant des avantages en matière de conservation de la biodiversité à long terme. À l’heure actuelle, les autres mesures de conservation efficaces par zone marines du Canada comprennent des refuges marins, et leur contribution représente environ 283 365 km2 et 4,93 p. 100 du territoire marin protégé en vue de l’atteinte des objectifs de conservation marine du Canada. 

  • Le cinquième Congrès international sur les aires marines protégées se tiendra à Vancouver, au Canada, du 3 au 9 février 2023. Ce forum mondial rassemble des professionnels de la conservation des océans et des hauts fonctionnaires dans un but d’information, d’inspiration et de prise de mesures relativement aux aires marines protégées.

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