Cahier de transition du sous-ministre 2023 : Livret de transition
Aperçu ministériel
Aperçu du portefeuille
Le portefeuille du ministre de l’Environnement et du Changement climatique est composé du ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Canada (ECCC) et de deux agences :
- l’Agence Parcs Canada, responsable des parcs nationaux, des lieux historiques nationaux et des aires marines nationales de conservation;
- l’Agence canadienne d’évaluation d’impact, responsable des évaluations d’impact et de la coordination des consultations entre la Couronne et les Autochtones pour les projets majeurs potentiels.
Raison d’être d’ECCC
Environnement et Changement climatique Canada est le ministère fédéral responsable d’un vaste éventail d’enjeux liés à l’environnement incluant la prise de mesures visant la croissance propre et la lutte contre les changements climatiques. Le ministère prend également part à des activités visant la prévention et la gestion de la pollution; la préservation de la nature, et la prévision des conditions météorologiques et environnementales. Le ministère aborde ces enjeux par l’entremise de diverses mesures, comme la mise en œuvre du Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, la collaboration avec nos partenaires stratégiques, notamment les provinces, les territoires et les peuples autochtones, la surveillance, la recherche scientifique, l’élaboration de politiques et de règlements, ainsi que par l’application des lois et règlements environnementaux.
L’orientation du programme du ministère reflète l’interdépendance entre la durabilité de l’environnement et le bien-être économique.
Aperçu de l’effectif
- Un effectif d’environ 7800 employés* répartis dans chaque province et territoire:
- Comprend des météorologues, du personnel de réglementation et des chercheurs scientifiques, des agents d’application de la loi, des biologistes de la faune, des analystes des politiques et des négociateurs internationaux, ainsi que des facilitateurs (par exemple, le personnel administratif, des ressources humaines et des finances, des communications et de la vérification);
- Près de 39 % des employés sont des scientifiques qui participent à des travaux de sciences et technologies environnementales dans l’ensemble du Ministère.
- La diversité, l’inclusion et l’équité en matière d’emploi sont une priorité.
*Les données sont fondées sur le poste d’attache et comprennent les employés actifs et ceux en congé avec (détachement) ou sans solde. Elles incluent les employés nommés pour une période indéterminée, les employés saisonniers ou les employés nommés pour une période déterminée de plus de trois mois.
Le Ministère a été créé en 1971, mais certains des organismes qui le composent remontent à encore plus loin :
- Le Service canadien de la faune a été fondé en 1947
- Relevés hydrologiques du Canada en 1908
- Le Service météorologique du Canada en 1871
- 2021 a marqué le 50e anniversaire du Ministère et le 150e anniversaire du Service météorologique du Canada.
Description textuelle
Carte donnant un aperçu géographique de la répartition des effectifs d’ECCC sur le territoire canadien. De la gauche à droite : Région du Pacifique et du Yukon 8 %, Région des Prairies et du Nord 11 %, Ontario 16 %, Québec 13 %, et Région de l’Atlantique 7 %. En dessous de la carte, un encadré indique que : « 55 % de l’effectif du Ministère est situé à l’extérieur de la région de la capitale nationale ».
Aperçu financier 2022-2023
Autorités d’ECCC (en date du 2 novembre 2022) | Dépenses opérationnelles | |
Salaires et avantages sociaux | 780 million $ | |
Fonctionnement et entretien | 343 millions $ | |
Immobilisations | 141 millions $ | |
Dépenses opérationnelles totales | 1 264 millions $ | |
Subventions et contributions aux tiers | 768 millions $ | |
Total du programme et des activités du Ministère | 2 032 millions $ | |
Statutaire | 0,1 million $ | |
Total des autorités d’ECCC | 2 032 millions $ |
Environ 38 % du financement des programmes et activités ministériels est destiné à des tiers par le biais de subventions et de contributions - Comprend le budget principal des dépenses 2022-2023 et le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations.
Comprend le budget principal des dépenses 2022-2023 et le report du budget de fonctionnement et d’immobilisations.
*Remarque: Les montants ont été arrondis au million le plus près.
Partenariats
Nous ne pouvons pas nous attaquer seuls aux problèmes environnementaux. Les partenariats sont fondamentaux pour atteindre les objectifs du Canada en matière d’environnement et de changements climatiques.
De plus en plus, les enjeux auxquels s’attaque ECCC exigent une transformation économique. À ce titre, ECCC doit déployer ses règlements, sa science et ses renseignements en collaboration avec les mesures fiscales et les programmes dirigés par d’autres ministères.
ECCC s’est engagé à renouveler une relation de nation à nation avec les peuples autochtones, fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat. Le Ministère travaille avec les gouvernements, les communautés et les organisations des Premières Nations, des Métis et des Inuits pour faire progresser la gérance de l’environnement des Autochtones et s’assurer que les intérêts et les contributions des Autochtones sont pris en compte dans les programmes et les priorités du Ministère. Le Ministère soutient également les initiatives pangouvernementales liées à la réconciliation, comme les négociations en vertu de l’article 35 des accords sur les droits des Autochtones, les mécanismes bilatéraux permanents, la Loi sur la Déclaration des Nations Unies et la politique sur l’Inuit Nunangat.
Le gouvernement du Canada partage la compétence en matière d’environnement avec les provinces et les territoires. ECCC travaille avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et ces relations sont favorisées par des accords bilatéraux ainsi que par le travail sur des priorités communes sur une base bilatérale, régionale et multilatérale (par exemple, le Conseil canadien des ministres de l’Environnement et d’autres forums multilatéraux sur des questions précises comme le changement climatique national et international, la conservation, la faune et la biodiversité, l’eau et la protection de l’environnement).
Il existe peu de grandes questions environnementales dont les causes ou les solutions se trouvent uniquement à l’intérieur des frontières canadiennes. Le Canada doit entretenir des liens de coopération efficaces avec les autres nations dont les politiques et les activités ont une incidence sur la qualité de l’environnement, et trouver des solutions efficaces aux défis environnementaux mondiaux. Le Canada a également contracté des obligations internationales en matière d’environnement en vertu de nombreux accords et forums divers. La dimension internationale du travail d’ECCC est importante pour atteindre les objectifs internationaux et nationaux du Canada.
ECCC travaille également en étroite collaboration avec le milieu universitaire, les organisations non gouvernementales et les associations industrielles nationales.
Engagement international
Principaux événements internationaux à venir :
- Réunion des ministres du G7 chargés du climat, de l’énergie et de l’environnement
(avril, Japon) - Septième réunion ministérielle sur l’action climatique (MOCA-7)
(printemps/été, Europe - à déterminer) - Session du Conseil de la Commission de coopération environnementale (CCE) de 2023
(juin, Victoria, Colombie-Britannique) - Réunion des ministres de l’environnement et de la durabilité du climat du G20
(juillet, Inde) - 7e assemblée du Fonds pour l’environnement mondial (FEM)
(août, Vancouver - à confirmer) - 78e Assemblée générale des Nations unies (AGNU) Semaine de haut niveau, Sommet de l’ONU sur l’ambition climatique
(septembre, New York) - 28e Conférence des parties (COP28) à la CCNUCC
(novembre-décembre, EAU)
Environnement et changement climatique Canada (ECCC) dirige l’engagement international du Canada en matière d’environnement, en étroite collaboration avec Affaires mondiales Canada, avec l’appui de plusieurs autres ministères fédéraux.
Le Canada collabore avec des partenaires internationaux par l’entremise d’un certain nombre de forums multilatéraux, d’initiatives et de relations régionales/bilatérales afin d’accroître l’ambition et l’action mondiales à l’égard des défis interreliés que sont les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution, et de faire progresser les priorités clés, notamment :
- L’ambition climatique, y compris la mise en œuvre de l’Accord de Paris et la progression de l’action internationale vers l’atteinte de l’objectif de 1,5 degré de température, la transition énergétique et l’engagement du Canada à financer le climat à hauteur de 5,3 milliards de dollars;
- Arrêter et inverser la perte de biodiversité mondiale, notamment en faisant progresser la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal ; et
- Soutenir les mesures mondiales de lutte contre la pollution, notamment en jouant un rôle de premier plan dans l’avancement des négociations en vue d’un instrument international juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique d’ici 2040.
Ces problèmes mondiaux nécessiteront des réponses mondiales concertées et coordonnées et resteront au premier plan des préoccupations internationales en 2023.
Mandat prévu dans la loi et aperçu de l’autorité
Principales lois :
- Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité
- Loi sur les ressources en eau du Canada
- Loi canadienne sur la protection de l’environnement
- Loi fédérale sur le développement durable
- Dispositions sur la prévention de la pollution de la Loi sur les pêches
- Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre
- Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs
- Loi sur les espèces en péril
- Loi sur la protection d’espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial
Promulguée en 1971, la Loi sur le ministère de l’Environnement a fait d’ECCC un ministère.
Le ministre d’ECCC a des responsabilités directes en vertu de 33 lois et des responsabilités secondaires en vertu de 16 autres. Ces lois et les règlements associés confèrent au ministère son mandat et lui permettent d’exécuter ses programmes et de s’acquitter de ses responsabilités essentielles en tant qu’organisme de réglementation et décideur fondé sur des données scientifiques, notamment :
- Conserver et améliorer la qualité de l’environnement naturel, y compris celle de l’eau, de l’air et du sol;
- Lutter contre les changements climatiques, notamment, au moyen de la tarification par le carbone;
- Gérer les écosystèmes d’eau douce;
- Protéger la nature, la biodiversité et les espèces, y compris les oiseaux migrateurs;
- Fournir des services météorologiques.
Aperçu des responsabilités essentielles
ECCC mène la réponse du Canada à la triple crise du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution par l’élaboration, la mise en œuvre et l’administration de politiques et de programmes clés.
Un objectif net zéro nécessite une transformation de l’économie, ce qui place de plus en plus ECCC au centre de l’agenda économique et environnemental.
Ce rôle important est reflété dans le cadre des résultats ministériels (CMR) d’ECCC, qui définit les principales responsabilités du ministère :
- Prendre des mesures visant la croissance propre et les changements climatiques;
- Prévention et gestion de la pollution;
- Préservation de la nature;
- Prévisions des conditions météorologiques et environnementales.
Le CMR présente également un inventaire de 16 programmes conçus pour atteindre des résultats ministériels et soutenir la réalisation des responsabilités essentielles d’ECCC.
Ces responsabilités essentielles sont soutenues par l’entremise de diverses fonctions horizontales importantes, notamment :
- La recherche scientifique, les conseils scientifiques et la surveillance environnementale;
- L’analyse politique et économique;
- La coopération, la mobilisation et la négociation internationales, intergouvernementales et autochtones;
- Le travail de réglementation et d’application de la loi;
- La production de rapports et les communications.
Prendre des mesures sur la croissance propre et les changements climatiques
- Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat indique que le réchauffement climatique est sans équivoque dû à l’influence humaine, que des réductions immédiates, rapides et importantes des émissions de GES sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5°C, voire 2°C, et que les effets néfastes s’aggravent à chaque augmentation supplémentaire du réchauffement climatique.
- Selon le rapport des Nations Unies sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, le réchauffement atteindra 2,8 °C d’ici 2100 à moins d’une transformation systémique urgente pour éviter une catastrophe climatique.
- Le réchauffement au Canada est, en moyenne, environ deux fois plus important que le réchauffement planétaire (Rapport sur le climat changeant du Canada).
- Les effets du réchauffement généralisé sont évidents dans de nombreuses régions du Canada et devraient s’intensifier à l’avenir.
Les changements climatiques constituent une menace mondiale qui a des répercussions importantes sur l’économie, la biodiversité et la société. L’engagement du Canada à parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050 a été inscrit dans la législation par le biais de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralié, qui est entrée en vigueur le 29 juin 2021. La loi exige que des objectifs soient fixés tous les cinq ans, à partir de 2030, ainsi qu’un plan de réduction des émissions, un rapport d’avancement et un rapport d’évaluation pour chacun d’entre eux. Ces objectifs et les mesures associées constituent un moteur important de la transformation économique. Alors que les leviers de la lutte contre le changement climatique se trouvent dans tous les secteurs de l’économie, dans de multiples juridictions et sous divers portefeuilles ministériels, ECCC joue un rôle fédéral de premier plan et est spécifiquement responsable de :
- Diriger l’élaboration des politiques sur le climat du Canada.
- Superviser et coordonner la mise en œuvre pangouvernementale du Plan de réduction des émissions du Canada.
- Offrir la science, les programmes et les services relatifs au climat.
- Collaborer avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones sur les questions relatives au climat.
- Diriger les efforts du Canada en ce qui concerne les négociations internationales en matière de changements climatiques et la participation à la coopération internationale.
- Contribuer à la recherche et à l’expertise scientifique, y compris au niveau international (p. ex., GIEC).
- Soutenir le travail sur la technologie propre.
- Rendre la science du climat plus ouverte et accessible aux Canadiens.
Programmes
- Croissance propre et atténuation des changements climatiques, y compris la réglementation des émissions
- Action internationale sur les changements climatiques
- Adaptation aux changements climatiques
- Science, surveillance et production de rapports
Prévenir et gérer la pollution
- En 2018, les Canadiens ont jeté plus de 4 millions de tonnes de déchets plastiques; 8 % ont été recyclés, 1 % ont fui dans l’environnement et le reste a été éliminé comme déchets dans des décharges.
- Le Système de gestion de la qualité de l’air (SGQA) est une approche collaborative fédérale, provinciale et territoriale visant à réduire la pollution atmosphérique.
Pour préserver la santé et la sécurité des Canadiens, il faut protéger l’environnement contre les polluants nocifs présents dans l’air, le sol et l’eau. La pollution atmosphérique contribue à environ 15 300 décès prématurés par an au Canada et coûte à l’économie canadienne environ 120 milliards de dollars par an. Plus d’un quart d’entre nous vivent dans des régions où la qualité de l’air est mauvaise. Au Canada, environ 4,3 millions de tonnes de plastique sont jetées chaque année et près de 30 000 tonnes aboutissent dans notre environnement naturel. Des menaces importantes pèsent sur la qualité de l’eau douce au Canada, dont la nature et l’ampleur peuvent varier d’une région à l’autre. Pour faire face à ces enjeux, ECCC surveille les contaminants dans l’air, l’eau et le sol, élabore et administre des lois, des règlements et des instruments facultatifs en matière d’environnement, et exécute d’autres programmes.
ECCC est chargé de :
- Prévenir et gérer la pollution provenant des procédés industriels, des rejets en mer, des véhicules et des moteurs, des mines, des produits, de l’électricité, des produits chimiques, des secteurs liés aux déchets, etc. en utilisant des lois telles que la Loi sur les pêches et la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) (LCPE).
- Négocier et mettre en œuvre des accords internationaux sur la pollution (p. ex. la Convention de Bâle, la Convention de Londres, la Convention de Rotterdam, l’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air).
- Réduire au minimum les répercussions des urgences environnementales sur les Canadiens et leur environnement.
- Diriger les efforts du Canada dans le cadre d’initiatives internationales, comme le nouvel accord mondial juridiquement contraignant sur la pollution par le plastique, et participer à la coopération internationale.
Programmes
- Qualité de l’air
- Partenariats relatifs à la qualité de l’eau et aux écosystèmes
- Zéro déchet de plastique grâce à une économie circulaire, Sites contaminés et Importation et exportation de déchets
- Gestion des produits chimiques (et des organismes vivants)
- ÉcoAction communautaire
- Promotion de la conformité et Application de la loi – Pollution
Préserver la nature
- Un rapport de 2020 du Fonds mondial pour la nature a noté que 50 % des 903 espèces sauvages surveillées au Canada ont décliné entre 1970 et 2014 – avec un déclin moyen de 83 %. Un rapport publié en 2019 dans Science montre que plus de 2,9 milliards d’oiseaux ont disparu au Canada et aux États-Unis depuis 1970.
- À l’échelle mondiale, les services rendus par la nature valent environ 125 000 billions de dollars par an (air et eau purs, sols fertiles, pollinisation, nourriture et médicaments, séquestration du carbone, contrôle des inondations et des sécheresses, etc.) et sont souvent coûteux ou impossibles à remplacer en cas de perte (Rapport Planète vivante 2018 du WWF).
La nature, qui fournit des avantages dont nous dépendons tous pour notre survie, notre sécurité et notre bien-être, est en grande difficulté (voir l’encadré), une crise dont l’ampleur est comparable à celle du changement climatique. Les principaux facteurs de perte de biodiversité sont le changement d’utilisation des terres et des mers, la surexploitation directe, la pollution, les espèces envahissantes et les changements climatiques. Si la nature est menacée par les changements climatiques, elle est aussi une alliée essentielle dans la lutte contre les changements climatiques.
En décembre 2022, le Canada a accueilli la 15e Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique, au cours de laquelle un accord historique a été conclu sur un cadre mondial qui guidera l’action au niveau national et international.
Au Canada, les responsabilités relatives à la nature sont partagées, la grande majorité des terres publiques étant administrées par les provinces et les territoires. Au niveau fédéral, ECCC est responsable de :
- Protéger et rétablir les espèces en péril et leur habitat essentiel.
- Conserver et protéger les populations saines d’oiseaux migrateurs.
- Mobiliser les provinces et les territoires, les peuples autochtones, les intervenants et le public et leur permettre d’augmenter les aires protégées et de contribuer aux activités de conservation et d’intendance.
- Étendre et gérer les aires protégées du Ministère, comme les refuges d’oiseaux migrateurs et les réserves nationales de faune.
- Collaborer avec des partenaires nationaux et internationaux pour faire progresser la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
Programmes
- Espèces en péril
- Politiques et partenariats sur la biodiversité
- Oiseaux migrateurs et autres espèces sauvages
- Évaluation environnementale
- Conservation et protection des habitats
- Promotion de la conformité et application de la loi - Faune
Prédire les conditions météorologiques et environnementales
- Chaque jour, ECCC utilise un superordinateur de pointe pour rassembler 13 millions d’observations sur l’environnement du Canada et d’autres données disponibles auprès de partenaires nationaux et internationaux.
- Le SMC soutient les opérations essentielles à la mission des organismes fédéraux, provinciaux, territoriaux, municipaux et privés qui comptent sur l’infrastructure, la capacité scientifique et l’expérience du SMC pour remplir leur mandat (p. ex. aviation, gestion des urgences, gestion de l’eau, opérations militaires et maritimes).
- L’application MétéoCAN d’ECCC compte environ 650 000 utilisateurs actifs en 2022.
L’année 2021 a marqué le 150e anniversaire du Service météorologique du Canada et de sa longue histoire de service aux Canadiens en leur fournissant des renseignements précis et opportuns sur les conditions météorologiques et environnementales afin de les aider à prendre des décisions concernant leur santé, leur sécurité et leur bien-être économique.
ECCC est chargé de :
- Surveiller les conditions météorologiques, la quantité d’eau, les glaces, la qualité de l’air et le climat.
- Fournir des prévisions, des renseignements et des avertissements au public canadien et aux secteurs ciblés par le biais d’une gamme d’options de prestation de services.
- Mener des recherches.
- Mettre au point et maintenir des modèles informatiques pour prévoir les conditions météorologiques et autres conditions environnementales.
- Collaborer et échanger des données avec d’autres services météorologiques nationaux et avec des organisations internationales.
Programmes
- Observations, prévisions et alertes météorologiques et environnementales
- Services hydrologiques
Structure organisationnelle
Équipe de la haute direction et structure organisationnelle
Description textuelle
Organigramme illustrant la structure organisationnelle du ministère. Au sommet se trouve le Ministre de l’Environnement et du Changement Climatique, appuyé par le secrétaire parlementaire du Ministre de l’environnement et du changement climatique et le secrétaire parlementaire du Ministre des ressources naturelles et de l’environnement et du changement climatique. Il est directement assisté d’un Sous-Ministre de l’Environnement et du Changement Climatique et de deux Sous-Ministres délégués Paul Halucha et Lawrence Hanson. Au-dessous se trouvent : la Directrice Exécutive et avocate générale principale Service juridique (Helène Sheedy) , le Conseiller Economique principal auprès du Sous Ministre (Soren Halverson), la sous-ministre adjointe politique stratégique (Hilary Geller), le Sous-ministre adjoint science et technologique (Marc D’Iorio), le Sous-ministre adjoint protection de l’environnement (John Moffet), la Sous-ministre adjoint déléguée protection de l’environnement (Megan Nichols), la Sous-ministre adjointe service canadien de la faune (Tara Shannon), la Sous-ministre adjointe services ministériels et des finances (Linda Drainville), le Sous-ministre adjoint affaires publiques et des communications (Michael Zinck), le Sous-ministre adjoint changement climatiques (Vincent Ngan), la Sous-ministre adjointe service météorologique du Canada (Diane Campbell), le Sous-Ministre adjoint Affaires internationales (Stephen de Boer), le responsable de la mise en application de la loi (Donald Walker), le directeur général de l’audit et chef de l’évaluation (Christopher MacDonald), la dirigeante principale de la gestion des ressources humaines (Jocelyne Kharyati) et l’ambassadrice pour les changements climatiques (Catherine Stewart).
Sur le côté gauche de l’organigramme sont représentés : le directeur général régional Québec et Atlantique (Daniel Desfossés) et la directrice générale régionale déléguée par intérim (Cherie Young), la directrice générale régionale de l’Ouest et du Nord (Anna Classen) et la directrice générale régionale déléguée (Nadine Stiller), la directrice générale régionale de l’Ontario (Jennifer McKay) et la directrice générale régionale déléguée (Jennifer Vincent).
Biographies du ministre et secrétaires parlementaires
Ministre de l’Environnement et du Changement climatique
L’Honorable Steven Guilbeault, C.P., M.P.
L’honorable Steven Guilbeaut a été élu pour la première fois comme député de Laurier – Sainte-Marie en 2019. Il a précédemment exercé les fonctions de ministre du Patrimoine canadien.
Le ministre Guilbeault est une figure de proue de la lutte contre la crise climatique, et c’est depuis Laurier – Saint-Marie qu’il mène cette lutte depuis des années.
Son engagement en matière d’environnement a commencé dès l’âge de cinq ans, alors qu’il a grimpé dans un arbre pour le protéger des promoteurs immobiliers qui s’apprêtaient à raser le boisé derrière sa maison, à La Tuque. Vingt-cing ans plus tard, il a escaladé la Tour CN à Toronto pour que le Canada ratifie le Protocole de Kyoto.
En 1993, le ministre Guilbeault a cofondé Équiterre, la plus importante organisation environnementale au Québec, et en a été le directeur principal de 2008 à 2018. De plus, il a travaillé comme directeur et responsable de campagne chez Greenpeace. Pendant plus de dix ans, il a occupé le poste de conseiller stratégique chez Cycle Capital Management, un fonds canadien dédié au développement des technologies propres. Le ministre Guilbeault a aussi œuvré au sein de Deloitte & Touche et de Copticom, une société d’experts-conseils spécialisée dans les enjeux d’économie verte et sociale et de transport.
De manifestant à conseiller stratégique auprès de dizaines de gouvernements et d’entreprises au Canada et à l’étranger, le ministre Guilbeault est un pragmatique qui cherche à faire bouger les choses en bâtissant des ponts et en tissant des liens. Véritable amateur de sports et de vélo, il se déplace principalement à vélo douze mois par année depuis les 30 dernières années.
Le ministre Guilbeault est père de quatre enfants et beau-père de deux autres.
Secrétaires parlementaires
Terry Duguid, Secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Terry Duguid a été élu pour la première fois député de Winnipeg-Sud en 2015.
Grâce à ses antécédents diversifiés, notamment dans le milieu de l’administration municipale, des affaires et du leadership environnemental, M. Duguid a démontré un profond engagement envers la fonction publique tout au long de sa carrière. En 1997, il a fondé Sustainable Development International, une société d’experts-conseils qui se spécialise dans la gestion environnementale, le développement durable, le transport et les affaires internationales. En 2000, il a été nommé président de la Manitoba Clean Environment Commission et il est devenu en 2004 président et chef de la direction du International Centre for Infectious Diseases, un organisme de recherche à but non lucratif qu’il a aidé à mettre sur pied.
Hormis dans sa carrière professionnelle, M. Duguid a consacré beaucoup de temps et d’efforts à sa communauté, y compris à titre de directeur général du groupe de travail sur les changements climatiques du Manitoba en 2001, de président du groupe de travail sur la nature en 2003 et de membre du groupe de travail sur l’échange de droits d’émission du Manitoba en 2004.
M. Duguid s’intéresse depuis toujours aux sciences et au rôle qu’elles jouent dans l’amélioration de la société. Titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec distinction en biologie, il a abordé dans sa maîtrise en conception environnementale (science de l’environnement) les enjeux cruciaux de la qualité de l’eau, de l’appauvrissement de l’ozone et des pluies acides.
M. Duguid et sa femme Linda ont deux filles.
Julie Dabrusin, Secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et secrétaire parlementaire du ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Julie Dabrusin a été élue pour la première fois députée de Toronto-Danforth en 2015.
Mme Dabrusin a grandi à Montréal. Elle a obtenu un baccalauréat en études du Proche et Moyen-Orient à l’Université McGill, puis est allée étudier à l’école de droit de l’Université de Toronto. Par la suite, elle a exercé le droit judiciaire, notamment comme conseillère juridique à la Toronto External Contracts Inquiry, qui passe en revue les marchés publics à l’échelle municipale.
Mme Dabrusin s’est activement impliquée dans sa communauté. Elle a fondé Friends of Withrow Park, siégé au conseil d’administration de Park People et lancé des initiatives telles que le groupe local Second Harvest Hunger Squad. En 2012, elle a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour son engagement communautaire.
Mme Dabrusin a défendu avec vigueur les enjeux chers à sa communauté, dont le contrôle des armes à feu, l’alimentation saine et l’interdiction du plastique à usage unique. Elle s’est également faite la championne des industries créatives et culturelles du Canada.
Elle vit avec sa famille à Toronto depuis plus de vingt ans.
Biographies de l’équipe de la haute direction
Paul Halucha, Sous-ministre délégué
Paul Halucha a été nommé sous-ministre délégué à Environnement et Changement climatique Canada en août 2021.
Auparavant, il a travaillé au Bureau du Conseil privé, où il a été secrétaire adjoint du Cabinet pour la politique de développement économique et régional, et secrétaire pour le Comité du Cabinet chargé de l’économie et de l’environnement.
Tout au long de sa carrière dans la fonction publique, il a travaillé sur des questions de politique économique, notamment à Industrie Canada, renommé Innovation, Sciences et Développement économique Canada, pendant de nombreuses années. Il a, entre autres, occupé les postes suivants : sous-ministre adjoint du Secteur de l’industrie, chef de cabinet du sous-ministre, directeur adjoint de la Loi sur Investissement Canada et directeur général des politiques-cadres du marché. Il a été responsable de plusieurs dossiers, dont les politiques sectorielles pour les industries de la défense, de l’aérospatiale, de la fabrication et de l’automobile; la concurrence et la propriété intellectuelle; la politique d’approvisionnement, de commerce et d’investissement; et la conception de la politique industrielle.
Paul est diplômé de la Norman Paterson School of International Affairs. Il est marié et il a 2 enfants ainsi que 2 petits-enfants.
Lawrence Hanson, Sous-ministre délégué
Lawrence Hanson a été nommé sous-ministre délégué d’Environnement et Changement climatique Canada en novembre 2022. Avant cela, Lawrence était le sous-ministre délégué de Pêches et Océans.
Auparavant, il a occupé plusieurs postes de sous-ministre adjoint, notamment celui de sous-ministre adjoint de la politique à Transports Canada, de sous-ministre adjoint du secteur du spectre, des technologies de l’information et des télécommunications, et puis de la science et de l’innovation (tous deux à Innovation, Sciences et Développement économique).
Il a occupé plusieurs postes à Environnement Canada entre 2004 et 2013.
Lawrence a obtenu un baccalauréat en études politiques de l’Université de la Saskatchewan et une maîtrise en sciences politiques de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est marié et a deux enfants.
Soren Halverson, Conseiller spécial auprès du sous-ministre
Soren Halverson est conseiller spécial du sous-ministre à Environnement et Changement climatique Canada, où il dirige actuellement l’élaboration du Règlement sur l’électricité propre du Canada.
Avant d’occuper ce poste, Soren a occupé des postes supérieurs au ministère des Finances du Canada, où il a dirigé des travaux sur la politique du secteur financier, le financement durable et la politique en matière d’environnement et de ressources naturelles, entre autres domaines politiques.
Au cours de sa carrière, Soren a travaillé sur un large éventail de questions de politique économique et financière. Pendant la réponse du gouvernement fédéral au COVID, il a dirigé l’élaboration de programmes visant à soutenir le crédit aux entreprises, notamment le programme CEBA de 50 milliards de dollars, et a donné des conseils sur le plan de gestion de la dette du gouvernement. Parmi ses autres domaines d’intérêt, citons la finance durable, l’environnement et les ressources naturelles, l’innovation, l’infrastructure, les transports, la défense et la gestion des actifs du gouvernement.
Soren est titulaire d’une maîtrise ès arts (économie) de l’université Simon Fraser et est détenteur du titre de CFA.
Direction générale des changements climatiques
La Direction générale des changements climatiques (DGCC), est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique, du plan et des programmes climatiques du Canada, en collaboration avec nos partenaires, afin d’appuyer les objectifs du gouvernement fédéral visant à favoriser une économie propre, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer notre résilience à l’égard des changements climatiques. Le travail de la direction générale comprend la coordination avec les ministères et organismes fédéraux, la collaboration avec les provinces et territoires, la collaboration avec les peuples autochtones en matière de climat, la prestation de programmes et de services climatiques, et la publication de rapports sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs climatiques du Canada.
Vincent Ngan, Sous-ministre adjoint
Vincent Ngan a été nommé sous-ministre adjoint de la DGCC en date du 23 janvier 2023. Avant cela, Vincent a dirigé le Bureau de gestion de la 15e Conférence des parties (COP15) à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique en tant que sous-ministre adjoint par intérim. Vincent a été nommé pour la première fois à ECCC en septembre 2017 en tant que directeur général, Politique horizontale, engagement et coordination, au sein de la Direction générale du changement climatique. Avant de rejoindre à ECCC, il a occupé différents rôles au Secrétariat du Conseil du Trésor entre 2008 et 2017.
Il a obtenu un baccalauréat ès arts avec mention en sciences politiques et études appliquées de l’Université de Waterloo (Ontario) ainsi qu’une maîtrise ès arts en administration publique de l’École d’administration publique de l’Université Carleton.
Service météorologique du Canada
Le Service météorologique du Canada (SMC) est la principale source d’informations météorologiques et hydrologiques au Canada. Le SMC émet des prévisions et des avertissements, mène des recherches et fournit des renseignements sur les conditions passées, présentes et futures de l’atmosphère, du climat, des eaux, de la qualité de l’air, des glaces et de l’environnement connexe. Les prévisions et les avertissements météorologiques sont fournis aux Canadiens et aux Canadiennes 24 heures sur 24, sept jours sur sept, afin de les aider à protéger leur sécurité et leurs biens. Le SMC maintient un réseau de surveillance dans tout le pays pour surveiller les changements du temps, de climat, de l’eau, de la glace et de l’air afin d’obtenir les données qui sont à la base des prévisions météorologiques et environnementales
Diane Campbell, Sous-ministre adjointe
Diane Campbell a étudié la biologie marine à l’Université de Guelph et a commencé sa carrière en travaillant dans les laboratoires de recherche du Centre canadien des eaux intérieures. Elle s’est jointe au SMC en 2008 à titre de directrice-générale des services des prévisions météorologiques et environnementales, où elle a dirigé plusieurs des principaux services de recouvrement des coûts, l’élaboration de stratégies de services, la conception de produits ainsi que les systèmes nationaux de diffusion du Service météorologique du Canada. Lorsque le Service a été remanié en 2013-2014, elle a assumé le rôle de directrice générale des services de prévisions, et a supervisé la prestation de ces services partout au pays. En 2019, elle est devenue sous-ministre adjointe du Service météorologique du Canada.
Diane a dirigé d’importantes initiatives de transformation en se concentrant sur l’analyse du milieu de travail et la relève et est devenue la championne du mieux-être des employés et du bien-être en milieu de travail. Elle est co-championne, avec un représentant syndical, sur la santé mentale et le respect en milieu de travail à Environnement et Changement climatique.
Direction générale des sciences et de la technologie
La Direction générale des sciences et de la technologie (DGST) est le chef de file canadien en matière de sciences environnementales. Elle entreprend des travaux cruciaux pour surveiller, comprendre et évaluer les changements et les menaces émergentes dans les écosystèmes du Canada. Ceci comprend de la modélisation atmosphérique et climatique; de la surveillance à long terme des écosystèmes aquatiques et de la qualité de l’eau; de la science de la faune et du paysage; des évaluations de risques reliés aux produits chimiques; et des activités de réglementation. La DGST génère des connaissances fondées sur des données et formule des conseils scientifiques pour éclairer les politiques et les règlements, l’application de la loi, et les codes et normes à l’échelle fédérale et internationale.
Marc D’Iorio, Sous-ministre adjoint
Marc D’Iorio a été nommé sous-ministre adjoint de la Direction générale des sciences et de la technologie le 1er février 2021.
Marc a commencé sa carrière au gouvernement à titre de boursier postdoctoral en changements climatiques. Il a occupé plusieurs postes en tant que scientifique, gestionnaire et dirigeant d’organisations menant des recherches, finançant la science ou utilisant des données scientifiques pour prendre des décisions en matière de politique et de réglementation.
Marc est le point du contact du Canada au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et le représentant permanent du Canada auprès de l’Institut interaméricain de recherches sur les changements à l’échelle du globe. Ces dernières années, Marc a joué un rôle central dans la direction des tables sectorielles sur l’électrification et la décarbonisation des transports au sein du gouvernement.
Avant de se joindre à ECCC, Marc était directeur général du Bureau de la recherche et du développement énergétiques à Ressources naturelles Canada.
Direction générale de la politique stratégique
La Direction générale de la politique stratégique (DGPS) assume le leadership, au sein du Ministère, sur plusieurs domaines d’activité, y compris l’élaboration de politiques stratégiques, la gestion de programme, la planification des politiques, les résultats et l’exécution, les affaires autochtones et intergouvernementales, l’analyse économique, les stratégies et indicateurs de développement durable, l’analyse régionale, les activités de sensibilisation ainsi que la mise en œuvre de programmes. Par l’entremise des bureaux des directeurs généraux régionaux, la DGPS soutient les objectifs généraux du Ministère en gérant les relations avec les régions et les principales parties prenantes concernées.
Hilary Geller, Sous-ministre adjointe
Hilary s’est jointe à Environnement et Changement climatique Canada en juin 2017 en tant que sous-ministre adjointe de la Direction générale de la politique stratégique.
Antérieurement, Hilary a travaillé à Santé Canada, où elle était sous-ministre adjointe de la Direction générale de la santé environnementale et de la sécurité des consommateur (DGSESC) de mai 2011 à juin 2017. En tant que direction générale à vocation scientifique et réglementaire, la DGSESC intervient en vertu de divers textes législatif pour évaluer, gérer et réglementer une multiplicité de questions concernant le tabac, les drogues contrôlées, les contaminants de l’environnement, les produits de consommation, les radiations et les produits chimiques en milieu de travail. Avant d’occuper ce poste, elle était directrice générale des politiques, de la planification et de l’intégration au sein de la même équipe de 2009 à 2011.
Hilary est titulaire d’un baccalauréat en commerce de l’Université de Toronto et d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université York.
Direction générale de la protection de l’environnement
La Direction générale de la protection de l’environnement (DGPE) met en œuvre des lois, des règlements et d’autres politiques et programmes visant à protéger les Canadiens et leur environnement. En particulier, la direction générale travaille avec d’autres ministères fédéraux, les provinces et les territoires, les peuples autochtones, les municipalités, le secteur industriel et les organismes non gouvernementaux en environnement sur les réglementations relatives à l’air pur et aux émissions de gaz à effet de serre (GES), la gestion des substances chimiques, les urgences environnementales ainsi que sur l’avancement de l’agenda du gouvernement en matière de plastiques et de déchets.
John Moffet, Sous-ministre adjoint
John s’est joint à Environnement et Changement climatique Canada à la fin de 2005 dans le cadre d’un échange de personnel de direction et est demeuré au Ministère depuis. Avant de devenir sous-ministre adjoint de la DGPE en 2018, John y a été sous-ministre adjoint délégué, en plus d’avoir été directeur général des diverses directions au sein du ministère.
Avant de se joindre à ECCC, il a été consultant sur des questions en lien avec les lois et les politiques sur l’environnement au Canada et dans les pays en développement, a été adjoint de direction du procureur général de l’Ontario et, sur une courte période, avocat en entreprise à Toronto. De plus, il a donné des conférences et publié des articles sur un large éventail de sujets liés aux lois et aux politiques environnementale. Il a deux enfants, maintenant adultes, et s’adonne au ski du fond, au vélo de montagne et au canotage dans ses temps libre.
Megan Nichols, Sous-ministre adjointe déléguée
Megan Nichols a récemment occupé le poste de sous-ministre adjointe associée, Politiques, à Transports Canada, et avant cela, elle a passé trois ans en tant que directrice générale des politiques environnementale du ministère. Megan a dirigé les efforts de Transports Canada pour atténuer les impacts environnementaux du transport et accroître la résilience du secteur face aux changements climatiques.
Avant de travailler à Transports Canada, Megan était directrice générale du Secteur des terres et des minéraux, responsable de la direction de la politique minière du Canada à Ressources naturelles Canada. Megan a également démontré son expertise et son leadership au sein des portefeuilles d’Infrastructure Canada et de Patrimoine Canada.
Megan est titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université Queen’s et aime faire de la randonnée, du canoë et du ski de fond avec ses amis et sa famille.
Service canadien de la faune
Le Service canadien de la faune (SCF) assure la conservation des espèces et des espaces en administrant des programmes de conservation. La direction générale protège et gère le rétablissement des espèces en péril et de leur habitat essentiel. Elle assure également la conservation, la protection et la gestion durable des populations d’oiseaux migrateurs et d’autres espèces sauvages. La direction générale conserve, restaure et protège les habitats importants en élaborant et en mettant en œuvre des programmes d’intendance, en établissant et en maintenant un réseau de zones protégées, et en permettant et en soutenant des partenariats pour la gestion intégrée du capital naturel du Canada. En outre, elle fait progresser les politiques et les partenariats nationaux en matière de biodiversité et s’acquitte de ses responsabilités internationales et elle soutient, de façon coordonnées et cohérentes, à l’échelle nationale, l’évaluation, la surveillance, la recherche, la planification, l’action et la promotion de la conformité pour protéger la biodiversité.
Tara Shannon, Sous-ministre adjointe
Tara a été nommée sous-ministre adjointe du SCF en avril 2021.
Avant de se joindre au SCF, elle a occupé divers postes de direction au sein d’Affaires autochtones et Développement du Nord Canada, notamment dans les domaines de la politique de réglementation du Nord et des pensionnats autochtones, ainsi qu’au Bureau du Conseil privé, où elle a prodigué des conseils sur un large éventail de questions, notamment la réconciliation avec les Autochtones, la justice, la diversité et l’inclusion.
Tara est titulaire d’un baccalauréat (études asiatiques et économie) de l’Université de Victoria et d’une maîtrise (théorie et pratique des droits de l’homme) de l’Université d’Essex.
Direction générale des affaires internationales
La Direction générale des affaires internationales (DGAI) soutient et facilite l’élaboration de politiques ainsi que l’intégration et la coordination des intérêts internationaux du gouvernement du Canada en matière de lutte contre les changements climatiques et d’environnement.
La DGAI collabore avec des experts d’ECCC et d’autres ministères, dont Affaires mondiales Canada, afin de promouvoir les priorités et les positions canadiennes sur des questions bilatérales, multinationales, régionales et mondiales liées à l’environnement et aux changements climatiques. La direction générale appuie la négociation et la mise en œuvre par le Canada d’accords internationaux sur l’environnement et de dispositions environnementales dans les accords de libre échange en plus de fournir des conseils stratégiques au ministre, au sous-ministre et à la haute direction sur les relations et les activités internationales, notamment sur le secteur canadien des technologies propres.
Stephen de Boer, Sous-ministre adjoint
Stephen de Boer a été nommé sous-ministre adjoint de la DGAI le 6 septembre 2022.
Auparavant, Stephen était ambassadeur et représentant permanent auprès de l’Organisation mondiale du Commerce à Genève, en Suisse.
Stephen s’est joint à Affaires mondiales Canada en 2005 et a occupé divers postes au sein du ministère, notamment dans les directions de la politique commerciale sur l’investissement et de la politique commerciale pour l’Amérique du Nord. En 2006, il a été nommé directeur de la Direction du bois d’œuvre résineux. De 2008 à 2010, il était directeur de la Direction du droit des océans et de l’environnement et conseiller principal pour les négociations internationales du Canada sur les changements climatiques. En 2010, il s’est joint à Environnement Canada à titre de négociateur en chef adjoint pour les changements climatiques et de directeur général responsable des négociations et des partenariats internationaux sur les changements climatiques du Canada. M. de Boer est retourné aux Affaires mondiales Canada en 2013 à titre de directeur général du Bureau des contrôles commerciaux. En 2015, il a été nommé ambassadeur en Pologne et en 2016, ambassadeur au Belarus. Avant d’entrer au service de la fonction publique fédérale, il a travaillé pour le gouvernement de l’Ontario.
Mr. de Boer est titulaire d’un baccalauréat ès arts et d’un baccalauréat en droit de l’Université Western ainsi que d’une maîtrise en droit international et comparé de l’Université Georgetown.
Direction générale des services ministériels et des finances
La Direction générale des services ministériels et des finances (DGSMF) appuie les programmes dans l’affectation et la saine gestion des fonds, des biens et des contrats; fournit des solutions et un soutien en matière de GI et de TI; réalise des initiatives d’entreprise à l’échelle du gouvernement; assure un milieu de travail sécuritaire et inclusif et élabore des outils et des rapports ministériels pour démontrer l’harmonisation des priorités, des résultats et des responsabilités du ministère aux citoyens canadiens.
Linda Drainville, Sous-ministre adjointe
Linda a été nommée sous-ministre adjointe des Services ministériels et des Finances et chef des services financiers à Environnement et Changement climatique Canada le 15 mars 2021.
Avant de se joindre à ECCC, elle a travaillé à la Défense nationale et dans les Forces armées canadiennes à titre de sous-ministre adjointe associée des finances.
Auparavant, elle a été sous-dirigeante principale des finances ainsi que directrice générale des opérations et des services financiers au sein de ces mêmes organisations. Avant de se joindre à la Défense nationale et aux Forces armées canadiennes, elle a été dirigeante principales des finances au Conseils des arts du Canada.
Tout au long de sa carrière, Linda a également occupé divers postes importants dans les domaines des finances, de la vérification et de la comptabilité judiciaire, plus précisément aux Nations Unies, au Bureau du vérificateur général du Canada, à la Gendarmerie royale du Canada ainsi qu’è l’Agence du revenu Canada.
Linda est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires (majeure en comptabilité) de l’Université du Québec à Montréal. Elle détient également un diplôme en comptabilité judiciaire et en comptabilité d’enquête de l’Université de Toronto. Elle est comptable professionnelle agréée, ainsi qu’examinatrice de fraude agréée, et est certifiée en matière de juricomptabilité.
Direction générale des affaires publiques et des communications
La Direction générale des affaires publiques et des communications (DGAPC) fournit un service complet de soutien aux communications, y compris les discours, les publications web et l’engagement dans les médias sociaux, ainsi qu’un soutien aux médias ministériels et à la logistique des événements auxquels participe le ministre. La DGAPC comprend également le Secrétariat ministériel et la Division de l’innovation et de la mobilisation des jeunes; cette dernière soutient la mobilisation des jeunes à l’interne et à l’externe. Le Secrétariat ministériel fournit un soutien ministériel efficace, notamment en ce qui concerne les affaires du cabinet, les affaires parlementaires et les nominations du gouverneur en conseil et des ministres.
Michael Zinck, Sous-ministre adjoint
Michael s’est joint à Environnement et Changement climatique Canada en octobre 2017 à titre de directeur exécutif des Communications stratégiques. Il a été promu au poste de directeur général des Communications en mars 2019. En janvier 2021, il a assumé les responsabilités de sous-ministre adjoint intérimaire de la Direction générale des affaires publique et des communications – avant d’être officiellement nommé à ce poste en juin 2021.
Michael a commencé sa carrière dans le domaine du développement économique régional à Moncton, au Nouveau-Brunswick, après avoir travaillé sur la scène internationale, notamment dans le cadre d’activités d’organisations non gouvernementales au Kenya et à Cuba. Il possède une vaste expérience des communications stratégiques, des services de liaison ministérielle et des politiques de développement économique.
Michael est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Saint Mary’s et d’une maîtrise en administration publique de l’Université Dalhousie. Michael est également sommelier certifié.
Bureau de l’ambassadrice du Canada pour les changements climatiques
L’ambassadrice du Canada pour les changements climatiques est chargée de fournir des conseils sur les considérations relatives aux changements climatiques dans les priorités internationales du Canada. L’ambassadrice dirige les engagements bilatéraux avec les pays partenaires sur la croissance propre et les changements climatiques et représente le Canada dans les initiatives de coopération internationale liées aux changements climatiques. Elle fait aussi la promotion des priorités du Canada sur les changements climatiques et les technologies propres.
Catherine Stewart, Ambassadrice pour les changements climatiques
Comptant plus de 25 ans au sein du gouvernement fédéral, le rôle le plus récent de Catherine Stewart était celui de sous-ministre adjointe des Affaires internationales à Environnement et Changement climatique Canada.
Depuis 2014, elle a occupé des rôles de cadre supérieur à ECCC, notamment en tant que négociatrice en chef du Canada pour les changements climatiques, directrice générale des affaires multilatérales et des changements climatiques, et directrice générale pour les Amériques.
Elle a également travaillé sur les politiques de défense et de sécurité au ministère de la Défense nationale pendant une décennie, dans des domaines tels que les affaires du Cabinet, la rédaction de discours ministériels et la participation du Canada à l’Alliance de l’OTAN.
Avant de se joindre au gouvernement fédéral, Catherine a travaillé sur une mission électorale et de maintien de la paix des Nations Unies au Mozambique.
Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université McGill et d’une maîtrise ès arts en administration publique de l’Université Carleton. Catherine est mariée et a trois fils.
Direction générale des ressources humaines
La Direction générale des ressources humaines (DGRH) est chargée d’élaborer et de mettre en œuvre un cadre intégré pour les stratégies, politiques, programmes et services consultatifs en ressources humaines. À cette fin, la DGRH est responsable de déterminer les besoins d’ECCC en matière de ressources humaines et de gestion du personnel; ce travail comprend l’élaboration de mesures de santé et de sécurité, de stratégies de formation et de recrutement, ainsi que d’initiatives permettant à ECCC de recruter, de perfectionner et de maintenir en poste des effectifs représentatifs, notamment par une stratégie d’accessibilité et une stratégie de diversité, d’inclusion et d’équité en matière d’emploi.
Jocelyne Kharyati, Dirigeante principale de la gestion des ressources humaines
Jocelyne Kharyati a été nommée dirigeante principale de la gestion des ressources humaines à Environnement et Changement climatique Canada le 30 mars 2021.
Jocelyne a passé plus de 20 ans de sa carrière dans les domaines de l’éducation et de la gestion des ressources humaines à l’échelle du gouvernement fédéral.
Depuis son arrivée à ECCC en janvier 2015, elle a participé à plusieurs initiatives, notamment à la mise en place de Phénix et de MesRHGC. En 2017, Jocelyne a accepté de coprésider un comité interministériel pour effecteur une analyse des causes profondes des problèmes de paye de Phénix et appuyer la prise de décisions fondées sur des données probantes. Plus récemment, elle a été dirigeante principale de l’audit et chef de l’évaluation de septembre 2020 à mars 2021.
Auparavant, elle a occupé des postes de direction en ressources humaines à Citoyenneté et Immigration Canada, à Santé Canada, à l’Agence de la santé publique du Canada et à l’École de la fonction publique du Canada.
Jocelyne a obtenu un baccalauréat ès sciences de l’Université d’Ottawa et un diplôme en éducation des adultes de l’Université St. Francis Xavier. En 2019, elle a terminé le programme de certificat en leadership du secteur public et gouvernance de l’Université d’Ottawa.
Direction générale de l’audit et de l’évaluation
La Direction générale de l’audit et de l’évaluation (DGAE) fournit des services d’assurance et de conseil indépendants et objectifs dans les domaines de la gouvernance, de la gestion des risques et des contrôles internes. Guidée par la Politique sur la vérification interne et la Directive sur la vérification interne du Conseil du Trésor, la direction générale élabore les plans ministériels d’audit et d’évaluation en consultation avec les autres directions générales, qui sont normalement établis sur un horizon de deux ans et approuvés par le sous-ministre sur la base de recommandations du comité ministériel de vérification.
Christopher MacDonald, Directeur général, dirigeant principal de l’audit et chef de l’évaluation
Christopher a été nommé directeur général, dirigeant principal de l’audit et chef de la Direction générale de l’audit et de l’évaluation le 26 avril 2021.
Avant de se joindre à Environnement et Changement climatique Canada, il a occupé le poste de dirigeant principal de l’audit et de chef de l’évaluation à la Commission de la fonction publique du Canada de décembre 2017 à avril 2021. Auparavant, il a occupé les postes de directeur des opérations de vérification à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et de directeur de la vérification interne à Infrastructure Canada..
Précédemment, il a travaillé au bureau de la vérification et de l’inspection du Grand Quartier général des Puissances alliées en Europe, en Belgique, et a occupé divers postes de vérification, d’évaluation et autres postes connexes au sein d’organisations de la fonction publique fédérale canadienne, dont le Bureau du vérificateur général du Canada.
Christopher est un ancien président des services aux membres de l’Institut des auditeurs internes, section d’Ottawa. Il est actuellement président du conseil d’administration de l’École Élisabeth-Bruyère à Kanata, en Ontario.
Outre son titre de vérificateur interne certifié, il possède une certification en assurance de la gestion des risques. Il détient un baccalauréat ès arts en économie de l’Université St. Francis Xavier, une maîtrise en économie du développement de l’Université Dalhousie et une maîtrise en administration publique de l’Université Queen’s.
Direction générale de l’application de la loi
La Direction générale de l’application de la loi (DGAL) est chargée de faire appliquer les lois et les règlements canadiens sur l’environnement et les espèces sauvages par l’entremise des agents de l’autorité œuvrant sur le terrain partout au Canada. Ces agents sont désignés selon une législation précise leur attribuant divers pouvoirs. Le mandat de la direction générale est d’appliquer les lois sur l’environnement et les espèces sauvages et les règlements connexes d’une manière équitable, prévisible et cohérente. En collaboration avec plusieurs programmes d’Environnement et Changement climatique Canada et d’autres partenaires provinciaux, nationaux et internationaux, la direction générale veille à ce que les particuliers et les entreprises se conforment aux lois applicables afin de protéger et de conserver l’environnement, les espèces sauvages et leur habitat.
Donald Walker, Responsable de la mise en application de la loi
Donald Walker occupe le poste de responsable de la mise en application de la loi à Environnement et Changement climatique Canada depuis l’automne 2021.
En tant que responsable de la mise en application de la loi, M. Walker est à la tête des activités de la Direction générale de l’application de la loi d’ECCC, dont la mission est de protéger et de conserver l’environnement, la santé humaine, les espèces sauvages et leur habitat en évaluant les risques, en appliquant la législation et en rétablissant la conformité.
Le travail de la Direction générale de l’application de la loi comprend l’évaluation des risques associés à la non-conformité afin de concentrer ses activités sur les formes de non-conformité les plus nuisibles, et ses agents en uniforme et hautement qualifiés situés dans des bureaux régionaux partout au Canada effectuent des inspections et des enquêtes officielles pour vérifier la conformité.
La Direction générale de l’application de la loi travaille avec des partenaires nationaux et internationaux pour remplir son mandat.
Services juridique
Le Ministère de la Justice, fournit des services juridiques, notamment des services de conseil, de soutien aux litiges et de soutien à la rédaction législative et réglementaire au portefeuille de l’Environnement principalement par l’intermédiaire de l’Unité des services juridiques ministérielle (SJM) d’Environnement. Le rôle des SJM d’Environnement consiste essentiellement à agir comme avocat-conseil et d’ainsi fournir des services de contentieux à Environnement et Changement climatique Canada, à l’Agence Parcs Canada et à l’Agence canadienne d’évaluation des impacts, en plus d’agir comme centre d’expertise dans le domaine du droit environnemental pour Justice Canada et le gouvernement du Canada.
Hélène Sheedy, Directrice exécutive et avocate générale principale*
Hélène a été nommée directrice exécutive et avocate générale principale du Service juridique de l’environnement le 12 août 2019.
Hélène a intégré le ministère de la Justice Canada en 1986 et y a travaillé à l’administration centrale dans le groupe de Magistrature fédérale et au sein des services juridiques de plusieurs ministères client y compris, Communication, Environnement, Gendarmerie royale du Canada, Pêches et Océans Canada et Emploi et Développement social Canada.
Elle détient un baccalauréat ès arts et un baccalauréat en droit (common law) de l’Université d’Ottawa. Elle a été reçue au Barreau du Haut-Canada en 1986.
*Employée du ministère de la Justice Canada
Directeurs généraux régionaux et associés/directrices générales régionales et associées (par région)
Anna Classen, Directrice générale régionale, régions de l’Ouest et du Nord
Anna Classen a été nommée directrice générale régionale des régions de l’Ouest et du Nord le 15 mars 2021. Établie à Vancouver, elle est la haute responsable d’Environnement et Changement climatique dans les quatre provinces de l’Ouest et les trois territoires.
Avant cette nomination, Anna était directrice générale par intérim au Bureau des partenariats avec les Autochtones – Ouest, de Ressources naturelles Canada, où elle s’occupait de l’engagement sur le terrain auprès des groupes autochtones de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, et du secrétariat des comités consultatifs et de surveillance autochtones élaborés conjointement pour deux grands projets de pipelines.
Anna a commencé sa carrière dans le domaine de l’éducation postsecondaire au sein d’un organisme national de développement économique autochtone sans but lucratif; elle a travaillé à la Ville d’Edmonton dans le domaine des affaires intergouvernementales et dans le domaine des politiques et de la planification à Diversification de l’économie de l’Ouest Canada. Elle a également été analyste au Bureau du Conseil privé sur les dossiers intergouvernementaux, de la sécurité publique, de l’environnement et des ressource naturelles; et a également dirigé les consultations avec les Autochtones lorsqu’elle travaillait à Ressources naturelles Canada.
Nadine Stiller, Directrice générale régionale associée, région de l’Ouest et du Nord
Nadine s’est jointe à Environnement et Changement climatique Canada en 2018 et occupe actuellement le poste de présidente de la Commission des eaux des provinces des Prairies et du Conseil du bassin du fleuve Mackenzie. À ECCC, elle supervise la coordination de l’Arctique, le transfert des responsabilités au Nunavut et le Programme du bassin du lac Winnipeg. Avec plus de 20 ans d’expérience dans la fonction publique, Nadine a occupé des postes de direction aux Affaires autochtones et du Nord, à Sécurité publique Canada et à l’Agence du revenu du Canada dans les Prairies et le Nord. Elle possède une vaste expérience en relations intergouvernementales et autochtones grâce à son travail en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux, les Premières nations et les municipalités.
Nadine s’est jointe au gouvernement fédéral à Pêches et Océans Canada en tant que biologiste responsable de l’évaluation des impacts. Elle vit à Winnipeg et a obtenu un diplôme en biologie et en études environnementales de l’Université de Winnipeg.
Jennifer McKay, Directrice générale régionale (par intérim)
Jennifer est directrice générale régionale par intérim depuis décembre 2022 et directrice générale régionale déléguée par intérim depuis mai 2021..
Avec plus de 25 ans de service dans la fonction publique fédérale, principalement à Environnement et Changement climatique Canada, Jennifer a travaillé dans diverses directions générales aux niveaux national et régional, avec des responsabilité en matière d’exécution de programmes, de communications et de l’élaboration de programmes. Basée à Toronto, elle se concentre actuellement sur la mise en œuvre de l’Initiative de protection des Grands Lacs afin de respecter les engagements canado-américains et fédéraux-provinciaux liés à la qualité de l’eau et à la santé des écosystèmes. À partir de juin 2016, elle a occupé les postes de directrice régionale, Direction des opérations de protection de l’environnement, région de l’Ontario, et de directrice nationale, Promotion de la conformité. Elle a également occupé les postes de directrice des opérations au Conseil fédéral de l’Ontario et de directrice des opérations à Patrimoine Canada.
Jennifer est titulaire d’un baccalauréat en géographie de l’Université Carleton ainsi que d’une maîtrise en géographie et en études environnementales de l’Université de Toronto.
Jennifer Vincent, Directrice générale régionale déléguée (par intérim)
Jennifer Vincent est directrice générale régionale associée par intérim – région de l’Ontario, depuis novembre 2021. Elle se concentre sur le soutien au DGR-Ontario pour mettre en œuvre les initiatives relatives à l’eau douce afin de respecter les engagements canado-américains et fédéraux-provinciaux liés à la qualité de l’eau et à la santé des écosystèmes dans les Grands Lacs et le lac des Bois.
La carrière de Jennifer Vincent à Environnement et Changement Climatique Canada a débuté en 1998 dans les Grands Lacs. Après avoir déménagé dans la RCN en 2009, elle a travaillé dans diverses directions générales sur de nombreux dossiers d’élaboration de politiques et de gestion de programmes, notamment en tant que directrice du Secrétariat du pipeline Trans Mountain de la DGPE, directrice de la politique scientifique du DGST et chef du Secrétariat de surveillance des sables bitumineux. Jennifer est revenue dans la région de l’Ontario en septembre 2021 en tant que gestionnaire des polluants nocifs des Grands Lacs au bureau du directeur régional de l’Ontario.
Jennifer est titulaire d’un baccalauréat en biologie, de l’Université Wilfrid Laurier et d’une maîtrise en sciences environnementales de l’Université de Guelph. Jennifer est basée dans la RCN, mais il est prévu qu’elle déménage bientôt dans la région du Grand Toronto.
Daniel Desfossés, Directeur général régional, région de l’Atlantique et du Québec
En avril 2022, Daniel s’est joint à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) à titre de Directeur général régional, Région de l’Atlantique et du Québec. Avocat membre du Barreau du Québec, Daniel a débuté sa carrière en pratique privée dans les domaines du droit civil, commercial et bancaire, tout en assumant le rôle de procureur de la couronne auprès de la cour municipale de la ville de Montréal.
En 2006, il rejoint les rangs de la fonction publique fédérale et entre au ministère des affaires étrangères et du commerce international. En 2016, il est nommé chef-adjoint au Bureau du protocole et en 2018, Directeur général des sommets et des événements majeurs. Avant de se joindre à ECCC’ il occupait depuis 2020 le poste de Directeur général responsable des acquisitions et des relations avec les fournisseurs à Services partagés Canada.
D’esprit entrepreneurial, il a appuyé avec succès divers projets, dont la transformation d’équipe et la mise en place de solutions novatrices pour la livraison simplifiée de programmes. Toujours motivé par un souci d’amélioration continue, il introduit de multiples pratiques innovantes dans la gouvernance tant au niveau ministériel qu’interministériel.
Il est le père de deux filles qui l’inspirent continuellement dans son désir de se dépasser et sa quête d’un avenir meilleur.
Structure de gouvernance
Description textuelle
Diagramme montrant la structure de gouvernance du Ministère.
La gouvernance ministérielle est dirigée par deux comités principaux présidés par le sous-ministre : le Comité exécutif de gestion (CEG) et le Comité de la mesure du rendement, de l’évaluation et des résultats (CMRÉR). Le sous-ministre reçoit également des conseils et un soutien indépendant sur les opérations d’ECCC de la part du Comité ministériel d’audit (CMA).
Le Comité exécutif de gestion est appuyé par cinq comités présidés par des chefs de direction générale. Les voici :
- Le Comité de gestion des questions juridiques
- Le Comité consultatif sur les ressources en cadres supérieurs pour les Sous-ministres
- Le Comité de gestion des ressources humaines, qui est soutenu par le :
- Comité consultatif sur l’accessibilité
- Comités consultatifs patronaux-syndicaux
- Conseil du leadership sur la diversité et l’inclusion
- Comité consultatif sur la santé mentale
- Comité de santé et de sécurité au travail (duquel relèvent les comités régionaux de santé et sécurité au travail)
- Comité des SMA en matière de politiques et des sciences, qui est soutenu par le :
- Comité des DG sur l’évaluation environnementale
- Comité des DG de la planification réglementaire et des priorités
- Comité des DG sur les politiques
- Comité des DG sur les priorités et la mobilisation autochtones et intergouvernementales
- Comité des SMA sur les ressources et les opérations ministérielles, soutenu par le:
- Comité directeur sur la modernisation numérique
- Comité des DG sur la gestion des investissements
- Comité des DG sur la gestion des subventions et contributions
- Comité des DG sur la sécurité et la gestion des urgences
- Comité des DG sur la planification, le rendement et les résultats
Mandat et pouvoirs légaux
Mandat
ECCC a été créé en 1971, avec l’entrée en vigueur de la Loi sur le ministère de l’Environnement. Cependant, certaines directions générales sont beaucoup plus ancienes : le Service canadien de la faune a été fondé en 1947, Relevés hydrologiques du Canada en 1908 et le Service météorologique du Canada en 1871.
Loi sur le ministère de l’Environnement (1971) (ECCC)
La Loi sur le ministère de l’Environnement, et plusieurs autres lois importantes, en plus de prévoir la constitution dudit ministère, confère au ministre certains pouvoirs, devoirs et fonctions qui s’étendent aux domaines liés aux éléments suivants :
- la conservation et l’amélioration de la qualité de l’environnement naturel, y compris la qualité de l’eau, de l’air et du sol
- les ressources renouvelables, notamment les oiseaux migrateurs, et la faune et la flore non domestiques
- l’eau
- la météorologie
- l’application des règles et des règlements pris par la Commission mixte internationale au sujet des eaux limitrophes et des questions d’intérêt commun pour les États-Unis et le Canada concernant la conservation et l’amélioration de la qualité de l’environnement naturel
- la coordination des politiques et des programmes du gouvernement en matière de conservation et d’amélioration de la qualité de l’environnement naturel
En plus des pouvoirs que lui confère la Loi sur le ministère de l’Environnement, le ministre exerce des pouvoirs supplémentaires prévus par d’autres lois et règlements. Ces derniers englobent notamment la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) (LCPE) et plusieurs lois relatives aux changements climatiques (la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre et la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité) ainsi qu’à la protection de la biodiversité et de l’eau (p. ex. la Loi sur les espèces en péril).
Lois suscitant une forte activité dont le ministre est principalement responsable
Bien que le ministre de l’Environnement et du Changement climatique tire ses pouvoirs, ses devoirs et ses fonctions de la Loi sur le ministère de l’Environnement, il exerce également des pouvoirs supplémentaires prévus par un certain nombre d’autres lois et règlements.
Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité (2021) (LCRMC) (ECCC et Finances Canada)
Cette loi est entrée en vigueur le 29 juin 2021. Elle a pour objet d’exiger l’établissement d’objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre fondés sur les meilleures données scientifiques accessibles et de promouvoir la transparence, la responsabilité et la prise de mesures immédiates et ambitieuses en vue de l’atteinte de ces objectifs, à l’appui de la carboneutralité du Canada d’ici 2050 et du respect des engagements internationaux du Canada en matière d’atténuation des changements climatiques.
Cette loi exige que des cibles soient fixées par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique pour 2030, 2035, 2040 et 2045. La cible pour 2030 est la contribution déterminée à l’échelle nationale du Canada pour cette année, communiquée dans le cadre de l’Accord de Paris. Afin de promouvoir la transparence et la responsabilité en ce qui concerne l’atteinte des cibles établies, la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité :
- Exige qu’un plan de réduction des émissions, un rapport d’étape et un rapport d’évaluation concernant chaque cible soient déposés devant chaque chambre du Parlement;
- Prévoit la participation du public;
- Établit un organisme consultatif chargé de fournir au ministre de l’Environnement des conseils sur l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050 et sur les questions qui lui sont soumises par le ministre;
- Exige du ministre des Finances qu’il prépare un rapport annuel sur les principales mesures que l’administration publique fédérale a prises pour gérer ses risques financiers et opportunités liés aux changements climatiques (remarque : cette exigence n’est pas encore en vigueur et entrera en vigueur à une date qui sera fixée par décret du gouverneur en conseil);
- Exige que le commissaire à l’environnement et au développement durable examine, au moins une fois tous les cinq ans, la mise en oeuvre par le gouvernement du Canada de mesures visant à atténuer les changements climatiques et qu’il produise un rapport à ce sujet;
- Prévoit un examen exhaustif de la Loi cinq ans après son entrée en vigueur.
Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) (LCPE) (ECCC, Santé Canada)
La LCPE fournit l’autorité pour de nombreuses activités de protection de l’environnement d’ECCC, y compris :
- La surveillance de l’environnement et de la biodiversité;
- La planification de la prévention de la pollution;
- Les substances toxiques;
- Les produits vivants issus des biotechnologies;
- Les nutriments, l’immersion en mer, les combustibles, les émissions des véhicules et des moteurs, la pollution internationale de l’atmosphère et des eaux et les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux;
- Les urgences environnementales;
- Les opérations gouvernementales ainsi que les terres fédérales et autochtones.
En raison de son double objectif de protection de l’environnement et de la santé humaine, de nombreuses dispositions s’appliquent à la fois aux ministres de l’Environnement et du Changement climatique et de la Santé.
La LCPE supporte de nombreux règlements qui s’appliquent aux substances figurant sur la liste des substances toxiques de l’annexe 1 de la Loi. En vertu de la LCPE, le critère permettant d’ajouter une substance à l’annexe 1 est que cette substance a ou pourrait avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l’environnement ou sa diversité biologique, met ou pourrait mettre en danger l’environnement essentiel pour la vie ou constitue ou pourrait constituer un danger au Canada pour la vie ou la santé humaine.
Certains règlements de la LCPE fixent les limites de rejet ou d’émissions de substances. D’autres règlements, comme ceux qui concernent l’immersion en mer et l’importation et l’exportation de déchets dangereux, précisent les exigences relatives à l’obtention d’un permis autorisant l’activité.
La Loi autorise également le ministre à mettre sur pied un vaste éventail d’outils non réglementaires pour gérer les risques environnementaux et sanitaires, notamment des codes de pratiques, des lignes directrices et des exigences, afin d’élaborer des plans de prévention de la pollution et des plans d’urgence environnementale. De manière semblable, le régime d’application de la LCPE permet l’utilisation de divers instruments pour promouvoir la conformité, l’application de la Loi et de ses règlements. Le ministre est également chargé de maintenir une base de données publique en ligne sur les activités entreprises en vertu de la LCPE et de préparer un rapport annuel sur l’administration de la Loi à l’intention du Parlement.
Loi sur les espèces en péril (2002) (LEP) (ECCC, Parcs Canada, Pêches et Océans Canada)
La LEP, entrée en vigueur en 2002, joue un rôle important pour la conservation de la biodiversité au Canada. Conçue pour être appliquée de manière complémentaire aux lois provinciales et territoriales sur les espèces en péril, la Loi vise à prévenir la disparition des espèces sauvages du pays ou de la planète, à prévoir le rétablissement des espèces qui sont disparues du pays, en voie de disparition ou menacées en raison de l’activité humaine ainsi qu’à gérer les espèces préoccupantes afin d’éviter qu’elles ne deviennent en voie de disparition ou menacées. Elle prévoit diverses mesures afin de protéger les espèces inscrites sur la liste des espèces en péril, ainsi que leur résidence et leur habitat essentiel.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique est le principal responsable de l’administration de la Loi, tâche dont il s’acquitte en collaboration avec le ministre des Pêches et des Océans. Il a également des responsabilités en matière de mise en oeuvre pour l’Agence Parcs Canada (APC) en vertu de la LEP. Important propriétaire foncier, Parcs Canada joue un rôle prépondérant, en vertu de la LEP, en ce qui a trait à la protection des espèces inscrites sur la liste des espèces en péril présentes dans les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation et les lieux historiques nationaux ainsi que dans les autres aires patrimoniales protégées dont l’organisme est responsable.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique fait des recommandations au gouverneur en conseil sur l’inscription d’une espèce à l’annexe 1 de la Loi, en fonction d’une évaluation menée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, un comité indépendant à vocation scientifique. Il est également responsable de la mise en oeuvre des programmes de rétablissement et des plans d’action pour les espèces inscrites pour lesquelles il agit à titre d’autorité compétente, et de l’application des interdictions, décrets et permis. Ces espèces incluent :
- Les espèces en péril dans les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux ou d’autres aires patrimoniales protégées;
- Tous les oiseaux migrateurs;
- Toutes les autres espèces en péril sur les terres fédérales, autres que les espèces aquatiques, qui sont sous la responsabilité du ministre des Pêches et des Océans.
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique dirige également la négociation d’ententes administratives avec les autorités provinciales et territoriales et est responsable du rapport annuel sur l’administration de la Loi présenté au Parlement.
Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre (2018) (LTPCGES) (ECCC, Finances Canada)
La Loi établit le cadre juridique pour le système fédéral de tarification du carbone, le « filet de sécurité ». Cette loi vise à mettre en oeuvre des mécanismes de tarification rigoureux conçus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en créant des mesures d’incitation au changement de comportement. Elle établit le cadre juridique d’un système fédéral de tarification du carbone qui s’applique uniquement dans les provinces ou territoires qui ne disposent pas d’un mécanisme de tarification suffisamment rigoureux. Le régime de tarification du carbone créé par la Loi comprend deux volets complémentaires :
- Une redevance sur les combustibles fossiles qui est généralement versée par les producteurs ou les distributeurs de combustibles (partie 1 de la Loi, qui relève du ministre des Finances);
- Un système de tarification fondé sur le rendement pour les installations industrielles tributaires des échanges commerciaux (partie 2 de la loi, qui relève du ministre de l’Environnement et du Changement climatique).
Ce système de tarification fondé sur le rendement est un complément de la redevance sur les combustibles. Les combustibles utilisés dans les installations visées par le système de tarification fondée sur le rendement en vertu de la partie 2 ne sont pas assujettis à la redevance en vertu de la partie 1. La tarification s’applique plutôt à une partie des émissions des installations visées qui dépasse une limite d’émissions établie.
L’application de la partie 1 et de la partie 2 de la Loi est déclenchée par l’ajout à l’annexe 1 du nom des provinces et des territoires qui ne disposent pas d’un système de tarification répondant à la norme fédérale de manière suffisante ou lorsqu’ils demandent son application dans leur juridiction. Le revenus découlant directement de la Loi sont retournés à la province ou au territoire d’origine.
En plus des lois prédominantes détaillées ci-dessus, il existe un certain nombre de lois supplémentaires relatives au mandat d’ECCC et pour lesquelles le ministre d’ECCC a une responsabilité secondaire..
Dispositions sur la prévention de la pollution de la Loi sur les pêches (1985) (ECCC, Pêches et Océans Canada)
La Loi sur les pêches est administrée majoritairement par le ministre des Pêches et des Océans. En vertu d’un décret, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a été désigné responsable de l’administration et de l’application des dispositions de la Loi qui portent sur la prévention de la pollution, sauf celles portant sur l’aquaculture, la lutte antiparasitaire et les espèces aquatiques envahissantes. Les dispositions qui portent sur la prévention de la pollution interdisent le rejet de substances nocives dans les eaux où vivent des poissons sauf si un règlement pris par le gouverneur en conseil le permet. Des règlements de ce genre sont actuellement en vigueur, y compris des règlements sur les effluents des mines de métaux et de diamants, des systèmes d’assainissement des eaux usées et des usines de pâtes et papiers.
En 2012, la Loi a été modifiée pour permettre au ministre d’adopter des règlements autorisant les rejets sous certaines conditions, soit lorsque les rejets sont jugés à faible risque et déjà bien contrôlés par des instruments fédéraux ou provinciaux. À ce jour, un règlement ministériel a été adopté pour établir les conditions des activités de recherche dans la région des lacs expérimentaux, dans le Nord de l’Ontario.
La mise en oeuvre de ces dispositions et des règlements pris en application de celles-ci constituent des éléments importants des responsabilités globales du ministre en matière de protection de l’environnement.
Homologues des provinces et territoires
Juridiction | CCME | Conservation, biodiversité and faune |
---|---|---|
Colombie-Britannique | Kevin Jardine Sous-ministre de l’Environnement et de la stratégie sur le changement climatique |
Lori Halls Sous-ministre de l’Eau, des terres et de la gestion des ressources |
Alberta | Kasha Piquette Sous-ministre de l’Environnement et des zones protégées |
Kasha Piquette Sous-ministre de l’Environnement et des zones protégées |
Saskatchewan | Veronica Gelowitz Sous-ministre d’Environnement |
Veronica Gelowitz Sous-ministre de l’Environnement |
Manitoba | Jan Forster Sous-ministre de l’Environnement, du climat et des parcs |
Jan Forster Sous-ministre de l’Environnement, du climat et des parcs |
Elliot Sims Sous-ministre des Ressources naturelles et du développement du Nord |
||
Ontario | Serge Imbrogno Sous-ministre de l’Environnement, de la conservation et des parcs |
Serge Imbrogno Sous-ministre de l’Environnement, de la conservation et des parcs |
Monique Rolf von den Baumen-Clark Sous-ministre des Ressources naturelles, de la foresterie et des mines |
||
Québec | Marie-Josée Lizotte Sous-ministre du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. |
À confirmer |
Nouveau-Brunswick | Heidi Liston Sous-ministre de l’Environnement et gouvernements locaux |
Thomas MacFarlane Sous-ministre de l’Énergie et du développement des ressources |
Nouvelle Écosse | Lora MacEachern Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
Lora McEachern Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
Karen Gatien Sous-ministre, Ressources naturelles et énergies renouvelables |
||
Île-du-Prince-Édouard | Brad Colwill Sous-ministre de l’Environnement, eau et changement climatique |
Brad Colwill Sous-ministre de l’Environnement, eau et changement climatique |
Terre-Neuve et Labrador | Valerie Snow Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
Valerie Snow Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
John Cowan Sous-ministre de l’Industrie, de l’énergie et de la technologie |
||
Yukon | Manon Moreau Sous-ministre d’Environnement |
Manon Moreau Sous-ministre de l’Environnement |
Territoires du Nord-Ouest | Erin Kelly Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
Erin Kelly Sous-ministre de l’Environnement et du changement climatique |
Nunavut | Jimmy Noble Jr. Sous-ministre de l’Environnement |
Jimmy Noble Jr. Sous-ministre de l’Environnement |
Contacts pour collaborer avec les organisations autochtones nationales
Organisation | Contact | Titre/Poste/Domaine d’expertise |
---|---|---|
Assemblé des Premières Nations | Tonio Sadik | Directeur principal de l’environnement, des terres et des eaux |
Samantha Lickers | Adjointe exécutive au Chef national | |
Graeme Reed | Analyste principal des politiques | |
Inuit Tapiriit Kanatami | Jenny Tierney | Directrice adjointe de l’avancement des politiques |
James Kuptana | Gestionnaire de l’environnement et de la faune | |
Ralliement national des Métis | Louise Simard | Directrice générale de l’administration |
Erin Myers | Directrice de l’environnement et du changement climatique | |
L’Association des femmes autochtones du Canada | Christian Pascal Boucher | Directeur principal des politiques, ressources humaines et opérations |
Alvin Thompson | Directeur principal de l’environnement | |
Pauktuutit Inuit Women | Tracy O’Hearn | Directrice exécutive |
Rose Mary Cooper | Conseillère politique | |
Congrès des peuples autochtones | Jim Devoe | PDG |
Joshua McNeely | Directeur de l’environnement | |
Les femmes Michif Otipemisiwak | Melanie Omeniho | Présidente |
Lisa Pigeau | Directrice des affaires intergouvernementales | |
Conseil circumpolaire inuit (Canada) | Lisa Smith | Directrice exécutive |
John Crump | Conseiller politique principal |
Principaux rapports et documents de référence
En plus des documents contenus dans ce livre, les liens ci-dessous donnent accès à un certain nombre de documents et de rapports clés supplémentaires liés au mandat, aux priorités et aux opérations d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC).
Lettre de mandat du ministre Guilbeault
La lettre de mandat ministérielle, qui a été publiée le 16 décembre 2021.
Plan de réduction des émissions pour 2030
La réduction des émissions à l’horizon 2030 est la première itération du plan de réduction des émissions, tel que mandaté par la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité. Il décrit l’approche à adopter dans chaque secteur pour que le Canada puisse atteindre son nouvel objectif climatique de réduire les émissions de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 et pour qu’il soit en voie d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Stratégie nationale d’adaptation
En novembre 2022, le Canada a publié sa première stratégie nationale d’adaptation, qui trace la voie vers un Canada résilient au changement climatique, avec des objectifs à moyen et long terme, ainsi que des plans d’action d’adaptation à court terme.
Rapport sur le climat changeant du Canada (Rapport original, 2019) et Rapport sur le climat changeant du Canada à la lumière de la plus récente évaluation scientifique mondiale (2022)
Le rapport 2019 sur l’évolution du climat au Canada documente et explore les changements de température, de précipitations, de neige, de glace, de pergélisol, de disponibilité d’eau douce et de conditions dans les trois océans du Canada. Un supplément au rapport, publié en 2022, offre des perspectives supplémentaires sur les implications des récentes conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Approche pan-Canadienne pour la transformation de la conservation des espèces en péril au Canada
En 2018, le gouvernement fédéral, en collaboration avec les provinces et les territoires, a convenu de la mise en œuvre de l’Approche pancanadienne pour transformer la conservation des espèces en péril au Canada. Cette approche permet de passer d’une démarche de conservation axée sur une seule espèce à une démarche axée sur plusieurs espèces et les écosystèmes.
Stratégie pancanadienne visant l’atteinte de zéro déchet de plastique
La Stratégie pancanadienne visant l’atteinte de zéro déchet plastique a été adoptée par les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux en 2018. Elle expose une vision visant à garder les plastiques dans l’économie et hors de l’environnement grâce à des solutions pour mieux prévenir, réduire, réutiliser et nettoyer les déchets plastiques.
La Stratégie fédérale de développement durable 2022-2026
La Stratégie fédérale de développement durable 2022 à 2026 est la première à être élaborée en vertu de la Loi fédérale sur le développement durable récemment renforcée. Adoptant une approche pangouvernementale, elle rassemble en un seul endroit les objectifs, les cibles, les jalons et les stratégies de mise en œuvre du développement durable de 101 organisations fédérales.
Cadre ministériel des résultats (1er avril 2022) (Intranet)
Le cadre ministériel des résultats décrit les responsabilités essentielles d’ECCC ainsi que les résultats et les indicateurs prévus.
Le plan ministériel décrit les actions stratégiques entreprises par ECCC en ce qui a trait à la croissance propre, au changement climatique, à la prévention de la pollution, à la conservation de la nature et à la prévision météorologique et environnementale.
Rapport sur la Stratégie sur la diversité, l’inclusion et l’équité en matière d’emploi (DIEE) pour 2021-2022 (Intranet)
Le rapport 2021-2022 sur la stratégie de diversité, d’inclusion et d’équité en matière d’emploi d’ECCC, lancée en juin 2021, a pour buts d’accroître la représentation, de favoriser le changement de culture et de rejeter le harcèlement, le racisme et la discrimination à ECCC.
Détails de la page
- Date de modification :