Annexes de l’évaluation préalable finale Approche pour le secteur pétrolier Gazoles [restreints aux industries] Numéros de registre du Chemical Abstracts Service 64741-59-9 64741-82-8 Environnement Canada Santé Canada Juillet 2013

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Annexes

Annexe 6 : Résultats de la modélisation de l'exposition humaine aux gazoles restreints aux industries

Tableau A6.1. Paramètres d'entrée utilisés dans la modélisation SCREEN3
Variables
Type de source
Entrée
Étendue
Aire de captation des émissions[a] 50 m × 10 m (pour les navires)
Taux d'émission 7,4×10-5 g/s·m2 [b]
Hauteur du récepteur[c] 1,74 m
Hauteur de la source d'émissions[a] 3 m
Facteur d'ajustement pour la moyenne de vent la plus élevée pendant 1 heure dans 24 heures[d] 0.4
Tableau A6.1b. Paramètres d'entrée utilisés dans la modélisation SCREEN3
Variables
Option urbaine/rurale
Entrée
Urbain
Météorologie[e] 1 (météorologie complète)
Distance minimale et maximale à utiliser 50 à 3 000 m

[a]   Jugement professionnel

[b] Le taux d'émission (g/s) est disponible au tableau A6.2.

[c] Curry et al., (1993).

[d] USEPA (1992).

[e] Valeur par défaut du modèle SCREEN3 (1996).

Tableau A6.2. Estimations des émissions normales par évaporation dans l'air pendant le transport des gazoles au Canada, 2004–2005

Gazoles restreints aux industries
Estimation des émissions normales par évaporation dans l'air
kg/an kg/jour[a] g/s
1100 3,2 3,7×10-2

[a] La Risk Management Research Institute (2007) a résumé la circulation maritime liée au secteur industriel dans la baie Placentia, Terre-Neuve-et-Labrador, entre 2004 et 2005, présentant près de 3 900 déplacements par an de navires-citernes, de vraquiers, de remorqueurs et d'autres vaisseaux. Pour la raffinerie Come By Chance seulement, plus de 230 déplacements environ de citernes par an sont liés à l'expédition de substances pétrolières. Par conséquent, il est raisonnable de supposer une période de transport moyenne de 350 jours par an pour le transport maritime.

Tableau A6.3. Résultats de la modélisation du profil de dispersion des gazoles restreints aux industries dans l'air ambiant sur 24 heures selon la direction moyenne du vent au Canada obtenus à l'aide du modèle SCREEN3

Gazoles restreints aux industries
Concentration maximale sur 24 h selon la moyenne du vent (µg/m3)[a]
50 m 1 000 m 2 000 m 3 000 m
150 1,0 0,36 0,21

[a] Ces estimations sont prudentes, car elles sont fondées sur les rejets provenant d'une source fixe. Les concentrations réelles dans l'air ambiant à proximité de la source d'émissions mobile, pour un endroit donné, seront beaucoup plus faibles que ce qui est représenté par les résultats de la modélisation reposant sur une source fixe.

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Annexe 7 : Sommaires des données relatives aux effets sur la santé pour les gazoles restreints aux industries

Tableau A7.1. Renseignements sur les effets critiques des gazoles sur la santé
Critères d'effet Nos CAS[a] Doses ou concentrations avec effet[b]/Résultats
Effets aigus sur la santé 64741-59-9 DL50 la plus faible par voie orale (rate) = 3 200 mg/kg pour les échantillons API 83-07 (API, 1982, 1985a)
Plus faible CL50 par inhalation (rat mâle) = 3 350 mg/m3 pour l'échantillon API 83-07 (mâles) (API, 1986a).
DL50 la plus faible par voie orale (lapin) = supérieur(e) à 2 000 mg/kg p.c. pour les échantillons API 83-07 et API 83-08 (API, 1982, 1985a, b).
Effets aigus sur la santé 64741-82-8 Aucune étude recensée.
Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64741-59-9

DMENO la plus faible par voie cutanée : 50 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après la diminution du gain de poids corporel maternel et du gain de poids (probablement en raison d'une baisse de la consommation d'aliments), ainsi qu'une irritation de la peau. Des rates Sprague-Dawley enceintes ont été exposées à des doses de 0, 25, 50, 125, 250 et 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil pendant les jours 10 à 19 de la gestation, et à 1 000 mg/kg p.c. par jour pendant les jours 6 à 15 de la gestation. Le taux de cholestérol et des triglycérides a augmenté aux doses supérieures ou égales à 250 mg/kg p.c. par jour, et on a noté une grave irritation sensorielle aux doses supérieures ou égales à 500 mg/kg p.c. par jour (Mobil, 1988a).

Autres études par voie cutanée :
Le gazole API 83-07 (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg p.c. par jour) et le gazole API 83-08 (0, 200, 1 000 et 2 000 mg/kg p.c. par jour) ont été appliqués sur la peau rasée du dos de lapins néo-zélandais blancs (cinq de chaque sexe par groupe) à raison de 3 fois par semaine pendant 4 semaines. Une irritation cutanée liée à la dose a été observée. Aucune irritation n'a été observée chez les groupes témoins et une irritation modérée à grave chez les groupes d'essai. Un examen histologique a révélé une inflammation et une prolifération modérées à graves chez les groupes ayant reçu une dose élevée. D'autres résultats n'ont pas été considérés comme étant liés au traitement et comprenaient une diminution du gain de poids corporel et du poids corporel, une réduction du poids des ovaires, l'hypoplasie des tubules séminifères et la mortalité (API, 1985c, d).

Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64741-82-8 Étude par voie cutanée : Une dose de 15, 60, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour a été appliquée sur la peau rasée du dos de rats femelles Sprague-Dawley enceintes (10 animaux par dose) au cours des 19 premiers jours de gestation. Une baisse du poids des femelles et de la consommation de nourriture a été observée aux doses de 250 et 500 mg/kg p.c. par jour. Des effets cutanés modérés à graves (irritation, érythème, desquamation, concrétion et épaississement) ont été observés à une dose non précisée (Mobil, 1988b).
Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64742-80-9 (distillats moyens hydrodésulfurés) CMENO la plus faible par inhalation = 25 mg/m3 a été établie d'après les changements microscopiques observés dans les tissus nasaux, y compris l'inflammation subaiguë de la muqueuse respiratoire des rats. Des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (20 animaux par sexe) ont été exposés aux substances d'essai API 81-09 et API 81-10, à une concentration unique de 25 mg/m3, à raison de 6 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 4 semaines. Une augmentation du nombre de leucocytes d'environ 30 % a également été constatée, mais aucun changement macroscopique n'a été observé à l'autopsie; probablement lié au stress. La substance utilisée pour l'essai a été vaporisée dans une chambre de pulvérisation, puis mélangée à l'air de la pièce pour atteindre les concentrations souhaitées (API, 1986c).
Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 64741-59-9

DSENO par voie cutanée : 25 mg/kg p.c. par jour. Des rats Sprague-Dawley mâles ont été exposés à des doses de 8, 25, 125, 500 ou 1 250 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil, à raison de 5 fois par semaine pendant 13 semaines (la dose la plus élevée a été utilisée pour seulement deux semaines). La substance d'essai a été appliquée non recouverte sur la peau rasée du dos de 10 animaux de chaque sexe par groupe. En fonction de la dose, une légère réduction du poids du thymus (probablement en raison de l'épuisement des lymphocytes) a été observée à une dose de 125 mg/kg p.c. par jour. Un érythème et un œdème graves avec une peau visiblement épaisse et raidie ont été observés chez le groupe ayant reçu une dose de 500 mg/kg p.c. par jour. Un examen histologique a confirmé les changements inflammatoires chroniques modérés de la peau et des follicules pileux. La toxicité systémique a été constatée aux doses de 500 et 1 250 mg/kg p.c. par jour (Mobil, 1985).

Autre étude cutanée : Au cours d'une étude similaire, on a noté une augmentation statistiquement significative du poids relatif du foie chez des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (TAC:N(SD)fBR MPF) exposés au gazole par voie cutanée à une dose de 500 mg/kg p.c. par jour pendant 13 semaines (Feuston et al., 1994). Le poids du foie des animaux exposés à 1 250 mg/kg p.c. par jour n'a pas été déclaré.

Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 64741-82-8

Plus faible DMENO par voie cutanée = 30 mg/kg p.c. par jour, d'après l'augmentation du nombre de lymphocytes chez les rats femelles et une diminution de 10 % du poids du thymus chez les rats mâles. La substance à l’étude a été appliquée sur la peau rasée de rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose) à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c., à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Des changements relatifs aux mégacaryocytes, une augmentation du nombre de lymphocytes et une baisse du poids corporel chez les rats mâles ont été observés à des doses supérieur(e) ou égal(e) à 125 mg/kg p.c. D’autres effets ont été observés à des doses supérieur(e) ou égal(e) à 500 mg/kg p.c., y compris une irritation grave de la peau et une perte de poids chez les femelles. L’exposition quotidienne à la dose la plus élevée, soit 2 000 mg/kg p.c., a entraîné l’augmentation du nombre de leucocytes et de neutrophiles segmentés ainsi que la baisse du nombre de cellules érythropoiétiques et de mégacaryocytes. Une basophilie dans le cortex des tubules rénaux a aussi été observée chez les rats mâles (Mobil, 1991).

Autre étude cutanée : Des rats Sprague-Dawley ont été exposés à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai, à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Une augmentation du poids relatif du foie des rats mâles et femelles a été observée à la dose de 125 mg/kg p.c. par jour. D'autres effets possibles, observés à des doses non précisées, comprennent une diminution du poids corporel et du poids du thymus, une irritation de la peau ainsi qu’une modification de la composition chimique du sérum et de l'hématologie. Toutefois, l'étude portait sur plusieurs substances différentes et les auteurs n'ont pas indiqué expressément si certains ou tous les effets susmentionnés étaient dus à la substance portant le no CAS 64741-82-8 (Feuston et al., 1994).

Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 68334-30-5 (carburant diesel) CMENO la plus faible par inhalation = 250mg/m3 a été établie d'après une diminution du poids corporel et une augmentation du temps de réaction suite à un essai d’inhibition du réflexe de sursaut (toutefois, aucun changement histologique n'a été observé dans le système nerveux) chez les rats. Des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (24 animaux par sexe par concentration) ont été exposés à du carburant diesel à une dose de 250, 750 ou 1 500 mg/m3, à raison de 4 heures par jour, 2 jours par semaine pendant 13 semaines. Les effets observés à une dose de 250 mg/m3 ont été observés à des concentrations plus élevées. De plus, on a noté une augmentation du poids relatif du lobe pulmonaire droit après une exposition à une dose de 1 500 mg/m3. Par ailleurs, on n’a toutefois observé aucun changement histopathologique ni effet sur la fonction pulmonaire On a également noté une baisse du taux de cholestérol dans le sang chez les femelles à cette concentration, mais elle n'a pas été considérée comme étant liée au traitement. La substance à l’étude a été vaporisée instantanément à l'aide d'un appareil de chauffage Vycor relié à une extrémité d'un tube en acier inoxydable. Ensuite, l'aérosol a été vaporisé dans la chambre d'exposition et mélangé à l'air de la pièce pour obtenir les concentrations souhaitées (Lock et al., 1984).
Cancérogénicité 64741-59-9

Études sur la toxicité chronique par voie cutanée
Dose minimale avec effet observé après exposition cutanée : 343 mg/kg p.c. par jour. Une augmentation statistiquement significative (p inférieur(e) à 0,05) du nombre de souris ayant carcinomes squameux ou des papillomes a été observée après une exposition à long terme par voie cutanée à 343 mg/kg p.c. par jour de gazole MD-7. Des groupes de souris mâles (des papillomes ; 50 par groupe) ont été exposés pendant 104 semaines à 35 µL d'huile minérale très raffinée (groupe témoin négatif), 50 µL d'huile clarifiée lourde à 5 % (groupe témoin positif), à 28,5 % de gazole léger MD-7 (7 fois par semaine = 343 mg/kg p.c. par jour[c] [d] [e] [f]), à 50 % de gazole léger MD-7 (4 fois par semaine = 601 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e] [f]) ou à 100 % de gazole léger MD-7 (2 fois par semaine = 1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e][f]). Des souris exposées à une concentration de 28,5 % (343 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7, 7 sur 50 présentaient des tumeurs de la peau (par rapport à 0 sur 50 dans le groupe témoin négatif et 47 sur 50 dans le groupe témoin positif), la première tumeur étant visible au 301e jour. Les souris exposées à une concentration de 50 % (601 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7 présentaient également des tumeurs de la peau (17 sur 50, p inférieur(e) à 0,01), et ces résultats ont été confirmés par examen histologique (la première tumeur était visible au 266e jour). En plus des 17 souris ayant développé des tumeurs dans ce groupe, d'autres souris ont développé des tumeurs non confirmées (1 sur 50) ou seulement des fibrosarcomes (4 sur 50) ou des mélanomes (1 sur 50). Une augmentation négligeable du nombre de tumeurs cutanées a été observée dans le groupe exposé à 100 % (1 203 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7 (1 sur 50, tumeur visible au 651e jour). On croit que l'absence de tumeurs dans ce groupe est due à une nécrose cellulaire importante des cellules de la peau en raison de la forte concentration de la substance (Nessel et al., 1998).

Autres études sur la toxicité chronique par voie cutanée :
L'application deux fois par semaine de 50 µL (1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique sur la peau rasée de la région interscapulaire du dos de 50 souris mâles C3H/HeJ pendant 104 semaines a donné lieu à une augmentation statistiquement significative (p inférieur(e) à 0.05) de l'augmentation de l'incidence des tumeurs cutanées, où 63 % des souris ont développé au moins une tumeur de la peau (latence moyenne d'apparition = 79 semaines). Surtout des carcinomes squameux (13 sur 50) et des fibrosarcomes (12 sur 50) se formaient (comparativement à aucune tumeur chez les témoins). Une diminution du taux de survie d'environ 50 % (par rapport au groupe témoin) à 78 semaines a été observé chez les souris exposées à des distillats légers à craquage catalytique, et 6 % seulement ont survécu jusqu'à 104 semaines (comparativement à 52 % des souris du groupe témoin) (Broddle et al., 1996).

L'application deux fois par semaine de 50 µL (1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique sur la peau rasée de la région intrascapulaire de distillats légers à craquage catalytique au dos de 50 souris mâles C3H/HeJ pendant 104 semaines a donné lieu à la formation de carcinomes squameux (54 % des souris de l'essai), de papillomes (14 % des souris de l'essai), ainsi que de fibrosarcomes (24 % des souris de l'essai) (39 souris sur 50 ont développé des tumeurs de la peau, avec une latence moyenne d'apparition de 40 semaines) (Skisak et al., 1994).

Études par voie cutanée d’initiation et de promotion
Initiation : 30 souris mâles CD-1 ont reçu pendant cinq jours consécutifs une application de 50 µL (1 203 mg/kg p.c.[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique, puis 50 µL du promoteur de tumeurs (phorbol-12-myristate-13-acétate) deux fois par semaine pendant 25 semaines. Des papillomes squameux et des kératoacanthomes se sont développés sur 9 souris sur 30, mais cela n'a pas été jugé statistiquement significatif (3 tumeurs sur 30 dans le groupe témoin négatif par rapport à 30 tumeurs sur 30 dans le groupe témoin positif).
Promotion: 30 souris ont reçu 50 µL de 7,12-diméthylbenzo[a]anthracène, puis ont reçu 50 µL (1 203 mg/kg p.c.[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique deux fois par semaine pendant 25 semaines. Les souris traitées avec des distillats légers à craquage catalytique ont montré une augmentation statistiquement significative de l'incidence de tumeurs cutanées (28 sur 30 par rapport à aucune incidence dans le groupe témoin négatif), avec une incidence de 90 % de papillomes squameux et de 33 % de l'incidence de kératoacanthomes. Deux tumeurs malignes ont été observées chez le groupe exposé aux distillats légers à craquage catalytique (Skisak et al., 1994).

Autres études sur l'exposition cutanée ayant des résultats similaires ont été décrites dans API (1989b).

Aucune étude d'exposition par voie orale ou par inhalation n'a été recensée.

Cancérogénicité 64741-82-8
(64741-54-4,
64741-83-9 et
64741-81-7 faisaient aussi partie de la substance d'essai)

La substance à l'essai était un mélange de plusieurs nos CAS. Deux formulations différentes ont été testées : ARCO Base LB-7979 et Provalent 4A.

Études sur la toxicité chronique par voie cutanée
Des souris C3H/HeJ (50 animaux par groupe) ont été exposées à 50 mg (1 389 mg/kg p.c.[c] [g]) de la substance ARCO LB-7979 deux fois par semaine pendant 80 semaines. La substance a été appliquée sur la peau rasée de la région interscapulaire. Des tumeurs cutanées bénignes ont été observées, après 17 semaines, chez 2 des 50 souris exposées, avec une période de latence moyenne de 14 semaines (des tumeurs sont apparues après 10 semaines chez 3 souris sur 50 du groupe témoin positif exposé à du benzo[a]pyrène). Après 37 semaines d'observation du groupe test, 47 souris sur 50 présentaient des tumeurs de la peau (de ces souris, 29 étaient moribondes), avec une période de latence moyenne de 24,5 semaines (dans le groupe témoin positif, 28 souris sur 50 avaient des tumeurs, et 9 de ces souris étaient moribondes après 27,8 semaines). Après 80 semaines d'observation, 46 des 47 souris du groupe test présentaient des tumeurs de la peau (malignes pour 39 souris, bénignes pour 7 souris) (dans le groupe témoin positif, 47 des 49 souris avaient des tumeurs, dont 32 étaient malignes) [ARCO, 1980a, b, 1981].

La substance Provalent 4A a été testée comme ci-dessus. Après 17 semaines d'observation, 16 des 50 souris exposées à cette substance présentaient des tumeurs bénignes de la peau, avec une période de latence moyenne de 15,8 semaines (3 des 50 souris du groupe témoin positif présentaient des tumeurs après 10 semaines). Après 37 semaines d'observation, 47 souris sur 50 du groupe test présentaient des tumeurs (de ces souris, 41 étaient moribondes), avec une période de latence moyenne de 20,7 semaines (dans le groupe témoin positif, 27 souris sur 50 avaient des tumeurs après 27,8 semaines, et 9 de ces souris étaient moribondes). Après 80 semaines d'observation, 46 des 47 souris exposées présentaient des tumeurs de la peau (malignes pour 42 souris, bénignes pour 4 souris) (dans le groupe témoin positif, 47 des 49 souris avaient des tumeurs, dont 32 étaient malignes) [ARCO, 1980a, b, 1981].

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 64741-59-9

DMENO pour la reproduction par voie cutanée : une dose de 1 000 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après une augmentation statistiquement significative de l'incidence des résorptions après l'application cutanée de 0, 25, 50, 125, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil à des rates CD enceintes de 11 semaines (VAF/Plus Crl:CD(SD)BR) on pendant les 19 premiers jours de la gestation, puis une application cutanée de 1 000 mg/kg p.c. par jour pendant les jours 6 à 15 de la gestation (Feuston et al., 1994).

DMENO pour le développement par voie cutanée = une dose de 1 000 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après la diminution statistiquement significative du poids des fœtus à la suite de l'application cutanée d'une dose de 0, 25, 50, 125, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil sur la peau rasée du dos de rates Sprague-Dawley enceintes durant les 19 premiers jours de gestation, et de 1 000 mg/kg p.c. par jour les six premiers jours de gestation et du 6e au 15e jour de gestation. Le poids des fœtus a diminué à la dose 500 mg/kg p.c. par jour, mais cette diminution n'était pas statistiquement significative. Aucune malformation congénitale ni d'effets sur la reproduction n'ont été observés (Mobil, 1988a).

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 64741-82-8

Étude sur l'exposition par voie cutanée :
Une dose de 15, 60, 250 ou 500 mg/kg p.c. a été appliquée sur la peau rasée du dos de rats femelles Sprague-Dawley enceintes (10 animaux par groupe) au cours des 19 premiers jours de gestation. Aucune différence n'a été observée quant au nombre de femelles avec des fœtus avortés, des fœtus viables ou des résorptions fœtales; au nombre de corps jaunes ou de sites d'implantation; au pourcentage de pertes préimplantatoires; aux fœtus viables ou aux résorptions fœtales. Aucune différence n'a été notée quant à la taille des portées, aux fœtus mâles et femelles, aux fœtus morts et au poids ou à la longueur vertex-coccyx (Mobil, 1988b).

Des rats femelles Sprague-Dawley enceintes ont été exposées à une dose de 15 ou 60 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai pendant les 19 premiers jours de gestation ou à une dose de 250 mg/kg p.c. par jour pendant les 15 premiers jours de gestation. Aucune augmentation des résorptions n'a été observée (Feuston et al., 1994).

Des rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose) ont été exposés à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai, à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Aucun effet n'a été observé sur le nombre de spermatides ou de spermatozoïdes, ainsi que sur la morphologie des testicules et des épididymes. Aucun effet sur les femelles n'a été rapporté (Mobil, 1991).

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 68334-30-5 CSENO par inhalation : 3 777 mg/m3 en ce qui a trait à la toxicité pour le développement. Des rates enceintes ont reçu une dose de 3 777 mg/m3 (401,5 ppm)[h] [i] de carburant diesel du 6e au 15e jour de gestation. Aucun effet sur le développement n'a été observé (Beliles et Mecler, 1983).
Effets sur la santé de la reproduction et du développement 68476-34-6 DSENO par voie cutanée : 4 050 mg/kg p.c. par jour en ce qui a trait à la toxicité pour la reproduction. Une dose de 405, 1 620 ou 4 050 mg/kg p.c. par jour (0,5; 2 ou 5 mL/kg par jour)[j] [k] de carburant diesel no 2a été appliquée à des rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose), à raison de 5 jours par semaine pendant 4 semaines. Aucun effet n’a été observé sur les testicules ou les ovaires (UBTL, 1986).
Génotoxicité :
in vivo
64741-59-9

Essai cytogénétique
Résultats négatifs : La substance API 83-07 a été administrée par injection intrapéritonéale à des rats Sprague-Dawley (15 animaux de chaque sexe par groupe) à des doses de 0, 0,2, 0,67 et 2 g/kg p.c. De la moelle osseuse a été prélevée 6, 24 et 48 heures après l'exposition à la substance d'essai. Une léthargie et une mortalité ont été observées pour certains des rats ayant reçu la dose la plus élevée. Il a été prouvé que la substance API 83-07 ne nuit pas à l'index mitotique de cellules de la moelle osseuse. L'essai avec la substance API 83-08, selon le même protocole, s'est également avéré négatif (API, 1985e, 1986d).

Essai d’échange de chromatides sœurs
Résultats positifs : La substance API 83-07 s'est avérée positive pour l'échange de chromatides sœurs lorsqu'elle a été administrée à des souris par injection intrapéritonéale, à des doses de 340, 1 700 et 3 400 mg/kg p.c. (API, 1989a).

Génotoxicité :
in vivo
64741-82-8 Aucune étude recensée.
Génotoxicité :
in vivo
68476-34-6 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats mâles (5 animaux par dose) ont reçu une injection intrapéritonéale de 486, 1 620 ou 4 860 mg/kg p.c. (0,6, 2,0 ou 6,0 ml/kg p.c.[j] [k]) de DA no 2 pendant une durée pouvant aller jusqu’à 48 heures ou pendant 5 jours. Un pourcentage accru d’aberrations a été observé dans la moelle osseuse des rats ayant reçu des injections de 2,0 et 6,0 mL/kg p.c. (API, 1978).
Génotoxicité :
in vivo
68476-30-2 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats Sprague-Dawley ont reçu par voie orale une dose de 125, 417 ou 1 250 mg/kg p.c. par jour pendant 5 jours. Une augmentation du nombre de cellules présentant des cassures de chromatides et de cellules aberrantes dans la moelle osseuse a été relevée (Conaway et al., 1984).
Génotoxicité :
in vivo
68334-30-5 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats Sprague-Dawley ont reçu, par injection intrapéritonéale, une dose de carburant dieselà des concentrations de 493, 1 644 et 4 933 mg/kg p.c. (0,6; 2,0 et 6,0 mL/kg)[j] [l] pendant 1 ou 5 jours. Un pourcentage accru de cellules aberrantes a été observé dans la moelle osseuse pour la dose la plus élevée (Conaway et al., 1984).
Génotoxicité :
in vivo
68476-30-2
64742-46-7
64742-30-9
Induction de micronoyaux
Résultats négatifs : Des groupes de souris CD-1 (15 souris par sexe par dose) ont été exposés par gavage à une dose de 0, 1 000, 2 500 ou 5 000 mg/kg p.c. Aucune augmentation du nombre de micronoyaux ou de la fréquence de leur induction dans les cellules de moelle osseuse n'a été observée (McKee et al., 1994).
Génotoxicité in vitro 64741-59-9

Mutagénicité
Résultats positifs : Sur 10 distillats du pétrole moyens, le gazole léger MD-7 a affiché l'index de mutagénicité le plus élevé (14) dans un test d’Ames modifié. La mutagénicité des 10 distillats a été positivement associée au pourcentage des hydrocarbures comportant de 3 à 7 cycles (HAP) que l'on trouve dans chaque distillat, et le gazole léger MD-7 contenait 8,7 % des HAP (Nessel et al., 1998).

Essai sur des lymphomes de souris
Résultats positifs : La substance API 83-07 a été évaluée à des concentrations allant de 5 à 80 nL/mL (sans activation) et de 2,5 à 30 nL/mL (avec activation) dans un essai de mutation directe à l'aide de la lignée cellulaire L5178Y TK +/−. Les cellules ont été exposées pendant 4 heures, suivie d'une période de rétablissement de 2 jours. La substance API 83-07 était négative pour la mutagénicité sans activation, mais positive pour la mutagénicité avec activation. Lors d'essais avec activation, la substance API 83-07 a montré une réponse positive pour la fréquence de mutation (API, 1985f). Dans une autre étude, la substance API 83-08 était positive avec et sans activation (API, 1985g).

Essai d’échange de chromatides sœurs
Résultats équivoques : La substance API 83-07 a été évaluée à des concentrations allant de 5 à 80 nL/mL sur des cellules ovariennes de hamster chinois, avec et sans activation. En l'absence d'activation, la substance API 83-07 a produit une augmentation statistiquement significative des échanges de chromatides sœurs par cellule à des concentrations allant de 10 à 20 µg/mL (les concentrations les plus élevées pour lesquelles des données étaient disponibles), mais aucune réponse liée à la concentration n'a été observée. Dans une étude à doses répétées, une augmentation statistiquement significative a été observée à 30 µg/mL seulement. Avec activation, la substance API 83-07 a montré des augmentations statistiquement significatives de la fréquence des échanges de chromatides sœurs à des doses de 10, 40 et 80 µg/mL, mais une réponse claire liée à la concentration n'a pas été observée (API, 1988).

Génotoxicité in vitro 64741-82-8

Mutagénicité
Résultats positifs : La substance DGMK no 8 a été testée avec activation métabolique S9 chez la Salmonella typhimurium TA98 lors d'un test d'Ames modifié. Un indice de mutagénicité de 2,1 a été observé et la substance d'essai contenait 8 % de la teneur en HAP (Blackburn et al., 1984, 1986; DGMK, 1991).

Résultats positifs : La substance d'essai était positive à des concentrations de 0,26 à 42 mg/plaque, avec ou sans activation métabolique (S9) chez la S. typhimurium TA98 et TA100 (Conaway et al., 1984).

Études sur les humains Rapport de cas :
Carburant diesel
Du carburant diesel utilisé pendant plusieurs semaines comme détergent pour les mains et les bras a causé des douleurs épigastriques et aux reins, ainsi que des nausées, de l'anorexie, une dégénérescence de l'épithélium tubulaire rénal et une insuffisance rénale. Le patient s'est bien rétabli. Il n'y a aucun historique d'exposition à tout autre néphrotoxine (Crisp et al., 1979).
Génotoxicité in vitro Étude de cas-témoins : Carburant diesel Une étude de cas-témoins de différents cancers a révélé un rapport de cotes corrigé à 1,9 (intervalle de confiance de 90 % de 1,2 à 3,0) pour le cancer de la prostate chez les hommes exposés à du carburant diesel. Il n'y avait pas de preuve d'une relation dose-réponse positive (Siemiatycki et al., 1987).

Abréviations : CLGO, gazole léger de cokéfaction;, G.D., jour de gestation; LCCD, distillat léger à craquage catalytique; LCO, gazole léger; HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques.

[a] Différents échantillons de la substance portant le no CAS 64741-59-9 sont désignés sous le nom de API 83-07, API 83-08, distillat léger à craquage catalytique, et gazoles légers Mobil et MD-7. La substance portant le no CAS 64741-82-8 est appelée gazole léger Mobil, DGMK no 8 et distillat léger à craquage thermique.

[b] CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; CMENO, concentration minimale avec effet nocif observé; DMENO, dose minimale avec effet nocif observé; CSENO, concentration sans effet nocif observé; DSENO, dose sans effet nocif observé.

[c] Comme le poids corporel (p.c.) n'était pas indiqué, les normes de laboratoire de Salem et Katz (2006) ont été utilisées.

[d] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : (% de dilution × x ml × ρ)/kg p.c.

[e] Comme la densité (p) n'était pas indiquée, la densité de ECB (2000) a été utilisée.

[f] Dilution volume/volume présumée.

[g] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : x mg/kg p.c.

[h] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/m3: [x en parties par million (ppm) × masse moléculaire (MM)]/24.45.

[i] La masse moléculaire du carburant diesel a été estimée à 230 g/mol (www.epa.gov/athens/learn2model/part-two/onsite/es.html).

[j] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : x ml/kg p.c. × ρ.

[k] Comme la densité (ρ) n'était pas indiquée, la densité de Khan et al., (2001) a été utilisée.

[l] Comme la densité (p) n'était pas indiquée, la densité de API (2003b) a été utilisée.


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Annexes

Annexe 6 : Résultats de la modélisation de l'exposition humaine aux gazoles restreints aux industries

Tableau A6.1. Paramètres d'entrée utilisés dans la modélisation SCREEN3
Variables
Type de source
Entrée
Étendue
Aire de captation des émissions[a] 50 m × 10 m (pour les navires)
Taux d'émission 7,4×10-5 g/s·m2 [b]
Hauteur du récepteur[c] 1,74 m
Hauteur de la source d'émissions[a] 3 m
Facteur d'ajustement pour la moyenne de vent la plus élevée pendant 1 heure dans 24 heures[d] 0.4
Tableau A6.1b. Paramètres d'entrée utilisés dans la modélisation SCREEN3
Variables
Option urbaine/rurale
Entrée
Urbain
Météorologie[e] 1 (météorologie complète)
Distance minimale et maximale à utiliser 50 à 3 000 m

[a]   Jugement professionnel

[b] Le taux d'émission (g/s) est disponible au tableau A6.2.

[c] Curry et al., (1993).

[d] USEPA (1992).

[e] Valeur par défaut du modèle SCREEN3 (1996).

Tableau A6.2. Estimations des émissions normales par évaporation dans l'air pendant le transport des gazoles au Canada, 2004–2005

Gazoles restreints aux industries
Estimation des émissions normales par évaporation dans l'air
kg/an kg/jour[a] g/s
1100 3,2 3,7×10-2

[a] La Risk Management Research Institute (2007) a résumé la circulation maritime liée au secteur industriel dans la baie Placentia, Terre-Neuve-et-Labrador, entre 2004 et 2005, présentant près de 3 900 déplacements par an de navires-citernes, de vraquiers, de remorqueurs et d'autres vaisseaux. Pour la raffinerie Come By Chance seulement, plus de 230 déplacements environ de citernes par an sont liés à l'expédition de substances pétrolières. Par conséquent, il est raisonnable de supposer une période de transport moyenne de 350 jours par an pour le transport maritime.

Tableau A6.3. Résultats de la modélisation du profil de dispersion des gazoles restreints aux industries dans l'air ambiant sur 24 heures selon la direction moyenne du vent au Canada obtenus à l'aide du modèle SCREEN3

Gazoles restreints aux industries
Concentration maximale sur 24 h selon la moyenne du vent (µg/m3)[a]
50 m 1 000 m 2 000 m 3 000 m
150 1,0 0,36 0,21

[a] Ces estimations sont prudentes, car elles sont fondées sur les rejets provenant d'une source fixe. Les concentrations réelles dans l'air ambiant à proximité de la source d'émissions mobile, pour un endroit donné, seront beaucoup plus faibles que ce qui est représenté par les résultats de la modélisation reposant sur une source fixe.

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Annexe 7 : Sommaires des données relatives aux effets sur la santé pour les gazoles restreints aux industries

Tableau A7.1. Renseignements sur les effets critiques des gazoles sur la santé
Critères d'effet Nos CAS[a] Doses ou concentrations avec effet[b]/Résultats
Effets aigus sur la santé 64741-59-9 DL50 la plus faible par voie orale (rate) = 3 200 mg/kg pour les échantillons API 83-07 (API, 1982, 1985a)
Plus faible CL50 par inhalation (rat mâle) = 3 350 mg/m3 pour l'échantillon API 83-07 (mâles) (API, 1986a).
DL50 la plus faible par voie orale (lapin) = supérieur(e) à 2 000 mg/kg p.c. pour les échantillons API 83-07 et API 83-08 (API, 1982, 1985a, b).
Effets aigus sur la santé 64741-82-8 Aucune étude recensée.
Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64741-59-9

DMENO la plus faible par voie cutanée : 50 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après la diminution du gain de poids corporel maternel et du gain de poids (probablement en raison d'une baisse de la consommation d'aliments), ainsi qu'une irritation de la peau. Des rates Sprague-Dawley enceintes ont été exposées à des doses de 0, 25, 50, 125, 250 et 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil pendant les jours 10 à 19 de la gestation, et à 1 000 mg/kg p.c. par jour pendant les jours 6 à 15 de la gestation. Le taux de cholestérol et des triglycérides a augmenté aux doses supérieures ou égales à 250 mg/kg p.c. par jour, et on a noté une grave irritation sensorielle aux doses supérieures ou égales à 500 mg/kg p.c. par jour (Mobil, 1988a).

Autres études par voie cutanée :
Le gazole API 83-07 (0, 250, 500 et 1 000 mg/kg p.c. par jour) et le gazole API 83-08 (0, 200, 1 000 et 2 000 mg/kg p.c. par jour) ont été appliqués sur la peau rasée du dos de lapins néo-zélandais blancs (cinq de chaque sexe par groupe) à raison de 3 fois par semaine pendant 4 semaines. Une irritation cutanée liée à la dose a été observée. Aucune irritation n'a été observée chez les groupes témoins et une irritation modérée à grave chez les groupes d'essai. Un examen histologique a révélé une inflammation et une prolifération modérées à graves chez les groupes ayant reçu une dose élevée. D'autres résultats n'ont pas été considérés comme étant liés au traitement et comprenaient une diminution du gain de poids corporel et du poids corporel, une réduction du poids des ovaires, l'hypoplasie des tubules séminifères et la mortalité (API, 1985c, d).

Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64741-82-8 Étude par voie cutanée : Une dose de 15, 60, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour a été appliquée sur la peau rasée du dos de rats femelles Sprague-Dawley enceintes (10 animaux par dose) au cours des 19 premiers jours de gestation. Une baisse du poids des femelles et de la consommation de nourriture a été observée aux doses de 250 et 500 mg/kg p.c. par jour. Des effets cutanés modérés à graves (irritation, érythème, desquamation, concrétion et épaississement) ont été observés à une dose non précisée (Mobil, 1988b).
Effets sur la santé à court terme causés par une exposition répétée 64742-80-9 (distillats moyens hydrodésulfurés) CMENO la plus faible par inhalation = 25 mg/m3 a été établie d'après les changements microscopiques observés dans les tissus nasaux, y compris l'inflammation subaiguë de la muqueuse respiratoire des rats. Des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (20 animaux par sexe) ont été exposés aux substances d'essai API 81-09 et API 81-10, à une concentration unique de 25 mg/m3, à raison de 6 heures par jour, 5 jours par semaine pendant 4 semaines. Une augmentation du nombre de leucocytes d'environ 30 % a également été constatée, mais aucun changement macroscopique n'a été observé à l'autopsie; probablement lié au stress. La substance utilisée pour l'essai a été vaporisée dans une chambre de pulvérisation, puis mélangée à l'air de la pièce pour atteindre les concentrations souhaitées (API, 1986c).
Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 64741-59-9

DSENO par voie cutanée : 25 mg/kg p.c. par jour. Des rats Sprague-Dawley mâles ont été exposés à des doses de 8, 25, 125, 500 ou 1 250 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil, à raison de 5 fois par semaine pendant 13 semaines (la dose la plus élevée a été utilisée pour seulement deux semaines). La substance d'essai a été appliquée non recouverte sur la peau rasée du dos de 10 animaux de chaque sexe par groupe. En fonction de la dose, une légère réduction du poids du thymus (probablement en raison de l'épuisement des lymphocytes) a été observée à une dose de 125 mg/kg p.c. par jour. Un érythème et un œdème graves avec une peau visiblement épaisse et raidie ont été observés chez le groupe ayant reçu une dose de 500 mg/kg p.c. par jour. Un examen histologique a confirmé les changements inflammatoires chroniques modérés de la peau et des follicules pileux. La toxicité systémique a été constatée aux doses de 500 et 1 250 mg/kg p.c. par jour (Mobil, 1985).

Autre étude cutanée : Au cours d'une étude similaire, on a noté une augmentation statistiquement significative du poids relatif du foie chez des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (TAC:N(SD)fBR MPF) exposés au gazole par voie cutanée à une dose de 500 mg/kg p.c. par jour pendant 13 semaines (Feuston et al., 1994). Le poids du foie des animaux exposés à 1 250 mg/kg p.c. par jour n'a pas été déclaré.

Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 64741-82-8

Plus faible DMENO par voie cutanée = 30 mg/kg p.c. par jour, d'après l'augmentation du nombre de lymphocytes chez les rats femelles et une diminution de 10 % du poids du thymus chez les rats mâles. La substance à l’étude a été appliquée sur la peau rasée de rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose) à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c., à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Des changements relatifs aux mégacaryocytes, une augmentation du nombre de lymphocytes et une baisse du poids corporel chez les rats mâles ont été observés à des doses supérieur(e) ou égal(e) à 125 mg/kg p.c. D’autres effets ont été observés à des doses supérieur(e) ou égal(e) à 500 mg/kg p.c., y compris une irritation grave de la peau et une perte de poids chez les femelles. L’exposition quotidienne à la dose la plus élevée, soit 2 000 mg/kg p.c., a entraîné l’augmentation du nombre de leucocytes et de neutrophiles segmentés ainsi que la baisse du nombre de cellules érythropoiétiques et de mégacaryocytes. Une basophilie dans le cortex des tubules rénaux a aussi été observée chez les rats mâles (Mobil, 1991).

Autre étude cutanée : Des rats Sprague-Dawley ont été exposés à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai, à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Une augmentation du poids relatif du foie des rats mâles et femelles a été observée à la dose de 125 mg/kg p.c. par jour. D'autres effets possibles, observés à des doses non précisées, comprennent une diminution du poids corporel et du poids du thymus, une irritation de la peau ainsi qu’une modification de la composition chimique du sérum et de l'hématologie. Toutefois, l'étude portait sur plusieurs substances différentes et les auteurs n'ont pas indiqué expressément si certains ou tous les effets susmentionnés étaient dus à la substance portant le no CAS 64741-82-8 (Feuston et al., 1994).

Effets subchroniques sur la santé causés par une exposition répétée 68334-30-5 (carburant diesel) CMENO la plus faible par inhalation = 250mg/m3 a été établie d'après une diminution du poids corporel et une augmentation du temps de réaction suite à un essai d’inhibition du réflexe de sursaut (toutefois, aucun changement histologique n'a été observé dans le système nerveux) chez les rats. Des rats Sprague-Dawley mâles et femelles (24 animaux par sexe par concentration) ont été exposés à du carburant diesel à une dose de 250, 750 ou 1 500 mg/m3, à raison de 4 heures par jour, 2 jours par semaine pendant 13 semaines. Les effets observés à une dose de 250 mg/m3 ont été observés à des concentrations plus élevées. De plus, on a noté une augmentation du poids relatif du lobe pulmonaire droit après une exposition à une dose de 1 500 mg/m3. Par ailleurs, on n’a toutefois observé aucun changement histopathologique ni effet sur la fonction pulmonaire On a également noté une baisse du taux de cholestérol dans le sang chez les femelles à cette concentration, mais elle n'a pas été considérée comme étant liée au traitement. La substance à l’étude a été vaporisée instantanément à l'aide d'un appareil de chauffage Vycor relié à une extrémité d'un tube en acier inoxydable. Ensuite, l'aérosol a été vaporisé dans la chambre d'exposition et mélangé à l'air de la pièce pour obtenir les concentrations souhaitées (Lock et al., 1984).
Cancérogénicité 64741-59-9

Études sur la toxicité chronique par voie cutanée
Dose minimale avec effet observé après exposition cutanée : 343 mg/kg p.c. par jour. Une augmentation statistiquement significative (p inférieur(e) à 0,05) du nombre de souris ayant carcinomes squameux ou des papillomes a été observée après une exposition à long terme par voie cutanée à 343 mg/kg p.c. par jour de gazole MD-7. Des groupes de souris mâles (des papillomes ; 50 par groupe) ont été exposés pendant 104 semaines à 35 µL d'huile minérale très raffinée (groupe témoin négatif), 50 µL d'huile clarifiée lourde à 5 % (groupe témoin positif), à 28,5 % de gazole léger MD-7 (7 fois par semaine = 343 mg/kg p.c. par jour[c] [d] [e] [f]), à 50 % de gazole léger MD-7 (4 fois par semaine = 601 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e] [f]) ou à 100 % de gazole léger MD-7 (2 fois par semaine = 1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e][f]). Des souris exposées à une concentration de 28,5 % (343 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7, 7 sur 50 présentaient des tumeurs de la peau (par rapport à 0 sur 50 dans le groupe témoin négatif et 47 sur 50 dans le groupe témoin positif), la première tumeur étant visible au 301e jour. Les souris exposées à une concentration de 50 % (601 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7 présentaient également des tumeurs de la peau (17 sur 50, p inférieur(e) à 0,01), et ces résultats ont été confirmés par examen histologique (la première tumeur était visible au 266e jour). En plus des 17 souris ayant développé des tumeurs dans ce groupe, d'autres souris ont développé des tumeurs non confirmées (1 sur 50) ou seulement des fibrosarcomes (4 sur 50) ou des mélanomes (1 sur 50). Une augmentation négligeable du nombre de tumeurs cutanées a été observée dans le groupe exposé à 100 % (1 203 mg/kg p.c.) de gazole léger MD-7 (1 sur 50, tumeur visible au 651e jour). On croit que l'absence de tumeurs dans ce groupe est due à une nécrose cellulaire importante des cellules de la peau en raison de la forte concentration de la substance (Nessel et al., 1998).

Autres études sur la toxicité chronique par voie cutanée :
L'application deux fois par semaine de 50 µL (1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique sur la peau rasée de la région interscapulaire du dos de 50 souris mâles C3H/HeJ pendant 104 semaines a donné lieu à une augmentation statistiquement significative (p inférieur(e) à 0.05) de l'augmentation de l'incidence des tumeurs cutanées, où 63 % des souris ont développé au moins une tumeur de la peau (latence moyenne d'apparition = 79 semaines). Surtout des carcinomes squameux (13 sur 50) et des fibrosarcomes (12 sur 50) se formaient (comparativement à aucune tumeur chez les témoins). Une diminution du taux de survie d'environ 50 % (par rapport au groupe témoin) à 78 semaines a été observé chez les souris exposées à des distillats légers à craquage catalytique, et 6 % seulement ont survécu jusqu'à 104 semaines (comparativement à 52 % des souris du groupe témoin) (Broddle et al., 1996).

L'application deux fois par semaine de 50 µL (1 203 mg/kg p.c. par application[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique sur la peau rasée de la région intrascapulaire de distillats légers à craquage catalytique au dos de 50 souris mâles C3H/HeJ pendant 104 semaines a donné lieu à la formation de carcinomes squameux (54 % des souris de l'essai), de papillomes (14 % des souris de l'essai), ainsi que de fibrosarcomes (24 % des souris de l'essai) (39 souris sur 50 ont développé des tumeurs de la peau, avec une latence moyenne d'apparition de 40 semaines) (Skisak et al., 1994).

Études par voie cutanée d’initiation et de promotion
Initiation : 30 souris mâles CD-1 ont reçu pendant cinq jours consécutifs une application de 50 µL (1 203 mg/kg p.c.[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique, puis 50 µL du promoteur de tumeurs (phorbol-12-myristate-13-acétate) deux fois par semaine pendant 25 semaines. Des papillomes squameux et des kératoacanthomes se sont développés sur 9 souris sur 30, mais cela n'a pas été jugé statistiquement significatif (3 tumeurs sur 30 dans le groupe témoin négatif par rapport à 30 tumeurs sur 30 dans le groupe témoin positif).
Promotion: 30 souris ont reçu 50 µL de 7,12-diméthylbenzo[a]anthracène, puis ont reçu 50 µL (1 203 mg/kg p.c.[c] [d] [e]) de distillats légers à craquage catalytique deux fois par semaine pendant 25 semaines. Les souris traitées avec des distillats légers à craquage catalytique ont montré une augmentation statistiquement significative de l'incidence de tumeurs cutanées (28 sur 30 par rapport à aucune incidence dans le groupe témoin négatif), avec une incidence de 90 % de papillomes squameux et de 33 % de l'incidence de kératoacanthomes. Deux tumeurs malignes ont été observées chez le groupe exposé aux distillats légers à craquage catalytique (Skisak et al., 1994).

Autres études sur l'exposition cutanée ayant des résultats similaires ont été décrites dans API (1989b).

Aucune étude d'exposition par voie orale ou par inhalation n'a été recensée.

Cancérogénicité 64741-82-8
(64741-54-4,
64741-83-9 et
64741-81-7 faisaient aussi partie de la substance d'essai)

La substance à l'essai était un mélange de plusieurs nos CAS. Deux formulations différentes ont été testées : ARCO Base LB-7979 et Provalent 4A.

Études sur la toxicité chronique par voie cutanée
Des souris C3H/HeJ (50 animaux par groupe) ont été exposées à 50 mg (1 389 mg/kg p.c.[c] [g]) de la substance ARCO LB-7979 deux fois par semaine pendant 80 semaines. La substance a été appliquée sur la peau rasée de la région interscapulaire. Des tumeurs cutanées bénignes ont été observées, après 17 semaines, chez 2 des 50 souris exposées, avec une période de latence moyenne de 14 semaines (des tumeurs sont apparues après 10 semaines chez 3 souris sur 50 du groupe témoin positif exposé à du benzo[a]pyrène). Après 37 semaines d'observation du groupe test, 47 souris sur 50 présentaient des tumeurs de la peau (de ces souris, 29 étaient moribondes), avec une période de latence moyenne de 24,5 semaines (dans le groupe témoin positif, 28 souris sur 50 avaient des tumeurs, et 9 de ces souris étaient moribondes après 27,8 semaines). Après 80 semaines d'observation, 46 des 47 souris du groupe test présentaient des tumeurs de la peau (malignes pour 39 souris, bénignes pour 7 souris) (dans le groupe témoin positif, 47 des 49 souris avaient des tumeurs, dont 32 étaient malignes) [ARCO, 1980a, b, 1981].

La substance Provalent 4A a été testée comme ci-dessus. Après 17 semaines d'observation, 16 des 50 souris exposées à cette substance présentaient des tumeurs bénignes de la peau, avec une période de latence moyenne de 15,8 semaines (3 des 50 souris du groupe témoin positif présentaient des tumeurs après 10 semaines). Après 37 semaines d'observation, 47 souris sur 50 du groupe test présentaient des tumeurs (de ces souris, 41 étaient moribondes), avec une période de latence moyenne de 20,7 semaines (dans le groupe témoin positif, 27 souris sur 50 avaient des tumeurs après 27,8 semaines, et 9 de ces souris étaient moribondes). Après 80 semaines d'observation, 46 des 47 souris exposées présentaient des tumeurs de la peau (malignes pour 42 souris, bénignes pour 4 souris) (dans le groupe témoin positif, 47 des 49 souris avaient des tumeurs, dont 32 étaient malignes) [ARCO, 1980a, b, 1981].

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 64741-59-9

DMENO pour la reproduction par voie cutanée : une dose de 1 000 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après une augmentation statistiquement significative de l'incidence des résorptions après l'application cutanée de 0, 25, 50, 125, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil à des rates CD enceintes de 11 semaines (VAF/Plus Crl:CD(SD)BR) on pendant les 19 premiers jours de la gestation, puis une application cutanée de 1 000 mg/kg p.c. par jour pendant les jours 6 à 15 de la gestation (Feuston et al., 1994).

DMENO pour le développement par voie cutanée = une dose de 1 000 mg/kg p.c. par jour a été établie d'après la diminution statistiquement significative du poids des fœtus à la suite de l'application cutanée d'une dose de 0, 25, 50, 125, 250 ou 500 mg/kg p.c. par jour de gazole Mobil sur la peau rasée du dos de rates Sprague-Dawley enceintes durant les 19 premiers jours de gestation, et de 1 000 mg/kg p.c. par jour les six premiers jours de gestation et du 6e au 15e jour de gestation. Le poids des fœtus a diminué à la dose 500 mg/kg p.c. par jour, mais cette diminution n'était pas statistiquement significative. Aucune malformation congénitale ni d'effets sur la reproduction n'ont été observés (Mobil, 1988a).

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 64741-82-8

Étude sur l'exposition par voie cutanée :
Une dose de 15, 60, 250 ou 500 mg/kg p.c. a été appliquée sur la peau rasée du dos de rats femelles Sprague-Dawley enceintes (10 animaux par groupe) au cours des 19 premiers jours de gestation. Aucune différence n'a été observée quant au nombre de femelles avec des fœtus avortés, des fœtus viables ou des résorptions fœtales; au nombre de corps jaunes ou de sites d'implantation; au pourcentage de pertes préimplantatoires; aux fœtus viables ou aux résorptions fœtales. Aucune différence n'a été notée quant à la taille des portées, aux fœtus mâles et femelles, aux fœtus morts et au poids ou à la longueur vertex-coccyx (Mobil, 1988b).

Des rats femelles Sprague-Dawley enceintes ont été exposées à une dose de 15 ou 60 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai pendant les 19 premiers jours de gestation ou à une dose de 250 mg/kg p.c. par jour pendant les 15 premiers jours de gestation. Aucune augmentation des résorptions n'a été observée (Feuston et al., 1994).

Des rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose) ont été exposés à une dose de 30, 125, 500 ou 2 000 mg/kg p.c. par jour de la substance d'essai, à raison de 5 jours/semaine pendant 13 semaines. Aucun effet n'a été observé sur le nombre de spermatides ou de spermatozoïdes, ainsi que sur la morphologie des testicules et des épididymes. Aucun effet sur les femelles n'a été rapporté (Mobil, 1991).

Effets sur la santé de la reproduction et du développement 68334-30-5 CSENO par inhalation : 3 777 mg/m3 en ce qui a trait à la toxicité pour le développement. Des rates enceintes ont reçu une dose de 3 777 mg/m3 (401,5 ppm)[h] [i] de carburant diesel du 6e au 15e jour de gestation. Aucun effet sur le développement n'a été observé (Beliles et Mecler, 1983).
Effets sur la santé de la reproduction et du développement 68476-34-6 DSENO par voie cutanée : 4 050 mg/kg p.c. par jour en ce qui a trait à la toxicité pour la reproduction. Une dose de 405, 1 620 ou 4 050 mg/kg p.c. par jour (0,5; 2 ou 5 mL/kg par jour)[j] [k] de carburant diesel no 2a été appliquée à des rats Sprague-Dawley (10 animaux par sexe par dose), à raison de 5 jours par semaine pendant 4 semaines. Aucun effet n’a été observé sur les testicules ou les ovaires (UBTL, 1986).
Génotoxicité :
in vivo
64741-59-9

Essai cytogénétique
Résultats négatifs : La substance API 83-07 a été administrée par injection intrapéritonéale à des rats Sprague-Dawley (15 animaux de chaque sexe par groupe) à des doses de 0, 0,2, 0,67 et 2 g/kg p.c. De la moelle osseuse a été prélevée 6, 24 et 48 heures après l'exposition à la substance d'essai. Une léthargie et une mortalité ont été observées pour certains des rats ayant reçu la dose la plus élevée. Il a été prouvé que la substance API 83-07 ne nuit pas à l'index mitotique de cellules de la moelle osseuse. L'essai avec la substance API 83-08, selon le même protocole, s'est également avéré négatif (API, 1985e, 1986d).

Essai d’échange de chromatides sœurs
Résultats positifs : La substance API 83-07 s'est avérée positive pour l'échange de chromatides sœurs lorsqu'elle a été administrée à des souris par injection intrapéritonéale, à des doses de 340, 1 700 et 3 400 mg/kg p.c. (API, 1989a).

Génotoxicité :
in vivo
64741-82-8 Aucune étude recensée.
Génotoxicité :
in vivo
68476-34-6 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats mâles (5 animaux par dose) ont reçu une injection intrapéritonéale de 486, 1 620 ou 4 860 mg/kg p.c. (0,6, 2,0 ou 6,0 ml/kg p.c.[j] [k]) de DA no 2 pendant une durée pouvant aller jusqu’à 48 heures ou pendant 5 jours. Un pourcentage accru d’aberrations a été observé dans la moelle osseuse des rats ayant reçu des injections de 2,0 et 6,0 mL/kg p.c. (API, 1978).
Génotoxicité :
in vivo
68476-30-2 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats Sprague-Dawley ont reçu par voie orale une dose de 125, 417 ou 1 250 mg/kg p.c. par jour pendant 5 jours. Une augmentation du nombre de cellules présentant des cassures de chromatides et de cellules aberrantes dans la moelle osseuse a été relevée (Conaway et al., 1984).
Génotoxicité :
in vivo
68334-30-5 Essai cytogénétique
Résultats positifs : Des groupes de rats Sprague-Dawley ont reçu, par injection intrapéritonéale, une dose de carburant dieselà des concentrations de 493, 1 644 et 4 933 mg/kg p.c. (0,6; 2,0 et 6,0 mL/kg)[j] [l] pendant 1 ou 5 jours. Un pourcentage accru de cellules aberrantes a été observé dans la moelle osseuse pour la dose la plus élevée (Conaway et al., 1984).
Génotoxicité :
in vivo
68476-30-2
64742-46-7
64742-30-9
Induction de micronoyaux
Résultats négatifs : Des groupes de souris CD-1 (15 souris par sexe par dose) ont été exposés par gavage à une dose de 0, 1 000, 2 500 ou 5 000 mg/kg p.c. Aucune augmentation du nombre de micronoyaux ou de la fréquence de leur induction dans les cellules de moelle osseuse n'a été observée (McKee et al., 1994).
Génotoxicité in vitro 64741-59-9

Mutagénicité
Résultats positifs : Sur 10 distillats du pétrole moyens, le gazole léger MD-7 a affiché l'index de mutagénicité le plus élevé (14) dans un test d’Ames modifié. La mutagénicité des 10 distillats a été positivement associée au pourcentage des hydrocarbures comportant de 3 à 7 cycles (HAP) que l'on trouve dans chaque distillat, et le gazole léger MD-7 contenait 8,7 % des HAP (Nessel et al., 1998).

Essai sur des lymphomes de souris
Résultats positifs : La substance API 83-07 a été évaluée à des concentrations allant de 5 à 80 nL/mL (sans activation) et de 2,5 à 30 nL/mL (avec activation) dans un essai de mutation directe à l'aide de la lignée cellulaire L5178Y TK +/−. Les cellules ont été exposées pendant 4 heures, suivie d'une période de rétablissement de 2 jours. La substance API 83-07 était négative pour la mutagénicité sans activation, mais positive pour la mutagénicité avec activation. Lors d'essais avec activation, la substance API 83-07 a montré une réponse positive pour la fréquence de mutation (API, 1985f). Dans une autre étude, la substance API 83-08 était positive avec et sans activation (API, 1985g).

Essai d’échange de chromatides sœurs
Résultats équivoques : La substance API 83-07 a été évaluée à des concentrations allant de 5 à 80 nL/mL sur des cellules ovariennes de hamster chinois, avec et sans activation. En l'absence d'activation, la substance API 83-07 a produit une augmentation statistiquement significative des échanges de chromatides sœurs par cellule à des concentrations allant de 10 à 20 µg/mL (les concentrations les plus élevées pour lesquelles des données étaient disponibles), mais aucune réponse liée à la concentration n'a été observée. Dans une étude à doses répétées, une augmentation statistiquement significative a été observée à 30 µg/mL seulement. Avec activation, la substance API 83-07 a montré des augmentations statistiquement significatives de la fréquence des échanges de chromatides sœurs à des doses de 10, 40 et 80 µg/mL, mais une réponse claire liée à la concentration n'a pas été observée (API, 1988).

Génotoxicité in vitro 64741-82-8

Mutagénicité
Résultats positifs : La substance DGMK no 8 a été testée avec activation métabolique S9 chez la Salmonella typhimurium TA98 lors d'un test d'Ames modifié. Un indice de mutagénicité de 2,1 a été observé et la substance d'essai contenait 8 % de la teneur en HAP (Blackburn et al., 1984, 1986; DGMK, 1991).

Résultats positifs : La substance d'essai était positive à des concentrations de 0,26 à 42 mg/plaque, avec ou sans activation métabolique (S9) chez la S. typhimurium TA98 et TA100 (Conaway et al., 1984).

Études sur les humains Rapport de cas :
Carburant diesel
Du carburant diesel utilisé pendant plusieurs semaines comme détergent pour les mains et les bras a causé des douleurs épigastriques et aux reins, ainsi que des nausées, de l'anorexie, une dégénérescence de l'épithélium tubulaire rénal et une insuffisance rénale. Le patient s'est bien rétabli. Il n'y a aucun historique d'exposition à tout autre néphrotoxine (Crisp et al., 1979).
Génotoxicité in vitro Étude de cas-témoins : Carburant diesel Une étude de cas-témoins de différents cancers a révélé un rapport de cotes corrigé à 1,9 (intervalle de confiance de 90 % de 1,2 à 3,0) pour le cancer de la prostate chez les hommes exposés à du carburant diesel. Il n'y avait pas de preuve d'une relation dose-réponse positive (Siemiatycki et al., 1987).

Abréviations : CLGO, gazole léger de cokéfaction;, G.D., jour de gestation; LCCD, distillat léger à craquage catalytique; LCO, gazole léger; HAP, hydrocarbures aromatiques polycycliques.

[a] Différents échantillons de la substance portant le no CAS 64741-59-9 sont désignés sous le nom de API 83-07, API 83-08, distillat léger à craquage catalytique, et gazoles légers Mobil et MD-7. La substance portant le no CAS 64741-82-8 est appelée gazole léger Mobil, DGMK no 8 et distillat léger à craquage thermique.

[b] CL50, concentration létale médiane; DL50, dose létale médiane; CMENO, concentration minimale avec effet nocif observé; DMENO, dose minimale avec effet nocif observé; CSENO, concentration sans effet nocif observé; DSENO, dose sans effet nocif observé.

[c] Comme le poids corporel (p.c.) n'était pas indiqué, les normes de laboratoire de Salem et Katz (2006) ont été utilisées.

[d] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : (% de dilution × x ml × ρ)/kg p.c.

[e] Comme la densité (p) n'était pas indiquée, la densité de ECB (2000) a été utilisée.

[f] Dilution volume/volume présumée.

[g] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : x mg/kg p.c.

[h] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/m3: [x en parties par million (ppm) × masse moléculaire (MM)]/24.45.

[i] La masse moléculaire du carburant diesel a été estimée à 230 g/mol (www.epa.gov/athens/learn2model/part-two/onsite/es.html).

[j] La formule suivante a été utilisée pour la conversion des valeurs fournies en mg/kg p.c. : x ml/kg p.c. × ρ.

[k] Comme la densité (ρ) n'était pas indiquée, la densité de Khan et al., (2001) a été utilisée.

[l] Comme la densité (p) n'était pas indiquée, la densité de API (2003b) a été utilisée.


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