Étendue des milieux humides au Canada
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Les milieux humides sont l'un des écosystèmes les plus productifs de la terre. Ils offrent de nombreux services écosystémiques et abritent un nombre disproportionnellement élevé d'espèces, y compris des espèces en péril et un nombre important d'oiseaux migrateurs, de poissons, d'amphibiens, une grande diversité de plantes et de nombreuses autres espèces.
Au Canada, les milieux humides couvrent environ 1,29 million de kilomètres carrés (km2), soit 13 % du territoireNote de bas de page [1] du pays, ce qui représente environ un quart des milieux humides qui existent encore dans le monde.Note de bas de page [2] Les activités de suivi des milieux humides révèlent en général que l'étendue de ces milieux diminue en raison de leur conversion en terres agricoles ou à d'autres types de développement.Note de bas de page [3]
La plus grande partie des milieux humides du Canada se trouve dans le bouclier boréal (25 % de l'aire des milieux humides du Canada), les plaines hudsonniennes (21 %) et les plaines boréales (18 %). Les milieux humides forment presque 80 % une très grande proportion des plaines hudsonniennes et une très faible proportion des régions montagneuses comme la cordillère arctique (moins de 0,5 %) et la cordillère montagnarde (moins de 2 %).
Étendue des milieux humides, Canada, circa 2000Note de bas de page [4]
Description longue
La carte présente la proportion des milieux humides dans l'ensemble du Canada. Les basses terres de la baie d'Hudson et la forêt boréale du sud-ouest renferment la plus grande proportion de milieux humides, alors que les régions de l'Arctique, de la Cordillère et des Prairies en renferment les plus faibles proportions.
Données de la carte
Étiquette | Écozone | Superficie des milieux humides (kilomètres carrés) |
Proportion de milieux humides dans l'écozone (pourcentage) |
---|---|---|---|
L01 | Cordillère arctique | 1 059 | 0,45 |
L02 | Haut-Arctique | 48 877 | 3,4 |
L03 | Bas-Arctique | 52 472 | 5,6 |
L04 | Taïga des plaines | 138 737 | 25,0 |
L05 | Taïga du Bouclier | 145 873 | 11,0 |
L06 | Bouclier boréal | 320 778 | 16,9 |
L07 | Maritime de l'Atlantique | 6 920 | 6,3 |
L08 | Plaines à forêts mixtes | 12 857 | 11,1 |
L09 | Plaines boréales | 235 938 | 30,3 |
L10 | Prairies | 14 269 | 3,1 |
L11 | Cordillère montagnarde | 8 152 | 1,86 |
L12 | Maritime du Pacifique | 2 587 | 1,2 |
L13 | Cordillère boréale | 7 121 | 1,28 |
L14 | Taïga de la Cordillère | 2 581 | 1,12 |
L15 | Plaines hudsonniennes | 276 230 | 78,8 |
L16 | Toundra de la Cordillère | 188 | 0,65 |
L17 | Hautes-terres de l'Atlantique | 3 536 | 3,8 |
L18 | Plateaux semi-arides | 460 | 0,81 |
Total | 1 290 187 | 12,9 |
Note : La somme des superficies de milieux humides des écozones ne correspond pas au total en raison de la généralisation des limites à l'échelle nationale.
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Comment cet indicateur est calculé
Carte non étiquettée
Note : Les valeurs illustrées représentent la proportion de milieux humide dans chaque cellule de 25 km par 25 km.
Source : Service canadien de la faune, 2016.
Les milieux humides peuvent être définies comme « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée ».Note de bas de page [5] Autrement, un milieu humide peut être défini par sa fonction, comme une terre qui demeure saturée d'eau suffisamment longtemps pour favoriser des processus aquatiques.Note de bas de page [6] Ces définitions englobent de nombreux types de milieux humides, mais les exemples connus comprennent les tourbières oligotrophes, les tourbières minérotrophes, les marais, les marécages et les étangs.
Les milieux humides sont des écosystèmes précieux. Ils abritent un nombre disproportionnellement élevé d'espèces et sont souvent très productifs. Les milieux humides fournissent divers bénéfice à la population. Parmi ces bénéfices, mentionnons les « services écosystémiques », qui comprennent la purification de l'eau et l'élimination des polluants, l'absorption de l'eau durant les périodes d'inondation ou de sécheresse, le captage et le stockage de carbone de l'atmosphère et la mise à la disposition d'endroits où il est possible d'observer les animaux sauvages et se reconnecter au milieu naturel.
Renseignements connexes
- Biodiversité canadienne : état et tendances des écosystèmes en 2010
- Convention de Ramsar sur les zones humides
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