Bulletin L’égalité compte : mars 2025

Une variété de formes colorées dans un dégradé arc-en-ciel.

Que faites-vous cette fin de semaine? Rien au programme samedi? Réunissons-nous le 8 mars à l’occasion de la Journée internationale des femmes (JIF) pour reconnaître et célébrer l’avancement en matière d’égalité des genres.

Dans ce numéro, vous trouverez des trousses d’outils et des ressources pour vous préparer à la JIF 2025. Il sera aussi question des efforts de l’organisme Femmes et sport au Canada pour rendre les sports plus équitables pour tout le monde, le financement pour contrer la haine envers les communautés 2ELGBTQI+, les nouveaux outils pour favoriser l’inclusion des personnes 2ELGBTQI+ et l’utilisation de l’analyse comparative entre les sexes Plus pour comprendre le risque d’itinérance chez les vétéranes. Nous vous présentons aussi une nouveauté absolument extraordinaire qui sera bientôt disponible!

Bonne lecture!

Quatre personnes souriantes, entourées de différents types de fleurs

Célébrez la Journée internationale des femmes

Le 8 mars, joignez-vous à nous pour célébrer la Journée internationale des femmes (JIF) 2025! Cette année, le thème du gouvernement du Canada est La force de chaque histoire. Ce thème souligne l’importance d’amplifier la voix de toutes les femmes, y compris les femmes issues de la diversité, car elle contribue à rendre l’économie inclusive et prospère pour tout le monde.

Vous souhaitez participer? Femmes et Égalité des genres Canada a créé une trousse d’outils numériques et un guide pédagogique à télécharger comprenant des arrière-plans numériques, des graphiques pour les médias sociaux et des ressources pour le personnel enseignant. Vous pouvez aussi participer à la discussion dans les médias sociaux en utilisant le mot-clic #JIF2025 pour célébrer les femmes et les filles inspirantes dans votre vie.

Une image de l’espace avec un texte indiquant : « Quelque chose hors de ce monde arrive bientôt »

Un nouvel outil d’apprentissage se pointe à l’horizon 

Nous vous présentons avec beaucoup d’excitation un nouveau jeu en ligne : une quête virtuelle de l’égalité des genres qui vous mènera aux confins du cosmos. C’est un autre exemple de mise en récit exploitant la puissance du numérique. Le jeu aidera à susciter un dialogue et des apprentissages nécessaires à tous âges. 

Nous vous communiquerons les détails du lancement officiel sous peu!

Icône d’un livre ouvert

Uniformiser les règles du jeu

Que se passe-t-il lorsque le sport féminin est sous-financé, qu’il a un manque de ressources et qu’il n’est pas adapté aux besoins des femmes et des filles? La réponse courte : elles abandonnent le sport.

Découvrez comment l’organisme Femmes et sport au Canada, grâce au financement qu’il a reçu de FEGC, s’efforce de remédier à ces inégalités et travaille à susciter des changements systémiques pour rendre le sport au Canada équitable pour tout le monde.

Icône représentant le Canada

Financement pour contrer la haine envers les communautés 2ELGBTQI+

Dans le cadre du Plan d’action canadien de lutte contre la haine, FEGC a récemment investit 8,4 millions de dollars dans des projets pour contrer la haine et la discrimination visant les communautés 2ELGBTQI+.

Consultez cette nouvelle page Web pour en apprendre plus sur ce que fait le Ministère pour outiller les communautés, soutenir les victimes et les personnes survivantes, pour cultiver la confiance et pour cibler les causes profondes de la haine.

une icône représentant une ampoule

Nouveaux outils d’inclusion

Nous avons le bonheur d’annoncer, dans le cadre de la campagne Unité, le lancement de nouveaux outils d’inclusion conçus pour aider les milieux de travail et les organismes communautaires à créer des espaces plus inclusifs pour les personnes 2ELGBTQI+. Ces ressources gratuites peuvent être utilisées pour sensibiliser votre personnel et vos bénévoles en abordant les stigmates courants, en démystifiant les préjugés et en fournissant des conseils pratiques pour devenir de meilleures personnes alliées.

Pour plus d’information sur ce sujet, envoyez un courriel à fegc.intervenants-stakeholders.wage@fegc-wage.gc.ca

Icône d’un bouton de lecture de vidéo

L’ACS Plus en action : comprendre le risque d’itinérance chez les vétéranes

Regardez cette vidéo produite par Anciens combattants Canada dans laquelle on explique comment l’ACS Plus peut aider à analyser le risque d’itinérance chez les anciennes combattantes.

Appliquer l’ACS Plus nous permet de mieux comprendre les facteurs qui augmentent ce risque. Le gouvernement du Canada peut ainsi élaborer des programmes, des initiatives et des services mieux adaptés.

L’ACS Plus en action : comprendre le risque d’itinérance chez les vétéranes  

Transcription de la vidéo

Chaque année au Canada, environ 235 000 personnes se trouvent en situation d’itinérance.

Cela représente 4,3 % de la population.

Pour créer des programmes et des politiques pour prévenir ou mettre fin à l’itinérance, il faut comprendre qui est le plus à risque.

Un outil pour nous aider à identifier les plus à risque est l’Analyse comparative entre les sexes plus, ou ACS Plus.

En tant qu’outil d’analyse, ACS Plus contribue au développement d’initiatives inclusives et adaptées.

Elle nous permet de mieux comprendre le problème et les personnes touchées afin de créer des soutiens adaptés à leurs besoins.

Faisons le tour du problème de l’itinérance du point de vue d’un analyste au sein du Gouvernement du Canada qui développe des soutiens pour des groupes de vétérans.

L’expérience de l’itinérance n’est pas la même pour tout le monde.

Il faut d’abord réfléchir au fait que l’expérience de l’itinérance n’est pas la même pour tout le monde et qu’il faut donc répondre à une diversité de besoins.

Il faut considérer comment divers facteurs contribuent au risque d'itinérance.

On peut analyser des données afin de déterminer quels facteurs augmentent le risque et chercher à mieux comprendre ces facteurs grâce à des personnes avec une expérience vécue de l’itinérance.

On sait que certains groupes sont surreprésentés parmi les personnes en situation d’itinérance, par exemple : Entre 28 % et 30 % sont Autochtones; 28 % sont racisées; 19 % sont des jeunes, dont le tiers s’identifie comme 2ELGBTQI+.

26 % sont en situation de handicap.

On sait que 85 % des personnes en situation d’itinérance ont des problèmes de santé chroniques et que 30 % à 35 % ont une maladie mentale.

Jusqu’à 75 % des femmes en situation d’itinérance souffrent d’une maladie mentale.

Cela montre la surreprésentation des personnes marginalisées dans la population des sans-abris.

Deux pour cent de la population des sans-abris au Canada consiste de vétérans.

Les vétérans en situation d’itinérance constituent un groupe distinct en raison de leur lien commun avec les forces armées.

Les femmes vétérantes ont plus de difficultés de s’adapter à la vie civile que les hommes.

Quarante pour cent des vétérans déclarent que la transition vers la vie après le service militaire était difficile, et 32 % indiquent qu’ils ont rencontré des difficultés majeures lors de la transition du service militaire à la vie civile.

Cela les expose à un risque de problèmes de santé mentale et de dépendance, des facteurs de risque connus d’itinérance.

Les défis auxquels font face les femmes dans les forces armées sont souvent plus importants car, dans la plupart des cas, elles ont plus de difficulté de s’adapter à la vie civile que les hommes.

Les femmes dans les forces armées font face à un risque accru de violences sexuelles.

Les impacts peuvent persister longtemps après leur libération des forces armées, ce qui exige des soutiens adaptés dans leur vie après le service.

Des études montrent que le revenu des femmes vétérans diminue de 19 % après le service militaire en comparaison à seulement 0,2 % pour les hommes vétérans.

On peut attribuer en partie la baisse à un revenu de pension inférieur en raison d’une durée de service plus courte et à des revenus inférieurs sur le marché de travail après leur libération.

La violence fait partie des chemins qui mènent à l’itinérance, et les femmes qui se trouvent en situation d’itinérance subissent de la violence de manière disproportionnée.

La recherche montre que plus que la moitié des vétérans de moins de 30 ans qui ont recours aux refuges pour les personnes sans-abris sont des femmes.

La violence fait partie des chemins qui mènent à l’itinérance.

Il est plus probable que les femmes qui ont servi dans les forces armées ne s’identifient pas comme des vétérans et n’accèdent pas aux soutiens.

La recherche suggère que les femmes vétérans subissent une marginalisation accrue en raison du fait que les femmes ont davantage besoin d’un logement sûr et abordable à cause de la violence fondée sur le genre, des responsabilités de garde et de la pauvreté qui viennent toutes aggraver les difficultés lors de la recherche d’un logement approprié.

Une fois qu’on a mieux défini la population cible et ses besoins, on peut développer des programmes, des services et des initiatives adaptés.

Par exemple, lors de la conception de soutiens en matière d’itinérance, comme les suppléments au loyer, il faut inclure le choix en matière de logement.

Les femmes vétérans et les vétérans issus de la diversité de genre, surtout celles et ceux qui ont des enfants, n’ont pas les mêmes besoins en matière de logement que les hommes seuls.

Pour améliorer l’efficacité des soutiens pour les personnes en situation d’itinérance, on peut mettre en place des services globaux, tels que du soutien en santé mentale ou à l’emploi et des services de garde.

ACS Plus ne laisse passer aucune occasion de générer, de recueillir et d’utiliser des données afin d’obtenir les preuves nécessaires pour orienter les politiques et mesurer les résultats du programme.

En incorporant ACS Plus, nous pouvons mieux nous informer sur les réalités de diverses populations pour faire en sorte que tous les vétérans aient un chez-soi sûr et abordable.

Si vous êtes ou si vous connaissez un ancien membre des Forces armées canadiennes ou de la GRC en situation d’itinérance, appelez-nous : Le Service d’aide d’ACC offre du soutien psychologique.

Il est disponible 24 heures sur 24, 365 jours par année.

Le service, destiné aux vétérans, aux anciens membres de la GRC, ainsi qu’à leur famille et à leurs aidants, est gratuit.

Il n’est pas nécessaire d’être un client d’ACC pour utiliser ces services.

Le saviez-vous

Entre 1997 et 2023, le taux d’emploi de toutes les mères vivant avec un ou plusieurs jeunes enfants (5 ans ou moins) a augmenté de 11 points de pourcentage, passant de 62 % en 1997 à 73 % en 2023.

Renseignements sur les tendances de l’emploi chez les mères de jeunes enfants

Au cas où vous l’auriez manqué...

Vous avez des idées de sujets pour un prochain numéro du bulletin? 

Partagez vos idées avec FEGC à FEGC.Intervenants-Stakeholders.WAGE@fegc-wage.gc.ca.

Détails de la page

Date de modification :