Les immigrants récents des régions métropolitaines : Edmonton — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie B : Qui sont les immigrants récents?
Origine, catégorie d’immigrants et religion
Les origines asiatiques dominent chez les immigrants récents
Les immigrants d’Edmonton viennent de toutes les régions du globe et sont issus de divers milieux culturels et linguistiques. Au cours des dernières décennies, le palmarès des pays sources d’immigrants a beaucoup changé. En 2001, par exemple, 21 000 résidents d’Edmonton avaient été admis au Canada entre 1996 et 2001. L’Inde était le pays de naissance le plus fréquent chez ces immigrants (12 % des immigrants très récents en étaient originaires); venait ensuite la Chine, d’où venaient 11 % d’entre eux (15 % si on tient compte des immigrants originaires de Hong Kong).
Pourcentage | |||
---|---|---|---|
Tous les immigrants | |||
1 | Royaume-Uni | 19 350 | 12 % |
2 | Chine, République populaire de | 11 150 | 7 % |
3 | Inde | 10 550 | 6 % |
4 | Philippines | 10 220 | 6 % |
5 | Pologne | 9 580 | 6 % |
6 | Viet Nam | 9 340 | 6 % |
7 | Allemagne | 8 550 | 5 % |
8 | États-Unis | 7 300 | 4 % |
9 | Hong Kong | 7 260 | 4 % |
10 | Pays-Bas | 5 110 | 3 % |
Dix principaux pays sources | 98 410 | 60 % | |
Autres pays | 66 830 | 40 % | |
Total | 165 240 | 100 % | |
Admis avant 1986 | |||
1 | Royaume-Uni | 16 890 | 17 % |
2 | Allemagne | 7 560 | 8 % |
3 | Pologne | 5 450 | 5 % |
4 | Viet Nam | 5 310 | 5 % |
5 | Chine, République populaire de | 5 180 | 5 % |
6 | États-Unis | 5 140 | 5 % |
7 | Pays-Bas | 4 830 | 5 % |
8 | Inde | 4 650 | 5 % |
9 | Italie | 3 900 | 4 % |
10 | Hong Kong | 3 370 | 3 % |
Dix principaux pays sources | 62 280 | 62 % | |
Autres pays | 37 780 | 38 % | |
Total | 100 060 | 100 % | |
Admis 1986-1995 | |||
1 | Philippines | 4 650 | 11 % |
2 | Pologne | 3 810 | 9 % |
3 | Chine, République populaire de | 3 570 | 8 % |
4 | Inde | 3 490 | 8 % |
5 | Viet Nam | 3 450 | 8 % |
6 | Hong Kong | 3 070 | 7 % |
7 | Royaume-Uni | 1 710 | 4 % |
8 | États-Unis | 1 380 | 3 % |
9 | El Salvador | 1 350 | 3 % |
10 | Liban | 1 290 | 3 % |
Dix principaux pays sources | 27 770 | 63 % | |
Autres pays | 16 400 | 37 % | |
Total | 44 170 | 100 % | |
Admis 1996-2001 | |||
1 | Inde | 2 420 | 12 % |
2 | Chine, République populaire de | 2 410 | 11 % |
3 | Philippines | 2 350 | 11 % |
4 | Hong Kong | 810 | 4 % |
5 | États-Unis | 780 | 4 % |
6 | Royaume-Uni | 760 | 4 % |
7 | Viet Nam | 580 | 3 % |
8 | Ukraine | 550 | 3 % |
9 | Corée du Sud | 470 | 2 % |
10 | Yougoslavie | 430 | 2 % |
Dix principaux pays sources | 11 560 | 55 % | |
Autres pays | 9 450 | 45 % | |
Total | 21 010 | 100 % |
Les immigrants antérieurs établis à Edmonton (ceux qui sont arrivés au Canada avant 1986) étaient originaires principalement du Royaume-Uni et de l’Allemagne – 25 % des immigrants antérieurs venaient de ces deux pays.
En général, les origines de la population immigrante d’Edmonton varient selon la période d’immigration. Les origines européennes sont prédominantes chez les personnes qui ont immigré au cours des années 1950, 1960 et, dans une moindre mesure, 1970. Quant aux personnes qui ont immigré dans les années 1980 et 1990, elles sont en grande partie d’origine asiatique. Six des dix principaux pays de naissance des immigrants très récents se trouvent en Asie.
La proportion des immigrants récents d’Edmonton varie selon le pays de naissance
Edmonton est une destination de prédilection pour certains groupes d’immigrants. Ainsi, 1 200 des 11 100 Fidjiens ayant immigré au Canada après 1985 et y vivant toujours en 2001, soit 11 %, résidaient à Edmonton, qui abrite également une part importante des immigrants récents en provenance de la Malaisie, du Viet Nam et d’El Salvador. En moyenne, 2,6 % des immigrants récents choisissent de s’établir à Edmonton.
Remarque : Le tableau B-2 fait état de tous les pays d’où sont originaires au moins 10 000 immigrants très récents vivant au Canada en 2001, le pourcentage de ces immigrants qui vivent à Edmonton étant de 1 % ou plus.
Beaucoup des immigrants très récents admis dans la catégorie économique
Selon les statistiques rendues publiques par Citoyenneté et Immigration Canada, le nombre d’immigrants qui ont déclaré avoir choisi Edmonton comme destination lorsqu’ils sont arrivés au Canada a augmenté de 5 500 entre la deuxième moitié des années 1980 et la première moitié des années 1990; il a décliné ensuite de 14 800 dans la seconde moitié des années 1990. Cette diminution a touché surtout les catégories de la famille et des réfugiés. Plus de la moitié des immigrants très récents qui avaient opté pour Edmonton ont été admis dans la catégorie économique.
Source : Citoyenneté et Immigration Canada, Faits et chiffres 2002 (base de données).
Remarque : Dans le recensement de 2001, on n’interrogeait pas les immigrants au sujet des catégories d’immigration dans lesquelles ils avaient été admis au pays. Cette information, qui figure dans le tableau B-3, concerne le moment de l’admission et a été tirée des dossiers de Citoyenneté et Immigration Canada. Les catégories d’immigration sont décrites dans le glossaire.
Dans la catégorie de la famille, le nombre de conjoints parrainés s’est accru au cours des trois périodes de cinq ans; au cours de la dernière, soit de 1996 à 2000, il a représenté plus de la moitié des immigrants admis dans cette catégorie. Le nombre d’autres membres de la parenté – parents et grands-parents, fils et filles, fiancés – a chuté brutalement, passant d’environ 9 000 au cours de la période 1991-1995 à 3 000 au cours de la période 1996-2000.
On a accueilli moins de réfugiés, qu’ils soient pris en charge par le gouvernement ou parrainés par le secteur privé. De 1986 à 1990, pratiquement 4 000 réfugiés pris en charge par le gouvernement devaient aller à Edmonton, nombre qui a diminué de moitié au cours des cinq années suivantes. On n’a accueilli que 300 réfugiés parrainés par le secteur privé au cours de la deuxième moitié des années 1990, soit une petite fraction des 4 300 admis dans la deuxième moitié des années 1980.
Les travailleurs spécialisés et leurs personnes à charge constituent le groupe le plus important des immigrants de la catégorie économique. Le flux de ces nouveaux arrivants à destination d’Edmonton est demeuré stable de 1986 à 2000.
Les religions diffèrent selon le pays d’origine
Les immigrants récents ont implanté, à Edmonton, plusieurs religions qui en étaient virtuellement absentes avant 1986. Si les chrétiens comptent pour près de la moitié des immigrants très récents, on relève, chez ceux-ci, un plus grand nombre de musulmans, de sikhs et d’hindous que dans les cohortes d’immigrants antérieurs. Les bouddhistes ne forment qu’une petite partie des immigrants très récents. Chez les personnes nées au Canada, aucune de ces religions non chrétiennes n’a pour fidèles plus de 1 % de la population.
Remarque: Les religions sont présentées selon leur part de la population du Canada, en ordre décroissant, et les religions chrétiennes sont regroupées.
Les catholiques romains représentent une large part des Canadiens d’origine et des immigrants. Près de quatre personnes nées au Canada sur dix sont d’obédience protestante. L’Église unie du Canada compte le plus grand nombre de fidèles parmi les Églises protestantes : elle regroupe 13 % des personnes nées au Canada (seuls 2 % des immigrants récents sont de cette confession).
Âge et sexe
La moitié des immigrants récents sont des adultes de 25 à 44 ans
La répartition par âge de la cohorte d’immigrants très récents diffère nettement de ce qu’elle est chez les natifs du Canada, en ce sens qu’on y constate un pourcentage plus important des 25 à 44 ans et proportionnellement moins d’enfants qui n’ont pas encore 15 ans. En 2001, près de la moitié des immigrants récents résidant à Edmonton avaient entre 25 et 44 ans, ce qui était le cas de trois Canadiens d’origine sur dix. Les enfants de moins de 15 ans ne représentaient que 14 % des immigrants récents – là où ils comptent pour 24 % de la population née au Canada.
Dans une large mesure, ces écarts sont attribuables à la façon dont on définit les immigrants et les natifs du Canada. La population d’immigrants vieillit, tout comme la population d’origine canadienne, mais elle ne se renouvelle pas de la même façon étant donné que les enfants d’immigrants nés au Canada ne sont pas assimilés à des immigrants. Parmi les immigrants arrivés avant 1986, par exemple, on ne retrouve pas de personnes âgées de moins de 15 ans; de plus, les groupes d’âge les plus vieux sont surreprésentés chez ces immigrants antérieurs. Dans le même ordre d’idées, la proportion d’enfants faisant partie de la population d’origine canadienne est importante parce qu’elle comprend les enfants nés de parents immigrants.
Figure B-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – selon l’âge, région métropolitaine de recensement d’ Edmonton, 2001 (nombre et répartition en pourcentage)
La structure par âge des immigrants très récents ressemble beaucoup à l’âge à l’arrivée. Les immigrants ont tendance à venir au pays pendant leurs années d’activité maximale. C’était le cas des immigrants arrivés il y a plus de 30 ans, et ce l’est toujours aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant de constater que le groupe des 25 à 44 ans représente une large part des immigrants très récents.
Bon nombre des caractéristiques et situations décrites dans le présent profil varient selon l’âge. Les différences entre les immigrants ou les groupes d’immigrants et les personnes nées au Canada sont, du moins en partie, un reflet des différences observées dans la structure par âge.
Plus de femmes que d’hommes
À Edmonton, la proportion de femmes dans la population des immigrants récents est semblable mais légèrement supérieure à celle de la population d’origine canadienne; elle se situe entre 53 % et 54 %. Les femmes représentent plus de 65 % des immigrants récents des Philippines, de la Chine et du Viet Nam, mais le nombre d’immigrants originaires de ces pays est relativement faible.
On compte 4 700 femmes de plus que d’hommes parmi les 65 200 immigrants récents établis à Edmonton. L’effectif des femmes est particulièrement élevé chez les immigrants récents venus des Philippines (1 800 femmes de plus que d’hommes sur 7 000 immigrants récents) et de la Chine (500 femmes de plus que d’hommes sur 6 000 immigrants récents).
Comme la longévité moyenne des femmes est supérieure à celle des hommes, les premières forment une part importante des 65 ans et plus. Mais la proportion plus élevée de femmes chez les immigrants récents ne tient pas à l’âge. Ainsi, presque les deux tiers des immigrants récents âgés de 25 à 44 ans et originaires des Philippines sont des femmes; bon nombre d’entre elles ont obtenu le statut de résident permanent après avoir travaillé comme aides familiaux résidants.
À l’autre extrémité figurent le Pakistan, le Liban et la Bosnie-Herzégovine. Cinquante-quatre pour cent ou plus des immigrants récents originaires de ces pays sont des hommes. On comptait 100 hommes de plus que de femmes parmi les immigrants récents venus du Liban et 80 de plus parmi les Pakistanais d’origine.
La proportion d’hommes et de femmes, selon le pays d’origine, n’a pas beaucoup changé depuis 1996.
Langue et scolarité
Neuf immigrants très récents sur dix parlent anglais ou français
La vaste majorité des immigrants de 15 ans et plus vivant à Edmonton déclarent pouvoir soutenir une conversation dans au moins une des deux langues officielles du Canada. Même chez les immigrants très récents, neuf sur dix (93 % des hommes et 89 % des femmes) ont déclaré, en mai 2001, pouvoir s’exprimer en anglais ou en français. La connaissance des langues officielles est un peu plus répandue chez les immigrants des périodes antérieures : 91 % des personnes arrivées entre 1986 et 1995 et 96 % de celles qui ont été admises avant 1986 ont indiqué pouvoir s’exprimer dans l’une des langues officielles.
La proportion des immigrants d’Edmonton capables de soutenir une conversation en anglais ou en français décroît avec l’âge. Presque tous les immigrants de moins de 45 ans admis entre 1996 et 2001 peuvent parler une langue officielle; on note toutefois une nette baisse du pourcentage des immigrants âgés de 45 à 64 ans qui peuvent parler anglais ou français, cette baisse étant plus marquée chez les femmes que chez les hommes. Les personnes âgées de 65 ans et plus, tant les femmes que les hommes, sont moins susceptibles de pouvoir soutenir une conversation en anglais ou en français.
Les immigrants très récents ont de meilleures capacités à cet égard : parmi ceux qui sont arrivés au pays dans les cinq années ayant précédé le recensement, 5 % plus d’hommes et 6 % plus de femmes en 2001 qu’en 1996 ont déclaré pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles ou dans l’une ou l’autre d’entre elles. Une telle situation peut être attribuable au fait que les pays d’origine ne sont plus les mêmes, qu’un plus grand nombre d’immigrants ont été admis dans la catégorie économique et, peut-être, que ceux qui émigrent au Canada sont davantage conscients, avant et après leur arrivée, qu’ils doivent parler l’une ou l’autre des langues officielles du pays.
Trois immigrants très récents sur cinq parlent une langue étrangère à la maison
À la maison, la majorité des immigrants récents d’Edmonton parlent le plus souvent une langue autre que l’anglais ou le français. Près de six immigrants sur dix admis entre 1996 et 2001 parlent le plus souvent une langue étrangère à la maison.
L’utilisation de langues étrangères est également très répandue au sein des autres cohortes d’immigrants. À la maison, plus de la moitié des personnes ayant immigré entre 1986 et 1995 et le quart de celles qui ont immigré avant 1986 parlent le plus souvent une langue étrangère à la maison.
Figure B-2 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 15 ans et plus – utilisation d’une langue étrangère à la maison, région métropolitaine de recensement d’Edmonton, 2001 (pourcentage)
Chez les immigrants très récents, l’utilisation de langues étrangères à la maison n’était pas aussi répandue en 2001 qu’en 1996, alors que les deux tiers avaient déclaré parler une langue étrangère à la maison. Parmi les immigrants qui sont établis au Canada depuis cinq à 15 ans, le pourcentage de ceux qui utilisaient couramment une langue étrangère est resté le même.
De nombreux diplômés universitaires parmi les immigrants très récents
La proportion de personnes possédant un niveau de scolarité minimal est trois fois plus élevée chez les immigrants que chez les Canadiens d’origine, ceux-ci étant toutefois plus susceptibles que les premiers d’avoir fait des études secondaires ou de détenir un diplôme d’études collégiales ou un diplôme décerné par une école de métiers. Les immigrants très récents sont cependant remarquablement nombreux à posséder un diplôme universitaire – toutes proportions gardées, deux fois plus que les Canadiens d’origine –, situation probablement attribuable à la politique de sélection des immigrants, qui accorde une importance particulière au niveau de scolarité des immigrants de la catégorie économique.
Une comparaison des niveaux de scolarité selon l’âge montre que les jeunes sont beaucoup plus scolarisés que les personnes ressortissant aux autres groupes d’âge, qu’ils soient nés au Canada ou à l’étranger. Chez les Canadiens d’origine, plus de trois personnes de moins de 45 ans sur cinq détiennent un diplôme ou un grade d’études postsecondaires, alors que chez les personnes de plus de 65 ans, c’est le cas de deux hommes sur cinq et de trois femmes sur dix. Le niveau d’études des immigrants accuse une différence semblable.
Les trois quarts des hommes de 25 à 44 ans ayant immigré entre 1996 et 2001 sont titulaires d’un diplôme ou d’un grade d’études postsecondaires, comparativement à 58 % des natifs du Canada; les deux tiers des femmes de ce groupe d’âge admises au cours de la même période sont titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires – pourcentage supérieur à celui qu’on a relevé chez les femmes nées au Canada.
Les immigrants de sexe masculin arrivés dans les cinq années ayant précédé le recensement de 2001 étaient plus scolarisés que ne l’étaient leurs pendants, en 1996.
Sans diplôme d’études secondaires |
Diplôme ou grade postsecondaire |
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25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus |
25-44 ans | 45-64 ans | 65 ans et plus |
|
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 22 910 | 21 520 | 19 980 | 68 260 | 39 360 | 9 800 |
Immigrantes | 6 310 | 9 310 | 11 440 | 16 370 | 14 220 | 3 450 |
Admises avant 1986 | 2 580 | 6 990 | 9 500 | 6 570 | 11 350 | 3 090 |
Admises 1986-1995 | 2 920 | 1 710 | 1 670 | 6 140 | 2 380 | 230 |
Admises 1996-2001 | 800 | 630 | 250 | 3 660 | 510 | 120 |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 26 850 | 19 170 | 14 030 | 69 000 | 44 440 | 10 150 |
Immigrants | 5 470 | 6 700 | 6 830 | 15 860 | 19 100 | 5 900 |
Admis avant 1986 | 2 860 | 5 130 | 5 720 | 6 990 | 15 770 | 5 400 |
Admis 1986-1995 | 2 120 | 1 200 | 940 | 5 410 | 2 580 | 400 |
Admis 1996-2001 | 500 | 390 | 180 | 3 460 | 750 | 110 |
Total | ||||||
Nés au Canada | 49 750 | 40 680 | 34 010 | 137 260 | 83 800 | 19 950 |
Immigrants | 11 770 | 16 010 | 18 260 | 32 220 | 33 320 | 9 350 |
Admis avant 1986 | 5 440 | 12 100 | 15 230 | 13 550 | 27 120 | 8 500 |
Admis 1986-1995 | 5 030 | 2 910 | 2 600 | 11 540 | 4 950 | 630 |
Admis 1996-2001 | 1 310 | 1 020 | 430 | 7 120 | 1 260 | 230 |
Femmes | ||||||
Nées au Canada | 19 % | 28 % | 58 % | 58 % | 51 % | 28 % |
Immigrantes | 22 % | 32 % | 68 % | 57 % | 49 % | 21 % |
Admises avant 1986 | 21 % | 31 % | 67 % | 54 % | 50 % | 22 % |
Admises 1986-1995 | 26 % | 34 % | 79 % | 54 % | 48 % | 11 % |
Admises 1996-2001 | 15 % | 46 % | 59 % | 67 % | 37 % | 28 % |
Hommes | ||||||
Nés au Canada | 22 % | 25 % | 52 % | 58 % | 59 % | 38 % |
Immigrants | 21 % | 23 % | 49 % | 61 % | 65 % | 42 % |
Admis avant 1986 | 23 % | 22 % | 47 % | 56 % | 67 % | 45 % |
Admis 1986-1995 | 24 % | 27 % | 60 % | 60 % | 59 % | 26 % |
Admis 1996-2001 | 11 % | 28 % | 57 % | 75 % | 54 % | 34 % |
Total | ||||||
Nés au Canada | 21 % | 27 % | 56 % | 58 % | 55 % | 33 % |
Immigrants | 21 % | 27 % | 60 % | 59 % | 57 % | 30 % |
Admis avant 1986 | 22 % | 26 % | 58 % | 55 % | 59 % | 32 % |
Admis 1986-1995 | 25 % | 31 % | 71 % | 57 % | 53 % | 17 % |
Admis 1996-2001 | 13 % | 37 % | 59 % | 71 % | 46 % | 32 % |
Les immigrants récents viennent grossir les rangs des scientifiques et des spécialistes en génie d’Edmonton
Presque les deux tiers des hommes ayant immigré après 1985 et détenant un grade ou un diplôme d’études postsecondaires se sont spécialisés dans les sciences physiques, le génie ou les métiers; c’est le cas de trois hommes nés au Canada sur cinq. Chez les immigrantes très récentes titulaires d’un grade ou d’un diplôme d’études postsecondaires, trois sur dix ont fait des études en sciences physiques ou en technologie, ce qui est le cas d’une femme sur dix nées au Canada.
Par contre, les immigrants récents sont proportionnellement moins nombreux que les hommes nés au Canada à avoir étudié en sciences sociales, en enseignement et en arts et, pour ce qui est des femmes, à avoir poursuivi des études en commerce, en administration et en administration des affaires.
En 2001, les domaines d’études des immigrants, des immigrants récents et des Canadiens d’origine étaient à peu près les mêmes qu’en 1996.
Les immigrants récents sont plus susceptibles de fréquenter un établissement scolaire
Les immigrants très récents de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans sont au moins deux fois plus susceptibles de fréquenter un établissement scolaire que les Canadiens d’origine des mêmes groupes d’âge.
Bien sûr, la fréquentation scolaire est beaucoup plus répandue chez les plus jeunes, soit les personnes de 15 à 24 ans. Cependant, le pourcentage d’hommes qui fréquentent un établissement scolaire est plus élevé chez ceux qui ont immigré très récemment que chez les natifs du Canada, et il est à peu près le même chez les immigrantes et chez les femmes d’origine canadienne. Ces deux phénomènes sont tout aussi remarquables l’un que l’autre étant donné que, par comparaison avec l’étranger, la participation des jeunes femmes natives du Canada au système d’éducation est très élevée.
De plus, la fréquentation scolaire est élevée chez les jeunes immigrants antérieurs, pour qui la langue ne constitue probablement pas un problème, étant donné qu’ils sont arrivés dans leur tendre enfance. En 2001, en règle générale, les taux de fréquentation scolaire étaient semblables à ceux de 1996.
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