Les immigrants récents des régions métropolitaines : Ottawa — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
PARTIE D : PARTICIPATION À LA VIE ÉCONOMIQUE
Vie active
Plus l’arrivée est récente, plus le taux d’activité est faible
Les immigrants très récents ont un taux d’activité inférieur à celui des personnes nées au Canada. L’écart dans le taux d’activité entre les immigrants très récents et les personnes nées au Canada est de 21 points de pourcentage pour les femmes, et de sept points pour les hommes. Le taux d’activité des immigrants qui sont au Canada depuis plus longtemps ressemble davantage à celui des personnes nées au Canada. Dans les trois groupes d’âge, chez les femmes aussi bien que chez les hommes, on constate que, plus ils sont au Canada depuis longtemps, plus les immigrants ont tendance à s’adapter et à participer à la vie active. Les immigrantes ont un écart plus important à combler, et elles y arrivent. Les hommes âgés de 45 à 64 ans qui ont immigré avant 1996 et les personnes des deux sexes âgées de 15 à 24 ans qui ont immigré avant 1986 ont un taux d’activité plus élevé que les personnes du même âge nées au Canada. Les immigrantes ont un écart plus important à combler.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux d’activité a augmenté pour la plupart des cohortes entre le recensement de 1996 et celui de 2001. Les groupes d’âge aux deux extrémités du spectre ont affiché des gains supérieurs à ceux du groupe d’âge moyen. Les femmes et les hommes âgés de 45 à 64 ans qui ont obtenu très récemment le droit d’établissement ont vu leur taux d’activité augmenter de 11 % et de 10 % respectivement.
Figure D-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 15 à 64 ans – taux d’activité de la population active, selon l’âge et le sexe, région métropolitaine de recensement d’Ottawa, 2001
Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Tendance au regard de l’adaptation analogue pour presque tous les niveaux de scolarité
En règle générale, la proportion des personnes actives est directement proportionnelle à leur niveau de scolarité. Cette observation s’applique aux personnes nées au Canada ainsi qu’aux trois cohortes d’immigrants. Il y a toutefois une exception : les hommes qui ont immigré après 1985 et qui, au moment du recensement de 2001, n’avaient fréquenté que l’école primaire affichaient un taux d’activité plus élevé que les personnes ayant entrepris des études secondaires sans les terminer.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
De plus, les immigrants peu scolarisés, même les hommes qui ont immigré tout récemment, affichent, à scolarité égale, un taux d’activité plus élevé que ceux qui sont nés au Canada. Cependant, pour tous les autres niveaux de scolarité, on remarque que les immigrants très récents ont tendance à afficher un taux d’activité relativement faible, alors que le taux d’activité des cohortes antérieures tend à rejoindre celui des personnes nées au Canada.
Depuis 1996, les taux d’activité de certaines cohortes ont augmenté alors que ceux d’autres cohortes ont diminué. Dans l’ensemble, on a constaté peu de changement pour les personnes nées au Canada et pour les immigrants admis avant 1996. Une augmentation de sept points de pourcentage chez les hommes qui ont immigré très récemment était attribuable à une plus grande proportion de diplômés universitaires qui affichent un taux d’activité très élevé.
Figure D-2 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 15 à 64 ans – taux d’activité de la population active, selon le niveau de scolarité et le sexe, région métropolitaine de recensement d’Ottawa, 2001
Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La connaissance des langues officielles : un facteur important
La plupart des immigrants déclarent connaître l’anglais ou le français lorsqu’ils immigrent au Canada. D’après le recensement de 2001, la grande majorité des hommes et des femmes qui ont immigré dans les années 1990 et qui se sont établis à Ottawa parlent au moins une langue officielle. Ceux qui ne connaissent pas l’anglais ou le français ne sont pas aussi actifs que les immigrants qui parlent l’une des langues officielles. Ceux qui parlent uniquement le français, une faible proportion d’immigrants récents et de personnes nées au Canada, affichent un taux d’activité moins élevé que les personnes qui parlent uniquement l’anglais ou les deux langues officielles.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le chômage : un phénomène fréquent pendant les premières années
Les immigrants qui ne sont établis à Ottawa que depuis quelques années sont plus susceptibles d’être en chômage que ceux qui se trouvent au pays depuis plus longtemps. Par exemple, à Ottawa, les taux de chômage des hommes âgés de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans qui ont immigré très récemment sont de 10 % et 14 % respectivement, tandis que ceux des femmes des mêmes groupes d’âge sont de 18 % et 15 % respectivement. Les taux de chômage des personnes des mêmes groupes d’âge qui ont immigré avant 1996 sont beaucoup plus faibles, tout en demeurant plus élevés que ceux des personnes nées au Canada.
Remarque : Les tableaux D-1 á D-10 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux de chômage pour toutes les cohortes illustrées dans le tableau D-8, peu importe l’âge ou le sexe, était inférieur en 2001 à ce qu’il était en 1996. La diminution a été beaucoup plus marquée chez les immigrants très récents pour les trois cohortes d’âge (de sept à 17 points de pourcentage) que pour les autres immigrants et les personnes nées au Canada (un à sept points de pourcentage).
Les cohortes antérieures affichent des taux de chômage inférieurs à ceux des cohortes plus récentes, et ce, à tous les niveaux de scolarité. À titre d’exemple, les femmes qui ont immigré après 1995 et qui possèdent un diplôme d’études secondaires affichent un taux de chômage de 22 %. Ce taux tombe à 15 % chez les immigrantes qui ont été admises entre 1986 et 1995.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux de chômage des femmes qui ont immigré récemment est supérieur à celui des hommes qui ont immigré récemment, peu importe leur niveau de scolarité. L’écart entre les immigrants récents et les personnes nées au Canada est également plus important chez les femmes que chez les hommes, peu importe le niveau de scolarité.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Presque toutes les cohortes d’immigrants ont vu leur taux de chômage diminuer en 2001 par rapport à 1996. Le taux de chômage a diminué davantage au sein de la cohorte des immigrants très récents qu’au sein de la cohorte formée par les immigrants arrivés entre 1986 et 1995 et que chez les personnes nées au Canada. En ce qui concerne les femmes qui ont immigré très récemment, plus le niveau de scolarité de la cohorte était faible, plus la diminution des taux de chômage pour cette cohorte était importante.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants récents qui ne parlent ni l’anglais, ni le français sont plus susceptibles d’être sans emploi que ceux qui parlent soit l’anglais, soit les deux langues officielles. La différence entre les taux de chômage de ceux qui parlent au moins une langue officielle et ceux qui n’en parlent aucune varie beaucoup en fonction de l’autre (des autres) langue(s) parlée(s), du sexe et de la période d’immigration. Les femmes qui ont immigré récemment et qui parlent uniquement le français affichent des taux de chômage plus élevés que celles qui ne parlent aucune des deux langues officielles du Canada.
Une grande majorité des immigrants récents parlent soit uniquement l’anglais, soit l’anglais et le français. Ainsi, un taux de chômage plus élevé chez les immigrants récents ne parlant ni l’anglais ni le français, ou qui parlent uniquement le français chez les immigrants récents n’a qu’un impact limité sur le taux de chômage global des immigrants récents. Chez les hommes, les écarts dans les taux de chômage entre les différents groupes linguistiques sont faibles comparativement aux écarts dans le taux d’activité.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les proportions d’hommes et de femmes occupés augmente en fonction de la durée du séjour
Moins de la moitié des immigrantes très récentes âgées de 15 à 64 ans ont un emploi, comparativement à trois femmes sur quatre nées au Canada. Quant aux hommes, la différence est moindre : sept immigrants très récents sur dix ont un emploi, comparativement à huit hommes sur dix nés au Canada. Comme nous l’avons montré dans les pages précédentes, ces écarts tiennent essentiellement aux différences entre les taux d’activité et, à un degré moindre, aux différences dans les taux de chômage.
Les immigrants arrivés avant 1986 affichent un taux d’emploi plus élevé que les immigrants qui ont obtenu plus récemment le droit d’admission. En ce qui a trait aux immigrants et aux immigrantes, le taux d’emploi de ceux et celles qui ont été admis avant 1986 est comparable au taux d’emploi des personnes nées au Canada.
En 2001, la proportion de personnes occupées dans toutes les cohortes était égale ou supérieure à ce qu’elle était en 1996. La cohorte composée des immigrants très récents a affiché l’augmentation la plus marquée dans les taux d’emploi, suivie de la cohorte composée des immigrants qui ont été admis au cours des dix années précédentes.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les emplois des immigrants récents
Les hommes âgés de 25 à 64 ans qui ont immigré très récemment travaillent plus souvent à temps partiel
La proportion des personnes occupées qui travaillent à temps partiel varie dans une large mesure selon l’âge et le sexe, tant pour ce qui est des immigrants que pour les personnes nées au Canada. Plus de la moitié des jeunes adultes occupés travaillent à temps partiel. Dix-sept à 24 % des femmes occupées et âgées de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel, taux variant en fonction de la cohorte, alors que 4 % à 16 % des hommes occupés et âgés de 25 à 64 ans travaillent à temps partiel, taux variant également en fonction de la cohorte.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 n’incluent pas les immigrants qui ont été admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes qui ont obtenu le droit d’établissement avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Le travail à temps partiel est plus répandu chez les hommes âgés de 25 à 44 ans ou de 45 à 64 ans et ayant immigré très récemment que chez les autres hommes, en particulier ceux qui sont nés au Canada. Le travail à temps partiel est à peine un peu plus répandu chez les femmes ayant immigré récemment que chez les autres femmes, incluant celles qui sont nées au Canada.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 n’incluent pas les immigrants qui ont été admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes qui ont obtenu le droit d’établissement avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Le travail à temps partiel était en général moins répandu au sein des différentes cohortes en 2001 qu’il ne l’était en 1996, les cohortes d’immigrants récents affichant des diminutions plus marquées que les cohortes d’immigrants antérieurs et que la cohorte de personnes nées au Canada. La cohorte composée de jeunes hommes ayant immigré très récemment a cependant constitué une exception, le taux d’emploi à temps partiel pour cette cohorte étant plus élevé en 2001 qu’il ne l’était en 1996.
Beaucoup d’immigrants récents dans les secteurs de la santé et des sciences
Les immigrants récents qui ont un emploi sont plus susceptibles que leurs homologues nés au Canada de travailler dans les secteurs de la santé, des sciences ou de la transformation. Plus de quatre immigrants sur dix admis très récemment et ayant un emploi travaillent dans les secteurs de la santé et des sciences, comparativement à deux personnes sur dix nées au Canada. En revanche, les emplois en gestion et dans les services sociaux qui sont prisés par les personnes nées au Canada, représentent une plus petite proportion des emplois détenus par des immigrants récents.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
La répartition des professions des immigrants très récents est très différente de celle des immigrants qui les ont précédés. On note en particulier que, comparativement aux immigrants antérieurs, une proportion plus élevée d’immigrants très récents travaillent dans les secteurs de la santé et des sciences, surtout en ce qui concerne les hommes. Cela est propre à la cohorte la plus récente car, cinq ans plus tôt lors du recensement de 1996, le taux d’emploi dans les secteurs de la santé et des sciences pour les immigrants détenant un emploi était très semblable dans toutes les cohortes, incluant celle des immigrants très récents.
Figure D-3 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – personnes occupées âgées de 25 à 64 ans – catégories de groupes professionnels, selon le sexe, région métropolitaine de recensement d’Ottawa, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Beaucoup d’immigrants très récents dans les secteurs manufacturier et des services aux entreprises
À Ottawa, comparativement aux personnes nées au Canada, une grande proportion des immigrants récents âgés de 25 à 64 ans qui ont un emploi travaillent dans l’industrie manufacturière ou des services aux entreprises. En revanche, la proportion d’immigrants récents employés dans les industries de la construction et du transport ainsi que dans le secteur public est inférieure à celle des personnes nées au Canada. Si l’on établit une comparaison avec 1996, l’emploi dans l’industrie manufacturière et des services aux entreprises est plus répandu au sein de la cohorte des immigrants très récents, alors que l’emploi dans le secteur de l’accueil et dans les autres industries de services est moins répandu.
Figure D-4 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — secteur industriel, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Calgary, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Nota : Les caractéristiques de l’emploi, telles qu’indiquées dans les tableaux D-17 à D-20, font référence à l’emploi détenu au moment du recensement ou à l’emploi occupé pendant le plus de temps entre janvier 2000 et le 15 mai 2001. L’information se rapporte à des personnes âgées de 25 à 64 ans. Les données relatives aux personnes plus jeunes ne sont pas indiquées dans le tableau puisque bon nombre d’entre elles poursuivent toujours des études et ont tendance à occuper des emplois de courte durée à temps partiel moins susceptibles d’être liés à leur programme d’études ou à leur choix de carrière que les emplois occupés par les adultes plus âgés. Les catégories d’emploi sont définies dans le glossaire.
Les immigrants récents occupent des emplois plus exigeants sur le plan professionnel
Les emplois des hommes qui ont immigré récemment exigent un niveau de compétence beaucoup plus élevé que ceux des hommes nés au Canada. Moins de la moitié des emplois occupés par des hommes nés au Canada exigent le niveau de compétence le plus élevé : des études universitaires. Chez les hommes qui ont été admis après 1995, presque deux tiers des emplois requièrent des études universitaires. Les femmes qui ont immigré très récemment se classent derrière les femmes nées au Canada en ce qui a trait aux exigences professionnelles de leur emploi. Les immigrants qui ont été admis entre 1986 et 1995 détiennent des emplois qui, de façon générale, requièrent un niveau de compétence moins élevé que les emplois détenus par les immigrants très récents.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Les données présentées dans le tableau D-19 n’indiquent pas directement si les compétences des immigrants récents sont pleinement exploitées, ou sous-utilisées dans l’économie. Pour le savoir, il faut comparer le niveau de compétence exigé pour les emplois des immigrants récents avec le niveau de scolarité de ces immigrants récents. Dans le tableau D-20, on fait cette comparaison à propos des diplômés universitaires.
Figure D-5 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – personnes occupées âgées de 25 à64 ans – compétences requises pour les emplois, selon le sexe, région métropolitaine de recensement d’Ottawa, 2001 (répartition en pourcentage)
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
L’instruction des immigrants récents n’est pas pleinement exploité
Les emplois des immigrants récents titulaires d’un grade universitaire n’exigent pas le même niveau de compétence que les emplois des personnes nées au Canada et qui sont titulaires d’un grade universitaire. Chez les femmes nées au Canada, trois quarts de celles qui ont un emploi et qui sont titulaires d’un grade universitaire détiennent un emploi exigeant un grade universitaire. Toutefois, six femmes occupées sur dix possédant un grade universitaire et ayant immigré après 1995 ont un emploi correspondant à ce niveau. Pour ce qui est des hommes qui détiennent un emploi nécessitant un diplôme universitaire, l’écart entre les immigrants et les hommes nés au Canada est moins important.
Le niveau de compétence que requièrent les emplois des diplômés universitaires était plus élevé en 2001 qu’il ne l’était en 1996. En ce qui concerne la cohorte des immigrants très récents, la proportion d’emplois nécessitant un grade universitaire a augmenté de dix points de pourcentage, tant chez les hommes que chez les femmes, une plus grande variation que pour toute autre cohorte.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Figure D-6 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada – âgés de 25 à 64 ans – pourcentage des personnes occupées ayant un diplôme universitaire et occupant un emploi pour lequel un diplôme universitaire est requis, selon le sexe, région métropolitaine de recensement d’Ottawa, 2001
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
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