Les immigrants récents des régions métropolitaines : Toronto — un profil comparatif d’après le rencensement de 2001
Partie D : Participation À la vie Économique
Vie active
Plus l’arrivée est récente, plus le taux d’activité est faible
Les immigrants très récents ne sont pas aussi actifs sur le marché du travail que les personnes nées au Canada. L’écart observé à ce chapitre entre les immigrants très récents et les personnes nées au Canada est de 18 points de pourcentage chez les femmes et de six points chez les hommes. Par contre, le taux d’activité des immigrants qui sont au Canada depuis plus longtemps ressemble davantage à celui des Canadiens d’origine, les hommes du premier groupe présentant un taux d’activité supérieur aux Canadiens d’origine et les femmes immigrantes un taux plus faible que les natives du Canada. Dans les trois groupes d’âge, chez les femmes aussi bien que chez les hommes, on constate que plus ils sont au Canada depuis longtemps et plus les immigrants ont tendance à s’adapter et à participer à la vie active. Les femmes immigrantes ont un écart plus large à combler que les immigrants de sexe masculin. Les immigrants antérieurs de 45 à 64 ans n’atteignent pas tout à fait le taux d’activité des natifs du Canada. Les jeunes ayant immigré avant 1986 sont plus actifs sur le marché du travail que les natifs du Canada du même âge. Toutefois, comme ce dernier groupe est très petit, il ne constitue qu’une infime partie des immigrants antérieurs.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux d’activité relevé lors du recensement de 2001 était plus élevé pour la plupart des cohortes que lors du recensement de 1996. Les cohortes des personnes jeunes et des personnes âgées affichent une progression supérieure aux cohortes d’âge moyen. C’est parmi les immigrants très récents que le taux d’activité a le plus augmenté : de cinq points de pourcentage pour les femmes, en comparaison avec deux points de pourcentage pour les autres cohortes de femmes, et par sept points de pourcentage pour les hommes, comparativement à un point de pourcentage pour les autres cohortes d’hommes.
Figure D-1 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — âgés de 15 à 64 ans — taux d’activité de la population active, selon l’âge et le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001


Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Processus d’adaptation analogue pour presque tous les niveaux de scolarité
En règle générale, lorsque l’on répartit les personnes selon leur niveau de scolarité, la proportion des actifs est directement proportionnelle à leur niveau de scolarité. Cette observation s’applique aux personnes nées au Canada aussi bien qu’aux trois cohortes d’immigrants. Une exception cependant, les hommes qui ont immigré après 1985 et qui, au moment du recensement de 2001, n’avaient fréquenté que l’école primaire affichaient un taux d’activité plus élevé que ceux qui ont suivi une portion d’études secondaires.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
De plus, les immigrants peu scolarisés, y compris, les immigrants très récents, affichent, à scolarité égale, un taux d’activité aussi ou plus élevé que les personnes nées au Canada. Par ailleurs, on remarque qu’à tous les autres niveaux de scolarité, les immigrants très récents, qui accusent un taux d’activité relativement faible, arrivent à rejoindre les personnes nées au Canada avec le temps.
Depuis le recensement de 1996, le taux d’activité de certaines cohortes a grimpé, de un à trois points de pourcentage, et ce, pour la plupart des niveaux de scolarité. Chez les immigrants très récents, la hausse selon le niveau de scolarité n’est pas aussi marquée que la progression par groupe d’âge décrite plus haut.
Figure D-2 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada âgés de 15 à 64 ans — taux d’activité de la population active, selon le niveau de scolarité et le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001


Remarque : Les figures D-1 et D-2 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La connaissance de l’anglais : un facteur important
La plupart des immigrants déclarent connaître l’anglais ou le français lorsqu’ils immigrent au Canada. D’après le recensement de 2001, la grande majorité des hommes et des femmes qui ont été admis dans les années 1990 et qui se sont établis à Toronto avaient une connaissance de l’anglais. Ceux qui ne parlaient pas cette langue n’ont pas été aussi actifs, tant s’en faut, sur le marché du travail, que ceux qui connaissaient cette langue. L’écart quant au taux d’activité entre les premiers et les deuxièmes était plus large chez les immigrants antérieurs que chez les immigrants récents, et chez les femmes que chez les hommes.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le chômage : un phénomène fréquent pendant les premières années
Les immigrants dont l’arrivée remonte à quelques années sont plus souvent au chômage que ceux qui se trouvent au pays depuis plus longtemps. Par exemple, à Toronto, le taux de chômage des hommes qui viennent d’immigrer oscille entre 9 et 14 % suivant leur groupe d’âge, tandis que celui des femmes varie de 14 à 16 %. Les personnes ayant immigré avant 1996, sauf les plus jeunes, présentent un taux de chômage sensiblement plus faible, mais tout de même plus élevé que les natifs du Canada.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux de chômage présenté au tableau D-8 était plus bas en 2001 qu’en 1996, quel que soit le groupe d’âge ou le sexe considéré. La baisse observée était plus grande chez les jeunes et chez les immigrants très récents (de cinq à dix points de pourcentage) que pour les autres cohortes (un à six points).
Cette tendance, le taux de chômage inversement proportionnel à la durée du séjour au Canada, s’observe à tous les niveaux de scolarité. Par exemple, les hommes qui ont immigré après 1995 et qui détiennent un diplôme d’études secondaires présentent un taux de chômage de 10 %, alors que ce taux n’est plus que de 7 % chez les immigrants admis entre 1986 et 1995.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le chômage touche les femmes davantage que les hommes, et ce, à tous les niveaux de scolarité. De plus, l’écart entre les récents immigrants et les personnes nées au Canada est plus grand chez les femmes que chez les hommes, quel que soit le niveau de scolarité.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Le taux de chômage était plus bas en 2001 qu’en 1996, et ce, quel que soit le niveau de scolarité ou le sexe considéré. Le taux de chômage a diminué davantage chez les immigrants récents et les immigrants très récents que parmi les immigrants antérieurs et les natifs du Canada. En outre, plus le niveau de scolarité est faible, plus l’amélioration est marquée.
Il est plus probable pour les immigrants récents qui ne parlent pas l’anglais d’être au chômage que pour ceux qui le font. L’écart que présente le taux de chômage entre ceux qui parlent anglais et les autres varie de zéro à quatre points de pourcentage, selon le sexe et la période d’immigration. On peut observer cet écart chez les immigrants antérieurs aussi bien que chez les immigrants récents. Toutefois, ces différences sont peu importantes si on les compare à l’incidence de la langue sur le taux d’activité traitée plus haut.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
La proportion des hommes et des femmes occupés augmente avec la durée du séjour
La moitié des immigrantes très récentes de 15 à 64 ans ont un emploi, comparativement aux trois quarts des femmes nées au Canada. Chez les hommes, la différence est moindre, sept hommes immigrants très récents sur dix occupent un emploi contre huit hommes nés au Canada sur dix. Comme on l’a montré dans les pages précédentes, ces écarts tiennent essentiellement aux différences entre les taux d’activité.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Remarque : Les tableaux D-1 à D-14 décrivent les taux d’activité, d’emploi et de chômage au cours de la semaine précédant le recensement de 2001, soit du 6 au 12 mai 2001. Une personne fait partie de la population active si elle a un emploi ou si elle est en chômage et qu’elle cherche activement du travail.
Les immigrants arrivés avant 1986 affichent un taux d’emploi plus élevé que les immigrants très récents. Chez les hommes et les femmes âgés de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans de cette cohorte, le taux d’emploi est de zéro à sept points de pourcentage inférieur au taux d’emploi des natifs du Canada. Lorsqu’on regarde l’ensemble des taux d’emploi, on constate un écart plus étroit, ce qui est attribuable aux différences sur le plan de la répartition par âge (beaucoup d’immigrants antérieurs sont âgés de 45 à 64 ans et peu ont moins de 25 ans).
En 2001, les taux d’emploi était plus élevés chez les immigrants très récents qu’ils ne l’étaient en 1996. Les changements ont été beaucoup plus marqués chez les jeunes et les aînés que pour le groupe d’âge intermédiaire; les immigrants ont connu un changement plus important que les personnes nées au Canada, et plus récente est leur arrivée, plus grande est la progression observée.
Les emplois des immigrants récents
Les immigrants très récents âgés de 25 à 64 ans travaillent plus souvent à temps partiel
La proportion des personnes occupées qui travaillent à temps partiel varie dans une large mesure selon l’âge et le sexe, tant chez les immigrants que chez les personnes nées au Canada. Chez les jeunes adultes occupés, la moitié ou plus ont un emploi à temps partiel. Parmi les femmes occupées de 25 à 64 ans, 15 à 25 % travaillent à temps partiel selon la cohorte, alors que chez les hommes cette proportion va de 5 à 11 %, encore une fois selon la cohorte.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 ne comprennent pas les immigrants admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes admises avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Remarque : Les tableaux D-15 et D-16 ne comprennent pas les immigrants admis en 2000 ou en 2001. Seules les personnes admises avant 2000 sont comptées parmi les immigrants et les immigrants très récents. Sont considérées comme ayant occupé un emploi à temps partiel les personnes ayant travaillé moins de 30 heures par semaine pendant la plupart des semaines où elles ont travaillé en 2000.
Le travail à temps partiel est plus répandu chez les immigrants très récents, hommes ou femmes, de 25 à 44 ans ou de 45 à 64 ans, que dans les autres groupes démographiques, mais ce n’est pas le cas des immigrants très récents âgés de 15 à 24 ans.
Dans les groupes d’âge des 25 à 44 ans et des 45 à 64 ans, la proportion d’employés à temps partiel en 2001 était inférieure à 1996. La variation, de l’ordre de un ou deux points de pourcentage, atteint jusqu’à quatre points pour la cohorte des immigrants très récents. Chez les jeunes ayant immigré très récemment, on observe une augmentation de la proportion de travailleurs à temps partiel.
Beaucoup d’immigrants récents dans les ventes et services et les industries de transformation
Les immigrants occupés ont plus tendance que les personnes nées au Canada à travailler dans les ventes et services et dans les industries de transformation. Plus d’un immigrant récent occupé sur trois travaille dans ces secteurs, comparativement à deux personnes personnes nées au Canada sur dix. L’écart observé dans ces secteurs entre les immigrants récents et les natifs du Canada est plus grand chez les femmes que chez les hommes. Par contre, les immigrants récents et les immigrants antérieurs sont en proportion peu nombreux dans la gestion et les sciences sociales, secteurs populaires auprès des personnes nées au Canada.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
La répartition des professions des immigrants très récents est assez semblable à celle des immigrants qui les ont précédés, à deux exceptions près : une plus forte proportion des immigrants très récents travaillent dans le secteur de la santé sciences, surtout en ce qui concerne les hommes, et un pourcentage moins élevé d’entre eux occupent un emploi dans les métiers et transports. Cela est propre à la cohorte des immigrants très récents, car, cinq ans plus tôt, la proportion d’emplois dans le secteur de la santé et sciences était à peu près la même dans toutes les cohortes.
Figure D-3 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — catégories de groupes professionnels, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001 (répartition en pourcentage)


Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Davantage d’immigrants récents dans le secteur manufacturier, moins dans le secteur public
Comparativement aux natifs du Canada, une plus grande proportion des immigrants récents occupés de Toronto âgés de 25 à 64 ans travaillent dans le secteur manufacturier et, chez les femmes, dans celui de l’accueil et les autres services. Par ailleurs, la construction et le transport, de même que le secteur public, attirent moins d’immigrants récents que de natifs du Canada. Si l’on compare à 1996, les immigrants très récents de Toronto trouvent plus souvent du travail dans les services aux entreprises et moins souvent dans le secteur de l’accueil et les autres services.
Figure D-4 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada, — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — secteur industriel, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001 (répartition en pourcentage)


Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Les immigrants récents occupent des emplois moins exigeants sur le plan professionnel
Les emplois des immigrants récents exigent un niveau de compétence plus faible que ceux des personnes nées au Canada. Deux emplois occupés par des natives du Canada sur cinq exigent le niveau de compétence le plus élevé : des études universitaires; cette proportion est de un sur quatre chez les femmes immigrantes qui ont été admises après 1995. L’écart entre les immigrants récents et les natifs du Canada au chapitre du niveau de compétence exigé pour l’emploi est plus grand chez les femmes que chez les hommes.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
Tant les hommes que les femmes admis avant 1986 occupent des emplois exigeant à peu près les mêmes qualifications que les natifs du Canada. Toutefois, la catégorie intermédiaire d’immigrants, c’est-à-dire ceux qui ont été admis entre 1986 et 1995, ne suit pas cette tendance. En moyenne, leurs emplois font appel à un niveau moindre de compétence que ceux des immigrants très récents.
Les données présentées dans le tableau D-19 n’indiquent pas directement si les compétences des immigrants récents sont pleinement exploitées ou sous-utilisées dans l’économie. Pour le savoir, il faut comparer, relativement à un niveau de scolarité donné, le niveau de compétence des emplois des immigrants récents avec celui des emplois occupés par les personnes nées au Canada. Au tableau D-20, on fait cette comparaison à propos des diplômés universitaires.
Figure D-5 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — personnes occupées âgées de 25 à 64 ans — compétences requises pour les emplois, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001 (répartition en pourcentage)


Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
L’instruction des immigrants récents n’est pas pleinement exploité
Les emplois des immigrants récents titulaires d’un diplôme universitaire n’exigent pas le même niveau de compétence que les emplois des Canadiens d’origine. Chez les femmes nées au Canada, sept diplômées universitaires occupées sur dix ont un emploi exigeant ce niveau d’études. Par contre, seulement quatre femmes occupées sur dix ayant immigré après 1995 occupent un emploi à ce niveau. Chez les hommes, les trois quarts des diplômés universitaires natifs du Canada, mais seulement un immigrant très récent sur deux exerce un emploi exigeant des études universitaires.
Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les tableaux D-17 à D-20 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
De 1996 à 2001, le niveau de compétence des emplois des diplômés universitaires a augmenté. Cette hausse s’est traduite surtout par un passage général des emplois n’exigeant qu’un simple diplôme d’études secondaires vers des emplois nécessitant des études universitaires. Chez les natifs et les natives du Canada, il s’agit d’une variation de quatre points de pourcentage; les immigrants qui sont au pays depuis plus de quinze ans ou de cinq à quinze ans ont subi un changement plus modeste, soit environ deux points. Chez les immigrants très récents, le passage d’emplois nécessitant des études secondaires vers des postes de niveau universitaire a atteint cinq points de pourcentage pour les hommes et huit points pour les femmes.
Figure D-6 : Immigrants selon la période d’immigration et personnes nées au Canada — âgés de 25 à 64 ans — pourcentage des personnes occupées ayant un diplôme universitaire et occupant un emploi pour lequel un diplôme universitaire est requis, selon le sexe, région métropolitaine de recensement de Toronto, 2001

Remarque : Les caractéristiques professionnelles présentées dans les figures D-3 à D-6 ont trait aux employés occupés au moment du recensement ou à l’emploi occupé le plus longtemps de janvier 2000 au 15 mai 2001. Les données concernent les personnes âgées de 25 à 64 ans. On fait abstraction des jeunes, car, comme bon nombre d’entre eux fréquentent toujours un établissement scolaire, ils ont tendance à occuper des emplois à court terme et à temps partiel, qui sont moins susceptibles de correspondre à des choix scolaires et professionnels que ceux des adultes plus âgés. Pour une définition des groupes de professions, voir le glossaire.
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